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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Bible Commentaries
Commentaire biblique intermédiaire Commentaire biblique intermédiaire
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Ces fichiers sont dans le domaine public.
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Exodus 31". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/commentaries/fre/cbi/exodus-31.html.
bibliography-text="Commentaire sur Exodus 31". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/
Whole Bible (6)
versets 1-18
Ce court chapitre sâouvre par le récit de lâappel divin de Betsaleël et dâOholiab, divinement qualifiés pour exécuter lâouvrage du tabernacle dâassignation. «LâÃternel parla à Moïse, disant: Regarde, jâai appelé par nom Betsaleël, fils dâUri, fils de Hur, de la tribu de Juda; et je lâai rempli de lâesprit de Dieu, en sagesse, et en intelligence, et en connaissance, et pour toutes sortes dâouvrages. â Et voici, jâai donné avec lui Oholiab, fils dâAkhisamac, de la tribu de Dan; et jâai mis de la sagesse dans le cÅur de tout homme intelligent, afin quâils fassent tout ce que je tâai commandé». (Vers. 1-6). Que ce soit pour «lâouvrage du tabernacle» fait de main, ou pour «lâÅuvre du service» maintenant (Ãph. 4:12), il faut que ceux qui sont employés soient divinement choisis, divinement appelés, divinement qualifiés, divinement établis, et tout doit être fait selon le commandement de Dieu. Il nâétait pas au pouvoir de lâhomme de choisir, dâappeler, de qualifier ou dâétablir des ouvriers pour faire lâouvrage du tabernacle, et il en est de même pour lâÅuvre du service ou ministère. Tout cela doit venir entièrement de Dieu. On peut courir de son propre chef ou être envoyé par des collègues; mais souvenons-nous que tous ceux qui courent, sans être envoyés par Dieu, seront, un jour ou lâautre, couverts de honte et de confusion. Telle est la simple et salutaire doctrine qui nous est suggérée par ces paroles: «Jâai appelé, jâai rempli, jâai donné, jâai mis, jâai commandé». Les paroles de Jean-Baptiste: «Un homme ne peut rien recevoir à moins quâil ne lui soit donné du ciel» (Jean 3:27), seront toujours vraies. Lâhomme nâa donc pas de quoi se vanter, et doit tout aussi peu être jaloux de ses compagnons.
On peut tirer une leçon utile de la comparaison de ce chapitre avec le 4e de la Genèse. «Tubal-Caïn fut forgeur de tous les outils dâairain et de fer» (Vers. 22). Les descendants de Caïn étaient doués dâintelligence profane, pour faire, dâune terre maudite et pleine de souffrances, un lieu agréable loin de la présence de Dieu. Betsaleël et Oholiab, au contraire, étaient doués dâintelligence divine, pour embellir un sanctuaire qui devait être sanctifié et béni par la présence et la gloire du Dieu dâIsraël.
Lecteur, je voudrais vous demander dâadresser à votre conscience cette question solennelle: «Est-ce que je consacre ce que je puis posséder dâintelligence ou dâénergie aux intérêts de lâÃglise, qui est la demeure de Dieu, ou à lâembellissement dâun monde impie sans Christ?» Ne dites pas dans votre cÅur: «Je ne suis ni divinement appelé, ni divinement qualifié pour lâÅuvre du ministère». Souvenez-vous que, bien que tout Israël ne fût pas composé de Betsaleëls et dâOholiabs, tous pouvaient servir néanmoins les intérêts du sanctuaire. Il y avait pour tous une place, et maintenant aussi chacun a une place à occuper, un ministère à remplir, une responsabilité dont il doit sâacquitter; et vous et moi, nous travaillons dans ce moment, ou pour les intérêts de la maison de Dieu, du corps de Christ, de lâÃglise; ou pour favoriser les plans impies dâun monde encore entaché du sang de Christ et du sang de tous les saints martyrs. Méditons profondément ces choses devant le grand scrutateur des cÅurs, dans la présence duquel nous nous trouvons, que nul ne peut tromper et duquel tous sont connus.
Ce chapitre se termine par une allusion à lâinstitution du sabbat. Il est fait mention du sabbat au chapitre 16 en rapport avec la manne; puis il est clairement et expressément ordonné dans le chapitre 20, alors que le peuple fut formellement placé sous la loi; et ici nous le retrouvons en rapport avec lâétablissement du tabernacle. Toutes les fois que le peuple dâIsraël est présenté dans une position spéciale quelconque, ou quâil est reconnu comme peuple placé sous une responsabilité spéciale, nous retrouvons le sabbat. Considérons attentivement et le jour, et la manière dont le sabbat devait être observé, ainsi que le but dans lequel il fut institué en Israël. «Et vous garderez le sabbat, car il vous sera saint: celui qui le profanera sera certainement mis à mort, car quiconque fera une Åuvre en ce jour-là , cette âme sera retranchée du milieu de ses peuples. Pendant six jours le travail se fera, et le septième jour est le sabbat de repos consacré à lâÃternel: quiconque fera une Åuvre le jour du sabbat, sera certainement mis à mort». (Vers. 14, 15). Voilà qui est aussi explicite et aussi absolu que possible, établissant le «septième jour», et aucun autre, et défendant positivement, sous peine de mort, toute espèce dâÅuvre en ce jour-là . Il nâest pas possible dâéluder le sens clair et simple de ces paroles. Et souvenons-nous quâil nây a pas une seule ligne de lâÃcriture qui appuie lâopinion trop répandue, que le sabbat a été changé, ou que Dieu a relâché, même dans la plus petite mesure, les principes rigoureux de lâobservation de ce jour. Or ceux qui professent être chrétiens ne prétendent-ils pas garder le sabbat de Dieu au jour et de la manière quâil lâa commandé? Il est superflu de le prouver. Mais ils oublient que la moindre infraction du sabbat était punie de: «retranché», «mis à mort»!
Mais, dira-t-on, «nous ne sommes pas sous la loi, mais sous la grâce» (Rom. 6:14). Béni soit Dieu qui nous donne cette douce assurance! Si nous étions sous la loi, il nâest pas une âme dans toute la chrétienté, qui ne fût, depuis longtemps, tombée sous le coup du jugement, quant au seul et unique point du sabbat. Mais si nous sommes sous la grâce, quel est le jour qui nous appartient? Câest assurément «le premier jour de la semaine, le jour du Seigneur». Câest le jour de lâÃglise, le jour de la résurrection de Jésus, qui, ayant passé le sabbat dans la tombe, ressuscita triomphant de toutes les puissances des ténèbres, conduisant ainsi son peuple, hors de la vieille création et de tout ce qui sây rattache, dans la nouvelle création dont il est le Chef, et de laquelle le premier jour de la semaine est la juste expression.
La différence quâil y a entre ces deux jours mérite que nous lâexaminions avec prière, à la lumière de lâÃcriture. Un simple nom peut avoir une grande portée, et il en est ainsi dans le cas qui nous occupe. Il est bien évident que le jour du Seigneur tient, dans la parole de Dieu, une place toute particulière. Aucun autre jour nâest appelé du nom glorieux de «jour du Seigneur». Il y a des personnes, je le sais, qui nient que le verset 10 du chapitre 1 de lâApocalypse fasse allusion au premier jour de la semaine; mais je suis pleinement convaincu que, et la saine critique, et la saine exégèse garantissent, bien plus, exigent lâapplication de ce passage, non au jour de la venue de Christ en gloire, mais au jour de sa résurrection dâentre les morts.
Le jour du Seigneur nâest jamais appelé «Sabbat», tant sâen faut. Le lecteur a donc à se garder de deux extrêmes. En premier lieu, il devra éviter le légalisme qui se trouve si souvent associé au mot de «sabbat»; et en second lieu, il devra témoigner contre toute tentative qui aurait pour but et pour résultat de déshonorer le jour du Seigneur, ou de le rabaisser au niveau dâun jour ordinaire. Le croyant est délivré, de la manière la plus complète, de lâobservation «des jours et des mois, des temps et des années» (Gal. 4:10); son union avec un Christ ressuscité lâa complètement affranchi de toutes ces observances superstitieuses (Col. 2:16-20). Mais tout vrai que cela soit, fort heureusement, nous voyons que «le premier jour de la semaine» occupe une place à lui dans le Nouveau Testament. Que le chrétien lui donne cette place! Câest un doux et heureux privilège, non un pénible joug.
Lâespace ne me permet pas dâentrer dans plus de détails sur cet intéressant sujet. Je signalerai seulement, à lâégard dâun ou deux points particuliers, le contraste qui existe entre «le sabbat» et «le jour du Seigneur»:
Que le Seigneur nous donne de pouvoir nous confier avec plus de simplicité dans le nom du Seigneur Jésus, et de travailler avec plus dâactivité pour ce nom! Nous devrions nous confier avec lâesprit dâun enfant, et travailler avec lâénergie dâun homme.