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Saturday, July 19th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Bible Commentaries
Commentaire biblique intermédiaire Commentaire biblique intermédiaire
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Ezra 1". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/commentaries/fre/cbi/ezra-1.html.
bibliography-text="Commentaire sur Ezra 1". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/
Whole Bible (6)
versets 1-11
Chapitres 1 et 2
Premier exode
La première année de Cyrus marque la fin de la captivité, comme la première année de Nebucadnetsar en avait marqué le commencement. Cyrus entreprend la restauration du peuple et du temple; son premier soin est de rendre aux Juifs les ustensiles du culte, placés jadis par Nebucadnetsar dans la maison de son dieu. Le roi perse avait conscience de sa mission et connaissait ce que Dieu avait annoncé dâavance de lui par les prophètes. Daniel pouvait le renseigner sur ces choses; Ãsaïe avait dit: «LâÃternel dit de Cyrus: Il est mon berger et il accomplira tout mon bon plaisir, disant à Jérusalem: Tu seras bâtie, et au temple: Tes fondements seront posés» (Ãsaïe 44:28). Cyrus fait allusion à ce passage quand il dit: «LâÃternel, le Dieu des cieux, mâa donné tous les royaumes de la terre, et il mâa chargé de lui bâtir une maison à Jérusalem qui est en Juda» (1:2). Il avait pu lire dans le prophète ces paroles, écrites bien longtemps avant sa naissance: «Ainsi, dit lâÃternel à son oint, à Cyrus, dont jâai tenu la droite, pour soumettre devant lui des nations;⦠et je délierai les reins des rois, pour ouvrir les deux battants devant lui, afin que les portes ne soient pas fermées: Moi, jâirai devant toi, et jâaplanirai les choses élevées; je briserai les portes dâairain et je casserai les barres de fer, et je te donnerai les trésors des ténèbres et les richesses des lieux cachés, afin que tu saches que moi, lâÃternel, qui tâai appelé par ton nom, je suis le Dieu dâIsraël. à cause de mon serviteur Jacob et dâIsraël, mon élu, je tâai appelé par ton nom; je tâai donné un nom, et tu ne me connaissais pas. Moi, je suis lâÃternel et il nây en a point dâautre; il nây, a point de Dieu, si ce nâest moi. Je tâai ceint, et tu ne me connaissais pasâ¦Â» (Ãsaïe 45:1-5).
Cyrus, comme les rois de Perse ses successeurs, détestait les idoles. Reconnaissant le Dieu dâIsraël comme «le Dieu des cieux», il insiste ici particulièrement sur le fait que «Lui est Dieu». (v. 3). De même plus tard Artaxerxès, roi de Perse, déclare ouvertement que lâÃternel, Dieu dâIsraël, est «le Dieu des cieux» (7:21, 23).
Mais ces convictions intellectuelles, qui pouvaient nâavoir rien à faire avec un travail de conscience ou une foi vivante, la certitude même dâêtre un instrument choisi pour accomplir les desseins de Dieu (v. 2), tout cela ne suffisait pas pour amener la restauration des captifs. Dieu voulait montrer que câétait Lui et pas un autre qui accomplissait sa Parole; câest pourquoi il est dit: «LâÃternel réveilla lâesprit de Cyrus» (v. 1). Il réveilla aussi lâesprit des chefs de Juda et de Benjamin et celui des sacrificateurs et des lévites (v. 5). Câest alors quâils remontèrent dans leur pays, mais au milieu de quel dénuement! Ils étaient sans la nuée, sans lâarche, sans les Urim et les Thummim! (2:63).
Le livre dâEsdras a pour nous une grande importance. Au second livre des Rois1, nous avons vu comment le déclin de Juda fut interrompu momentanément par les deux périodes de Réveil qui caractérisèrent les règnes dâÃzéchias et de Josias. Alors la lampe du témoignage, près de sâéteindre, jeta de subites clartés et, si le peuple y eût pris garde, son jugement définitif pouvait encore être empêché ou retardé, mais il nâen fut pas ainsi, car après ces intermèdes bénis et prospères, le mal, comprimé pour un moment, reprit le dessus avec une intensité croissante, en sorte que le jugement dut en être le dénouement obligé. La ruine fut totale.
1 Méditations sur le second livre des Rois, par H. R.
Or câest du milieu de cette ruine que, dans le livre dâEsdras, Dieu appelle un Résidu. Non pas que ces «fils de la transportation» fussent, de fait ou en bloc, le vrai résidu dâIsraël, ce dernier fut tiré du milieu dâeux et en fut séparé, comme le prophète Malachie nous lâenseigne. Alors, le vrai résidu se composa de ceux qui craignaient lâÃternel et parlaient lâun à lâautre (Mal. 3:16). Quand le Messie parut, ces croyants-là existaient en Judée et attendaient la délivrance dâIsraël; et lorsque le ministère public de Jésus commença, ce même résidu, dans la personne des douze disciples et de ceux qui recevaient la parole du Christ, entoura le Sauveur. Bien plus encore, à la fin des temps prophétiques, ce même résidu attendra lâapparition du Messie en gloire, au milieu de lâapostasie ouverte du peuple.
Cependant, si les restes de Juda, remontés à Jérusalem sous Cyrus, afin dâattendre et dâaccueillir le Messie, ne sont pas le vrai résidu, ils nous sont néanmoins présentés par le Saint Esprit comme exemple des caractères que doit revêtir un résidu croyant dans un temps de ruine: exemple des plus salutaires pour nous, chrétiens, qui nous trouvons actuellement au milieu des ruines de la chrétienté; exemple par lequel nous apprenons comment nous pouvons être des témoins de Dieu dans ces circonstances fâcheuses. Tel est le sujet important que les premiers chapitres de notre livre vont nous présenter.
Ceux du peuple qui remontèrent de la captivité sous la conduite de Zorobabel et de Jéshua (ou Joshua), le souverain sacrificateur, assistés de neuf chefs, furent au nombre de 24144. Du v.3 au v.20, ils sont désignés par le nom de leurs pères, du v.21 au v.34, par le nom de leurs villes. Ces derniers allèrent habiter et repeupler leurs cités dâorigine, dès leur retour en Palestine. Tout ce peuple fut enregistré par généalogies, comme Néh. 7:5 nous lâapprend.
Les sacrificateurs, appartenant à quatre familles des fils dâAaron, se montrèrent pleins de zèle pour reprendre leur place et leurs fonctions dans la maison de Dieu qui allait se bâtir. Leur nombre fut de 4289, tandis que, des trois familles des lévites, une seule fut représentée, et encore en nombre bien insuffisant.
Ces faits nâont-ils pas une voix pour le temps actuel? Tous les chrétiens étant sacrificateurs, pour rendre culte à Dieu, beaucoup dâentre eux, toujours, cela va sans dire, en nombre trop faible, sentent le besoin de remplir, dans lâAssemblée du Dieu vivant, leurs fonctions dâadorateurs, mais combien lâabsence des lévites, dont les fonctions correspondent aux ministères dans lâAssemblée chrétienne, se fait cruellement sentir! Ce nâest pas que le peuple en manquât, comme nous le verrons au chap. 8, mais il y avait de leur part indifférence, paresse spirituelle, amour de leurs aises, sans doute, et il ne sâen présente que 74 pour escorter la sacrificature, le peuple et ses chefs! Câest bien lâun des traits caractéristiques du temps actuel comme des jours dâalors. Ceux qui ont reçu des dons du Seigneur pour lâévangélisation, pour lâenseignement, pour paître le troupeau de Christ, craignent de sâavancer avec la force qui leur est donnée, et dâexercer leur ministère comme le Seigneur le leur a confié. Au lieu de sentir leur responsabilité, ils sâen déchargent sur dâautres et préfèrent leur céder la place, plutôt que de faire eux-mêmes «lâacquit de leur charge». Si ce nâest pas le seul motif de lâusurpation du clergé dans lâÃglise, du moins cette paresse spirituelle la favorise à un haut degré. Nous verrons plus tard quelle peine Esdras eut à rassembler quelques lévites pour monter avec lui à Jérusalem.
Les chantres, fils dâAsaph, furent en plus grand nombre que les fils de Lévi: la Parole en mentionne 128 (2:41). Fonction des plus précieuses que de chanter les louanges de Dieu; mais ne voit-on pas souvent, dans les assemblées des saints, le rôle des «fils dâAsaph» largement représenté en vue de se dispenser dâun service plus pénible et qui engage davantage la responsabilité?
Les portiers étaient au nombre de 139, les Nethiniens, ou serviteurs subalternes du sanctuaire, ainsi que les serviteurs de Salomon, au nombre de 392. Ces fonctions modestes ont beaucoup de prix aux yeux du Seigneur. Voyez comment, du v.43 au v.57, Dieu enregistre avec complaisance tous les noms de leurs pères. De même aujourdâhui, quâil sâagisse de servir aux tables, de passer le pain et la coupe, de prendre soin de la «chambre haute», rien de cela nâest oublié par le Seigneur; les noms de ceux qui se sont acquittés de ce service sont enregistrés au même titre que les autres, et lâon verra, en plus dâun cas, celui qui, parmi les enfants de Dieu, a pris la dernière place, sâoubliant lui-même pour servir les autres, occuper une place dâhonneur, quand tel don remarquable, qui tendait à glorifier lâhomme plutôt que Christ, sâassiéra avec confusion à la dernière place.
Sacrificateurs, lévites, chantres et serviteurs, comptaient en tout 5022 âmes.
Ce peuple enregistré était donc au nombre de 29166, mais toute la congrégation réunie comprenait 42360 personnes. Parmi elles, 652 dâentre les fils dâIsraël ne purent fournir la preuve quâils faisaient réellement partie du peuple. De plus, un grand nombre de sacrificateurs «cherchèrent leur inscription généalogique, mais elle ne se trouva pas, et ils furent exclus comme profanes de la sacrificature, et Zorobabel, le Thirshatha (nom donné en Esdras et Néhémie au gouverneur en chef), leur dit quâils ne devaient point manger des choses très saintes jusquâà ce que fût suscité un sacrificateur avec les Urim et les Thummim». (v. 62, 63).
Nous trouvons ici le premier trait qui doit caractériser un résidu. En un temps normal, on nâétait pas tenu de présenter sa généalogie, car il allait de soi, aux yeux de tous, quâun sacrificateur ne pouvait prétendre à une place qui ne lui appartenait pas. Il en fut de même aux premiers jours de lâÃglise: personne nâosait se joindre à lâassemblée chrétienne (Actes 5:13), parce que la puissance du Saint Esprit opposait une barrière considérable à lâinvasion du monde. En un temps de ruine, il en est autrement: quand des éléments étrangers ont fait irruption dans la maison de Dieu, les fidèles sont obligés de veiller strictement, pour sâopposer à tout mélange avec le monde. Il sâagit, en Esdras, de rebâtir le temple de lâÃternel, et le service de la maison ne pouvait être associé à des éléments étrangers. Aussi verrons-nous plus tard le résidu répudier entièrement toute alliance avec le monde, en vue dâune Åuvre commune; seulement ici, il ne sâagit pas de repousser les éléments du dehors, mais dâexaminer les personnes qui prétendent appartenir au peuple de Dieu, afin de savoir si elles peuvent fournir les preuves de leur origine. Il en est de même aujourdâhui: la plus grande vigilance est nécessaire, pour sâassurer que la vie de Dieu est réellement unie à la profession chrétienne. Ceux qui ne pouvaient être reconnus par lâassemblée dâIsraël, alors même que peut-être ils faisaient partie du peuple, ne devaient sâen prendre quâà eux sâils nâétaient pas admis au service du temple. Ils pouvaient sans doute être dâIsraël, malgré les apparences, mais pourquoi nâétaient-ils pas en mesure de prouver leur descendance? Ãtait-ce la faute de ceux qui ne les reconnaissaient pas? Ne fallait-il pas plutôt en accuser leur indifférence à garder les preuves de leur origine?
Les sacrificateurs étaient doublement coupables. Il ne leur restait quâune ressource: la venue dâun sacrificateur avec les Urim et les Thummim, par lesquels il consultait lâÃternel (Nombres 27:21; 1 Sam. 28:6). Dieu seul, qui connaît ceux qui sont siens, pouvait manifester ceux qui étaient réellement de la famille sacerdotale. Jusquâà ce moment-là , ils devaient attendre et ne pouvaient «manger des choses très saintes». Cet exemple nous indique aussi la marche que lâassemblée chrétienne doit suivre dans les cas douteux. Attendons que nous puissions consulter lâÃternel, avant dâadmettre à la table du Seigneur ceux qui ne peuvent prouver aux yeux de tous leur origine divine. Un Résidu selon les pensées de Dieu ne recevra jamais à la cène ceux qui font profession de christianisme, mais ceux qui sont nés de Dieu et ont le droit dâêtre ses enfants.
Les versets 64 à 67 nous parlent, non pas comme le v.43, des serviteurs du sanctuaire, mais des serviteurs et servantes du peuple, car Dieu ne les oublie pas non plus. Dâune manière ou de lâautre, ils accomplissent leur service. Quâil sâagisse de laver les pieds des saints, de remplir les plus humbles fonctions auprès de ceux qui appartiennent au Seigneur, de ne donner même quâun verre dâeau à lâun de ces petits, Dieu y prend garde et lâenregistre. Il y avait aussi, parmi ceux-là , 200 chanteurs ou chanteuses, Le chant implique autre chose encore que la louange dans le lieu saint, comme la célébraient les fils dâAsaph; il a aussi pour but dâentretenir, en dehors du culte, la communion mutuelle du peuple de Dieu (Ãph. 5:19; Col. 3:16).
Enfin, pour ne rien oublier, Dieu tient compte même des animaux (v. 66-67), de tout ce qui est utile aux siens, et leur vient en aide. Ceux-là sont aussi comptés soigneusement, sans quâil en manque un seul. De quels soins cette énumération ne nous parle-t-elle pas? Tout le long du voyage qui devait les amener à la maison de Dieu, Celui-ci avait veillé sur son peuple, préparé le soulagement nécessaire à leur fatigue, pourvu dâavance aux besoins des faibles, des femmes et des petits enfants. Quel Dieu que le nôtre! Chercherions-nous un meilleur guide, un meilleur gardien? Nâest-il pas le Créateur et le Conservateur de toutes choses, notre Père?
Le premier caractère du résidu, nous lâavons vu, était un soin minutieux pour ne recevoir dans la sacrificature aucun élément douteux, afin de maintenir sans souillure le service du temple. Aux v.68 à 69, nous trouvons un second caractère, le zèle pour lâérection de la maison de Dieu, le dévouement qui sacrifie ses propres intérêts pour lâÅuvre de lâÃternel. Les chefs donnent volontairement une somme qui peut être évaluée à deux millions et demi de notre monnaie. Câétait bien peu, comparé à ce que les chefs avaient offert jadis pour lâérection du temple de Salomon (1 Chr. 29:6-9), mais, en un temps dâextrême appauvrissement, ce don avait une grande valeur aux yeux du Seigneur du temple et il lâappréciait, Lui, le possesseur de tous les trésors de lâunivers, selon le zèle qui le faisait offrir, comme plus tard il estimait la pite de la veuve plus que tout le superflu des riches.
En résumé, les caractères du résidu, dans ces deux chapitres, sont ceux-ci:
Les fidèles acceptent lâétat dâabaissement et de servitude dans lesquels leur péché les a placés, et ne cherchent ni à améliorer cet état de choses, ni à sây soustraire. Ils désirent avant tout préserver de mélange profane ceux qui font partie de la maison de Dieu. Nâayant pas dâUrim et de Thummim, ils attendent que, sur bien des choses, Dieu leur révèle sa pensée. Ils nâont pas la prétention de remplacer les révélations divines qui, pour le moment, ne leur sont pas accordées, par quelque arrangement humain de leur invention. Ils savent que leur mesure dâintelligence est petite. Si lâincurie des uns empêche de les reconnaître, et si la fidélité des autres les oblige à les exclure du service de la sacrificature, il nâen reste pas moins vrai que le Seigneur connaît ceux qui sont siens, et que le moment viendra où il les révélera, sans quâil en manque aucun.
En attendant, il fallait que ces fidèles marchassent dans un chemin étroit, sans aucune prétention à la puissance quâils ne possédaient pas, et avec les faibles ressources que le Dieu de miséricorde leur avait laissées.
Mais cette pauvreté nâexclut en aucune manière le dévouement. La maison de Dieu est le grand objet des pensées du résidu et, dès leur arrivée dans le pays de la promesse, ils lui subordonnent tout. La suite nous fera connaître si ce zèle initial put se maintenir.