Lectionary Calendar
Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Bible Commentaries
Commentaire biblique intermédiaire Commentaire biblique intermédiaire
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Genesis 33". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/commentaries/fre/cbi/genesis-33.html.
bibliography-text="Commentaire sur Genesis 33". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/
Whole Bible (6)
versets 1-20
Chapitres 33 et 34
Nous allons voir combien toutes les craintes de Jacob étaient dénuées de fondement et tous ses plans inutiles. Malgré la lutte, et quoi que Dieu eût touché lâemboîture de sa hanche et lâeût rendu boiteux, Jacob continue à former des plans. «Et Jacob leva ses yeux, et regarda; et voici, Ãsaü venait, et quatre cents hommes avec lui. Et il partagea les enfants entre Léa et Rachel et les deux servantes. Et il mit à la tête les servantes et leurs enfants, et puis Léa et ses enfants, et puis Rachel et Joseph.» Les craintes de Jacob nâont pas cessé. Il sâattend encore à ce quâÃsaü se venge, et il expose aux premiers coups ceux auxquels il tient le moins. Ãtonnantes profondeurs du cÅur humain! Quâil est lent à se confier en Dieu! Si Jacob se fût réellement reposé sur Dieu, jamais il nâeût craint dâêtre détruit, lui et sa famille. Mais, hélas! nous savons combien le cÅur a de peine à se reposer simplement, dans une paisible confiance, sur un Dieu toujours présent, tout-puissant et infiniment miséricordieux.
Dieu nous montre ici combien toute cette inquiétude du cÅur est vaine: «Et Ãsaü courut à sa rencontre, et lâembrassa, et se jeta à son cou, et le baisa; et ils pleurèrent». Le présent de Jacob nâétait pas nécessaire, et son plan était inutile. Dieu «apaisa» Ãsaü, comme déjà il avait apaisé Laban. Dieu prend ainsi plaisir à nous faire sentir la lâcheté et lâincrédulité de nos pauvres cÅurs, et à dissiper toutes nos craintes. Au lieu de rencontrer lâépée dâÃsaü, Jacob rencontre les bras ouverts dâun frère! au lieu dâavoir à combattre lâun contre lâautre, ils confondent leurs larmes! Telles sont les voies de Dieu! Qui ne se confierait en lui? Dâoù vient que, malgré toutes les preuves que nous avons de sa fidélité envers ceux qui se confient en lui, nous soyons, à chaque nouvelle occasion, si disposés à douter et à hésiter? Hélas! â câest que nous ne connaissons pas assez Dieu. «Réconcilie-toi avec Lui, je te prie, et sois en paix» (Job 22:21). Ceci est vrai et de lâhomme inconverti et de lâenfant de Dieu. Connaître Dieu réellement, lui être véritablement attaché, câest la vie et la paix. «Et câest ici la vie éternelle, quâils te connaissent seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus Christ» (Jean 17:3). Plus nous connaîtrons Dieu intimement, plus aussi notre paix sera solide et plus nous serons élevés au-dessus de toute dépendance de la créature. «Dieu est un rocher», et nous nâavons quâà nous appuyer sur lui pour savoir combien il est disposé à nous soutenir et puissant pour le faire.
Après cette manifestation de la bonté de Dieu envers lui, nous voyons Jacob sâétablir à Succoth, et, contrairement aux principes et à lâesprit de la vie de pèlerin, y bâtir une maison, comme sâil avait été chez lui. Or, il est évident que Succoth nâétait pas le lieu que Dieu lui avait destiné. LâÃternel ne lui avait pas dit: «Je suis le Dieu de Succoth», mais «Je suis le Dieu de Béthel». Câest donc Béthel et non Succoth que Jacob aurait dû avoir en vue, comme but principal. Mais, hélas! nos cÅurs sont toujours portés à se contenter dâune position et dâune part inférieures à celles que Dieu, dans sa bonté, voudrait nous donner.
Ensuite, Jacob sâavance jusquâà Sichem et y achète une pièce de terre, restant toujours en deçà des limites que Dieu lui avait assignées, et indiquant, par le nom même quâil donne à son autel, lâétat moral de son âme. Il lâappelle: «Dieu, le Dieu dâIsraël»; or, sans doute, nous avons le privilège de le connaître comme notre Dieu, mais câest plus encore de le connaître comme le Dieu de sa propre maison, en pouvant nous considérer nous-mêmes comme faisant partie de cette maison. Le croyant a le privilège de connaître Christ comme son «Chef»; mais câest un privilège plus grand encore de connaître Christ comme le «Chef» de son corps, lâÃglise, et de savoir que nous sommes les membres de ce corps.
Nous verrons, au chapitre 35, Jacob amené à se faire de Dieu une idée bien plus grande et plus glorieuse; mais à Sichem, il est évidemment dans une situation morale peu élevée; et il en souffre, comme il arrive toujours quand nous ne savons pas saisir la position que Dieu nous a faite. Les deux tribus et demie qui sâétablirent en deçà du Jourdain tombèrent les premières entre les mains de lâennemi: il en fut de même pour Jacob: le chapitre 34 nous apprend quels furent les fruits amers de son séjour à Sichem, quelle tache en résulta pour sa famille, malgré les efforts de Siméon et de Lévi qui avaient voulu lâeffacer par la violence et lâénergie de la nature, et qui avaient commis ainsi un acte qui ajoute un surcroît de chagrin à la peine de Jacob. Jacob est même plus vivement affecté de leur violence que de lâinsulte faite à sa fille. «Et Jacob dit à Siméon et à Lévi: Vous mâavez troublé, en me mettant en mauvaise odeur auprès des habitants du pays, les Cananéens et les Phéréziens, et moi je nâai quâun petit nombre dâhommes; et ils sâassembleront contre moi, et me frapperont, et je serai détruit, moi et ma maison» (v. 30). Ce sont les conséquences qui pourront résulter de cette affaire pour lui-même et pour sa maison qui affectent le plus Jacob. Il semble avoir vécu dans une crainte constante de quelque danger pour lui-même et pour sa famille, montrant partout un esprit inquiet, craintif, calculateur, incompatible avec une vie de foi réelle en Dieu.
Ce nâest pas à dire que Jacob ne fût pas un croyant; nous savons quâil a sa place au milieu de «la grande nuée de témoins» (Hébreux 11 hb 11.1-12.2); mais il ne marcha pas dans lâexercice habituel de ce principe divin, et en conséquence il fit de tristes chutes. La foi lâaurait-elle conduit à dire: «Je serai détruit moi et ma maison»? alors que Dieu lui avait fait cette promesse: «Je te garderaiâ¦; je ne tâabandonnerai pas» (chap. 28:14-15 gn 28.10-15). La promesse de Dieu eût dû tranquilliser son cÅur; mais, dans le fait, Jacob était plus occupé du danger quâil courait au milieu des Sichémites, que de la sécurité dans laquelle il se trouvait entre les mains du Dieu de la promesse. Il eût dû savoir que pas un cheveu de sa tête ne serait touché; et au lieu de regarder à Siméon et à Lévi, ou aux conséquences de leur action précipitée, il eut dû se juger lui-même, car pourquoi sâétait-il établi à Sichem? Sâil ne lâeût pas fait, Dina nâeût pas été déshonorée, et la violence de ses fils nâeût pas été manifestée. Que de chrétiens ne voit-on pas se plonger dans le chagrin et la peine par leur propre infidélité, puis accuser les circonstances au lieu de se juger eux-mêmes!
Un grand nombre de parents chrétiens sont dans lâangoisse et gémissent en voyant la turbulence, lâinsubordination et la mondanité de leurs enfants; mais en général ils nâont à blâmer quâeux-mêmes de tout cela, parce quâils nâont pas marché fidèlement devant Dieu à lâégard de leur famille. Il en fut ainsi de Jacob. Il nâaurait pas dû sâétablir à Sichem; et comme il manquait de cette sensibilité délicate qui lui aurait fait découvrir sa fausse position, Dieu, dans sa fidélité, se sert des circonstances pour le châtier. «On ne se moque pas de Dieu; car ce quâun homme sème, cela aussi il le moissonnera» (Gal. 6:7). Câest là un principe qui découle du gouvernement moral de Dieu, et à lâapplication duquel nul ne saurait échapper; et, pour lâenfant de Dieu, câest une grâce positive quâil soit appelé à recueillir les fruits de ses erreurs. Câest une grâce que dâêtre amené à sentir, dâune manière ou dâune autre, combien câest une chose amère que de sâéloigner ou de se tenir à distance du Dieu vivant. Il faut que nous apprenions quâici nâest pas le lieu de notre repos; car Dieu ne veut pas nous donner un repos souillé. Que son nom en soit béni! Le désir de Dieu est que nous demeurions en lui et avec lui. Telle est la perfection de sa grâce. Et quand nous nous égarons ou que nous restons en arrière, il nous dit: «Si tu reviens, ô Israël, dit lâÃternel, reviens à moi» (Jér. 4:1). Une fausse humilité, fruit de lâincrédulité, porte celui qui sâest égaré ou qui est resté en arrière, à prendre une position inférieure à celle quâil tient de Dieu, parce quâil ne connaît pas le principe sur lequel Dieu restaure ceux qui sont tombés, ni dans quelle mesure il les restaure. Lâenfant prodigue demande à être fait serviteur, ignorant que, quant à lui, il nâa pas plus droit à la place de serviteur quâà celle de fils, et que, en outre, il serait indigne du caractère du père de le placer dans une telle position. Il faut que nous venions à Dieu sur un principe et dâune manière qui soit dignes de lui, ou bien il faut rester loin de lui.