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Sunday, July 20th, 2025
the Week of Proper 11 / Ordinary 16
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Bible Commentaries
Commentaire biblique intermédiaire Commentaire biblique intermédiaire
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur 2 Chronicles 20". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/commentaries/fre/cbi/2-chronicles-20.html.
bibliography-text="Commentaire sur 2 Chronicles 20". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/
Whole Bible (6)
versets 1-37
Nouvelle guerre
En considérant le règne de Josaphat tel quâil nous est apparu jusquâici, nous le voyons au début caractérisé par des bénédictions spéciales, suite de lâobéissance du roi. Après avoir aboli les idoles et les hauts lieux, il avait éprouvé le besoin dâenseigner le peuple et sa fidélité avait été récompensée par la soumission de toutes les nations voisines. Mais, depuis son infidélité en sâalliant avec Achab pour faire la guerre au roi de Syrie, la colère de Dieu devait lâatteindre, et le prophète Jéhu la lui annonce. Josaphat courbe la tête sous le jugement et montre par ses actes non seulement quâil en reconnaît la justice, mais quâil désire substituer au désordre un ordre selon Dieu dans la vie du peuple. La conséquence de son retour à Dieu ne se fait pas attendre. Ce nâest pas la paix, mais la guerre. Nous pouvons être certains de nous y exposer quand nous revenons dâune mauvaise voie, car la repentance qui nous fait retrouver la communion avec Dieu ne peut convenir à Satan, dont le désir est de nous séparer de Lui. Alors que lâétat spirituel de Josaphat était prospère, lâennemi, réduit au silence, était obligé de courber la tête; mais il veillait patiemment, à lâaffût du moment où une faute irrémédiable ayant été commise, le roi aurait encouru la colère de lâÃternel et serait perdu. Comme toujours, Satan ne tenait pas compte de la grâce de Dieu qui avait trouvé de bonnes choses en Josaphat et de lâÅuvre que cette grâce avait produite dans la conscience du roi; il ne pouvait comprendre que Dieu se servît du jugement inévitable, déchaîné par la guerre, pour affermir son serviteur et briser les pièges de lâennemi. Il en a été ainsi de tout temps. Aux premiers siècles de lâÃglise quand, ayant perdu son premier amour, elle était menacée dâun jugement qui ôterait sa lampe de son lieu, elle fut jetée dans la fournaise et subit une tribulation de dix jours. Dieu la permettait pour restaurer son assemblée; Smyrne devint, avec Philadelphie, la seule église où le Seigneur nâeût pas à prononcer de menaces nouvelles. Il en est de même ici: la guerre sâallume, le jugement est déchaîné, la colère a son cours, mais nous assistons à un tout autre spectacle, à ce que la grâce produit en faveur du peuple et de son roi.
Voyons quels éléments composaient lâarmée ennemie. Dâabord Moab. En nous reportant au chap. 3 du deuxième livre des Rois nous comprenons la cause de sa haine. Josaphat était monté avec Joram, le roi dâIsraël, contre lui, et alors même que, de fait, Israël seul semblait avoir combattu, câétait particulièrement à Juda que Moab en voulait. Il en est souvent ainsi; lâalliance avec le monde professant tourne avant tout au désavantage des fidèles. Moab se venge de lâhumiliation subie, en attaquant, non pas Israël, mais Juda, relativement si faible. Mais nâoublions pas la raison principale de cette hostilité: Juda représentait le vrai Dieu et câest lui que visait lâorgueil de Moab exalté par Satan.
Les alliés de Moab sont les fils dâAmmon auxquels David avait fait subir jadis une si humiliante défaite et une portion dâÃdom1, cet Ãdom, devenu pour un moment lâallié de Joram et de Josaphat contre Moab (2 Rois 3:9), et maintenant celui de Moab contre Josaphat.
1 Les Ménunim ou Maonites faisaient partie du territoire dâÃdom, câest-à -dire de la montagne de Séhir (v. 10). Il existe encore aujourdâhui une ville de Maan à lâest du Wady-el-Aarabath dans cette région. En ce temps-là , du reste, Ãdom nâétait plus un royaume compact (1 Rois 22:48).
Lâattaque de cette confédération était, comme nous lâavons dit, la conséquence de la faute du roi, reconnue depuis par ses actes, mais dont le jugement de Dieu était le résultat inévitable. Aussi nous est-il dit (v. 3): Josaphat craignit. Mais ce roi pieux ne peut en rester là , quoiquâil ait mérité le jugement de Dieu. Il fait la seule chose possible: «Il craignit, et tourna sa face pour rechercher lâÃternel». En recherchant lâÃternel, rencontrera-t-il la colère? Aucunement; il rencontre la grâce, sujet capital de toute cette partie du livre. Cependant, tout en recherchant lâÃternel, «il proclama un jeûne par tout Juda» (v. 3); câest lâhumiliation et le brisement dâesprit, reconnaissant la justice du coup qui lâatteint, lui et son peuple, mais comptant sur un Dieu abondant en compassions. Juda sâassembla dans le même esprit, «pour chercher secours de la part de lâÃternel: et on vint aussi de toutes les villes de Juda pour rechercher lâÃternel» (v. 4). Lâesprit qui anime le roi sâétend et son exemple est suivi par le peuple. Alors Josaphat peut se présenter pour tous devant Dieu, dans son temple.
Il rappelle à lâÃternel quâIl est le Dieu de leurs pères, le Dieu des cieux, à la puissance duquel rien ne peut résister, qui domine sur les nations et les avait dépossédées pour donner leurs royaumes à son peuple. Il revient au caractère de Dieu, tel quâil était au commencement, et Dieu ne pouvait changer; câétait la sécurité dâIsraël. Puis il avait reconnu leur père Abraham comme son ami. Eux-mêmes lâavaient reçu au début comme leur Dieu, en lui bâtissant un sanctuaire. Dieu y avait accepté la supplication de Salomon; ayant égard, non pas à Josaphat, mais à lâintercession du roi de ses conseils à laquelle il ne pouvait manquer dâêtre attentif. Jadis ils avaient épargné Ãdom, la montagne de Séhir, par obéissance à Dieu, mais Séhir, dans un temps de déclin, profitait de leur bas état pour se venger et leur rendre le mal pour le bien. Dieu le supporterait-il? ne les jugerait-il pas? Sans doute, sâil tenait compte de leur état actuel, câétait eux, Juda, quâil devait juger; mais estimerait-il pour rien toute sa grâce passée? Jamais! Cependant il leur appartenait à eux, de prendre devant lui la place qui convenait à leur juste abaissement, aussi bien quâà leur foi. Josaphat ne dit pas comme auparavant (19:11): «Fortifiez-vous et agissez», mais: «Il nây a point de force en nous devant cette grande multitude qui vient contre nous, et nous ne savons ce que nous devons faire». Il raisonne comme Asa, son père, au temps de sa fidélité (14:11), mais il sait aussi, comme lui, quâaucune force ne peut résister à lâÃternel. La seule, lâunique ressource est donc: «Nos yeux sont sur toi!» Nâest-ce pas la pensée exprimée au Ps. 123? «Voici, comme les yeux des serviteurs regardent à la main de leurs maîtres, comme les yeux de la servante à la main de sa maîtresse, ainsi nos yeux regardent à lâÃternel, notre Dieu, jusquâà ce quâil use de grâce envers nous!»
Tout Juda, comme plus tard au temps de Néhémie, assiste à cette scène. «Avec leurs petits enfants, leurs femmes et leurs fils», ils sâassocient tous à la supplication de Josaphat. Alors ils reçoivent par Jakhaziel, fils de Zacharie, la merveilleuse réponse de lâEsprit de Dieu: «Soyez attentifs, vous, tout Juda, et vous, habitants de Jérusalem, et toi, Josaphat. Ainsi vous dit lâÃternel: «Ne craignez point, et ne soyez point effrayés à cause de cette grande multitude; car cette guerre nâest pas la vôtre, mais, celle de Dieu. Demain, descendez contre eux: Voici, ils vont monter par la montée de Tsits, et vous les trouverez au bout de la vallée, devant le désert de Jeruel. Ce nâest point à vous de combattre en cette affaire; présentez-vous, et tenez-vous là , et voyez la délivrance de lâÃternel qui est avec vous. Juda et Jérusalem, ne craignez pas et ne soyez pas effrayés; demain, sortez à leur rencontre, et lâÃternel sera avec vous» (v. 15-17).
Nâest-il pas remarquable que nous ne trouvions ici aucun reproche, aucune allusion même éloignée à lâinfidélité du peuple et de son roi? Tout est grâce. Le péché a été comme englouti par la grâce. Ah! cette parole si rassurante, deux fois répétée: «Ne craignez pas et ne soyez point effrayés», câest lâEsprit de Jésus. Combien de fois en présence de lâhomme pécheur, il répète dans les évangiles: «Ne crains pas». Il veut quâon ait confiance dans sa puissance et sa bonté. Sa bonté est sa gloire, comme il le dit à Moïse et comme on le voit au Ps. 63. Trois fois il les encourage par ces paroles: «Descendez, présentez-vous, sortez à leur rencontre», et deux fois il leur dit: «LâÃternel sera avec vous!»
Dieu ne demande à son peuple quâune chose, la foi en Sa parole. Il faut quâelle se montre avant quâils aient reçu ce que cette parole leur promet. Il faut que la foi anticipe la victoire, car elle est la confirmation des choses quâon ne voit point encore; il faut quâelle compte entièrement sur Dieu, sans aucune confiance en lâhomme; il faut enfin quâelle comprenne que cette guerre nâest pas la leur, mais celle de lâÃternel, contre Satan qui voudrait anéantir les conseils de Dieu à lâégard de son peuple. Ils nâavaient rien à faire quâà se tenir là pour voir la délivrance de lâÃternel, exactement la même parole que Moïse avait dite au peuple à sa sortie dâÃgypte (Exode 14:13).
Aussitôt que la promesse de la délivrance est donnée, elle est assurée pour la foi sans être encore obtenue. «Il engloutira la mort en victoire», dit le prophète, et lâapôtre ajoute: «Grâces à Dieu qui nous donne la victoire». Alors le roi et le peuple tombent sur leurs faces devant lâÃternel pour lâadorer et les lévites se lèvent pour le louer (v. 18-19).
Après ces actions de grâces anticipées, le peuple sort vers le désert de Thekoa. Josaphat se tient devant le peuple et dit: «Croyez à lâÃternel, votre Dieu, et vous serez affermis; croyez ses prophètes, et vous prospérerez». La seule chose nécessaire, câest la foi; la foi en Dieu, la foi en sa Parole, représentée par les prophètes. Comme jadis, comme aujourdâhui, comme toujours en un temps de ruine, la Parole est la ressource suprême; câest à elle que le peuple est toujours renvoyé.
Devant les troupes équipées, la louange retentit pour la seconde fois: «Célébrez lâÃternel, car sa bonté demeure à toujours! «Aucun cantique ne revient plus souvent que celui-là dans lâAncien Testament. Il est dâhabitude la proclamation de la grâce qui seule a pu introduire le règne de gloire, mais ici le chant de triomphe avant que la victoire soit remportée, parce que cette victoire est assurée à la foi.
Ce triomphe est de source entièrement divine: «LâÃternel mit des embûches contre les fils dâAmmon et de Moab et ceux de la montagne de Séhir». Lâhomme nâest ici pour rien, tandis quâen dâautres occasions il est appelé à agir et à combattre. Câest que Dieu veut donner à son peuple aujourdâhui, comme au commencement de son histoire, le sentiment de son impuissance et de la puissance qui combat pour lui.
Les ennemis se détruisent les uns les autres et Juda voit dâen haut leur défaite, comme nous, quand nous entrons au Sanctuaire du Dieu fort; seulement, dans notre chapitre, nous assistons à la victoire définitive, tandis que la foi seule la réalise aujourdâhui en attendant que le Dieu de paix brise Satan sous nos pieds.
Le «chant de triomphe» anticipait la victoire (v. 22); elle est arrivée maintenant, et Juda la célèbre dans la vallée de Beraca, qui signifie «bénédiction», image du lieu où Dieu sera loué à toujours pour la victoire remportée en notre faveur. Tout ce tableau est, en figure, lâaccomplissement des conseils de Dieu envers son peuple par le jugement de leurs ennemis, après quoi le peuple revient à Jérusalem avec joie, Josaphat à sa tête; tous les instruments de louanges, comme au Ps. 150, célébrant le triomphe de lâÃternel (v. 28). Câest le prélude du repos qui reste pour le peuple de Dieu: «Et le royaume de Josaphat fut tranquille, et son Dieu lui donna du repos tout à lâentour» (v. 30). «Et la frayeur de Dieu fut sur tous les royaumes des pays, quand ils entendirent que lâÃternel combattait contre les ennemis dâIsraël» (v. 29).
Dans tous ces détails il est impossible de ne pas reconnaître la peinture anticipée du règne millénaire de Christ et des événements par lesquels il sera introduit. Lâabaissement dâIsraël, réduit à un faible résidu, son retour à Dieu, lâintervention directe de lâÃternel en sa faveur, la victoire définitive remportée par le Seigneur lui-même sur lâennemi de la fin, le règne de paix introduit par elle, le roi dâIsraël conduisant lui-même son peuple à Jérusalem, les accords incessants de joyeuse louange devant Dieu, le repos définitif du royaume. Le règne de Salomon nous plaçait dâemblée au milieu de la pleine bénédiction millénaire; la fin du règne de Josaphat décrit la manière dont il sera établi.
Remarquons encore que nous trouvons les mêmes expressions au commencement et à la fin du règne de Josaphat: «Et la frayeur de Dieu fut sur tous les royaumes des pays» (17:10; 20:29). Au commencement cette frayeur était le fruit de la fidélité du roi, fruit qui ne put durer; à la fin elle est le fruit de la fidélité de Dieu, quand tout a manqué du côté de lâhomme, et ce fruit dure à toujours. Toute cette scène, type de lâaccomplissement des conseils de Dieu, ne trouve, pour cette raison même, aucune place dans le livre des Rois.
Au v. 31-37 nous trouvons, en revanche, un court tableau et comme un résumé du règne de Josaphat au point de vue de sa responsabilité, tableau qui sort du cadre habituel des Chroniques. Ce point de vue semble avoir pour but de nous introduire dans les règnes affreux de Joram et dâAchazia, où leur responsabilité seule est en question, sans que la grâce puisse intervenir, sinon pour leur ménager un rejeton. Et ce nâest pas à cause dâeux, mais à cause des promesses faites à David, et en vue du règne futur du Christ. Ce passage revient en arrière pour décrire en quelques mots les faits qui eurent lieu sous le règne dâAchazia, roi dâIsraël, et précédèrent la victoire sur Moab, décrite dans notre chapitre. Il correspond à 1 Rois 22:42, 44, 49. Sous le régime de la responsabilité, Josaphat nâabolit pas les hauts lieux (v. 33), tandis quâau chap. 17:6, où il nous est présenté sous le régime de la grâce qui agit dans son cÅur, les hauts lieux sont ôtés. Nous nous sommes déjà expliqués sur cette prétendue contradiction. Un détail est encore ajouté ici; lâétat de Juda lui-même ne correspondait pas aux pensées de Dieu: «le peuple nâavait pas encore disposé son cÅur à rechercher le Dieu de ses pères» (v. 33).
Enfin notre passage rapporte une alliance commerciale entre Josaphat et Achazia, mais sans le correctif quây apporte le premier livre des Rois (22:50). Dans ce dernier passage, nous voyons en effet, quâaprès la destruction de sa flotte à Etsion-Guéber, Josaphat, comprenant lâavertissement que Dieu lui donnait, refusa de renouveler lâentreprise avec Achazia. Ici rien de semblable. Seul le jugement de Dieu sur Josaphat lors de la première occasion nous est rapporté. Sâil sâagissait, ici, des résultats de la grâce dans le cÅur du roi, caractère spécial des Chroniques, le refus de Josaphat dâentrer dans une nouvelle association nâaurait pu être omis. Lâintervention du prophète Ãliézer, fils de Dodava, omise dans les Rois, confirme ce que nous essayons de faire ressortir, câest-à -dire que ce court passage parle de la responsabilité seule et sort du caractère habituel du livre. En effet, Ãliézer annonce le jugement sans lâatténuation que nous avons observée lors de la prophétie de Jéhu (19:3). Il dit: «Parce que tu tâes lié avec Achazia, lâÃternel a détruit tes Åuvres», et les navires furent brisés, et ne purent aller à Tarsis.
En tout cela, Josaphat était, en effet, très coupable. Quâavait-il besoin de richesses acquises au prix de lâalliance avec le chef dâun peuple dont le jugement était déjà décrété, et à lâégard duquel il connaissait, par sa propre expérience, la pensée de Dieu? LâÃternel ne lui avait-il pas donné abondance de richesses au début si fidèle de sa carrière? (17:5; 18:1). Pourquoi vouloir en puiser à une autre source? Pauvre Josaphat! pauvre aux yeux de Dieu, puisquâil nâappréciait, ni nâestimait les richesses que Dieu donne et se trouvait assez pauvre lui-même pour vouloir les richesses que Dieu ne donne pas!
Tout cela est profondément instructif pour nous. Si nous avons senti quâil ne nous est pas possible de nous associer au monde pour combattre lâEnnemi de Dieuâ sommes-nous autorisés davantage à rechercher cette association en vue dâaméliorer notre situation temporelle? Nous nây trouverons certainement pas ce que nous y cherchions. Nous ne pouvons aimer à la fois Dieu et «lâinjuste Mammon», car ce serait servir deux maîtres. On ne peut aimer lâun sans haïr lâautre; il nous faut donc choisir et refuser résolument, comme le fit à cette occasion Josaphat dans le livre des Rois, toute offre du monde dans ce but. Nous devons comprendre que, poursuivre le gain avec lui, nâest pas meilleur quâessayer de combattre le mal à ses côtés. Cet esprit nâest que trop fréquent parmi les enfants de Dieu. Sâils ont quelque intelligence ils ne peuvent penser à faire triompher lâÃvangile en combattant contre Satan avec ses propres esclaves, mais peut-être ne considèrent-ils pas du même Åil lâassociation avec le monde en vue de satisfaire leur besoin de richesses. Que Dieu nous garde de ces deux écueils! Et sâil juge bon de donner des richesses à ses serviteurs, quâelles leur viennent de Lui seul, afin dâêtre non employées pour eux-mêmes mais administrées au service de leur Maître auquel elles appartiennent!