Lectionary Calendar
Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
video advertismenet
advertisement
advertisement
advertisement
Attention!
StudyLight.org has pledged to help build churches in Uganda. Help us with that pledge and support pastors in the heart of Africa.
Click here to join the effort!
Click here to join the effort!
Bible Commentaries
Commentaire biblique intermédiaire Commentaire biblique intermédiaire
Déclaration de droit d'auteur
Ces fichiers sont dans le domaine public.
Ces fichiers sont dans le domaine public.
Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Ecclesiastes 12". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/commentaries/fre/cbi/ecclesiastes-12.html.
bibliography-text="Commentaire sur Ecclesiastes 12". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/
Whole Bible (6)
versets 1-14
V. 1-8
Après ce verset sérieux sur la vanité du jeune âge, le ton sâélève et devient extrêmement solennel: «Souviens-toi de ton Créateur dans les jours de ta jeunesse, avant que soient venus les jours mauvais» (v. 1). Cette vérité est élémentaire comme du reste tout le cours de ce Livre. Il ne sâagit ici que des rapports de lâhomme avec son Créateur, et non des rapports de lâIsraélite avec lâÃternel, le Dieu de lâalliance, encore moins des rapports de lâenfant de Dieu avec son Père. Nous avons la vérité la plus élémentaire quant aux relations de lâhomme avec Dieu, telle quâelle nous est présentée en Ãph. 4:6: «Un seul Dieu et Père de tous, qui est au-dessus de tout, et partout». Jeune homme, à ton aurore, nâoublie pas que lââge de la déchéance arrivera pour toi, quand tout te deviendra difficile et pénible et que, la mort survenant, il faudra que ton esprit «retourne à Dieu» pour lui rendre compte de ta conduite. Cet appel exhorte lâhomme, dâun côté, à placer Dieu devant son cÅur, dès sa jeunesse, de lâautre à se souvenir de lâextrême fragilité de lâhomme, asservi aux conséquences du péché, et au résultat final de ce dernier: la mort et le jugement.
La description des misères du grand âge (v. 2-7) est des plus frappantes. Il a plu à Dieu de nous donner dans sa Parole toutes les formes dâexpression que la littérature des peuples aime à employer et se vante de posséder. Nous pouvons ainsi mesurer la distance entre les pensées divines et celles de lâimagination de lâhomme. Quelque forme poétique quâil adopte (ici, câest lâallégorie) lâEsprit de Dieu, sâélevant jusque dans les régions les plus élevées, reste vrai dans les plus délicates nuances de sa pensée, ce que ne peut jamais lâesprit poétique de lâhomme naturel, qui vit de mensonges. Citons ici la merveilleuse poésie lyrique des Psaumes, puis la poésie dâÃsaïe, et les prophètes symboliques qui usent du langage sublime de la poésie éternelle. Mais la parole de Dieu est tout aussi surprenante en dâautres domaines que dans le domaine lyrique. Quâil sâagisse de pastorale dans la Genèse, de drame lyrique dans Job, dâidylle dans Ruth, des chants guerriers de David et de Debora, dâhymnes dâamour alternés dans le Cantique des Cantiques, de Proverbes et de Sentences poétiques, où pourrons-nous trouver, dans la littérature humaine, quelque chose qui approche de ces productions, en élévation, en puissance, en grâce, en vérité? Le fait est que, même dans sa forme extérieure, la Parole, dictée par lâEsprit de Dieu, est sans égale. Pourquoi donc nâattire-t-elle pas lâhomme? Câest que la vérité le repousse; câest que «les ténèbres ne comprennent pas la lumière!»
Ah! combien il est nécessaire de se souvenir de son Créateur «avant quâarrivent les années dont tu diras: Je nây prends point de plaisir; avant que sâobscurcissent le soleil, et la lumière, et la lune, et les étoiles, et que les nuages reviennent après la pluie» (v. 1, 2); câest-à -dire avant que lâunivers sorti des mains de Dieu et dont la merveilleuse beauté est si captivante, soit devenu indifférent à lâhomme vieilli et que toutes choses dans la nature aient pris une teinte neutre et sans éclaircie, pareille aux nuages qui succèdent à la pluie. â Aux jours où les mains tremblent; où les reins sont courbés; où la bouche dégarnie ne peut plus mâcher la nourriture; où les yeux ne distinguent plus clairement les objets; «où les deux battants de la porte se ferment sur la rue», câest-à -dire où décroît le besoin dâuser de ses lèvres pour parler et se faire entendre hors du cercle de la famille; où lâoreille est pesante et ne perçoit plus distinctement les bruits qui remplissent la maison1; où le sommeil fuit notre couche que nous quittons au moindre prétexte; où toutes les paroles deviennent faibles et indistinctes; où monter une pente devient une fatigue quand le souffle manque; où toutes ces infirmités combinées rendent la marche difficile et causent de lâappréhension; où des cheveux blancs couronnent la tête; quand «la sauterelle devient pesante», câest-à -dire où lâon manque de ressort pour se lever ou sâasseoir; où «la câpre est sans effet», câest-à -dire quand les excitants ne peuvent plus stimuler lâappétit, ni réveiller les sens!
1 La meule pour moudre le grain. actionnée par deux servantes, était dans la maison et faisait partie des instruments du ménage.
«Car lâhomme sâen va dans sa demeure des siècles, et ceux qui mènent deuil parcourent les rues»! à tous ces signes, on devine que la fin est proche.
«Avant que le câble dâargent se détache, que le vase dâor se rompe, que le seau se brise à la source, et que la roue se casse à la citerne; et que la poussière retourne à la terre, comme elle y avait été, et que lâesprit retourne à Dieu qui lâa donné» (v. 6, 7). Tous ces signes du déclin montrent que, si «la source et la citerne», les sources de la vie, restent sans changement, les moyens dâen profiter et dâalimenter lâexistence manquent désormais. Du côté de lâhomme tout se termine enfin par la rupture de ce quâil y a de plus précieux ici-bas: du mouvement même de la vie dans lâhomme. «La poussière retourne à la terre»: câest la mort, conséquence du péché (3:20; Gen. 3:19). «Lâesprit retourne à Dieu qui lâa donné»; pensée bien différente de celle de 3:21, mais signifiant simplement ici que lâesprit, séparé du corps, a désormais affaire à Dieu seul.
Et maintenant, comme nous lâavons noté en commençant (chap. 1:2), tout se termine par la parole du v. 8: «Vanité des vanités, dit le Prédicateur; tout est vanité!» Telle est la fin de tout quant à lâhomme et au monde. Mais il reste encore une conclusion à tirer de ce qui a été dit jusquâici: Quelle est la fin de tout quant à Dieu? Câest à cette question que vont répondre les derniers versets de ce chapitre.
V. 9-14
v. 9, 10. Et dâabord le Prédicateur se décrit lui-même à la troisième personne: Il «était sage». Câest comme tel quâil a été le Prédicateur. Il a «enseigné la connaissance au peuple»; il nâa pas parlé à la légère: il a «pesé et sondé». Les proverbes sont «mis en ordre»; ils forment une suite et des groupements que nous pouvons observer dans le livre des Proverbes, et que nous venons de suivre dans lâEcclésiaste. Il «sâest étudié à trouver des paroles agréables». Je ne pense pas quâil sâagisse ici de la forme du discours, quoique, dans ce chapitre même, la poésie allégorique soit captivante et force à la réflexion, mais ces paroles, reçues dans le cÅur, tout amères quâelles soient pour lâhomme, sont douces au palais comme le miel, parce que ce sont les paroles de Dieu. Bien plus, ce sont des paroles droites, en contraste avec les choses tordues que le monde présente (1:15); ce sont aussi des paroles de vérité qui contiennent pour nous la pensée même de Dieu.
Il était bien important de maintenir ces choses en présence du contenu de ce livre qui peut être sujet, pour les «sots», à tant de fausses interprétations. On raconte que les rabbins du premier siècle de notre ère, discutant sur lâautorité divine de lâEcclésiaste, en furent convaincus par les versets que nous venons de citer.
v. 11, 12. De même le Prédicateur fait observer que les paroles des sages sont pareilles aux aiguillons qui activent la marche du bétail et le poussent vers le but â et que les recueils sont «comme des clous enfoncés» (Ãsaïe 22:23, 24), capables de soutenir des fardeaux et auxquels sont suspendus toute sorte de pensées précieuses. Malgré leur diversité, ces vérités sont «données par un seul pasteur». Un seul Dieu les a dispensées, un seul Esprit les a dictées, un seul Pasteur sâen sert pour conduire ses brebis dans des sentiers de justice. Câest à ces recueils que le fils de la sagesse doit se tenir. Ils sont capables de lâinstruire. Tous les livres des hommes, toute lâétude quâils y dépensent, lassent et nâatteignent pas le but. On y «apprend toujours sans parvenir à la connaissance de la vérité». Un seul recueil, la Parole de Dieu, est ferme et rien nâest capable de le faire fléchir, quelque fardeau, quelque tâche quâon lui confie. â Combien il est important, en terminant ce livre, si méconnu, si mal jugé par les hommes, dâaffirmer son origine divine!
v. 13, 14. Voici maintenant, comme nous lâavons remarqué plus haut, «la fin de tout ce qui a été dit»; la conclusion de tout, quant à Dieu: «Crains Dieu, et garde ses commandements; car câest là le tout de lâhomme». Il ne lui faut pas autre chose que la crainte de Dieu et lâobéissance. Salomon a parlé beaucoup plus longuement dans ce Livre de la vanité de toutes choses que de ce quâil nous présente ici comme Résumé de sa prédication, mais en constatant cette vanité il a préparé lââme à regarder à Dieu, seul objet sûr et immuable pour lâhomme. Une fois en Sa présence, le seul désir du fils de la sagesse sera de lui obéir. Il nâexiste pas dâautre joie, dâautre ressource, dâautre bonheur, dâautre repos que celui-là «Câest là le tout de lâhomme».
«Car Dieu amènera toute Åuvre en jugement, avec tout ce qui est caché, soit bien, soit mal». Pour terminer, le Prédicateur ouvre enfin la porte sur lâavenir, mais, comme nous lâavons vu, sans dépasser la notion du jugement. Cette pensée est salutaire pour le fils de la sagesse. Tout sera manifesté. Rien de caché, soit bien, soit mal, qui ne vienne en évidence. Nous sommes, pour ainsi dire, transportés devant le tribunal de Christ (2 Cor. 5:10), où les mêmes termes sont employés. Les Psaumes expriment plus dâune fois cette pensée au point de vue juif; par exemple Ps. 11:5 et, dans notre livre, le chap. 3:17.
En terminant, résumons par deux mots le Livre du Prédicateur: Vanité absolue et rongement dâesprit, quand la sagesse, don de Dieu, sâapplique à lâappréciation des choses visibles, quâelle ne réussit pas même à sonder jusquâau bout. Certitude et repos dans la connaissance de Dieu, qui a pour caractères la crainte de Dieu et lâobéissance.