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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Bible Commentaries
Commentaire biblique intermédiaire Commentaire biblique intermédiaire
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Daniel 6". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/commentaries/fre/cbi/daniel-6.html.
bibliography-text="Commentaire sur Daniel 6". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/
Whole Bible (6)
versets 1-28
Nous arrivons maintenant au dernier type relatif aux puissances Gentiles. Dans lâétude des types, nâoublions jamais que ce qui est présenté nâest pas le caractère personnel de ceux dont lâÃcriture nous occupe. Câest ainsi quâAaron était, dans son office, un type de Christ; mais nous ne devons pas en conclure que ses voies fussent semblables à celles de notre Sauveur bien-aimé. Sous certains rapports il fut très fautif: câest lui qui fit le veau dâor et chercha même à tromper le peuple à son sujet. Mais cette circonstance ne lâempêche point dâêtre un type de Christ: il lâétait en dépit de toutes ces fautes, et non dans ces fautes. David préfigura Christ, non comme sacrificateur, mais comme roi â dâabord comme roi souffrant et rejeté, et ensuite comme roi établi dans son règne et exalté très haut. La vie de David se compose de deux parties: la première renferme le temps où il était déjà revêtu de lâonction royale, mais où la puissance du mal était encore reconnue, et où il était poursuivi et persécuté; la seconde partie est le temps où, Saül étant mort, David occupe le trône et soumet ses ennemis. Sous lâun et lâautre de ces aspects, David fut un type de Christ. Toutefois sa chute et son terrible péché sont évidemment en contraste complet avec la vie de Christ.
Mais, dâun autre côté, si le chapitre que nous avons maintenant sous les yeux nous présente, comme je le crois, le type dâune scène terrible de la fin de la présente dispensation, ne doutons pas que ce la soit possible, au motif que le roi avait de bonnes qualités. La manière dont lâhomme voudra se faire Dieu est préfigurée dans la personne de Darius, plutôt quâen Belshatsar. En principe câest lâacte quâaccomplit Darius, ou du moins quâil autorisa, qui expose et manifeste dâavance cette prétention et cette conduite de lâhomme. Si Belshatsar était un échantillon des plus dégradés de la race humaine, il y avait au contraire dans le caractère et les mÅurs de Darius quelque chose de très aimable et estimable, et peut-être mieux encore. Mais ce nâest pas de Darius personnellement que je veux parler. Nous avons eu dans le chapitre précédent le type de la chute de Babylone et le jugement de Dieu qui doit la frapper à cause de sa méchanceté dont elle a donné la preuve en insultant et profanant les vases du vrai Dieu, les mêlant à ses propres idoles quâelle louait et adorait au mépris des douleurs du peuple de Dieu. Tout cela se verra encore bien davantage dans les événements de lâhistoire future. Il y a maintenant sur la terre ce qui occupe la position la plus élevée comme Ãglise de Dieu; elle sâenorgueillit de son unité, de sa force et de son ancienneté, de sa continuité historique; elle sâattribue lâhonneur de la sainteté et du sang des martyrs. Mais Dieu nâest pas indifférent à ses péchés qui, de génération en génération, nâont fait que sâaccroître et sâaccentuer: ils nâattendent que le jour du Seigneur pour subir lâexécution du jugement, et recevoir la sentence méritée. Dans lâApocalypse, il y a deux grands objets du jugement â Babylone et la Bête: lâun représente la corruption religieuse, et lâautre la violence: deux formes différentes de la méchanceté humaine. La seconde forme sây montre dans un homme incité par Satan jusquâà prétendre prendre la place de Dieu sur la terre. Or, câest là précisément ce que Darius permit de faire. Peut-être ne sâen rendait-il pas compte, mais son entourage se chargea de le conduire à cet acte terrible.
Voici les circonstances où ceci sâaccomplit: Les présidents et les satrapes avaient besoin dâune occasion contre Daniel, et ils savaient bien quâon ne pouvait en trouver, si ce nâest «à cause de la loi de son Dieu». Câest pourquoi ils se concertent, et, profitant de la coutume des Mèdes et des Perses, selon laquelle il appartenait aux nobles de faire la loi et au roi de la promulguer, ils imaginent de décréter quâil ne sera permis à personne dâadresser aucune requête à quelque dieu ou à quelque homme que ce soit durant trente jours, si ce nâest au roi. Quâétait-ce que cela, sinon mettre un homme à la place de Dieu? Défendre quâaucune prière fût offerte au vrai Dieu, et ordonner que toute prière qui serait offerte, le fût au roi, câest sans conteste attribuer les droits de Dieu à lâhomme. Le roi tomba dans le piège et signa le décret.
Mais considérons maintenant la belle conduite de Daniel. Rien ne laisse penser que ces agissements fussent cachés à Daniel. Au contraire, il était parfaitement informé de la nouvelle loi. Mais il ne pouvait pas compromettre les droits de son Dieu. Son chemin était donc tout tracé. Il était vieux déjà , et la foi qui, dès sa jeunesse, avait brûlé en lui, était au moins aussi brillante que jamais. Aussi lorsquâil eut appris que tout était signé, scellé et établi â dans la mesure du pouvoir de lâhomme, et que la loi irrévocable des Mèdes et des Perses voulait quâaucun homme ne fléchit les genoux devant Dieu durant trente jours; sachant bien tout cela, il va dans sa chambre. Il nây met pas dâostentation, mais il ne cache pas sa conduite. Ses fenêtres ouvertes, comme dâhabitude, du côté de Jérusalem, il se prosterne devant son Dieu trois fois le jour, il prie et rend grâces comme il lâavait fait précédemment. Il fournit à ses ennemis lâoccasion quâils cherchaient. Ceux-ci rappellent aussitôt au roi le décret quâil avait rendu, et se mettent à accuser Daniel devant lui. «Daniel, disent-ils, qui est dâentre les fils de la captivité de Juda, ne tient pas compte de toi, ô roi, ni de la défense que tu as signée, mais il fait sa requête trois fois par jour». Alors Darius le roi, éprouva un grand déplaisir; il sâefforce inutilement jusquâau coucher du soleil de délivrer celui quâil respectait. Cependant, bien quâil en fût désolé, quand ces hommes ré-insistent sur le caractère irrévocable de la loi des Mèdes et des Perses, il pèche de nouveau. Il abandonne le prophète à la fureur de ses ennemis pour être jeté dans la fosse des lions, avec lâespoir à peine pensable pour lui, que son Dieu le délivrerait. Et Dieu intervient pour son serviteur. Dieu opère la délivrance, et le sort terrible destiné au prophète retomba sur ceux-là même qui lâavaient accusé auprès du roi. «Les nations se sont enfoncées dans la fosse quâelles ont faite; au filet même quâelles ont caché, leur pied a été pris. lâÃternel sâest fait connaître par le jugement quâil a exécuté; le méchant est enlacé dans lâÅuvre de ses mains» (Psaumes 9:16-17). Rien nâest plus clair que la portée typique de cet événement par rapport à la délivrance du résidu fidèle de la fin, lorsque la colère de déversera et que les traîtres du dedans et les oppresseurs du dehors seront détruits aux derniers jours. Le résultat en sera comme ici, que les Gentils reconnaîtront que le Dieu vivant est le Dieu dâIsraël délivré, et que son royaume ne sera point dissipé.
Les chapitres 5 et 6 de Daniel nous présentent donc les types combinés des scènes qui terminent la dispensation actuelle. Si vous regardez plus loin dans ce livre de Daniel, vous rencontrez un autre personnage appelé le roi (chapitre 11:36 etc.). Vous pouvez y lire une prophétie directe dâactions semblables: «Le roi agira selon son bon plaisir, et sâexaltera, et sâélèvera contre tout dieu, et proférera des choses impies contre le Dieu des dieux etc.». Je ne veux pas dire que Darius personnellement ait fait ces choses; je signale seulement la portée de son acte, ou son décret, aux yeux de Dieu. Il sâagit de ce que Dieu pensait du péché dans lequel Darius avait été attiré, et câétait un type de lâavenir.
En outre, il est dit du roi, au chapitre 11: «Il nâaura point égard au Dieu de ses pères, ... car il sâagrandira au-dessus de tout». Plusieurs passages du Nouveau Testament y font aussi allusion. Si quelquâun allègue que tout cela est dit des Juifs, et ne concerne pas la dispensation sous laquelle nous sommes, je mâen tiens à ce qui est relatif à notre dispensation et je cite comme preuve 2 Thessaloniciens 2:3-4: «Que personne ne vous séduise en aucune manière, car ce jour-là ne viendra pas que lâapostasie ne soit arrivée auparavant et que lâhomme de péché ne soit révélé, le fils de perdition, qui sâoppose et sâélève contre tout ce qui est appelé Dieu ou qui est un objet de vénération, en sorte que lui-même sâassiéra au temple de Dieu, se présentant lui-même comme étant Dieu». Il est clair quâen commettant son acte, Darius sâélevait effectivement au-dessus de tout ce qui est appelé Dieu, ou qui est un objet de vénération. Défendre dâadresser des prières à Dieu, et prescrire que les prières que lâon avait coutume dâoffrir à Dieu lui fussent pendant un temps adressées à lui seul, ce nâétait ni plus ni moins quâêtre le type de celui qui doit un jour prendre cette position dâune manière bien plus terrible, plus grossière et plus littérale. Les jours tels que ceux dont Daniel parle et dont il donne un type, sont encore à venir. Le Nouveau Testament en fournit nettement la preuve; il montre aussi que ce personnage annoncé par la prophétie, doit se présenter comme étant Dieu, et non pas seulement comme le vicaire de Christ, avec des gens prêts à se prosterner devant lui et à lui baiser les pieds. Ces actes de Darius et ses princes sont sans doute fort mauvais et superstitieux; mais ils ne sont pas encore ceux dâun homme déclarant quâil est Dieu, ou sâétablissant dans le temple de Dieu, en disant: Il ne sera adressé de prière à aucun être, si ce nâest à moi-même. Quelque grand que soit le mal dans la papauté et dans la prétention orgueilleuse du pape, il doit survenir un mal beaucoup plus grand encore; et la pensée solennelle à bien garder, câest que ce ne sera pas seulement lâaboutissement de la papauté, mais celle de la papauté ET du protestantisme, etc., sans Dieu. Même la diffusion de la vérité ne sera point une garantie sûre contre lâinvasion de ce mal. Bien coupables et insensés furent jadis ceux qui sâimaginaient que, parce quâIsraël avait dans le camp lâarche de lâalliance de lâÃternel, ils seraient nécessairement préservés dans la bataille contre les Philistins! Lâarche revint en triomphe, mais eux où étaient-ils?
Gardez-vous de la pensée tellement en vogue que le zèle religieux déployé dans ce pays le met à lâabri du mal. Soyez plutôt certain que plus la lumière abonde dans une contrée, plus la Bible y est répandue, plus il y a de prédications, plus on y trouve tout ce qui est bon, et plus il y a un grand danger si les hommes ne sây conforment pas, et ne marchent point en harmonie avec ces privilèges. Sâils les traitent comme étant de peu dâimportance, et les méprisent; sâils nâont aucune conscience de ce que câest que sâincliner pratiquement devant la lumière de lâÃcriture, ils seront certainement entraînés par une séduction ou par une autre. Quelquâun dira-t-il que lâÃcriture ne contient pas des choses importantes? Qui connaît les moyens du diable pour acquérir de la puissance sur lââme? Là où lâon ne veut pas écouter Dieu, et où on se livre à la désobéissance de Dieu, quelle quâen soit la manière, comment cela se termine-t-il? Il nây a de sécurité que dans un chemin de sainte dépendance de Dieu et dâobéissance à sa parole. Il ne faut pas mettre une portion de lâÃcriture au-dessus dâune autre au motif quâelle est plus consolante: il nous faut prendre toute lâÃcriture; ce nâest que là que nous trouvons sécurité. Il est très doux et précieux de jouir de la présence du Seigneur; mais il y a plus que cela: câest une chose terrible dâêtre trouvé désobéissant au Seigneur. La désobéissance est comme le péché de sorcellerie. Rien ne conduit plus à la ruine. Désobéir à Dieu, câest virtuellement détruire son honneur. Il en fut ainsi en Israël; et pourtant, un mal encore bien plus effrayant et plus terrible va faire suite au relâchement, et au mauvais état de la chrétienté,
La première chose qui se présente est donc lâapostasie. Le christianisme sera abandonné; plus il y a de lumière, plus lâon est certain que lâapostasie viendra pour les masses qui refusent la lumière. Il nây eut jamais en Israël dâépoque si prometteuse que celle où notre Seigneur était sur la terre. On nâavait jamais vu de temps pourvu dâune telle activité religieuse: les scribes et les Pharisiens parcouraient la terre et la mer pour faire un prosélyte; on se montrait zélé, en apparence, pour la lecture des Ãcritures; on avait des sacrificateurs et des lévites; il nây avait pas dâidolâtrie, ni rien de grossièrement mauvais. Câétait un peuple lecteur de la Bible, et un peuple qui gardait le sabbat; et on nâhésitait pas à accuser notre Seigneur lui-même de violer le sabbat, tant on se montrait extérieurement sévère pour lâobservation du saint jour. Ainsi allaient les choses; et comment cela finit-il? Que firent ces Juifs si zélés pour la religion? Ils crucifièrent le Seigneur de gloire et rejetèrent le témoignage du Saint Esprit et son Åuvre de grâce, en sorte que le roi dut envoyer ses armées, faire périr ces meurtriers et brûler leur ville. On ne peut pas dire quâil nây avait pas de conversion: Dieu déploya sa puissance, et il y en eut par milliers: «Tu vois, frère, pouvait dire Jacques au bout de quelques années, combien il y a de milliers de Juifs qui croient». Des milliers et des dizaines de milliers furent effectivement tournés vers la croix de Jésus, et on pouvait nourrir lâespérance que tout Israël, et le monde lui-même, allaient se convertir; mais que se passa-t-il en réalité? Dieu travaillait simplement dans sa grâce à recueillir ces milliers de personnes, pour abandonner ensuite le reste à la destruction sous le jugement qui tomba sur Jérusalem: ce nâest encore quâune faible figure anticipant le jugement qui doit bientôt éclater sur le monde. Et si, en nos jours, Dieu déploie sa puissance et recueille de toutes parts des âmes quâil convertit du monde, combien est-il important que chacun se demande sâil est converti ou sâil ne lâest pas! Et pour ceux qui sont convertis, quel appel il y a là à marcher dans le sentier de lâobéissance, à se soumettre en toutes choses à la parole de Dieu, et à attendre Christ!
Lâidée que quelques-uns nourrissent, selon laquelle il y aura une conversion universelle, nâest quâune vaine illusion. Babylone, ou la Bête: voilà les deux grands pièges des derniers jours. Lâune sera source de corruption en association avec la religion et la profanation de toutes les choses saintes; lâautre sera caractérisée par lâorgueil et par la violence au plus haut degré. Il semblera que le christianisme a complètement échoué, et les hommes croiront posséder, pour tous leurs maux et leurs misères, une nouvelle panacée bien meilleure que lâÃvangile. Ils célébreront leurs idoles dâor, dâargent et dâairain, se glorifiant de ce que le christianisme aura disparu de la face de la terre, sauf quant à sa forme extérieure. Câest alors que viendra le jugement.
Le chapitre 17 de lâApocalypse nous fait voir ce quâil adviendra de la Babylone du Nouveau Testament, forme corrompue que revêtira lâapostasie religieuse: son sort sera tel celui de la Babylone de Daniel. Lâhomme sera lâinstrument de la chute de Babylone, la femme enivrée du sang des saints et du sang des témoins de Jésus. Les hommes assouvissent leur vengeance sur elle. On ne la voit plus montée sur la Bête couleur dâécarlate; désormais elle nâapparaît que foulée aux pieds, haïe et rendue déserte. Que vient-il après cela, selon la prophétie? On ne voit point le christianisme se répandre partout dans le monde: bien au contraire, on voit la Bête remplir toute la scène, et prendre la place de Dieu. à la place du triste spectacle de la femme enivrant les hommes avec la coupe dâun christianisme corrompu, on verra lâhomme sâétablir lui-même dans un orgueilleux défi contre Dieu. Il prendra la place de Dieu sur la terre. Je ne prétends pas dire quel sera lâintervalle entre la destruction de Babylone et la chute de la Bête. Le chapitre 17 de lâApocalypse prouve que bien loin dâamener un progrès, une amélioration dans lâétat du monde, la destruction de Babylone nâapportera que plus de hardiesse dans le mal, celui-ci remplaçant la forme hypocrite du mal précédant. La corruption religieuse sera remplacée par une impiété orgueilleuse défiant ouvertement Dieu. «Les dix cornes que tu as vues sont dix rois qui nâont pas encore reçu de royaume, mais reçoivent pouvoir comme rois une heure avec la Bête. Ceux-ci ont une seule et même pensée, et ils donnent leur puissance et leur pouvoir à la Bête», pas à Dieu. Tout est donné à la Bête en vue de lâexaltation de lâhomme. Lâheure sera venue pour lâhomme dâoccuper la place suprême dans le monde. Mais, contrairement à ce qui fait en général lâobjet de lâambition des hommes, ils abandonneront leur propre volonté à la volonté dâun autre â dans le désir quâil y ait quelquâun de très haut, et de très exalté, devant lequel tous sâinclinent. Lorsque cela sera accompli, «Ceux-ci combattront contre lâAgneau; et lâAgneau les vaincra». Tout ceci, câest évident, est postérieur à la destruction de Babylone; car nous lisons plus bas: «Les dix cornes que tu as vues et la bête (câest ainsi quâil faut lire «et la bête» et non «à la bête»), â celles-ci haïront la prostituée et la rendront déserte et nue». Câest précisément ce qui répond au type de Darius. Darius arrive, détruit Babylone, et se saisit immédiatement du royaume; et la première chose que nous voyons ensuite, câest quâil est entraîné par ses courtisans à prendre la place de Dieu lui-même. Il rend ou confirme une loi en vertu de laquelle il ne doit être présenté de prière à qui que ce soit, excepté à lui seul durant trente jours. En dâautres termes, il a la prétention dâêtre lâobjet de tout culte: il sâarroge ce qui est dû exclusivement au vrai Dieu.
Ces deux types sont extrêmement instructifs, comme aboutissement de lâhistoire générale des Gentils. Nous y voyons, non pas les caractéristiques du commencement et celles vues tout au long de la vie de ces empires, mais plutôt les traits principaux du mal au moment où ces empires prennent fin. Dâabord, Babylone sera détruite à cause de la profanation dont elle sâest rendue coupable dans les choses religieuses de Dieu; et ensuite, lâorgueil blasphématoire parvenu à son comble avec la prétention impie du chef de lâempire à recevoir lâhonneur et la gloire qui nâappartiennent quâà Dieu. Jâai éprouvé le besoin de marquer le lien rattachant ces deux choses lâune à lâautre, autrement il nâest pas possible dâen saisir aussi bien la véritable portée.
Nous avons maintenant achevé ce que je puis appeler le premier volume de Daniel, parce que son livre se partage exactement en deux parties à la fin du chapitre 6. Câest là la raison pour laquelle il est dit que Daniel prospéra au temps du règne de Darius et au temps du règne de Cyrus de Perse. Dans le chapitre suivant, on va revenir en arrière, au règne de Belshatsar, et Daniel sera de nouveau placé devant nous. Il faut maintenant sâarrêter, et je le fais en priant pour quâapparaisse, par cet exemple, la grande importance quâil y a à lire lâÃcriture avec lâintelligence de sa portée typique, là où il y a effectivement une telle portée; et que les enfants de Dieu puissent être convaincus quâil y a ainsi beaucoup plus dâinstruction à tirer des Ãcritures quâil ne paraîtrait à première vue. Ce que Dieu dit est revêtu dâun caractère infini. On nâa pas épuisé sa parole lorsquâon en a tiré quelque peu, ici ou là : câest le puits lui-même, la source toujours jaillissante de la vérité. Plus nous avons crû dans la connaissance de la vérité, et moins nous nous contentons de ce que nous avons atteint, et plus aussi nous sentirons combien nous avons encore à apprendre. Et cela nâest point en nous de misérables paroles affectant une apparence dâhumilité, mais câest le résultat du sentiment réel et profond de notre insuffisance parfaite en présence de la grandeur et de la bonté de notre Dieu qui a pris de pauvres vers tels que nous pour nous placer dans sa propre gloire â car telles sont, en effet, les merveilleuses voies de sa grâce.