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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Bible Commentaries
Commentaire biblique intermédiaire Commentaire biblique intermédiaire
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Ces fichiers sont dans le domaine public.
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Acts 3". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/commentaries/fre/cbi/acts-3.html.
bibliography-text="Commentaire sur Acts 3". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/
Whole Bible (6)New Testament (1)
versets 1-26
Guérison dâun infirme
(v. 1-11). â Pierre et Jean montaient au temple à lâheure de la prière, la neuvième de la journée (soit 15 heures chez nous). Les disciples juifs reconnaissaient encore le temple comme la maison de Dieu, une maison de prières, ainsi que le Seigneur le rappelle en Luc 19:46, jusquâà ce quâils eussent compris toute la vérité concernant lâÃglise (ou Assemblée) dont on a vu la formation au chapitre précédent. Elle remplaçait Israël comme témoignage de Dieu sur la terre. Plus tard, le Seigneur leur enseigna à quitter Jérusalem et le temple, avant leur destruction par les Romains. Comme Pierre et Jean arrivaient, on portait au temple un homme, boiteux dès sa naissance, que lâon plaçait à la porte du temple, dite la Belle, pour y mendier. Au moment où les apôtres allaient entrer, cet infirme leur adressa sa demande. «Et Pierre ayant, avec Jean, arrêté ses yeux sur lui, dit: Regarde-nous. Et il les regardait attentivement, sâattendant à recevoir quelque chose dâeux. Mais Pierre dit: Je nâai ni argent ni or, mais ce que jâai, je te le donne: Au nom de Jésus Christ le Nazaréen, lève-toi et marche. Et lâayant pris par la main droite, il le leva; et à lâinstant les plantes et les chevilles de ses pieds devinrent fermes; et faisant un saut, il se tint debout et marcha; et il entra avec eux au temple, marchant, et sautant, et louant Dieu» (v. 4-8). Cette guérison rendait un témoignage public à la valeur et à la puissance du nom de Jésus Christ le Nazaréen, devant ceux qui lâavaient méprisé durant sa vie ici-bas, en le traitant de Nazaréen, lâavaient rejeté et mis à mort. Au milieu du peuple, Jésus avait accompli de grands miracles qui auraient dû convaincre les Juifs quâil était réellement le Messie promis. Maintenant que Dieu lâa ressuscité et glorifié, et fait Seigneur et Christ, comme Pierre le dit au v. 36 du chapitre précédent, son nom a la même puissance au moyen des apôtres qui en sont simplement le canal. Tous les témoins de ce miracle étaient remplis dâétonnement.
Avec cette guérison, nous voyons se produire les mêmes effets que ceux de la conversion. Ce qui caractérisait cet homme, câétait la pauvreté et lâincapacité de marcher. Il était assis et mendiait. Après sa guérison, il marchait, sautait et louait Dieu. Son cÅur était plein de reconnaissance envers le Seigneur qui lâavait si merveilleusement délivré. Dans son état naturel, tout homme ressemble moralement à cet infirme, sans ressources et incapable de suivre la pensée de Dieu. Mais par la puissance du nom de Jésus, toujours à la disposition de la foi, il peut marcher dâune manière qui glorifie Dieu, le cÅur rempli de reconnaissance, de louanges et dâadoration. Si nous sommes au nombre de ceux qui possèdent le salut, nâoublions pas, quâen effet, câest pour marcher dâune manière digne de Dieu et pour le louer dès ici-bas, que Dieu nous a délivrés du triste état dans lequel le péché nous avait tous plongés.
«Et comme il tenait par la main Pierre et Jean, tout le peuple étonné accourut vers eux au portique appelé de Salomon» (v. 11). Si ce peuple avait pu demeurer dans ces sentiments dâadmiration, et se repentir en reconnaissant dans ce miracle la puissance et la grâce de celui quâils avaient crucifié, quelles bénédictions il en aurait reçues! Hélas! nous verrons, déjà dans ce chapitre, quâil nâen fut rien, et quâil persévéra dans son refus de croire en Jésus et de le recevoir.
Témoignage de Pierre au peuple
(v. 11-16). â Profitant de la présence de la foule attirée par le miracle accompli, Pierre annonça devant tous comment la guérison sâétait opérée et les invita à croire en celui quâils avaient crucifié, afin quâils reçussent les bénédictions promises par les prophètes.
«Et Pierre, voyant cela, répondit au peuple: Hommes israélites, pourquoi vous étonnez-vous de ceci? Ou pourquoi avez-vous les yeux fixés sur nous, comme si nous avions fait marcher cet homme par notre propre puissance ou par notre piété?» (v. 12). Le monde cherche toujours à attribuer à lâhomme ce qui lui donne du renom et lâhomme vise à sâattribuer ce qui revient à Dieu. Mais les apôtres se savaient les simples instruments de la puissance du Seigneur. Un instrument nâa de valeur que sâil se laisse manier par celui qui lâemploie. Pour Pierre et Jean, il nây avait rien dâétonnant à ce miracle; ils connaissaient la puissance de celui en qui ils avaient cru et que Dieu avait glorifié, toujours le même. Câest ce que Pierre va leur dire: «Le Dieu dâAbraham et dâIsaac et de Jacob, le Dieu de nos pères, a glorifié son serviteur Jésus, que vous, vous avez livré, et que vous avez renié devant Pilate, lorsquâil avait décidé de le relâcher. Mais vous, vous avez renié le saint et le juste, et vous avez demandé quâon vous accordât un meurtrier; et vous avez mis à mort le prince de la vie, lequel Dieu a ressuscité dâentre les morts, ce dont nous, nous sommes témoins» (v. 13-15). Le Dieu de leurs pères avait fait des promesses et il avait envoyé Jésus pour les accomplir; mais eux lâavaient mis à mort. Tout était-il perdu pour cela? Absolument pas. Dieu accomplirait ce quâil avait promis au moyen de son Fils, sur qui reposaient toutes ses pensées. Aussi Dieu lâa ressuscité et glorifié; les apôtres en étaient témoins; il lâa fait asseoir à sa droite, jusquâà ce que ses ennemis soient mis pour le marchepied de ses pieds (Ps. 110:1). Quoique rejeté par son peuple, rien ne pouvait empêcher la manifestation de la puissance de ce Jésus glorifié, sauf lâincrédulité des Juifs qui les prive, pour un temps, de toutes les bénédictions à eux destinées. De même aujourdâhui les résultats glorieux et éternels de la venue du Seigneur en grâce dans ce monde sâadressent à chacun et tous ceux qui croient se les approprient; seule lâincrédulité de ceux qui repoussent le message de la grâce les en prive.
Pierre place devant les Juifs quatre grands chefs dâaccusation qui font ressortir leur terrible culpabilité au sujet du rejet de Jésus. 1° Ils lâont livré. 2° Ils lâont renié devant Ponce Pilate, alors que celui-ci voulait le relâcher. 3° Ils lui ont préféré un meurtrier. 4° Ils lâont mis à mort. Appelé le saint et le juste, le Seigneur était reconnu pour être tel; mais dans leur haine, ils lui préfèrent un meurtrier. Lui, le prince de la vie, ils le mirent à mort; mais Dieu le ressuscita, ce dont les disciples étaient témoins. Il est impossible de trouver une contradiction plus grande dans lâhistoire de lâhumanité, ainsi quâune pareille culpabilité. Ces faits inouïs montrent lâabîme moral qui sépare lâhomme de Dieu, son incapacité de juger de toutes choses selon Dieu. La présentation de son Fils lâa prouvé. Mais cette constatation si humiliante pour lâhomme fait ressortir la grâce de Dieu qui, après une pareille expérience, lui offre son pardon et le bonheur éternel.
Pierre continue en disant: «Et, par la foi en son nom, son nom a raffermi cet homme que vous voyez et que vous connaissez; et la foi qui est par lui a donné à celui-ci cette entière disposition de tous ses membres, en la présence de vous tous» (v. 16). Le nom est lâexpression de la personne; câest ce nom-là , le Seigneur lui-même, mis à mort par les Juifs et ressuscité par Dieu, qui a accompli ce miracle. Il suffit dâavoir la foi pour profiter de sa puissance. La preuve, incontestable, était sous les yeux de tous; quâen feront-ils? Nous le voyons au chap. 4:16, 17.
Pierre appelle le peuple à la repentance
(v. 17-26). â Ce que Pierre présente dans la suite de son discours avait une importance capitale pour le peuple. De son acceptation ou de son refus dépendait sa bénédiction ou sa ruine. Il a choisi la ruine. Lâhomme ne sait faire autre chose si Dieu le laisse à sa responsabilité. La ruine des Juifs dépendait du rejet du Christ; mais Dieu voulait encore user de grâce envers eux. Sur la croix, le Seigneur avait intercédé pour ceux qui le mettaient à mort, disant: «Père, pardonne-leur, car ils ne savent ce quâils font» (Luc 23:34). En vertu de cette prière, Dieu, par la bouche de Pierre, leur offre de se repentir afin que le Seigneur revienne du ciel et leur apporte les bénédictions dont ils sâétaient privés en le mettant à mort: «Et maintenant, frères, je sais que vous lâavez fait par ignorance, de même que vos chefs aussi; mais Dieu a ainsi accompli ce quâil avait prédit par la bouche de tous les prophètes, savoir que son Christ devait souffrir» (v. 17, 18). La grâce de Dieu veut bien admettre que le peuple avait agi par ignorance en faisant mourir le Seigneur. Câest ainsi que Dieu pouvait considérer leur acte jusquâà ce quâils eussent rejeté le témoignage que le Saint Esprit rendait par les apôtres à Christ glorifié, et cela en réponse à lâintercession du Seigneur sur la croix. Par le rejet de Jésus, Dieu avait accompli ce que ses prophètes avaient prédit, savoir que son Christ, ou son Oint, devait souffrir. Mais il ne faudrait pas conclure de cela que les hommes sont moins coupables de lâavoir mis à mort. Ils portent lâentière responsabilité de leur acte inqualifiable. Ils lâont livré, non pour que Dieu accomplisse ses desseins de grâce par la mort de son Fils, mais pour satisfaire leur haine contre lui, contre Dieu dont il était la manifestation en grâce, parce quâils ne pouvaient plus le supporter au milieu dâeux. En même temps, par sa mort, il accomplissait les desseins de Dieu pour le salut des pécheurs. à cela, les hommes nâont rien à voir. Dieu a choisi le moment où leur haine, où leur péché, étaient à leur apogée pour manifester son amour parfait qui voulait les sauver. Câest pourquoi il fallait que Jésus souffrît de la part de Dieu le jugement dû au péché.
Pendant que Dieu considérait le peuple comme ayant agi par ignorance, il lui fait dire par Pierre: «Repentez-vous donc et vous convertissez, pour que vos péchés soient effacés: en sorte que viennent des temps de rafraîchissement de devant la face du Seigneur, et quâil envoie Jésus Christ, qui vous a été préordonné, lequel il faut que le ciel reçoive, jusquâaux temps du rétablissement de toutes choses dont Dieu a parlé par la bouche de ses saints prophètes de tout temps» (v. 19-21). Si donc les Juifs sâétaient repentis et convertis, sâils avaient changé de pensées à lâégard du Seigneur, en reconnaissant lâaffreuse faute commise en le mettant à mort, leurs péchés auraient été effacés et le Seigneur serait redescendu du ciel pour établir son règne, ce que Pierre appelle «les temps de rafraîchissement de devant le Seigneur, dont tous les prophètes avaient parlé». Ce moment était donc décisif pour le peuple. Que fera-t-il? Les Juifs vénéraient profondément les prophètes. Ceux-ci avaient parlé du Seigneur, de sa venue, de ses souffrances, de son exaltation, de son retour pour accomplir les promesses faites aux pères. Les écouteraient-ils? Plus encore, écouteraient-ils le témoignage du Saint Esprit par la bouche de Pierre? Non. Animés dâune haine implacable à lâégard du Seigneur, ils refusèrent la dernière offre de la patiente grâce de Dieu.
Pierre leur cite encore Moïse, le plus vénéré des prophètes, qui avait parlé de Jésus, ainsi que des conséquences qui menaçaient les indifférents: «Moïse déjà a dit: Le Seigneur1, votre Dieu, vous suscitera dâentre vos frères un prophète comme moi; vous lâécouterez dans tout ce quâil pourra vous dire: et il arrivera que toute âme qui nâécoutera pas ce prophète sera exterminée dâentre le peuple» (citation de Deutéronome 18:15-19). Et il ajoute: «Et même tous les prophètes, depuis Samuel et ceux qui lâont suivi, tous ceux qui ont parlé, ont aussi annoncé ces jours» (v. 22-24). Il fallait être aveuglé par lâesprit dâincrédulité pour ne pas comprendre. Les prophètes avaient annoncé la venue de Christ et les bénédictions qui en résulteraient; mais on devait le recevoir. Câétait à eux que ces prophéties sâadressaient. Pierre leur dit: «Vous, vous êtes les fils des prophètes et de lâalliance que Dieu a établie avec nos pères, disant à Abraham: Et en ta semence seront bénies toutes les familles de la terre. à vous premièrement, Dieu, ayant suscité son serviteur, lâa envoyé pour vous bénir, en détournant chacun de vous de vos méchancetés» (v. 25, 26). Quoi de plus clair? Tout dans ce discours était propre à toucher le cÅur du peuple et à ouvrir ses yeux. Dieu avait établi une alliance avec Abraham; elle reposait sur la fidélité de Dieu pour lâaccomplir. Ce Dieu fidèle avait envoyé son Oint pour cela; mais il ne pouvait rien faire tant que les Juifs demeuraient dans leur incrédulité; ils devaient se repentir. Le Seigneur les avait exhortés à se détourner de leurs méchancetés. Dieu avait envoyé avant lui Jean le baptiseur qui leur avait dit: «Repentez-vous, car le royaume des cieux sâest approché» (Matthieu 3:2); mais en vain. Au lieu de lâécouter, ils lâont tué. Si le Seigneur avait accompli des miracles, les avait délivrés du joug des Romains, sans leur parler de leurs péchés, ils lâauraient reçu; mais ce nâaurait pas été le règne de la justice, où le péché ne peut être supporté; les droits dâun Dieu saint nâauraient pas été reconnus. Dieu ne peut se départir de ce qui convient à sa nature, pour être agréable aux hommes. Le Messie ne pouvait établir sur des pécheurs le règne de la justice, car elle les aurait tous fait périr. En parlant du règne millénaire, il est dit: «Chaque matin, je détruirai tous les méchants du pays» (Psaumes 101:8).
1 Dans le Nouveau Testament, lorsque le mot Seigneur est précédé dâun astérisque, il signifie lâÃternel.
Aujourdâhui encore on voudrait un Dieu qui satisfasse les désirs des hommes, leur épargne les conséquences du péché, transforme ce monde en un paradis, selon leur gré. Sâil en était ainsi, les hommes croiraient en lui; mais ce Dieu quâils voudraient nâest pas celui que Jésus est venu révéler: un Dieu qui est amour, en même temps juste et saint, dont les yeux sont trop purs pour voir le mal. Pour maintenir ce que Dieu est, au milieu dâun monde souillé et perdu, il fallut la croix où la justice de Dieu contre le péché a été satisfaite, sa sainteté maintenue par le jugement que le Seigneur a subi, afin que lâamour de Dieu puisse être connu des pécheurs. Un jour cette création, réconciliée avec Dieu par lâÅuvre même de la croix, ressemblera à un paradis, sous le règne du Fils de lâhomme; les hommes y seront heureux, ils jouiront des bienfaits de Dieu répandus en tous lieux (voir Ãsaïe 2:2-5; 55:12, 13; 65:17-25; Ãzéchiel 34:23-31, parmi beaucoup dâautres passages). Mais ces temps-là nâarriveront quâaprès les jugements terribles par lesquels Dieu ôtera tous les méchants de la terre, surtout ceux qui dans les temps actuels refusent de croire au Seigneur Jésus comme Sauveur.
Il est très important et instructif de considérer le caractère sous lequel le Seigneur est présenté aux Juifs dans ce chapitre, en contraste avec le chapitre précédent et dans la suite. Au chapitre 2, Pierre répond à ceux dont le cÅur est saisi de componction, après avoir compris la gravité de leur situation à la suite du rejet de Christ: «Repentez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus Christ, en rémission des péchés, et vous recevrez le don du Saint Esprit». Environ trois mille âmes crurent, furent baptisées et ajoutées à lâAssemblée déjà constituée par la venue du Saint Esprit. Le chapitre 3 forme une sorte de parenthèse dans le récit de lâétablissement de lâÃglise, en ce que Pierre ne prescrit pas aux Juifs de se repentir et dâêtre baptisés pour recevoir le Saint Esprit et faire partie de lâÃglise. Il leur dit bien: «Repentez-vous et vous convertissez, pour que vos péchés soient effacés»; mais câest afin que «viennent des temps de rafraîchissement... et quâil envoie Jésus Christ» â¦, en dâautres termes, pour quâil établisse son règne de paix et de justice sur la terre. Câétait, nous lâavons dit, un dernier appel aux Juifs comme peuple, fondé sur lâintercession de Christ sur la croix: «Père, pardonne-leur, car ils ne savent ce quâils font». Le refus de cet appel, consommé par le meurtre dâÃtienne au chap. 7, eut pour conséquence le rejet des Juifs jusquâà ce quâils disent: «Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur» (Matthieu 23:39). Dès lors lâÃvangile fut annoncé à tous, aux Juifs premièrement, puis aux Grecs. Individuellement, tout Juif pouvait recevoir le Seigneur et être sauvé, mais sâil croyait, il ne faisait plus partie de son peuple que Dieu avait mis de côté; il appartenait à lâÃglise que le Seigneur viendra chercher avant de reprendre ses relations avec Israël et établir son règne sur la terre.