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Saturday, July 19th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Bible Commentaries
Commentaire biblique intermédiaire Commentaire biblique intermédiaire
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Ces fichiers sont dans le domaine public.
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Joshua 20". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/commentaries/fre/cbi/joshua-20.html.
bibliography-text="Commentaire sur Joshua 20". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/
Whole Bible (6)
versets 1-9
Chapitres 20 et 21
Les villes de refuge
En rapport avec ces deux chapitres, je désire vous lire encore Héb. 6:18-20, passage qui fait une allusion évidente aux villes de refuge, telles que nous les trouvons en Exode 21:13; Nombres 35; Deut. 19; Josué 20-21 et 1 Chron. 6.
Les types de lâAncien Testament nous présentent souvent, dans leur application au chrétien, des contrastes plutôt que des rapprochements. Il en est ainsi, comme nous allons le voir, des villes de refuge. Ce serait un rapprochement bien maigre et bien imparfait que de faire, à leur propos, allusion à la croix de Christ. Lâapplication immédiate de ce type, comme le savent sans doute la plupart dâentre nous, est, en effet, plutôt historique et prophétique. Le meurtrier involontaire préfigure Israël, meurtrier de Christ par ignorance. Câest de ce peuple que le Seigneur Jésus dit sur la croix: «Père, pardonne-leur, car ils ne savent ce quâils font». Ils nâavaient pas connu le jour de leur visitation. Il en fut de même de Paul: «Miséricorde mâa été faite, parce que jâai agi dans lâignorance, dans lâincrédulité» (1 Tim. 1:13). Mais, dans un autre sens, les Juifs, chefs et peuple, étaient des meurtriers volontaires, rejetant délibérément et avec connaissance de cause, Dieu et son Christ. «Celui-ci est lâhéritier», disent-ils, «venez, tuons-le, et possédons son héritage» (Matt. 21:38). «Nous ne voulons pas que celui-ci règne sur nous» (Luc 19:14). Or il nous est dit que le meurtrier volontaire devait être mis à mort. Ce jugement, comme plusieurs prophéties relatives aux Juifs, a reçu un accomplissement partiel par la ruine de Jérusalem. Le roi irrité, «ayant envoyé des troupes, a fait périr ces meurtriers-là et brûler leur ville». Mais ce jugement du meurtrier volontaire, indûment recelé dans la ville de refuge (voyez Deut. 19:11-12), est, en réalité, encore à venir. Les Juifs, depuis le rejet du Messie, sont gardés durant les temps actuels sous les soins providentiels de Dieu, loin de leur héritage, et, comme lâa dit un autre, «pour ainsi dire, sous les yeux des serviteurs de Dieu qui, comme les Lévites, nâayant point dâhéritage, leur servent de refuge, comprenant leur position, et les reconnaissant comme étant sous la garde de Dieu». Mais les meurtriers volontaires seront tirés de là pour tomber entre les mains du vengeur. Liés à lâantichrist, ils deviendront les tristes objets du jugement divin.
Quant aux meurtriers involontaires, ils pourront rentrer dans leur portion et dans leur héritage, lors du changement de sacrificature (Jos. 20:6; Nomb. 35:28); câest-à -dire lorsque la sacrificature de Christ selon le type dâAaron, aura fait place à la sacrificature éternelle selon lâordre de Melchisédec. Cette signification connue des villes de refuge, sur laquelle je ne mâarrête quâen passant, est intéressante à suivre dans ses détails; mais je reviens au contraste que présente ce type quand on le compare avec la position chrétienne en Héb. 6.
LâIsraélite, meurtrier involontaire, type du peuple dans son état actuel, sâenfuyait dans une ville de refuge, avec lâespérance très incertaine dâéchapper au vengeur du sang et de pouvoir un jour rentrer dans son héritage. Il était gardé loin de cet héritage jusquâà ce que le souverain sacrificateur mourût, type, comme nous lâavons dit, de la fin de la sacrificature aaronique de Christ. Même dans la ville de refuge, sa sécurité et sa réintégration étaient encore soumises à toutes sortes de circonstances qui rendaient sa position très précaire. Elles dépendaient: l° du vengeur du sang. Lâhomicide sâéloignait-il un instant seulement du territoire de la ville, le vengeur aux aguets avait droit de lâatteindre (Nomb. 35:26-28); 2° des anciens de la ville (Josué 20:4); 3° du jugement de lâassemblée (v. 6; Nomb. 35:12, 24, 25); 4° du souverain sacrificateur (v. 6), avant lequel lâhomicide lui-même pouvait mourir.
Nâêtes-vous pas frappés avec moi de lâincertitude des meilleures ressources que la loi pouvait offrir ici aux moins coupables en Israël?
Voyons maintenant les ressources de la grâce en Héb. 6:18-20: Le chrétien, sorti du judaïsme, sâenfuyait aussi de devant le jugement prêt à tomber sur ce peuple, mais non pas avec une espérance incertaine; il sâenfuyait dans le but de saisir lâespérance proposée. Or cette espérance du chrétien nâest pas de rentrer peut-être une fois dans la jouissance dâun héritage terrestre. Non, cette espérance, nous la saisissons, nous lâavons, elle est lâhéritage actuel de nos âmes. Or, si elle nâest pas incertaine, elle nâest pas vague non plus. Notre espérance est personnifiée, pour ainsi dire. Câest un Christ céleste, le grand sujet de lâépître aux Hébreux, un Christ en contraste avec tout ce que la terre pouvait offrir de meilleur, un Christ homme dans la gloire, qui est lâaccomplissement de tous les conseils et de toutes les promesses de Dieu. Ce Christ-espérance est une ancre sûre et ferme de lââme; notre espérance est solidement amarrée à un roc immuable. Rien dâincertain; celui qui lâa saisie ne peut être désormais ni ballotté, ni jeté à la dérive des «doctrines diverses et étrangères». Mais cette espérance fait plus: elle nous introduit actuellement dans la présence même de Dieu, dans le sanctuaire. Elle entre, est-il dit, jusquâau dedans du voile, où nous trouvons un Jésus qui y est entré comme précurseur pour nous. Déjà nous y entrons en paix, en attendant de recevoir lâhéritage assuré que nous posséderons bientôt. Pour entrer, nous nâavons pas besoin, comme le pauvre meurtrier involontaire, que la sacrificature aaronique de Christ ait pris fin, car nous sommes liés dâune manière immuable à Celui qui est «devenu souverain sacrificateur pour lâéternité, selon lâordre de Melchisédec», et qui lâest en vertu de lâÅuvre qui nous a acquis un salut éternel!