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Saturday, July 19th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Bible Commentaries
Commentaire biblique intermédiaire Commentaire biblique intermédiaire
Déclaration de droit d'auteur
Ces fichiers sont dans le domaine public.
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Joshua 2". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/commentaries/fre/cbi/joshua-2.html.
bibliography-text="Commentaire sur Joshua 2". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/
Whole Bible (6)
versets 1-24
Rahab
Dans la seconde partie du chap. 1, nous avons vu deux classes de personnes appelées à traverser le Jourdain pour entrer dans le pays de la promesse, type des lieux célestes: le peuple, et les deux tribus et demie dont le caractère moral nâest pas à la hauteur de leur vocation, mais qui prennent part au combat pour assurer à Israël la possession de son héritage. Rahab et sa maison nous présentent une troisième classe de personnes: les gentils, partageant par la foi, en commun avec lâancien peuple de Dieu, la jouissance des promesses. Rahab la prostituée était gentile; elle appartenait par sa naissance à cette vaste classe dont parle lâépître aux Ãphésiens: «Vous, autrefois les nations dans la chair, qui étiez appelés incirconcision par ce qui est appelé la circoncision faite de main dans la chair, vous étiez en ce temps-là sans Christ, sans droit de cité en Israël, et étrangers aux alliances de la promesse, nâayant pas dâespérance, et étant sans Dieu dans le monde»; et de plus, Rahab était une personne dégradée parmi les gentils eux-mêmes.
Mais la parole de Dieu vient à elle: «Nous avons entendu», dit-elle aux espions. Câétait une parole qui établissait la grâce et la délivrance pour les uns, le jugement pour les autres. La foi en cette parole la range immédiatement, dans sa conscience, sous le poids du jugement: «Nous lâavons entendu et notre cÅur sâest fondu» (v. 11). Comme son peuple, elle est remplie de crainte, mais tandis que celui-ci avait perdu tout courage, cette crainte pour elle était le commencement de la sagesse, car elle est la crainte de lâÃternel. La crainte la fait regarder à Dieu. Immédiatement elle acquiert une certitude (je sais, v. 9), câest que ce Dieu est un Dieu de grâce pour son peuple. Elle cherchera donc sa ressource en ce Dieu qui est la ressource des siens. La foi nâest pas lâimagination humaine qui aime à se tromper et qui voit les choses sous le jour qui lui plaît. Ce nâest pas lâesprit humain échafaudant ses conclusions sur des possibilités ou des probabilités; elle dit simplement: «Je sais», parce quâelle a entendu ce que lâÃternel a fait.
Rahab regarde à Dieu. Elle est sous la menace du jugement, mais elle voit que Dieu sâintéresse à son peuple. Elle se dit: Pour que Dieu me soit favorable, il faut que je sois avec ce peuple. Aussi, quand les espions se présentent, Rahab, par la foi, les reçoit «en paix» (Héb. 11:31); et tandis que le monde les cherche partout pour se débarrasser du témoignage de Dieu, elle les estime et les met en sûreté, car ils sont pour elle le moyen employé de Dieu qui la fera échapper au jugement futur. De leur conservation dépend sa délivrance; non seulement elle croit au Dieu dâIsraël, mais, comme lâa dit quelquâun, «elle sâidentifie avec lâIsraël de Dieu». â Sa foi reçoit une réponse immédiate. Elle nâa pas besoin, pour en acquérir la certitude, de voir Jéricho environnée de lâarmée de lâÃternel. Ce ne serait pas la foi. Celle-ci est lâassurance des choses quâon espère et la conviction de celles quâon ne voit point. Remarquez combien la réponse est complète et digne de Dieu. Elle avait dit: «Jurez-moi... que vous sauverez nos âmes de la mort». Les messagers répondent: «Nos vies payeront pour vous». Sa foi trouve en dâautres (nous, en Christ) le garant par substitution que la mort ne lâatteindra pas.
Ce nâest pas tout. Un cordon de fil écarlate, symbole sans apparence de la mort dâun être qui aurait pu dire: «Je suis un ver et non pas un homme», lui suffit comme gage et sauvegarde. Comme le sang de lâagneau pascal, mis sur la porte de la maison, éloignait le jugement de lâange exterminateur, ainsi le cordon écarlate, suspendu à la fenêtre dâune maison qui «était sur la muraille», va garantir la maison et tous ceux qui sây trouvent, quand la muraille elle-même sâécroulera au bruit des trompettes de Jéhovah.
Encore un point: Ce sont des témoins vivants qui sont les garants que la mort est la sauvegarde de Rahab. Il en est de même pour nous: Christ est le témoin vivant devant Dieu de lâefficace parfaite, en rédemption, de son sang versé à la croix pour nous. «Non avec le sang de boucs et de veaux, mais avec son propre sang, il est entré une fois pour toutes dans les lieux saints, ayant obtenu une rédemption éternelle».
Cher lecteur, quelle belle foi que celle de Rabah! Elle nâattend pas, selon la recommandation des espions, que le peuple «soit entré dans le pays» (v. 18), pour lier le cordon à sa fenêtre; à peine sont-ils partis, elle se hâte de lây mettre. Elle témoigne ainsi de ce quâelle a cru; sa foi ne tarde pas, elle parle désormais hautement; de sa fenêtre elle proclame Christ, et lâefficace de son Åuvre pour sauver la plus misérable des pécheresses.
Enfin, Rahab est non seulement un exemple de foi, mais aussi un exemple des Åuvres de foi. «Et pareillement, Rahab aussi, la prostituée, nâa-t-elle pas été justifiée par les Åuvres, ayant reçu les messagers et les ayant mis dehors par un autre chemin?» (Jacques 2:25). Il est impossible que la foi aille sans les Åuvres. Il y a des Åuvres mortes, celles qui ne sont pas le produit de la foi; et il y a une foi morte, celle qui ne produit pas les Åuvres. Mais les Åuvres de Rahab ne peuvent être que le fruit de la foi. Offrir son fils en holocauste comme fit Abraham, ou trahir sa patrie, briser un vase précieux pour dilapider son seul bien, un parfum de grand prix, ce sont des actes que le sens humain réprouve, et dont le monde blâme ou punit les auteurs; mais ce qui les rend approuvés de Dieu, câest que la foi en est le mobile, une foi qui sacrifie tout pour Dieu et qui abandonne tout pour son peuple.
Aussi Rahab a trouvé sa récompense: une place dâhonneur lui est réservée au nombre de celles qui, parmi le peuple terrestre de Dieu, forment la lignée du Messie (Matt. 1:5).