Lectionary Calendar
Sunday, July 20th, 2025
the Week of Proper 11 / Ordinary 16
the Week of Proper 11 / Ordinary 16
video advertismenet
advertisement
advertisement
advertisement
Attention!
StudyLight.org has pledged to help build churches in Uganda. Help us with that pledge and support pastors in the heart of Africa.
Click here to join the effort!
Click here to join the effort!
Bible Commentaries
Commentaire biblique intermédiaire Commentaire biblique intermédiaire
Déclaration de droit d'auteur
Ces fichiers sont dans le domaine public.
Ces fichiers sont dans le domaine public.
Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Habakkuk 3". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/commentaries/fre/cbi/habakkuk-3.html.
bibliography-text="Commentaire sur Habakkuk 3". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/
Whole Bible (6)
versets 1-19
La prière dâHabakuk
«Prière dâHabakuk, le prophète, sur Shiguionoth» (v. 1). La conclusion de tout ce que le prophète a entendu de la bouche de lâÃternel, se résume dans une prière qui tient à la fois de la supplication, de lâaction de grâces et de la louange, produites par une foi pleinement assurée en la fidélité de lâÃternel à ses promesses1 . Cette prière se compose de quatre parties.
1 Le mot «Shiguionoth», pluriel de «Shiggaion», «grand cri» (Ps. 7), semble indiquer, dâaprès un critique récent, une série de cris et de louanges exaltées, composant ce qui est appelé ici «une prière». Cette interprétation nous semble très plausible en présence des divisions naturelles que nous rencontrons dans la prière dâHabakuk.
1ère partie â v.2
La première partie comprend le v. 2:
«à Ãternel, jâai entendu ce que tu as déclaré, et jâai eu peur. Ãternel, ravive ton Åuvre au milieu des années; au milieu des années, fais-la connaître. Dans la colère, souviens-toi de la miséricorde!»
Au chap. 1:2, le prophète avait dit: «Jusques à quand crierai-je et tu nâentendras pas? Je crie à toi ...» Comment avait-il pu prononcer une telle parole: «Tu nâentendras pas»? Dans tout ce qui suit, lâÃternel, dans ses enseignements, lui montre quâil a entendu et quâil entend toujours. Il lui explique, avec une condescendance quasi paternelle, la justice des jugements quâil fait tomber sur son peuple et sur les ennemis de son peuple, mais lui montre en même temps que le juste nâest pas sans ressource pour traverser les jugements, car il vivra de sa foi. Il lui déclare enfin que Dieu sera glorifié et personnellement exalté dans un temps à venir et que le monde entier sera rempli de la connaissance de sa gloire.
Maintenant, le prophète peut dire: «Jâai entendu», non pas: tu as entendu, car ma première question nâétait que le produit de lâinfirmité de ma foi, mais jâai maintenant la connaissance de tes pensées; tu me lâas donnée; il ne me faudra pas attendre ton règne pour les comprendre; la foi me les fait saisir!
Mais devant lâannonce de tes jugements, «jâai eu peur». En effet, quels jugements terribles que les tiens, et faits pour remplir le cÅur dâune frayeur salutaire! Mais maintenant jâai à te demander une chose, et combien je la désire: «Ravive ton Åuvre en grâce envers ton peuple! Au milieu des années», avant le temps de la fin, dont tu as parlé (2:3), agis en grâce parmi nous! La délivrance dâÃgypte formait le «commencement des années» où lâÃternel avait manifesté son Åuvre en faveur de son peuple et le prophète désire que Dieu la ravive maintenant, avant dâintroduire, à la fin des années, la délivrance millénaire. Il sait que câest maintenant le temps de la colère: raison de plus pour faire appel à la miséricorde de Dieu, car câest précisément quand ses jugements se déchaînent sur le monde, que nous sommes appelés à compter, aujourdâhui comme alors, sur lâÅuvre de sa grâce. La prière prophétique dâHabakuk sera exaucée lors de la vivification dâIsraël, celle-ci ayant pour résultat la formation dâun Résidu croyant dont le prophète est le type devant nos yeux.
2ème partie â v. 3-15
La seconde partie comprend les versets 3 à 15. Elle décrit les délivrances passées de lâÃternel, et son intervention future en faveur de son peuple.
1ère Division, vers. 3-6
Cette division décrit la sortie dâÃgypte.
«Dieu vint de Théman, et le Saint de la montagne de Paran. Sélah. Sa magnificence couvre les cieux, et sa louange remplit la terre; et sa splendeur était comme la lumière: des rayons lui jaillissaient de la main; et là se cachait sa force. La peste marchait devant lui, et une flamme ardente sortait sous ses pas» (v. 3-5).
Ces versets nous montrent lâÃternel sortant de lâOrient, de Théman et de la montagne de Paran qui domine le désert de ce nom; en un mot, du territoire dâÃdom, pour venir au secours de son peuple et le délivrer de la servitude dâÃgypte en anéantissant les nations qui lâoppriment ou sâopposent à lui1.
1 En Deut. 33:2, lâÃternel vient du Sinaï, de Séhir et de Paran pour délivrer son peuple et lui donner la loi.
En Juges 5:4, le cantique de Debora célèbre, comme celui dâHabakuk, lâintervention de lâÃternel venant de Séhir pour anéantir les ennemis de son peuple. Le Ps. 18:8-20 célèbre cette même intervention, mais il a surtout en vue les ennemis de la fin. Le Ps. 68 assimile la délivrance dâÃgypte à celle du peuple à la fin des temps. Le Ps. 77 puise dans la délivrance dâÃgypte lâassurance que lâÃternel délivrera son peuple de la grande tribulation de la fin. â Tous ces passages donc, comme la prière dâHabakuk, célèbrent lâintervention de Dieu dans le passé, pour racheter son peuple de lâÃgypte, comme le gage dâune intervention future aux derniers jours.
«Il se tint là et mesura la terre, il regarda et mit en déroute les nations; et les montagnes antiques furent brisées en éclats, les collines éternelles sâaffaissèrent» (v. 6). Les nations qui essayèrent de sâopposer à Israël furent dispersées, la puissance antique de lâÃgypte fut subitement brisée; les collines éternelles, les autorités fermement établies par Dieu lui-même et qui, de ce fait, auraient dû avoir une durée illimitée, se sont affaissées jadis devant Celui qui venait de sa sainte montagne pour délivrer son peuple.
Le prophète ajoute: «Ses voies sont éternelles». Quelle assurance cette pensée ne donne-t-elle pas à la foi! Ce quâIl a fait dans le passé il le fera dans lâavenir; il nây a en Lui ni variation, ni ombre de changement. Quâil sâagisse de jugement ou de délivrance, ses voies de sainteté et dâamour se répètent et se déroulent, toujours les mêmes, jusquâau bout des collines éternelles! (Gen. 49:36).
2ème Division, vers. 7-15
Nous trouvons dans cette division la similitude entre la délivrance prophétique future et celle dâÃgypte qui nâen était quâune faible image.
«Je vis les tentes de Cushan dans lâaffliction; les tentures du pays de Madian tremblèrent» (v. 7). Le prophète contemple maintenant des événements qui nâont pas encore eu lieu, mais quâil considère en vision comme passés, et se rapportant à des choses futures que sa foi tient pour absolument certaines. Les contrées de Cush à lâOccident et au Nord, lâArabie à lâOrient et au Midi, trembleront devant lâÃternel. La délivrance passée quand Israël sortit dâÃgypte, est loin dâavoir lâétendue de cette délivrance future. â «Est-ce contre les rivières que sâirrita lâÃternel? ou contre les rivières que fut ta colère? contre la mer, ta fureur, que tu fusses monté sur tes chevaux, sur tes chars de salut?» (v. 8). Sâil abolit les limites des nations et frappe lui-même lâensemble confus des peuples, son but, en faisant ainsi, nâest pas seulement le jugement, car ses chars de guerre sont des chars de salut. Il faudra, sans doute, que les jugements suivent leur cours jusquâau bout, que les coups prédits par la parole de Dieu sâabattent sur les peuples et que les limites des nations soient bouleversées (v. 9); que les puissances établies qui gouvernent soient saisies dâeffroi; que le monde entier pousse des cris de détresse, élevant inutilement ses mains suppliantes au milieu du déluge qui fondra sur lui (v. 10); rien ne pourra arrêter le combat livré par lâÃternel aux méchants jusquâà leur extermination totale. Il en sera comme aux jours de Josué, où «le soleil et la lune sâarrêtèrent jusquâà ce que la nation se fût vengée de ses ennemis» (v. 11; Jos. 10:12). Mais, en outre, la colère divine nâépargnera pas le pays lui-même, la terre dâIsraël. Le peuple incrédule et apostat recevra comme les autres nations les coups de lâindignation de lâÃternel (v. 12).
Le salut dâIsraël, tel sera le résultat de tout cet immense débordement de calamités . «Tu sortis pour le salut de ton peuple, pour le salut de ton oint; tu brisas le faîte de la maison du méchant, mettant à nu les fondements jusquâau cou» (v. 13). Nâest-ce pas une chose merveilleuse? Ce petit peuple, et encore ne sera-t-il représenté que par un Résidu insignifiant en apparence, est à tel point lâobjet de la sollicitude du Dieu tout puissant, quâil bouleversera le monde entier pour le sauver. Câest quâIsraël est son oint: il lâa marqué du sceau de son Esprit; il lâa acquis au prix de sa propre vie; il veut lâavoir pour compagnon de sa gloire, tout près de lui, au centre dâun gouvernement où régnera sa justice éternelle. Si le vrai Israël est peu de chose aux yeux des hommes, il sera le «trésor particulier» de Christ au jour de sa puissance. Nous ne parlons pas ici de lâÃglise, épouse de lâAgneau dont les bénédictions sont élevées au-dessus de celles dâIsraël, comme le ciel lâest au-dessus de la terre. Jamais lâAncien Testament ne nous parle de cette épouse-là , mais notre cÅur sâintéresse à «la femme juive» parce que Christ, lâÃternel, son Messie et son Roi, sâintéresse à elle, la contemple avec complaisance comme son précieux joyau, et accomplira envers elle toutes ses promesses dâancienneté dont il ne sâest jamais repenti. Quelle quâait été, lâinfidélité de la nation, jamais le cÅur de son Roi nâa varié à son égard. Sâil lui a fallu la répudier pour un temps comme une femme infidèle, il la recevra de nouveau, dans un avenir prochain, après lâavoir purifiée au feu du jugement, à travers cette tribulation qui, dâavance, faisait trembler de peur lââme de notre prophète. Nous retrouvons la pensée exprimée au v. 13, dans le merveilleux passage dâÃsaïe où lâon voit le Seigneur venir dâÃdom, de Bostra, marchant dans la grandeur de sa force. Il a été seul à fouler au pressoir et à écraser les peuples dans sa fureur, car, dit-il: «Le jour de la vengeance était dans mon cÅur et lâannée de mes rachetés était venue» (Ãsaïe 63:1-6).
Câest alors que sera «brisé le faîte de la maison du méchant, mettant à nu les fondements jusquâau cou» (v. 13), passage faisant allusion, sans doute, au Chaldéen qui avait élevé sa maison sur lâiniquité (2:9), mais portant nos pensées vers «le méchant» de la fin, dont la maison sera détruite, du faîte jusquâà la base. Il en est de même au v. 14: le conflit final sây déroule. Toutes les nations «arrivent comme un tourbillon pour disperser» ce pauvre Résidu affligé et sans force et «le dévorer en secret», car nous avons fait remarquer plus dâune fois, dans nos études prophétiques, que les nations de la fin nâétaleront pas ouvertement leurs desseins, et nourriront lâintention secrète dâarracher la proie à leurs alliés dâun jour. Mais, quand le Christ paraît, il suffit que les chevaux de ce puissant guerrier se montrent, pour traverser et réduire à néant la formidable puissance ameutée par Satan contre Lui et son peuple. Le chap. 19 de lâApocalypse (v. 11-16) nous présente le tableau sublime de cette scène guerrière, en nous la faisant voir sous son aspect céleste, ce que la prophétie de lâAncien Testament ne fait jamais.
3ème partie â v. 16
La troisième partie comprend le verset 16.
«Jâentendis, et mes entrailles tremblèrent; à la voix que jâouïs mes lèvres frémirent, la pourriture entra dans mes os, et je tremblai sous moi-même, pour que jâeusse du repos au jour de la détresse, quand montera contre le peuple celui qui lâassaillira».
Ce verset est la conclusion et comme le résumé de ce qui précède. Comme le prophète lâavait exprimé au vers. 2, il avait entendu et avait eu peur à la perspective de la colère divine, mais il avait intercédé pour le peuple, afin que lâÃternel se souvînt de sa miséricorde envers lui. Maintenant, toute la scène de la fin a passé devant ses yeux. Il sâest souvenu des jugements exécutés jadis sur le pays dâÃgypte et sur tous les ennemis dâIsraël, alors que Dieu voulait racheter son peuple. Ses regards prophétiques se sont portés ensuite sur les jugements de la fin et il a compris quâils ne pouvaient avoir en vue, comme ceux de jadis, que le salut du peuple de Dieu. Il a vu et réalisé tout cela, mais cela ne lâempêche pas, et bien plus quâau commencement de son cantique, de trembler jusque dans ses entrailles et de sentir la pourriture entrer dans ses os, comme Daniel, devant «la grande vision», quand «son teint fut changé en corruption et quâil ne conserva aucune force» (Dan. 10:8); préparation nécessaire pour recevoir les communications prophétiques, et pour entrer dans les pensées de Dieu. Aussi lâange rassure-t-il Daniel: «Ne crains pas, homme bien-aimé; paix te soit! Sois fort, oui, sois fort!» (v. 19). Il en est de même ici dans cette scène abrégée que la Parole nous présente. Le prophète tremble et passe par un jugement complet de lui-même, mais «pour avoir du repos au jour de la détresse». Ce travail de conscience, ce sentiment dâabsolue incapacité, cette conviction de la corruption de notre nature, sont indispensables pour trouver le repos, quâil sâagisse de lâhistoire passée, présente ou future de lâhomme. Ici, ce repos est futur. Le prophète le désire pour le jour de la détresse qui est, comme nous lâavons vu si souvent au cours de ces études, le jour de la grande tribulation pour Israël, jour où lâennemi «montera contre le peuple et lâassaillira». Nous savons, par une quantité de passages des prophètes quel sera cet ennemi, quelles seront les armées qui assailliront Jérusalem. Le prophète est assuré de la délivrance finale et du repos définitif, mais la Parole nous présente ici un repos anticipé, le repos de lââme, au milieu même des plus cruelles épreuves, un repos que le jugement complet de soi-même et la connaissance de lâamour et de la miséricorde de Dieu, peuvent seuls donner.
4ème partie â v. 17 à 19
La quatrième partie comprend les vers. 17 à 19.
«Car le figuier ne fleurira pas, et il nây aura point de produit dans les vignes; le travail de lâolivier mentira, et les campagnes ne produiront pas de nourriture; les brebis manqueront dans le parc, et il nây aura pas de bÅufs dans les étables; mais moi, je me réjouirai en lâÃternel, je mâégayerai dans le Dieu de mon salut. LâÃternel, le Seigneur, est ma force; il rendra mes pieds pareils à ceux des biches, et il me fera marcher sur mes lieux élevés».
Nous trouvons, dans cette quatrième partie du Cantique, lâexpression magnifique de la foi du prophète, de cette foi qui a été en grandissant depuis le commencement de ses entretiens avec lâÃternel. Si, au v. 16, il attendait une délivrance future, cela ne signifiait pas quâelle ne pût pas tarder. Aussi sa foi répondait à la parole: «Si elle tarde, attends-la» (2:3). Il lâattendait donc, avec la certitude quâelle serait précédée de la détresse, mais quâau milieu de cette tempête déchaînée il y aurait pour lui un refuge assuré, un petit sanctuaire, où il pourrait trouver le repos de la présence de Dieu.
Maintenant cette espérance lui suffit. Il sait que le repos viendra quand la détresse sera passée. Mais que va-t-il faire aujourdâhui? Le temps présent est un temps de disette complète. Il correspond à la période actuelle que traverse le peuple juif. Le figuier, la vigne, lâolivier, autant de symboles de ce peuple, sont sans fruit, rien nâest produit pour Dieu. Le blé, les brebis, les bÅufs, tout manque; il nây a plus même de sacrifice qui mette Israël en relation avec Dieu!
Nâest-ce pas aussi ce que notre âme devrait ressentir dans le jour actuel? Disette et famine spirituelles; faiblesse extrême du témoignage chrétien; profession sans vie et sans relation avec Dieu... «Mais moi!» ajoute le prophète. â Ce juste qui vit de sa foi a saisi le salut promis, comme une chose actuelle. Mais ce nâest pas dans le repos, quâil nâa pas encore atteint, ni même dans le salut, quâil se réjouit. Il a une joie bien plus excellente que celle-là ; il possède lâÃternel lui-même, le Dieu de son salut. Ce Dieu qui ne lui cache rien, qui le traite en ami, qui lui révèle ses pensées les plus secrètes, sur la miséricorde duquel il peut compter quand tout vient à manquer, ce Dieu dont les bénédictions sont éternelles, son Seigneur, est Celui dans lequel il se réjouit et se réjouira toujours: «Nous nous égayerons et nous nous réjouirons en toi», dit la Sulamithe; «nous nous souviendrons de tes amours plus que du vin» (Cant. des cant. 1:4). Câest ainsi que «Dieu donne des chants de joie dans la nuit» (Job 35:10). Le prophète est désormais en pleine communion avec le Seigneur. Il a compris, dès le début, que «lâÃternel, son Dieu et son Saint», est lumière et que ses yeux sont «trop purs pour voir le mal» (1:12, 13), mais maintenant il se réjouit en Lui, il goûte les perfections de sa personne, et comprend son amour, lâamour du «Dieu de son salut».
Mais lâÃternel nâest pas seulement sa joie; il est aussi sa force (v. 19), quand lui, le prophète nâa aucune force. «Bienheureux lâhomme dont la force est en toi!» (Ps. 84:6). Grâce à Lui, dans un temps dâextrême faiblesse, dans un temps où aucune des choses promises nâest encore atteinte, nos pieds sont rendus pareils à ceux des biches; nous pouvons monter sur nos lieux élevés, et les parcourir dâun pas léger, heureux, rapide et libre. Les lieux célestes nous appartiennent, ils sont nôtres, le domaine qui nous est assigné. Quâimporte la disette à ceux qui possèdent le Seigneur, et sa force, et sa joie, à ceux qui jouissent de toute bénédiction spirituelle dans les lieux célestes?
«Au chef de musique. Sur Neguinoth» (instruments à cordes).
Comment sâétonner ensuite que, dans ces temps calamiteux, Habakuk retrouve le culte comme aux beaux jours de David et de Salomon. Il remet son Cantique au chef de musique pour le chanter avec les violons et les harpes. Il réalise dâavance la louange future dâIsraël dans son temple restauré.
Et nous, bien-aimés, nâavons-nous pas le même privilège? La certitude du néant absolu des choses de la terre nous pousse vers le Seigneur, et, lorsque nous goûtons les richesses insondables de Christ, une seule pensée sâempare de tout notre être: nous jeter à ses pieds, et lâadorer! Le culte des enfants de Dieu peut être retrouvé au milieu des ruines de la chrétienté.
Terminons cet exposé par les paroles dâun autre, au sujet de notre prophète: «Rien nâest plus beau que ce développement des pensées de lâEsprit de Dieu: Au milieu des tristesses et des anxiétés produites par lâEsprit, Dieu répond pour donner de la connaissance et fortifier la foi, afin que le cÅur soit en communion avec Lui.»