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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Bible Commentaries
Commentaire biblique intermédiaire Commentaire biblique intermédiaire
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Hebrews 6". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/commentaries/fre/cbi/hebrews-6.html.
bibliography-text="Commentaire sur Hebrews 6". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/
Whole Bible (6)New Testament (1)
versets 1-20
(v. 1). «Câest pourquoi» indique que nous avons ici la conclusion de ce qui précède immédiatement à la fin du chap. 5. Câest encore une exhortation. Lâauteur sacré a reproché aux Hébreux dâêtre restés à lâétat de petits enfants en fait de connaissance et dâexpérience, alors quâils auraient dû être des docteurs; il les exhorte maintenant à laisser cet état dâenfance et à avancer vers «la perfection», ou lâétat dâhommes faits.
«La parole du commencement du Christ», est ce qui appartenait à lâenfance, à lâétat des Juifs avant que fût venu le Christ, le Messie annoncé par les promesses et les prophéties (voir Gal. 4:1-5). Elles concernaient bien le Christ, mais la révélation en était obscure: câétait «la parole du commencement du Christ», et non sa pleine révélation comme glorifié dans le ciel. Il ne fallait pas rejeter les choses qui se rapportaient à cet état dâenfance: elles avaient eu leur place et leur importance; mais Christ étant venu et occupant sa place glorieuse dans le ciel, il fallait les laisser pour les choses qui appartiennent à cette position de Christ et qui en découlent, ces choses qui constituent le christianisme et sont lâapanage, le privilège de lâétat dâhommes faits, de ceux qui ont saisi la gloire de la Personne de Christ, car câest là «la perfection».
(v. 2, 3). Ces versets nous donnent une énumération de ce qui constitue «la parole du commencement du Christ». «La repentance des Åuvres mortes» â ces Åuvres sont celles que produit lâhomme dans sa nature pécheresse, lâhomme irrégénéré qui est mort (Ãph. 2:1), et dont les Åuvres portent le même caractère de mort. Sâen repentir est sâen détourner, et câest bien la repentance qui précède lâévangile. En effet, nous voyons que câest par là que commencent, dans leur prédication, Jean le baptiseur et le Seigneur lui-même; et la repentance est toujours le premier pas vers le salut. «La foi en Dieu» est la confiance absolue en ses soins pour nous, en ses promesses, en sa puissance pour les accomplir, et pour nous soutenir et exaucer nos prières. Le Seigneur y exhortait ses disciples (Matt. 6:24, etc.; Marc 11:22), et lâexemple des patriarches nous montre quâils la connaissaient. «La doctrine des ablutions» se trouve dans lâAncien Testament; câest une des choses qui caractérisaient les cérémonies et ordonnances de la loi (Ex. 30:20; 40:12; Lév. 8:6; 13:6; 14:8, 9; 15:13; 16:4, 24, 26, 28; 17:16, etc.).
«Lâimposition des mains» se pratiquait non seulement dans les sacrifices (Lév. 1:4; 4:15), mais aussi à lâégard de personnes (Nomb. 8:10; 27:18, 23). Les doctrines de «la résurrection des morts» et du «jugement éternel», reviennent souvent dans les enseignements du Seigneur et étaient reçues généralement parmi les Juifs, sauf les sadducéens. Ainsi ces choses qui sont le commencement de la parole du Christ étaient connues des justes de lâAncien Testament et des disciples qui suivaient le Seigneur dans sa carrière ici-bas. Elles avaient leur importance, mais il fallait les laisser pour tendre à des choses plus excellentes. Câétait un fondement posé et auquel il nâétait pas nécessaire de revenir.
Les disciples avaient connu Christ selon la chair; mais à la suite de sa mort, de sa résurrection, de sa glorification dans le ciel, lâEsprit Saint est venu et a révélé des choses glorieuses qui sâajoutent aux précédentes. Cette nouvelle révélation fait du chrétien un être céleste qui marche vers la gloire. Il a conscience de son union avec Christ en haut, ainsi que des soins dont il est lâobjet de la part de ce Christ glorifié, souverain sacrificateur selon lâordre de Melchisédec.
(v. 3). «Et câest ce que nous ferons», câest-à -dire de tendre, dâavancer vers la perfection, lâétat dâhommes faits. «Si Dieu le permet», sâil nous accorde la grâce de saisir et de recevoir cette vérité tout entière qui se rapporte à cet état. Mais avant de la développer, de montrer ce quâest la perfection dâun christianisme céleste, lâécrivain sacré fait voir le terrible danger qui menace ceux qui lâabandonnent après avoir professé le recevoir.
(v. 4, 5). Ces versets décrivent les privilèges que le christianisme apportait. La lumière divine avait lui, éclairant les âmes par la pleine révélation de la connaissance de Dieu; «le don céleste», Christ donné de Dieu, avait été présenté, et on avait pu le goûter; lâEsprit Saint était venu rendre témoignage à la glorification de Christ, et avait manifesté sa puissance par des conversions et des miracles, et par son action au sein de lâAssemblée, de sorte que ceux qui étaient introduits au milieu des chrétiens en sentaient lâinfluence â étaient ainsi devenus «participants de lâEsprit Saint»; «la bonne parole de Dieu», la parole de la grâce merveilleuse de Dieu était annoncée, et on pouvait en apprécier la saveur et le prix; enfin, des miracles sâaccomplissaient par la puissance de lâEsprit Saint et accompagnaient ceux qui avaient cru: ils étaient une anticipation du merveilleux développement de puissance qui aura lieu dans «le siècle à venir», le glorieux millénium, quand le Messie, Fils de Dieu, triomphera de tous ses ennemis, et apportera la pleine délivrance, non seulement à Israël, mais à la création qui soupire (Rom. 8:18-22). «Les miracles du siècle à venir», qui sâopéraient déjà parmi les chrétiens, étaient un témoignage rendu à la puissance, alors cachée dans le ciel, du Sauveur glorifié. Voilà donc toutes les choses qui caractérisaient le christianisme et sous lâeffet desquelles se trouvaient ceux qui lâavaient embrassé, ceux qui, ayant abandonné le judaïsme, étaient entrés dans lâÃglise où elles se déployaient. Mais on pouvait être là au milieu de ces privilèges, et sous leur influence, sans avoir été réellement vivifié, sans posséder la vie de Dieu, qui seule les rend efficaces pour lââme. Rien, en effet, dans toute cette énumération, ne suppose la possession de la vie.
Cela posé, la difficulté que peut présenter ce passage disparaît.
(v. 6-8). Ceux donc qui, après être entrés dans ce nouvel ordre de choses, au milieu de ces privilèges célestes, découlant de la glorification de Christ, venaient à lâabandonner pour retourner au judaïsme, se trouvaient dans la position la plus terrible. Ils avaient apostasié. Et pour ceux-là , il était impossible quâils fussent «renouvelés à la repentance». Ce quâil y avait de plus excellent ayant été rejeté et cela, non par ignorance, mais avec une pleine connaissance et volontairement, quel renouvellement pouvait-il y avoir pour amener lââme à la repentance? Il nây en avait point, car agir ainsi câétait, quant à eux-mêmes, de plein gré et après avoir connu les privilèges quâil apportait, crucifier le Fils de Dieu et lâexposer à lâopprobre, péché dâautant plus terrible que lâon ne pouvait dire dâeux: «Ils ne savent ce quâils font».
Que restait-il donc pour eux? Rien dâautre que le jugement, et lâécrivain sacré emploie pour le montrer une image frappante. Il les compare à une terre qui a reçu souvent la pluie â figure des bénédictions dâen haut (Ãs. 55:10, 11), et qui nâa produit que des épines et des chardons, plantes inutiles et nuisibles. Elle est réprouvée, rejetée, destinée à être maudite, et nâa à attendre que le feu du jugement. Mais au contraire, la terre qui reçoit la bénédiction dâen haut, qui la boit, et produit du fruit, prouve que la vie est en elle; ces fruits sont utiles pour ceux pour qui elle a été labourée; ainsi lââme en qui est la vie, reçoit de Dieu la bénédiction et manifeste la vie par des fruits. Or tels étaient ceux à qui lâauteur sâadresse. De là , lâassurance quâil exprime à leur égard dans les versets suivants.
(v. 9, 10). Ceux auxquels lâépître est adressée auraient pu être effrayés ou découragés, aussi lâauteur, après leur avoir signalé le danger, leur adresse-t-il immédiatement des encouragements â «quoique nous parlions ainsi», pour vous avertir, vous réveiller et vous pousser en avant. Remarquez lâexpression «bien-aimés», qui ne se trouve quâici dans lâépître, parole bien propre à donner du poids à ce qui est ajouté: «Nous sommes persuadés, en ce qui vous concerne, de choses meilleures et qui tiennent au salut». Il avait lâassurance quâils nâabandonneraient pas ce quâils avaient reçu, le grand salut apporté par Christ. Et le fondement de sa conviction à leur égard, câétait, malgré leur déclin, les preuves que la vie de Dieu était en eux â leur activité dans le service de Dieu et des saints, et leur amour. Un dernier trait qui devait les encourager était que Dieu, selon sa justice, tiendrait compte de ce quâils avaient fait par amour pour lui, car, comme on le voit en bien dâautres endroits, il y a une rémunération.
(v. 11). Lâauteur, par le tableau quâil a tracé du danger auquel les croyants hébreux étaient exposés et par les encouragements quâil leur donne, a montré, et ici il lâexprime, lâardent désir de son cÅur de les voir persévérer avec diligence jusquâau bout dans la voie chrétienne, qui aboutit au repos et à la gloire, objets de lâespérance. Il désire quâils ne soient point vacillants, mais quâils aient dans leur cÅur jusquâà la fin une pleine assurance de cette espérance, de sa réalisation qui ne peut manquer. Nâest-il pas désirable que nous lâayons aussi, cette pleine assurance?
(v. 12). «Afin que vous ne deveniez pas paresseux». Ils étaient devenus paresseux à écouter (5:11), de là leur état dâenfance, de là le danger de se ralentir dans leur course chrétienne; ils sont donc exhortés, en vue de lâespérance glorieuse placée devant eux, à nâêtre point paresseux, languissants dans leur vie spirituelle, parce quâils rencontraient des difficultés. Il y en avait dans le passé, comme il en était aussi dans le présent, qui avaient attendu et attendaient dans la foi et la patience ce qui avait été promis, et qui en héritaient, qui en étaient mis en possession. Câest leur caractère qui est décrit ici: «Par la foi et par la patience, ils héritent ce qui avait été promis». Les Hébreux, en nâétant point paresseux, devenaient les imitateurs de ceux-là . Puissions-nous aussi saisir par la foi et attendre avec patience la réalisation des promesses du Seigneur!
(v. 13-15). Abraham est un grand exemple de cette foi et de cette patience qui héritent la promesse. Mais il faut remarquer que la promesse rappelée ici: «Certes, en bénissant je te bénirai, et en multipliant je te multiplierai», est celle qui fut faite à Abraham après le sacrifice dâIsaac, et qui est rapportée en Gen. 22:16-18. Câest cette promesse-là qui fut accompagnée du serment. Abraham, quand il fut appelé à quitter son pays et sa parenté, avait bien reçu la promesse dâune postérité nombreuse, dâune bénédiction personnelle, et dâune bénédiction des nations en lui (Gen. 12:3); mais il nây avait pas eu de serment, comme dans celle qui est rappelée ici, et qui se termine par lâannonce de Christ â la semence dâAbraham â duquel Isaac mort et ressuscité en figure était le type.
«Et ainsi Abraham, ayant eu patience, obtint ce qui avait été promis». Ces paroles nous enseignent que la foi et la patience dâAbraham furent exercées non seulement relativement à la naissance si longtemps différée dâIsaac, mais encore ensuite, et au travers de la plus terrible épreuve, celle dâêtre appelé à offrir en sacrifice celui de qui il avait été dit: «En Isaac te sera appelée une semence». La patience dâAbraham traversa tout, et après avoir recouvré Isaac comme de nouveau, il obtint la promesse confirmée par le serment.
(v. 16-20). Le verset 16 rappelle que, parmi les hommes, le serment clôt les contestations et rend ferme ce qui a été convenu. Ils jurent par un plus grand quâeux; mais Dieu faisant intervenir le serment pour confirmer la promesse, nâayant personne de plus grand par qui jurer, jure par lui-même. (Gen. 22:16).
«Les héritiers de la promesse» sont les croyants, vrais enfants dâAbraham. Ils héritent de la bénédiction dâAbraham, bénédiction en Christ et par Christ, semence dâAbraham, et cela selon le conseil immuable de Dieu, car ce que Dieu a décidé, il ne peut manquer de lâaccomplir. Mais, dans sa grâce, afin que les héritiers de la promesse eussent une garantie solennelle sur laquelle reposât leur foi, il leur donne deux choses immuables comme lui-même, dâune part la promesse elle-même, de lâautre le serment. Il nâétait pas possible que Dieu mentît dans sa promesse, même si elle nâeût pas été accompagnée du serment. Mais celui-ci est ajouté pour donner à la promesse une solennité plus grande, et imprimer ainsi plus fortement dans lââme du croyant la certitude des déclarations de Dieu. La foi a ainsi le fondement le plus inébranlable. Et combien nâétait-ce pas nécessaire pour ces Hébreux chancelants! Quelle condescendance de la part de Dieu pour notre faiblesse, quâil veuille donner ainsi à notre cÅur une pleine assurance de lâaccomplissement de ses desseins de grâce envers nous!
Et câest ainsi quâappuyés sur la promesse et le serment de Dieu, les croyants hébreux avaient une ferme consolation. Ils avaient fui du système terrestre destiné à périr, pour saisir lâespérance proposée, Christ dans la gloire et revenant en gloire les prendre et les y introduire. Ils avaient pour garantie du conseil immuable de Dieu, sa promesse et le serment, mais maintenant voici un autre fait qui vient donner à leur espérance une stabilité parfaite. Christ lui-même est entré au-dedans du voile, dans le sanctuaire céleste, et il y est comme précurseur des siens.
Lâexpression «enfuis» fait penser au meurtrier en Israël se sauvant dans une des villes de refuge (Nomb. 35 et Josué 20). Mais il existe un contraste frappant entre la position des Hébreux croyants et celle dâIsraël. Les premiers avaient pour refuge le sanctuaire céleste où se trouvait Jésus leur précurseur, le souverain sacrificateur des chrétiens, toujours vivant pour intercéder pour eux. Leur espérance était là , dans le ciel près de Dieu, établie sur un fondement inébranlable. Quel bonheur et quelle sécurité pour lââme dâêtre ainsi rattachée au ciel, à Christ dans le ciel! Israël, coupable par ignorance du meurtre de Christ, se trouve au contraire gardé au milieu des nations jusquâà lâexpiration de la sacrificature actuelle de Christ, où alors Israël rentrera en possession de lâhéritage.
«Une ancre de lââme, sûre et ferme», telle était lâespérance des croyants hébreux, parce quâelle était fixée au-dedans du voile où était Christ leur précurseur. La foi, comme la chaîne qui relie le navire à lâancre, traverse tout lâespace qui sâétend entre la mer agitée de ce monde et le lieu céleste et immuable où est lâObjet de notre espérance.
«Ãtant devenu souverain sacrificateur pour lâéternité selon lâordre de Melchisédec»; câest ainsi que lâauteur rentre dans le sujet de la sacrificature, interrompu au chap. 5:11. Il nous a conduits, par ses exhortations, à considérer de nouveau le grand souverain sacrificateur de notre profession comme entré dans le ciel; il ramène nos pensées à ce système glorieux et céleste. Du moment que Jésus est dans ce sanctuaire, il est devenu souverain sacrificateur pour lâéternité selon lâordre de Melchisédec. Ce nâest plus seulement de sa sacrificature actuelle quâil est question. Cette déclaration assure aussi lâaccomplissement glorieux des bénédictions futures concernant le résidu dâIsraël et la terre millénaire, lorsque Jésus sera le vrai roi de justice et de paix, et le vrai sacrificateur du Dieu Très haut, ce dont Melchisédec était le type. Câest ce que développe le chapitre suivant.