Lectionary Calendar
Sunday, July 20th, 2025
the Week of Proper 11 / Ordinary 16
the Week of Proper 11 / Ordinary 16
video advertismenet
advertisement
advertisement
advertisement
Attention!
For 10¢ a day you can enjoy StudyLight.org ads
free while helping to build churches and support pastors in Uganda.
Click here to learn more!
free while helping to build churches and support pastors in Uganda.
Click here to learn more!
Bible Commentaries
Commentaire biblique intermédiaire Commentaire biblique intermédiaire
Déclaration de droit d'auteur
Ces fichiers sont dans le domaine public.
Ces fichiers sont dans le domaine public.
Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur 2 Chronicles 24". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/commentaries/fre/cbi/2-chronicles-24.html.
bibliography-text="Commentaire sur 2 Chronicles 24". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/
Whole Bible (6)
versets 1-27
Règne de Joas
«Athalie, cette méchante femme, et ses fils, avaient dévasté la maison de Dieu et, toutes les choses saintes de la maison de lâÃternel, ils les avaient aussi employées pour les Baals» (v. 7). Le premier soin de Joas fut de restaurer le temple et il envoya les sacrificateurs et les lévites par les villes de Juda, afin de recueillir lâargent nécessaire à cette Åuvre. Le tribut ordonné par Moïse dans le désert, pour servir à lâédification du tabernacle (Exode 30:11-16; 35:4-9, 20-29), devait être employé à la restauration du temple, mais les lévites ne se hâtèrent point; les brèches nâétaient pas réparées, et les dons servaient sans doute à lâentretien de la sacrificature.
En tout cela, Joas sâen tient à la Parole seule. Depuis les années du désert les circonstances avaient changé. Moïse ordonnait un tribut pour construire le tabernacle; celui-ci avait disparu et fait place à un temple. Fallait-il sâen tenir à lâordonnance primitive donnée dans de tout autres circonstances? De plus, le temple était souillé, dépouillé de tous ses trésors, détruit en partie. Fallait-il prendre tant de peine à le réparer? Ne pouvait-on pas employer le tribut de Moïse à entretenir les lévites? Sans doute, on raisonnait ainsi autour de Joas, mais tout cela nâétait pas selon Dieu, quand même un pieux souverain sacrificateur ne sây opposait pas. Son opinion nâeut aucune valeur pour Joas; et le jeune roi reprit le vieux souverain sacrificateur, la Parole ayant plus dâautorité pour lui que les pensées de lâhomme le plus éminent. Il faut que ce que la Parole ordonne serve à lâusage auquel la Parole le destine; on ne peut, sans infidélité, changer quelque chose aux prescriptions divines. Lâincrédulité du cÅur naturel dira ces ordres surannés, mais ils ne le sont pas, car la Parole est immuable et éternelle. Travailler à la maison nâest pas la même chose que secourir les serviteurs qui se dépensent pour le Seigneur et sont dignes de leur salaire; il y avait une dîme pour les lévites, mais chaque chose a sa place, et la plus urgente de toutes était, pour Joas, de réparer les brèches de la maison. Il se montrait ici plus lévite que les lévites; il suivait les traces de Celui qui dit: «Le zèle de ta maison mâa dévoré».
Ces choses nâont-elles pas une voix pour nous? Notre temps, nos ressources, nos peines, ne doivent-ils pas être employés à cimenter les liens, détruits aujourdâhui, qui rejoignaient ensemble les précieux matériaux de lâédifice de Dieu, de son Assemblée? Est-ce pour Dieu une chose sans importance, que lâhabitation où il demeure ici-bas par lâEsprit soit à lâhonneur ou au déshonneur de son hôte divin? à nous à réparer ses brèches, à y déployer notre zèle et notre énergie, afin que Dieu soit honoré par lâunion cimentée entre ses enfants, seul remède à la ruine complète. Il nây a quâune maison de Dieu: tout ce qui sâédifie à côté dâelle nâa pour Lui aucune valeur. Que de ressources dépensées en pure perte pour ce qui nâest que des maisons humaines. Ainsi les dons récoltés par les lévites ne servaient de rien pour lâÃternel et se dépensaient en pure perte.
Il fallait désormais que le tribut de Moïse fût employé tout entier à la réfection de la maison de Dieu. Le roi commande (non pas Jéhoïada, comme dans le livre des Rois) de placer un coffre à la porte de la maison de lâÃternel, pour recueillir les offrandes. Quand tout le travail est achevé, ce qui reste est employé à faire des ustensiles dâor et dâargent pour le temple (v. 14). Ce passage nâest point en contradiction avec 2 Rois 12:13 qui nous dit simplement que pendant lâouvrage lâargent ne fut employé à rien dâautre.
Tout est beau, tout est pur au début de ce règne. Selon la coutume des Chroniques les hauts lieux, conservés par Joas (2 Rois 12:3), sont passés sous silence. Tant que la royauté représente, pour ainsi dire, celle du Messie promis, ce livre la considère comme pure et sans reproche, mais tout change; une scène de deuil et dâhorreur va sâouvrir devant nous.
Tout le passage compris entre les v. 15 et 22 manque dans le livre des Rois.
Jéhoïada meurt et on lâenterre «dans la ville de David avec les rois, car il avait fait du bien en Israël, et pour Dieu et pour sa maison» (v. 16), preuve nouvelle de lâunion intime entre la royauté et la sacrificature dans les Chroniques.
Dès cette mort tout change. Joas se montre indigne de répondre aux pensées de Dieu quant à la royauté. Sa sécurité et sa force étaient dans son union avec la sacrificature, et quand elle disparaît tout croule. Désormais «les chefs de Juda» deviennent conseillers du roi en le flattant: «Ils sâinclinèrent devant le roi; alors le roi les écouta» (v. 17). Ils nâavaient en vue, en sâemparant de lâesprit de Joas, que de rétablir lâidolâtrie en Juda. Deux chemins sâouvraient devant Joas: Rester fidèle à la maison de Dieu où il avait passé ses jeunes années, et se joindre aux serviteurs de lâÃternel, ou bien se tourner du côté du monde et chercher lâamitié de ceux qui le dominent. Il abandonne le premier parti et choisit le second; le cÅur naturel incline toujours vers ceux qui le flattent, et les chefs de ce monde sont les instruments de Satan, pour conduire les hommes aux idoles. Aussi vit-on le peuple «abandonner la maison de lâÃternel, le Dieu de ses pères, et servir les ashères et les idoles».
Et voici les prophètes qui réapparaissent. Quelle preuve de la longue patience de Dieu tant quâil reste encore une lueur dâespoir pour le peuple! «LâÃternel envoya parmi eux, pour les ramener à lui, des prophètes qui témoignèrent contre eux, mais ils nâécoutèrent point. Et lâEsprit de Dieu revêtit Zacharie, fils de Jéhoïada, le sacrificateur, et il se tint debout au-dessus du peuple, et leur dit: Ainsi dit Dieu: Pourquoi transgressez-vous les commandements de lâÃternel? Vous ne réussirez point; car vous avez abandonné lâÃternel, et il vous abandonnera aussi» (v. 19, 20).
Joas a tout oublié: lâaffection profonde et le respect pour la mémoire du souverain sacrificateur; lâamour quâil doit au fils dâun tel serviteur, à bien plus forte raison, quand ce fils est le porteur de la parole de Dieu, pour détourner le peuple et son roi de leurs mauvaises voies. Quels ravages effrayants peut faire en quelques moments lâinfidélité, dans un cÅur qui lui a ouvert la porte! Quây a-t-il dâétonnant à ce que les grands et le peuple conspirent contre la sacrificature qui leur porte ombrage et contre le prophète qui les exhorte? mais Zacharie, fils de Jéhoïada, est lapidé par lâordre du roi, dans le parvis de la maison de lâÃternel! Le cÅur se soulève devant tant dâingratitude et de cruauté. «Joas ne se souvint pas de la bonté dont Jéhoïada, père de Zacharie, avait usé envers lui, et il tua son fils» (v. 22).
On se demande comment une chose pareille fut possible chez un roi dont les débuts annonçaient un règne juste et sans tache. Nous en avons dit quelques raisons en étudiant le deuxième livre des Rois, mais ici ces raisons ne sont pas données. Ce règne a sombré dans la violence et le crime. Le cÅur du roi, aveuglé par Satan, devient la proie de cet ennemi terrible, dès quâil tourne le dos à la sacrificature et à la maison de lâÃternel.
Satan, en sâemparant de Joas, pensait anéantir les conseils de Dieu. Il a été, il est, il restera trompé en cela, malgré tous ses efforts, car Dieu a Christ en vue et la chute dâun Joas ne détruit pas ses conseils. Toutefois il faut que le jugement sâexécute contre le mal. Le cri vengeur, sorti de la bouche du prophète mourant: «Que lâÃternel regarde et redemande!» (v. 22) est le cri de la loi violée. Christ et son sang prononcent de meilleures choses quâAbel ou Zacharie: «Père, pardonne-leur, car ils ne savent ce quâils font». Sur la croix, il intercède pour les transgresseurs, et son sang dit: Grâce! grâce! Ãtienne, qui subit le sort de Zacharie, sâécrie: «Seigneur, ne leur impute point ce péché»; mais ici, je le répète, nous nous trouvons sous le régime de la loi, alors même que le ministère des prophètes en avait modifié le caractère.
Le fait que Zacharie est tué dans le parvis «entre le temple et lâautel», aggrave infiniment le péché du roi. Dieu, sur son trône entre les chérubins, assistait à cette scène, tandis quâau début du règne, Athalie, cette méchante femme, avait été arrachée du parvis pour être mise à mort dans la maison du roi. Joab, frappé quand il saisissait les cornes de lâautel, ne le fut pas devant lâarche que David avait recueillie en Sion.
Vers. 23-27. Lâattaque de Hazaël, dont le motif nâest pas donné dans le deuxième livre des Rois, est ici la réponse au cri de vengeance de Zacharie.
Tous les chefs du peuple qui avaient conspiré contre le prophète pour le faire mourir, reçoivent le juste châtiment de leur iniquité (v. 23). Ces versets correspondent, avec beaucoup de différences, à 2 Rois 12:17-21. Ainsi lâarmée de Syrie entre ici «avec un petit nombre dâhommes» à Jérusalem, à la honte de la «très grande armée» de Joas (v. 24). Ils sâemparent de tout et envoient les dépouilles à Damas. Dans le second livre des Rois, Joas cherche à se soustraire à lâennemi en donnant à Hazaël toutes les choses saintes, et lâor du temple et celui de la maison du roi. Notre passage ne fait mention de ce fait quâavec ces mots: «la grandeur du tribut qui lui fut imposé» (v. 27). Le tribut payé, Hazaël se retire de devant Jérusalem. Dans notre passage il y rentre et «fait justice de Joas» (v. 24). Il est probable quâentre ces deux événements ce dernier sâétait rebellé contre le roi de Syrie, car il nâest pas fait mention ici du butin, mais de la vengeance exercée contre les chefs du peuple et le roi. Joas est laissé par lâennemi dans «de grandes maladies», conséquences, sans doute, de toutes ses angoisses, mais avant tout du jugement de Dieu qui le poursuit. Et de plus, ses serviteurs conspirèrent contre lui, qui sâétait allié aux conspirateurs. Lâépée vengeresse du Dieu saint lâatteint: un Moabite et un Ammonite, deux idolâtres, sont les meurtriers de ce roi qui avait rétabli le culte des idoles. Le sang du juste est vengé; Joas nâa pas même lâhonneur du sépulcre des rois, semblable en cela à lâimpie Joram qui subit le même sort (21:20); solennel exemple dâun jugement exécuté jusque dans la mort, car le Seigneur montre aux hommes quâil veut être craint!