Lectionary Calendar
Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
video advertismenet
advertisement
advertisement
advertisement
Attention!
Take your personal ministry to the Next Level by helping StudyLight build churches and supporting pastors in Uganda.
Click here to join the effort!
Click here to join the effort!
Bible Commentaries
Commentaire biblique intermédiaire Commentaire biblique intermédiaire
Déclaration de droit d'auteur
Ces fichiers sont dans le domaine public.
Ces fichiers sont dans le domaine public.
Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Hosea 1". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/commentaries/fre/cbi/hosea-1.html.
bibliography-text="Commentaire sur Hosea 1". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/
Whole Bible (6)
versets 1-11
Chapitre 1er
Première partie: Chapitres 1 à 3 â Ãtat moral dâIsraël et conseils de Dieu à son égard.
Chapitre 1er â Dieu rejette Israël et reçoit les nations.
(v. 1.) â «La parole de lâÃternel qui vint à Osée, fils de Beéri, aux jours dâOzias, de Jotham, dâAchaz et dâÃzéchias, rois de Juda, et aux jours de Jéroboam, fils de Joas, roi dâIsraël».
Dès le premier verset nous nous heurtons à une difficulté. Comment se fait-il quâOsée, prophète dâÃphraïm, au lieu dâénumérer la série des rois dâIsraël sous lesquels il a prophétisé, ne mentionne que Jéroboam, le premier de ces rois, passe sous silence ses six successeurs et marque la durée de sa prophétie par les rois de Juda? à cette énigme lâhistoire des rois dâIsraël fournit une solution, confirmée par le contenu de notre premier chapitre.
Jéhu, exécuteur des jugements de Dieu contre les dix tribus, avait exterminé Joram, roi dâIsraël, et les 70 fils de lâimpie Achab, mais, plein dâun zèle charnel, il avait outrepassé les ordres de Dieu en exerçant la vengeance sur Achazia, roi de Juda, et ses quarante-deux frères. LâÃternel reconnut lâobéissance de Jéhu, dans la mesure où elle sâétait exercée à son service, et lui dit: «Parce que tu as bien exécuté ce qui était droit à mes yeux, et que tu as fait à la maison dâAchab selon tout ce qui était dans mon cÅur, tes fils, jusquâà la quatrième génération, seront assis sur le trône dâIsraël» (2 Rois 10:30; 15:12). Ce fut, en effet, ce qui arriva. Sur les instances de Joakhaz, son père, première génération de Jéhu, Joas, la seconde génération, avait été suscité comme «Sauveur à Israël» (2 Rois 13:5). Jéroboam II, troisième génération, tout mauvais roi quâil fût, avait été également honoré du titre de Sauveur du peuple (2 Rois 14:27). Dès lors cependant, Israël était jugé, mais il manquait encore la quatrième génération de Jéhu pour accomplir la promesse, faite à ce dernier par lâÃternel. à la mort de Jéroboam, les dix tribus traversèrent une période dâinterrègne dont la prophétie dâOsée porte les traces. Mais ce que lâÃternel avait promis devait nécessairement avoir lieu. Au bout de onze ans dâinterrègne, Zacharie, quatrième descendant de Jéhu, sâassit sur le trône dâIsraël, mais ne régna que six mois et mourut de mort violente (2 Rois 15:8-12). Ainsi sâaccomplissait à la fois la parole de lâÃternel à Jéhu et le jugement définitif sur les dix tribus. Déjà , du temps de Jéroboam II, ce jugement était consommé dans les décrets de Dieu. Les cinq souverains qui se succédèrent sur le trône depuis Zacharie jusquâà la transportation des dix tribus ne comptent pas pour le prophète, malgré le long règne de deux dâentre eux.
Osée prophétise sur Israël, alors que déjà le sort du peuple est invariablement fixé par lâÃternel. Celui-ci tient sa promesse à Jéhu, mais juge définitivement la maison dâIsraël, à commencer par Jéhu (1:4). Pour un temps Juda, sous quelques rois fidèles, «marche encore avec son Dieu et les vrais saints», quoique, de fait, la ruine des deux tribus soit déjà complète (12:1). Aussi, comme nous le verrons, chaque fois que Juda est mentionné, câest pour montrer que, si son jugement est retardé, il nâest pas éloigné et atteindra sûrement la maison de David.
Voilà donc ce qui nous semble expliquer pourquoi Osée, prophète dâÃphraïm, nous est présenté comme prédisant sous le règne des rois de Juda, et passe sous silence tous les rois dâIsraël, sauf Jéroboam. Ce dernier était encore un «Sauveur». Après lui, tout nâest plus que désordre, meurtres et anarchie.
(v. 2-5.) â En un temps où la parole de Dieu nâa plus de puissance sur le cÅur du peuple, pour le convaincre et le ramener, lâÃternel lâaccompagne de signes visibles, symboliques, propres à atteindre la conscience et au sens desquels personne ne peut se soustraire. «LâÃternel dit à Osée: Va, prends-toi une femme prostituée et des enfants de prostitution; car le pays sâest entièrement prostitué en abandonnant lâÃternel». Il faut que le prophète de lâÃternel, lâhomme qui représente Dieu lui-même devant le peuple, contracte une alliance déshonorante. Israël ne comprendra-t-il pas que la prostitution est sa condition actuelle? Il avait abandonné lâÃternel, trahi ses engagements avec son mari; et cependant les relations dâune alliance légitime subsistaient encore. Y avait-il rien de plus honteux pour le prophète? Mais combien plus pour lâÃternel lui-même! En outre, non seulement le prophète (ou Dieu) était déshonoré, mais les enfants issus de cette union ne pouvaient sâappeler que des enfants de prostitution. Jamais la souillure ne peut être améliorée, même alliée avec la pureté la plus parfaite. Si la sainteté du prophète, sous la conduite de lâ«Esprit de Dieu, nâen était nullement altérée, lâimpureté de son épouse était décuplée par le fait quâelle nâavait eu aucun égard à cette sainteté; mais il était désormais impossible que Dieu nâen prît pas connaissance, si, le fait une fois constaté, Il ne voulait pas renier Sa sainteté. Le jugement devenait donc une nécessité, à moins que Dieu nâabandonnât son caractère.
Cette vérité est de tous les temps. Après Israël, lâÃglise, en tant quâÃpouse responsable de Christ, a suivi le même chemin, sâest prostituée, et tombera sous le même jugement, bien plus terrible toutefois que celui dâIsraël, puisquâil sera proportionné aux grâces quâelle a reçues. Israël a manqué sous la loi; lâÃglise responsable a manqué sous la grâce. Mais Israël, après sa défection sous lâéconomie de la loi, retrouvera, sous la nouvelle alliance, la grâce quâil nâavait jamais connue; lâÃglise ne la retrouvera pas, car, après la grâce, manifestation suprême du caractère de Dieu, il ne lui reste plus de ressource, ni dâautre issue, que le jugement. LâÃglise est en voie de devenir «la grande prostituée», la mère de toutes les abominations de la terre qui aura pour fin cette sentence: «Elle est tombée, elle est tombée, Babylone la grande!» (Apoc. 17:1, 5; 18:2.)
Osée prend donc pour femme Gomer, dont la conduite est lâimage de celle du peuple. Elle est fille de Diblaïm, qui signifie «double embrassement». Ce nom semble être une allusion. Dès son origine, Israël avait été soumis à deux influences contraires, celle de la chair et celle de la sainteté de Dieu. Un mélange â une chose ni tout à fait bonne, ni tout à fait mauvaise â pouvait-il en être le résultat? Impossible! «La corruption nâhérite pas de lâincorruptibilité».
Le premier fils de Gomer est Jizreël. «Appelle», dit lâÃternel, «son nom Jizreël, car encore un peu de temps et je visiterai le sang de Jizreël sur la maison de Jéhu, et je ferai cesser le royaume de la maison dâIsraël; et il arrivera, en ce jour-là , que je briserai lâarc dâIsraël dans la vallée de Jizreël» (v. 4). Ce nom rappelle le meurtre, commis par Jéhu, sur Achazia, roi de Juda et ses quarante-deux frères (2 Rois 9-10). Dieu avait approuvé Jéhu en ce quâil avait fait à la maison dâAchab et lui en avait même accordé la récompense. Ce nâest quâenviron quatre-vingts ans après que nous apprenons ce que Dieu pensait du meurtre des fils de Juda.
Ce principe est très instructif quant aux voies de Dieu. En tant quâil sert à lâaccomplissement des conseils de Dieu, lâhomme peut être approuvé de Lui, quels que soient les motifs secrets de son cÅur, si toutefois il ne sâoppose pas à cet accomplissement. Mais les motifs secrets qui lâont fait agir, quand il semblait ne travailler que pour Dieu, seront un jour mis en lumière et la violence ou lâhypocrisie se cachant sous le manteau de lâobéissance nâéchapperont pas plus dans le jour du jugement quâils nâéchappent aujourdâhui à Son regard. Il arrive un temps où la patience de Dieu prend fin. Les motifs du cÅur de Jéhu, quâil savait si bien cacher aux yeux du fidèle Jonadab, en les parant du nom de «zèle pour lâÃternel» (2 Rois 10:15, 16), sont maintenant mis à découvert. Les meilleurs pouvaient sây tromper, mais on ne trompe pas Dieu. Des années sâécoulent, le jour et lâheure de la rétribution arrivent, lentement peut-être, mais dâun pas certain et inévitable. Nâen avait-il pas été de même dans lâaffaire de Saül et des Gabaonites; il semblait, après tant dâannées, que Dieu eût oublié ce quâil nâavait pas même enregistré. La famine de trois ans vint détromper Israël (2 Sam. 21).
Le nom de Jizreël est synonyme ici de brisement: lâarc dâIsraël (sa puissance) sera brisé dans la vallée de Jizreël. Avec la maison de Jéhu le royaume des dix tribus a cessé virtuellement et Dieu ne tient plus compte de ce qui reste.
Mais la royauté nâétait pas seule en question. Dans quel état se trouvait la nation elle-même sous les successeurs de Jéhu? Gomer enfante une fille et Dieu dit: «Appelle son nom Lo-Rukhama (elle nâa pas obtenu miséricorde), car je ne ferai plus miséricorde à la maison dâIsraël pour leur pardonner encore» (v. 6). La coupe était comble; à lâégard dâIsraël, il nây avait plus lieu à repentance de la part de lâÃternel; cependant il voulait encore «faire miséricorde à la maison de Juda et les sauver» â ce quâil avait fait en vain par deux fois, comme nous lâavons vu, à lâégard de la maison dâIsraël â car la sentence définitive nâétait pas encore prononcée sur la race de David.
Gomer a un second fils. Dieu dit: «Appelle son nom Lo-Ammi (pas mon peuple), car vous nâêtes pas mon peuple et je ne serai pas à vous» (v. 9). Ainsi tout lien avec Dieu est rompu. Israël est rejeté et remarquons que Dieu ne fait plus une exception en faveur de Juda, comme il lâa faite pour Lo-Rukhama. La sentence sâétend ici au delà dâÃphraïm. Dans le moment même où elle est prononcée, les relations vitales de tout le peuple sont déjà rompues. Elles feront bientôt place aux simples voies de la Providence de Dieu, comme nous les voyons au livre dâEsther, jusquâau jour du rétablissement dâIsraël.
Avec cette sentence: «Vous nâêtes pas mon peuple», il semble que tout soit définitivement terminé. Sans doute, si Dieu nâétait pas Dieu, et si sa gloire voulait être fondée sur ses jugements au lieu dâêtre établie sur sa grâce. Dieu est un juge et les pécheurs sont affreusement coupables de nâen pas tenir compte, mais Il est aussi le Dieu des promesses et ces promesses sont sans repentance. On le voit bien ici, au v. 10, à lâégard dâIsraël: «Cependant le nombre des fils dâIsraël sera comme le sable de la mer, qui ne se peut mesurer ni nombrer». Le prophète, chose remarquable, ne remonte pas aux promesses faites à Jacob (Israël) à Béthel: «Ta semence sera comme la poussière de la terre» (Gen. 28:14) â mais à celles quâil fit à Abraham à la suite du sacrifice dâIsaac: «Je multiplierai abondamment ta semence... comme le sable qui est sur le bord de la mer» (Gen. 22:17), promesse que Jacob lui-même rappelle à lâÃternel avant de passer le gué de Jabbok: «Tu as dit: Certes, je te ferai du bien et je ferai devenir ta semence comme le sable de la mer, qui ne se peut nombrer à cause de son abondance» (Gen. 32:12). Câest en vertu du sacrifice de Christ que la grâce de Dieu triomphera à la fin, et sur ce sacrifice que lâÃternel établit ses promesses immuables. La loi, venue si longtemps après, ne peut les annuler. Le Dieu des promesses ne peut mentir, ni désavouer Christ, lâIsaac ressuscité, en qui elles sont toutes «Oui et Amen».
Mais le prophète mentionne encore une promesse bien plus merveilleuse que celle du «sable de la mer»: «Et il arrivera que, dans le lieu où il leur a été dit: Vous nâêtes pas mon peuple, il leur sera dit: «Fils du Dieu vivant». Ce passage a trait aux nations et non pas à Israël, comme lâEsprit de Dieu nous lâenseigne en Rom. 9. Nâest-il pas remarquable que, sans cet enseignement, nous nâaurions jamais découvert, dans ce verset, la pensée de Dieu au sujet des gentils? En Rom. 9:24-26, lâapôtre cite deux passages dâOsée pour montrer que Dieu a appelé «des vaisseaux de miséricorde... savoir nous, non seulement dâentre les Juifs, mais aussi dâentre les nations». Le premier de ces passages est pris en Osée 2:23: «Jâappellerai mon peuple, celui qui nâétait pas mon peuple et bien-aimée celle qui nâétait point bien-aimée». Ces paroles se rapportent exclusivement à Israël; lâapôtre Pierre, sâadressant à des Juifs convertis, les emploie à leur sujet: «Vous qui autrefois nâétiez pas un peuple, mais qui maintenant êtes le peuple de Dieu; vous qui nâaviez pas obtenu miséricorde, mais qui maintenant avez obtenu miséricorde» (l Pierre 2:10). Pierre montre à ces chrétiens sortis du judaïsme que ce qui était promis pour lâavenir à leur nation, eux le possédaient maintenant; quâils avaient le droit de sâappeler le peuple de Dieu, et avaient des relations avec Dieu fondées sur sa grâce gratuite.
Le second passage de Rom. 9 est tiré dâ Osée 1:10. Câest celui qui nous occupe: «Il arrivera», dit lâapôtre, «quâau lieu où il leur a été dit: Vous nâêtes point mon peuple, là ils seront appelés fils du Dieu vivant». Dans lâavenir, les fils dâIsraël apprendront que Dieu sâest suscité à leur place un peuple nouveau, ayant un titre nouveau: «Fils du Dieu vivant». Ce nom me semble avoir une portée toute spéciale. Dans lâAncien Testament le nom du Dieu vivant, du Dieu dâIsraël possédant la vie en lui-même, semble être en contraste avec les dieux sans vie, idoles des nations. Dans le Nouveau Testament, Christ est le Fils du Dieu vivant (Matt. 16:16; Rom. 1:4), déclaré tel par la résurrection dâentre les morts. En vertu de cette résurrection et par la descente du Saint Esprit, le chrétien possède la même relation avec Dieu que son Seigneur et Sauveur. Il est fils de Dieu, du Dieu vivant. Telle me semble être la portée de ce passage. Il sâadresse aux nations dont nous faisons partie, et proclame la nouvelle relation dans laquelle elles entreront avec Dieu par un Christ ressuscité. Sans doute le prophète ne va pas jusquâau mystère de lâÃglise, inconnu de lâAncien Testament, mais nous pouvons dire que ce mystère est caché ici dans ces mots: «le Dieu vivant», titre connu de tous les prophètes, mais révélé ici pour le temps futur où, sur lui, le Seigneur bâtira son Assemblée.
«Et les fils de Juda et les fils dâIsraël se rassembleront, et sâétabliront un chef, et monteront du pays; car la journée de Jizreël est grande» (v. 11). De la bénédiction des nations, le prophète passe au rassemblement futur de tout Israël. Juda, avec lequel Dieu patientait encore, devait être dispersé après les dix tribus, mais il nâen sera pas toujours ainsi. Si le but de la croix, de rassembler en un les enfants de Dieu dispersés, a échoué quant à Israël, le temps viendra où ce dessein sâaccomplira. Juda et Israël (ou les dix tribus) sâétabliront un seul chef; ils reconnaîtront ensemble la seigneurie du Christ que Juda avait rejeté. Alors ces frères ennemis vivront unis avec leur Chef, souverain sacrificateur et Roi sur son trône, devenu désormais leur Conducteur. Ils «monteront du pays». Le sens de cette parole me paraît être quâils monteront de la terre de Canaan comme une moisson abondante, car, ajoute immédiatement le prophète, «la journée de Jizreël est grande». Alors Jizreël, lieu du massacre et de la rétribution (v. 5), recevra sa vraie signification: «Dieu sème» (cf. 2:23). Il sème et la moisson lèvera, mais seulement après que le jugement du peuple aura été consommé. Dès que la journée de Jizreël est introduite par Dieu lui-même, elle ne peut être quâen bénédiction; où Lui a semé, la moisson ne peut être quâinfiniment grande. Autrefois, sous Jéhu, lâhomme avait semé, et récolté la tempête; mais quand Dieu sèmera il récoltera un peuple bien uni, le fruit mûr de son Åuvre, rassemblé sous un Chef divin. Alors on pourra dire, en effet: La journée de Jizreël est grande!1
1 Câest du moins lâexplication que je propose de ce passage qui a reçu plusieurs interprétations. Voir pour la même signification du mot monter: chap. 10:8. Sâétablir un chef et monter ne se lient point, selon moi, dans ce passage.
Nous avons donc trouvé dans ce chapitre un résumé important du passé et de lâavenir dâIsraël et de Juda. Toute la prophétie de lâAncien Testament y est condensée en quelques mots. Les promesses de Dieu; le peuple sous la loi abandonnant lâÃternel; le jugement qui en est la conséquence; la rupture de toute relation entre Dieu et le peuple; la cessation de ses voies de miséricorde envers lui; lâalliance légale ayant été rompue par Israël; â lâentrée des nations dans les bénédictions de la nouvelle alliance, comme fruit de la résurrection du Christ quâIsraël avait rejeté, â mais ensuite la reprise des relations de Dieu avec Israël, lorsque le Christ ressuscité devient Chef de son peuple, le réunit en un après sa dispersion, et fait lever une moisson abondante sur la terre renouvelée.