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Sunday, July 20th, 2025
the Week of Proper 11 / Ordinary 16
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Bible Commentaries
Commentaire biblique intermédiaire Commentaire biblique intermédiaire
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur 2 Chronicles 19". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/commentaries/fre/cbi/2-chronicles-19.html.
bibliography-text="Commentaire sur 2 Chronicles 19". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/
Whole Bible (6)
versets 1-11
Josaphat et Jéhu le prophète
Les scènes décrites dans les chap. 19 et 20 manquent complètement dans le livre des Rois, qui reprend son récit au v. 35 à 37 du chap. 20 (1 Rois 22:49-50). Il est en outre important de remarquer que les Chroniques omettent la seconde grande infidélité de Josaphat quand, après avoir fait alliance avec Achab contre le roi de Syrie, il retombe dans le même péché en sâalliant avec Joram, fils dâAchab, contre Moab (2 Rois 3). Ainsi, selon lâhabitude des Chroniques, Dieu omet autant que possible les péchés des rois de Juda stigmatisés dans le livre des Rois.
Les mots du v. 1 de notre chapitre: «Et Josaphat, roi de Juda, sâen retourna dans sa maison, en paix, à Jérusalem», viennent historiquement à la suite de la guerre contre Moab, non mentionnée ici, mais lâEsprit de Dieu, dans les Chroniques, les relie à lâalliance avec Achab contre le roi de Syrie.
Après la grande délivrance accordée à Josaphat, il jouit en apparence de la paix que certes son infidélité ne méritait pas; toutefois Dieu est un Dieu saint et il arrive un moment où le roi se trouve devant son tribunal et doit connaître le jugement de Dieu sur des voies qui offensent sa sainteté. Le prophète Jéhu qui vient au-devant de lui, est fils de ce Hanani qui avait prophétisé à Asa, père de Josaphat, lorsquâil avait appelé la Syrie à son aide, pour résister à Baësha. Aujourdâhui, les circonstances avaient changé et Josaphat sâappuyait sur Israël pour vaincre la Syrie. Pure politique, toujours opposée aux pensées de Dieu! Que ce soit dâun côté ou de lâautre, on sâappuie sur lâhomme, suivant les intérêts du moment; et, sans hésitation, lâon change dâalliance pour combattre ses alliés dâautrefois. Dieu nâest pour rien dans ces combinaisons. Tout au plus, verra-t-on un cÅur fidèle, comme celui de Josaphat, le consulter après sâêtre engagé dans un chemin de propre volonté. Mais le moment vient enfin, où Dieu exprime, par la bouche du prophète, sa réprobation sur une telle marche et sur ses motifs.
Jéhu accuse Josaphat de deux choses: «Aides-tu au méchant?» et «Aimes-tu ceux qui haïssent lâÃternel?»
La seconde sentence est encore plus grave que la première. Aimer le monde, câest sâassocier, se solidariser avec son inimitié contre Dieu. «Adultères», dit Jacques, «ne savez-vous pas que lâamitié du monde est inimitié contre Dieu?» (Jacq. 4:4). «Nul serviteur ne peut servir deux maîtres», dit Jésus; «car ou il haïra lâun et aimera lâautre..» (Luc 16:13). Malgré toutes nos explications et nos excuses câest ainsi, de fait, que Dieu considère les choses. Retenons soigneusement cette vérité et quâelle nous empêche de nous associer au monde sous quelque prétexte que ce soit, pour quelque Åuvre que ce soit, ayant quelque belle apparence que ce soit. Comment, si nous ne sommes pas attentifs à ces choses, pourrons-nous éviter dâêtre atteints par le jugement qui sâabattra sur le monde? La grâce, sans doute, peut nous épargner et le fera, mais aimerions-nous à partager le sort de Lot qui fut sauvé comme «à travers le feu»? Sâil ne sâagissait que de notre responsabilité lors du jugement, nous serions couchés parmi les morts, mais la grâce se plaît à voir, à travers tout, chez le fidèle engagé dans un mauvais chemin, quelque chose qui correspond à sa sainteté et à sa justice, et elle en tient toujours compte. Câest la pensée consolante qui reparaît continuellement dans les Chroniques. Ãcoutons ce que dit le prophète: «à cause de cela il y a colère sur toi de la part de lâÃternel. Cependant il sâest trouvé de bonnes choses en toi, car tu as ôté du pays les ashères, et tu as appliqué ton cÅur à rechercher Dieu» (v. 2-3). LâEsprit de Dieu avait déjà présenté cette même vérité au sujet de Roboam (12:12). En recherchant lâalliance dâAchab, Josaphat avait craint lâÃternel et avait insisté pour quâon le recherchât, mais cela ne lâexcusait nullement (18:6). Seulement câétait un point qui répondait aux pensées de Dieu et celui-ci en tient compte. Nâest-ce pas le cas de dire: Quel Dieu que le nôtre
Josaphat ne répond rien au prophète; il accepte le jugement, non sans avoir appris sa leçon. Au lieu de répondre il agit. Il reprend en Juda la tâche commencée quand il faisait enseigner la loi au peuple (17:7-9), tâche si misérablement interrompue par ses relations avec Achab au chap. 18. Il sâefforce maintenant de produire chez le peuple et chez toutes les classes de la nation un réveil pour servir Dieu et revenir à Lui: «Josaphat habita à Jérusalem. Et de nouveau il sortit parmi le peuple, depuis Beër-Sheba jusquâà la montagne dâÃphraïm; et il les ramena à lâÃternel, le Dieu de leurs pères» (v. 4). Pour maintenir le caractère dâun peuple saint, consacré à lâÃternel, car sa pensée dominante est lâintérêt pour le peuple de Dieu, il établit des juges en Juda, de ville en ville.». Et il dit aux juges: Voyez ce que vous ferez; car ce nâest pas pour lâhomme que vous jugerez, mais pour lâÃternel, et il sera avec vous dans ce qui concerne le jugement. Et maintenant, que la frayeur de lâÃternel soit sur vous: prenez garde en agissant; car auprès de lâÃternel, notre Dieu, il nây a point dâiniquité, ni acception de personnes, ni acceptation de présents» (versets 6-7). Lui qui avait si tristement marché dans les voies de lâhomme (18:3), il engage les juges à ne pas juger pour lâhomme, mais pour lâÃternel, preuve que sa conscience avait été atteinte par la répréhension divine. Lui, auquel Dieu avait dit: «Il y a colère sur toi», dit aux juges: «Que la frayeur de lâÃternel soit sur vous!» parce que lui-même lâavait ressentie. Rien nâest plus puissant, pour exhorter nos frères, que dâavoir eu à faire pour nous-mêmes à la discipline de Dieu, et dây avoir appris notre leçon jusquâau bout, câest-à -dire jusquâà la pleine délivrance. Câest ainsi que lâapôtre Pierre, qui peu de temps auparavant avait renié son Sauveur, pouvait dire: «Vous avez renié le Saint et le Juste».
Il nâest souvent pas besoin dâexprimer en paroles que nous avons appris de Dieu notre leçon â les actes parlent plus sûrement que les paroles pour montrer notre repentance. «Sâil nây a point dâiniquité, ni dâacception de personnes auprès de lâÃternel, notre Dieu», pourrions-nous en avoir? Grâce à Dieu, Josaphat est bien loin maintenant de lâalliance avec Achab ou Joram!
Les sacrificateurs et les anciens sont engagés dans cette Åuvre de juste gouvernement du peuple: «Et à Jérusalem aussi, Josaphat établit des Lévites, et des sacrificateurs, et des chefs des pères dâIsraël, pour le jugement de lâÃternel et pour les procès. Et ils étaient revenus à Jérusalem. Et il leur commanda, disant: Vous agirez ainsi dans la crainte de lâÃternel, avec fidélité et dâun cÅur parfait. Et quelque procès qui vienne devant vous de la part de vos frères qui habitent dans leurs villes, entre sang et sang, entre loi et commandement, statuts et ordonnances, vous les avertirez afin quâils ne se rendent pas coupables envers lâÃternel, et quâil nây ait pas de colère contre vous et contre vos frères: vous agirez ainsi, et vous ne vous rendrez pas coupables... Fortifiez-vous, et agissez, et lâÃternel sera avec lâhomme de bien» (v. 8-11).
Combien les paroles du roi, que nous avons soulignées, sont belles! La colère était contre lui, Josaphat; il ne veut pas quâil y en ait contre son peuple. Il accepte, sans murmurer, le déplaisir de Dieu sur lui, pour que Juda nâen soit pas atteint. Cela rappelle les paroles de David à lâaire dâOrnan (1 Chron. 21:17). Tel était aussi le caractère de Christ, seulement le Seigneur se chargeait du jugement en nâayant mérité que le «bon plaisir» de son Père. Josaphat prenait le jugement sur lui, comme ayant mérité la colère, et ayant été cause du mal quâil voulait épargner au peuple.
Au v. 11 le roi introduit de lâordre dans le gouvernement du peuple: le souverain sacrificateur pour les affaires de lâÃternel; un prince de Juda pour les affaires du roi; les lévites pour celles du peuple. Dieu est un Dieu dâordre et regarde avec soin à ce quâil soit maintenu dans sa propre maison. Cette vérité importante est développée dans la première épître aux Corinthiens. Le désordre est contraire à la nature de notre Dieu et nous devons nous tenir soigneusement en garde contre lui. Partout où nous le voyons surgir parmi le peuple de Dieu nous sommes responsables dâintervenir pour revendiquer le caractère de Celui auquel nous appartenons. Cet ordre exige que chaque classe de serviteurs ait sa place et sa fonction, reconnues de tous.
Ce que le prophète avait dit à Josaphat avait rencontré un écho dans sa conscience et dans son cÅur. Malgré lâannonce du jugement il était consolé par les encouragements de lâÃternel: Il sâest trouvé de bonnes choses en toi; tu as appliqué ton cÅur à rechercher Dieu. Maintenant il peut exhorter son peuple à une marche active et fidèle, car il sait que «lâÃternel sera avec lâhomme de bien» (v. 11).