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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Bible Commentaries
Commentaire biblique intermédiaire Commentaire biblique intermédiaire
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Ezekiel 1". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/commentaries/fre/cbi/ezekiel-1.html.
bibliography-text="Commentaire sur Ezekiel 1". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/
Whole Bible (6)
versets 1-28
Chapitre 1er
Les circonstances dans lesquelles Ãzéchiel a été appelé à prophétiser sont nouvelles et singulières. Ce nâétait ni en Juda ni en Israël quâil se trouvait, mais parmi les captifs au bord du fleuve Kébar. Aussi lâÃternel accompagna-t-il Sa Parole de signes extraordinaires. Il est la seule personne de lâAncien Testament dont il est dit que les cieux lui furent ouverts et quâil vit des visions de Dieu (1:1). Mais cette ouverture des cieux était un jugement de lâiniquité dâIsraël, et non pas comme dans lâévangile (Matt. 3:16) pour exprimer le plaisir du Père dans le Fils de Dieu sur la terre, et encore moins pour permettre au chrétien de contempler le Fils de lâHomme dans le ciel (Actes 8:56).
Ce nâest pas sans raison que cela eu lieu la cinquième année de la captivité du roi Jéhoïakin. Le peuple laissé dans le pays avait eu largement le temps de se repentir de ses vains espoirs, ainsi que de sa rébellion et de son idolâtrie. Il avait reçu les avertissements de ses frères déportés loin du pays: les avait-il pris à cÅur? Il faut lire les versets 12-16 du ch. 36 du second livre des Chroniques pour trouver la réponse à cette question.
Ãzéchiel est appelé à rendre témoignage à un jugement final et excessivement désolant. «Le cinquième jour du mois (câétait la cinquième année de la transportation du roi Jehoïakin), la parole de lâÃternel vint expressément à Ãzéchiel, le sacrificateur, fils de Buzi, dans le pays des Chaldéens, près du fleuve Kebar; et la main de lâÃternel fut là sur lui. Et je vis, et voici, un vent de tempête venait du nord, une grosse nuée, et un feu qui sâentortillait; et il y avait une splendeur tout autour, et de son milieu, du milieu du feu, brillait comme la couleur de lâambre; et, du milieu vint la ressemblance de quatre animaux; et voici leur aspect: ils avaient la ressemblance dâun homme» (1:2-5).
Le prophète voit donc un vent de tempête, une grosse nuée et du feu au milieu duquel il aperçoit la ressemblance de quatre animaux. Câétait déjà suffisant pour rabattre lâorgueil des Juifs qui estimaient Dieu si attaché à leur race et à leur pays, quâils nâavaient jamais pris sérieusement garde à Sa menace avant quâelle se réalise. Hélas! ils ne la réalisent pas encore aujourdâhui, mais refusant de reconnaître Son jugement contre leurs péchés, ils se trompent eux-mêmes en pensant que sâils sont dispersés, câest afin de pouvoir prêcher aux Gentils que Dieu est le Dieu dâIsraël; ils devraient plutôt se souvenir que pendant des milliers dâannées Il a refusé dâêtre appelé leur Dieu à cause de leur idolâtrie, dont le rejet du Messie et de lâévangile a été comme le couronnement. Une nouvelle tempête dâindignation divine était sur le point dâéclater sur Juda, venant du Nord, câest-à -dire de Babylone.
Mais il y a plus: «de son milieu vint la ressemblance de quatre animaux; et voici leur aspect: ils avaient la ressemblance dâun homme» (1:5). Sâil restait le moindre doute dans lâesprit du lecteur, le chapitre 10 montre nettement que les animaux sont des chérubins. Ils ne sont pas deux ici, comme ceux formés dâor pur et battu du propitiatoire où Dieu siégeait comme sur un trône, mais ils sont quatre, en relation, je pense, avec la créature. Le Dieu dâIsraël qui demeurait entre les chérubins sur lâarche, était au milieu de Son peuple et on ne pouvait Lâapprocher quâavec du sang, selon la justice divine, sous la garde des témoins de Son autorité judiciaire. Ãzéchiel a pu voir Ses jugements providentiels venant de lâextérieur. Dieu jugerait Son peuple coupable par Babylone, son instrument. Câest pourquoi câest le feu (1:5) qui caractérise la manifestation de Son jugement destructeur venant du ciel.
Ce serait un étalage interminable et peu édifiant de détailler les interprétations fausses et étranges de ces symboles qui ont prévalu parmi les hommes, tant Juifs que chrétiens. Chez les premiers, ce nâest pas étonnant car lâincrédulité qui a opéré les maux dénoncés par le prophète a engendré la même opposition têtue contre la vérité. «Cette génération» nâa pas passé et ne passera pas que tout ce qui a été prédit sâaccomplisse (Luc 21:32). Quant aux chrétiens, ils sont bien moins excusables. Ayant la vraie lumière, ils auraient du voir (Jean 1:9); mais on ne peut voir correctement que dans la mesure où lâÅil est simple. Sâils avaient eu devant eux la gloire de Christ, et non pas celle de lâéglise (câest-à -dire la leur), ils auraient laissé de la place pour les relations de Dieu avec dâautres quâeux-mêmes. Ils nâont pas besoin de nier les relations anciennes parce quâils croient aux nouvelles. Sâils avaient vu le jugement dâIsraël comme nation au commencement de la prophétie et sa restauration à la fin, les anciens pères et les théologiens modernes nâauraient pas fait des rêveries interprétant les quatre chérubins comme étant les quatre évangélistes, ou comme étant lâÅuvre rédemptrice de Christ, ou la gloire de Dieu dans lâÃglise, ou les quatre saisons de lâannée, ou les quatre quarts du globe, ou les quatre vertus cardinales, ou les quatre passions de lââme, ou les quatre facultés de lâesprit, ou nâimporte quelles autres conjectures auxquelles les hommes se sont livrés. Une vue plus plausible, mais très imparfaite, est celle de Calvin, qui les prend pour des anges, et en voit quatre en relation avec les différentes questions du monde, chacun ayant quatre têtes, ce qui démontre que la qualité angélique habite chez tous, et Dieu est vu à lâÅuvre non seulement chez lâhomme et les autres animaux, mais au travers de tous les choses inanimées. Il y voit donc une vision de lâempire de Dieu administré par les anges partout, toutes les créatures étant ainsi poussées comme si elles étaient jointes aux anges, et comme si les anges comprenaient en eux-mêmes tous les éléments de toutes les parties du monde.
Les quatre chérubins étaient des figures complexes. «Chacun avait quatre faces, et chacun avait quatre ailes; et leurs pieds étaient des pieds droits, et la plante de leurs pieds était comme la plante du pied dâun veau; et ils étincelaient comme lâapparence de lâairain poli; et il y avait des mains dâhomme sous leurs ailes sur leurs quatre côtés; et ils avaient, les quatre, leurs faces et leurs ailes; leurs ailes étaient jointes lâune à lâautre; ils ne se tournaient pas quand ils allaient: ils allaient chacun droit devant soi» (1:6-9).
Ils avaient lâapparence dâun homme, bien que chacun eut quatre faces et quatre ailes, mais leurs pieds étaient droits, et la plante de leurs pieds comme celle dâun veau, la face dâun bÅuf répondant à celle dâun chérubin (1:10 et 10:14). Lâactivité ou lâaptitude à lâaction semblent représentées par les mains dâhomme; la rapidité dâexécution venant dâen haut par les ailes, sans aucune déviation quelconque par rapport au but poursuivi, et leurs quatre côtés leur permettant de se mouvoir dans toutes les directions. Je comprends le v. 10 comme indiquant quâon voyait la face dâhomme devant, celle dâun aigle derrière, celle dâun lion à droite et celle dâun bÅuf ou dâun veau à gauche1. Ils sont les supports symboliques du trône, étant à la tête des créatures préservées du déluge dans lâarche, lâhomme représentant lâintelligence, le lion la force, le bÅuf la patience ou la stabilité, et lâaigle la rapidité dâexécution, les attributs de Dieu ou les qualités de Ses jugements.
1 Certains considèrent que le sens de ce v. 10 est que les quatre faces avaient le même aspect, lâhomme et le lion sur la droite, le bÅuf et lâaigle sur la gauche
«Et la ressemblance de leurs faces était la face dâun homme; et, les quatre, ils avaient la face dâun lion, à droite; et, les quatre, ils avaient la face dâun bÅuf, à gauche; et, les quatre, ils avaient la face dâun aigle. Ainsi étaient leurs faces, et leurs ailes étaient étirées vers le haut: chacun avait deux ailes jointes lâune à lâautre, et deux qui couvraient leur corps. Et ils allaient chacun droit devant soi: là où lâesprit devait aller, ils allaient; ils ne se tournaient point lorsquâils allaient. Et quant à la ressemblance des animaux, leur aspect était comme des charbons de feu brûlants, comme lâaspect de torches; le feu courait en montant et en descendant entre les animaux; et le feu avait de lâéclat, et du feu sortaient des éclairs. Et les animaux couraient et retournaient comme lâaspect du sillon de lâéclair» (1:10-14).
Ils allaient et venaient avec la rapidité de lâéclair.
Mais il nây avait pas seulement des ailes, mais aussi des roues.
«Et je regardais les animaux, et voici, une roue sur la terre, à côté des animaux, vers leurs quatre faces. Lâaspect et la structure des roues étaient comme lâapparence dâun béryl; et il y avait une même ressemblance pour les quatre, et leur aspect et leur structure étaient comme si une roue eût été au milieu dâune roue. En allant, elles allaient sur leurs quatre côtés; elles ne se tournaient point quand elles allaient. Et quant à leurs jantes, elles étaient hautes et terribles, â et leurs jantes, à toutes les quatre, étaient pleines dâyeux tout autour. Et quand les animaux allaient, les roues allaient à côté dâeux; et quand les animaux sâélevaient de dessus la terre, les roues sâélevaient. Là où lâesprit devait aller, là ils allaient, là leur esprit tendait à aller; et les roues sâélevaient auprès dâeux, car lâesprit de lâanimal était dans les roues. Quand ils allaient, elles allaient; et quand ils sâarrêtaient, elles sâarrêtaient; et quand ils sâélevaient de dessus la terre, les roues sâélevaient auprès dâeux, car lâesprit de lâanimal était dans les roues» (1:15-21).
La description nous montre exactement lâinverse de circonstances dirigées par un hasard aveugle. Indépendamment de toutes les révolutions ou changements parmi les hommes, tout est guidé sciemment là où on lâattend le moins. Les instruments du gouvernement providentiel, au-dessous de lâétendue ou firmament, étaient complètement en accord avec ce qui était au-dessus, et plus haut encore se voyait la ressemblance dâun trône, sur lequel était comme lâaspect dâun homme exerçant le jugement, quoique avec lâattribut indéfectible de la grâce envers un monde méchant: lâarc dans la nuée.
Ainsi le trône de Dieu ne se trouvait plus en Israël, mais le Dieu du ciel allait employer les Gentils pour exécuter Sa volonté en punissant Jérusalem coupable. Câest Son trône depuis le ciel, pas encore Son trône dans le ciel, comme en Apocalypse 4, où nous ne trouvons plus de roues, mais six ailes. Là les animaux ne sont plus seulement des chérubins, mais des séraphins, criant: Saint, saint, saint; et toute la création est embrassée sous Ses titres dispensationnels, excepté ce qui est proprement lié au millenium (Apoc. 4:8). Câest pourquoi en Apocalypse 4, les animaux ne sont pas simplement les bases de Son trône en jugeant les Juifs â dâune manière providentielle par le moyen des Gentils â mais ils sont associées et identifiées avec le trône de Celui qui juge tout selon Sa nature. Le monde est soumis à Son jugement, et en tout premier lieu les Juifs et Gentils apostats, «tous ceux qui habitent sur la terre». Les animaux sont dans le cercle du trône et en son milieu, non plus au-dessous de lui comme en Ãzéchiel.
Nous comprenons donc aisément que les chérubins représentent le pouvoir exécutif judiciaire de Dieu, sans précision quant à qui il est confié et dans quelles circonstances il se manifeste. Il y a une différence entre ce quâon a vu après la chute de lâhomme et le moment où Dieu a établi le propitiatoire. Ainsi ce quâÃzéchiel a vu sur la terre nâest pas la même chose que ce que Jean a vu lorsquâil fut introduit en esprit par la porte ouverte dans le ciel. Nous voyons toujours le principe général, mais il est modifié avec exactitude, par la sagesse divine, selon le cas et le but que Dieu se propose, ce que nous ne pouvons saisir que sous la direction de lâEsprit par Sa Parole qui nous expose Sa gloire en Christ.
Le Dieu souverain qui dirige toute chose a été révélé dans lâapparence dâun homme et sâest trouvé ainsi en relation avec les hommes. Ses attributs mentionnés ici sont gouvernementaux et manifestés par des instruments sur la terre suivant une providence qui ne néglige rien. Il nây a pas de plus belle réfutation de lâobscurité païenne ou de lâétroitesse juive que cette représentation symbolique des voies divines envers Israël telles quâelles sont vues en Chaldée. Tout cela est la vérité positive qui manifeste la gloire de Dieu dans sa manière dâagir, aussi bien dans ce temps-là que dans celui où Il sâoccupera de la bénédiction renouvelée dâIsraël repentant, pour la joie de toute la terre. Israël sentira alors combien son incrédulité a été vaine en rejetant lâÃternel-Messie parce quâIl est devenu un homme en accomplissement dâÃsaïe 7, et selon lâapparence quâIl a ici: Invisible pour le monde, annoncé pourtant à Israël sourd et aveugle, Il fait savoir au croyant quâIl dirige les sources de tous les mouvements ici-bas pour Sa gloire, dans le temps où Il a cessé de reconnaître ce quâIl désignait autrefois comme le «trône de lâÃternel» en Sion. Bien loin de gouverner dans et par Israël, Son jugement est montré comme dirigé contre eux, par le moyen des Gentils, devenus Ses serviteurs quoiquâinconsciemment.