Lectionary Calendar
Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Bible Commentaries
Commentaire biblique intermédiaire Commentaire biblique intermédiaire
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Ces fichiers sont dans le domaine public.
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Genesis 35". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/commentaries/fre/cbi/genesis-35.html.
bibliography-text="Commentaire sur Genesis 35". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/
Whole Bible (6)
versets 1-29
«Et Dieu dit à Jacob: Lève-toi, monte à Béthel, et habite là .» Ces paroles confirment le principe dont nous venons de nous occuper. Lorsquâil y a chute ou déclin spirituel, le Seigneur appelle lââme à revenir à lui: «Souviens-toi donc dâoù tu es déchu, et repens-toi, et fais les premières Åuvres» (Apoc. 2:5). Il faut que lââme revienne à sa position la plus élevée, quâelle soit ramenée à la mesure divine. Le Seigneur ne dit pas: «Souviens-toi où tu es», mais: «Souviens-toi de la haute position dâoù tu es déchu». De cette manière seulement on apprend combien on sâest égaré, combien lâon est tombé bas, et comment on peut revenir sur ses pas; et quand nous sommes ainsi ramenés à la glorieuse et sainte mesure de Dieu, alors seulement nous pouvons juger de la gravité du mal de notre condition déchue. Quelle somme effrayante de mal sâétait accumulée autour de la famille de Jacob, sans que ce mal eût été jugé, avant que lââme de Jacob fût réveillée par cet appel: «Monte à Béthel!» Ce nâétait pas à Sichem et au milieu de son atmosphère imprégnée dâéléments impurs, que Jacob pouvait découvrir tout ce mal et en discerner le vrai caractère. Mais du moment que Dieu lâappelle à se rendre à Béthel, «Jacob dit à sa maison et à tous ceux qui étaient avec lui: ôtez les dieux étrangers qui sont au milieu de vous, et purifiez-vous, et changez vos vêtements; et nous nous lèverons, et nous monterons à Béthel, et je ferai là un autel à Dieu, qui mâa répondu au jour de ma détresse, et qui a été avec moi dans le chemin où jâai marché» (v. 2-3). La seule mention de la maison de Dieu fait vibrer une corde dans lââme du patriarche, et lui fait repasser en un clin dâÅil lâhistoire de vingt années pleines de vicissitudes. Câétait à Béthel, non à Sichem, quâil avait appris ce que Dieu était; câest pourquoi il faut quâil retourne à Béthel et quâil y dresse un autel sur un principe tout différent et sous un tout autre nom que son autel de Sichem. Ce dernier était lié à toute sorte dâimpuretés et dâidolâtrie.
Jacob pouvait parler de «Dieu, le Dieu dâIsraël», au milieu de toute sorte de choses incompatibles avec la sainteté de la maison de Dieu. Il est important de bien saisir ceci. Il nây a rien qui puisse nous maintenir dans une voie de séparation du mal, ferme et intelligente, si ce nâest la conscience de ce quâest «la maison de Dieu» et de ce qui convient à cette maison. Si je ne regarde à Dieu quâen vue de moi-même, je nâaurai jamais une pleine et divine intelligence de tout ce qui découle dâune juste appréciation de la relation qui existe entre Dieu et sa maison. Il y a des personnes qui ne tiennent pas grand compte de se trouver associées à ce qui est impur dans le culte quâelles rendent à Dieu pourvu quâelles-mêmes soient sincères et droites de cÅur. En dâautres termes, elles croient pouvoir adorer à Sichem et pensent quâun autel appelé «Dieu, le Dieu dâIsraël», est tout aussi élevé et tout aussi bien selon Dieu, quâun autel appelé du nom du «Dieu de Béthel». Mais câest là une erreur déplorable, et le lecteur spirituel découvrira dès lâabord lâimmense différence morale qui existe entre la condition de Jacob à Sichem et sa condition à Béthel; or, la même différence existe entre les deux autels. Nos idées à lâégard du culte se ressentiront nécessairement de notre état spirituel, et ce culte sera pauvre et étroit ou intelligent et élevé, en proportion de la manière dont nous aurons su comprendre le caractère de Dieu et la relation dans laquelle nous nous trouvons avec lui. Le nom de notre autel et le caractère de notre culte expriment lâun et lâautre la même idée. Le culte rendu au Dieu de Béthel est plus élevé que le culte rendu au Dieu dâIsraël; car le premier est lié à une idée de Dieu plus élevée que le second, où Dieu, au lieu dâêtre connu comme le Dieu de sa maison, nâapparaît que comme le Dieu dâun seul individu. Sans doute, ce titre de «Dieu dâIsraël» est lâexpression dâune grâce merveilleuse, et lââme ne peut que se sentir heureuse quand elle considère le caractère de ce Dieu qui se met en relation avec chacune des pierres de sa maison et chacun des membres de son corps, séparément. Toute pierre dans lâédifice de Dieu est une «pierre vivante», en tant que liée «au Dieu vivant» et ayant communion avec le «Dieu vivant» par la puissance de «lâEsprit de vie». Mais quelque vrai que soit tout ceci, Dieu nâen est pas moins le Dieu de sa maison; et quand, par une intelligence spirituelle plus développée, nous sommes rendus capables de le considérer comme tel, notre culte tout entier en reçoit un caractère plus élevé.
Lâappel adressé à Jacob pour quâil retourne à Béthel, renferme autre chose encore. Dieu lui dit: «Lève-toi, monte à Béthel, et habite là , et fais-y un autel au Dieu qui tâapparut comme tu tâenfuyais de devant la face dâÃsaü, ton frère» (v. 1). Il nous est souvent bon dâêtre ramenés au souvenir de ce que nous étions à lâépoque de notre vie où nous nous trouvions rejetés au dernier degré de lâéchelle. Câest ainsi que Samuel rappelle à Saül le temps où il était «petit à ses yeux» (1 Sam. 15:17 1s 15.10-19); et, chacun, nous avons besoin souvent que le temps où nous étions «petits à nos yeux», nous soit remis en mémoire. Câest quand nous sommes «petits à nos yeux», que le cÅur sâappuie réellement sut Dieu. Plus tard, nous croyons être quelque chose et il faut que le Seigneur nous fasse de nouveau sentir notre néant. Au début dâune carrière de service ou de témoignage, quel sentiment lââme nâa-t-elle pas de sa propre faiblesse et de son incapacité! â et en conséquence quel besoin nâéprouve-t-elle pas de sâappuyer sur Dieu! quelles prières ferventes elle fait monter vers lui pour obtenir force et secours! Plus tard, après que nous avons été à lâÅuvre assez longtemps, nous prenons meilleure opinion de nous-mêmes: nous pensons que nous pouvons cheminer tout seuls; ou tout au moins, nous nâavons plus le même sentiment de notre faiblesse, et nous ne nous tenons plus dans la même dépendance de Dieu: notre service devient alors pauvre, léger, verbeux, dénué dâonction et de puissance; il ne découle plus de la source intarissable de lâEsprit, mais de nos propres misérables pensées.
Dans les versets 9-15, Dieu renouvelle la promesse à Jacob, et lui confirme le nouveau nom de «prince» quâil lui a donné, au lieu de celui de «supplanteur», et Jacob appelle encore une fois ce lieu-là du nom de «Béthel».
Le verset 18 nous fournit un exemple intéressant de la différence qui existe entre le jugement de la foi et celui de la nature. La nature voit les choses à travers le nuage brumeux dont elle est entourée; la foi les envisage à la lumière de la présence et des conseils de Dieu. Et Rachel, «comme son âme sâen allait (car elle mourut), appela le nom du fils Benoni; et son père lâappela Benjamin». La nature lâappelle: «le fils de ma douleur»; la foi lâappelle: «le fils de ma droite». Il en est toujours ainsi: les pensées de la nature diffèrent en tout temps de celles de la foi, et nous devrions désirer avec ardeur que nos cÅurs fussent gouvernés par celles-ci seulement et non par celles-là .