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Saturday, July 19th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Bible Commentaries
Commentaire biblique intermédiaire Commentaire biblique intermédiaire
Déclaration de droit d'auteur
Ces fichiers sont dans le domaine public.
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Job 29". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/commentaries/fre/cbi/job-29.html.
bibliography-text="Commentaire sur Job 29". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/
Whole Bible (5)
versets 1-25
Chapitres 26 Ã 31
Que trouvons-nous dans la réponse de Job que nous donne le chapitre 26? Après avoir adressé un compliment ironique à Bildad pour la puissance et la sagesse du discours quâil venait de prononcer, en vue de terminer le débat soulevé entre eux, il montre que, malgré toute sa misère, il peut aussi discourir sur la puissance de Dieu et dâune manière beaucoup plus étendue et plus éloquente que ses amis. Il ajoute des réflexions sur les réalités solennelles du monde invisible.
Au chapitre 27, Job examine un autre sujet, non la gloire de Dieu, mais la misère de lâhypocrite et sa fin terrible en termes plus saisissants que ne lâavaient fait ses amis. En traçant ce tableau, il maintient fermement son intégrité, bien que Dieu ne lui eût pas encore rendu justice et que ses amis lui eussent fait tort.
Cette portion est suivie dâune autre encore plus remarquable (chapitre 28) dans laquelle Job dépeint lâhomme dans la poursuite ardente des choses rares de ce monde, sa recherche incessante de lâor, de lâargent et des pierres précieuses de toute espèce. Mais où se trouve la sagesse? Lâhomme peut sans doute se frayer un chemin à travers les eaux; il peut creuser une route dans les rochers. Dans son désir intense dâatteindre le but quâil se propose, il peut non seulement bouleverser les montagnes et combler les vallées, mais atteindre des lieux que lâoiseau de proie ne connaît pas et que lâÅil du vautour nâa pas aperçus. Il peut arriver où aucune bête sauvage nâa jamais pénétré; il creuse un puits dans les entrailles de la terre et, dans la recherche de ce à quoi il attache de la valeur, il pénètre dans des endroits où aucune bête nâa jamais fait son abri et où les plus sauvages craindraient de le suivre. Mais où faut-il aller pour trouver la sagesse? Lâor le plus fin ne peut la procurer, les pierres les plus précieuses et les Åuvres dâart les plus belles ne sauraient être données en échange; les trésors de lâabîme, même les perles, sont sans valeur en comparaison. Lâhomme nâa aucune connaissance de la sagesse, mais elle nâest pas ici-bas. La mort et la destruction en ont entendu la rumeur; elles ont appris quâelle se trouve quelque part. Elle nâest pas dans ce monde, elle nâest pas en lâhomme tel quâil est maintenant; la poursuite avide des choses présentes ne fait quâexclure la sagesse; il nây en a point ici-bas. Dans la mort et la destruction du moins, il y a une triste réalité. «Mais la sagesse, dâoù vient-elle? et où est le lieu de lâintelligence?» La réponse vient de Dieu lui-même à la fin du débat et la voici: «Voici, la crainte au Seigneur, câest là la sagesse, et se retirer du mal est lâintelligence». Câest à cette conclusion que Job amène toute son argumentation. Nâest-ce pas solennel et cependant le fondement de toute connaissance, ainsi que le prouve la conversion de tout pécheur? Telle est la fin merveilleuse de ce chapitre remarquable.
Dans ce qui suit, nous avons la défense finale de Job. Sâil en avait été capable, Tsophar aurait pu introduire ici son petit mot, mais il est complètement réduit au silence. Si Bildad avait peu à dire, Tsophar avait la bouche tout à fait fermée. Ainsi les amis de Job sont entièrement réfutés par leur frère malade et dans la souffrance. Pour le moment, et de fait, pour autant que ses amis sont en question, il a le champ tout à fait libre et (chap. 29) dépeint dâune manière touchante sa splendeur passée. Il continue à parler longuement de la douloureuse catastrophe qui lâavait atteint, lui et les siens (chap. 30). Au chapitre 31, il proteste de son innocence de la manière la plus solennelle, ainsi que de sa pureté personnelle, de son équité, de la considération quâil avait pour ses serviteurs, de ses soins des pauvres, de son horreur de lâidolâtrie, de lâabsence de tout esprit de vengeance qui le caractérisait, de ses habitudes hospitalières, du fait quâil nâavait jamais caché aucune iniquité et cela sans crainte du Tout-Puissant. Si ses champs pouvaient rendre témoignage de quelque fraude ou dâactes de violence commis par lui, il demande que des épines y croissent, au lieu de froment et de lâivraie au lieu dâorge. Je ne connais pas de plaidoyer plus éloquent, dans son genre, si ce nâest le fruit de lâexpérience dâun homme qui exprime non seulement ses sentiments sous le poids de la plus terrible adversité de la part de Dieu, mais encore ceux qui sont produits dans son âme lorsquâil se courbe sous la main de Dieu dans une parfaite soumission à sa volonté. Mais je ne mâétendrai pas sur ce sujet maintenant, réservant pour la suite de notre étude lâexamen de la grande leçon finale du livre.