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Sunday, July 20th, 2025
the Week of Proper 11 / Ordinary 16
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Bible Commentaries
Commentaire biblique intermédiaire Commentaire biblique intermédiaire
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur 1 Samuel 3". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/commentaries/fre/cbi/1-samuel-3.html.
bibliography-text="Commentaire sur 1 Samuel 3". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/
Whole Bible (6)
versets 1-21
Suivons encore, dans ce chapitre, le parallèle entre Ãli et Samuel. Le premier continue dans le chemin du déclin, le second va grandissant, jusquâà ce que tout Israël apprenne que lâÃternel lâa établi prophète.
Au v. 1, Samuel est caractérisé de la même manière quâau commencement de sa carrière: «Le jeune garçon Samuel servait lâÃternel devant Ãli» (Conf. 2:11). Il ne sâagit pas dâune gradation dans ce passage: lâEsprit de Dieu pose ici de nouveau la base de ce qui va suivre.
Le service de Samuel avait eu pour conséquence, au chap. 2, de lui confier certains attributs de la sacrificature qui allait être ôtée à Ãli. En un temps de ruine, les fonctions de la maison de Dieu ne sont pas aussi définies quâen des temps prospères. Il en est de même aujourdâhui des dons dans lâÃglise. Tous les membres de Christ ne remplissant plus les fonctions qui leur étaient assignées, le Seigneur confie souvent à un seul ce que, dans lâétat normal, il aurait réparti entre plusieurs. Je ne parle nullement ici du principe clérical qui prétend accumuler sur la tête dâun homme des dons acquis par des études et confirmés par des examens.
Dans notre chapitre, le service de Samuel le conduit à la prophétie. Câest par le service quâon sâacquiert un bon degré (1 Tim. 3:13). Si nous faisons comme Samuel qui ne sortait pour ainsi dire pas du sanctuaire, Dieu nous confiera dâautres services. Lorsque, comme Samuel, on sert lâÃternel dès sa jeunesse et que lâon grandit en sa présence, on peut être employé utilement ensuite en faveur de son peuple.
Cependant il manquait encore au développement spirituel de Samuel deux choses sans lesquelles il ne peut y avoir de témoignage public: «Samuel ne connaissait pas encore lâÃternel, et la parole de lâÃternel ne lui avait pas encore été révélée» (v. 7). Il sâagit ici de la connaissance personnelle du Seigneur, car Samuel lui appartenait, le servait et lâadorait dès son enfance, mais il nâavait pas encore rencontré lâÃternel face à face. Il peut arriver dans notre carrière chrétienne que nous jouissions de lâÅuvre accomplie à la croix pour nous, sans connaître le Seigneur personnellement. Connaître le salut et lâauteur du salut sont deux choses. Or il nây a pas de témoignage puissant pour qui ne connaît pas la personne de Christ. Le secret par lequel les Corinthiens pouvaient être une lettre de Christ, connue et lue de tous les hommes, était la contemplation de la gloire du Seigneur à face découverte.
«Et la parole de lâÃternel ne lui avait pas encore été révélée». Souvent, aux temps de ruine, la révélation des pensées de Dieu est entravée par lâennemi. Aussi est-il dit, au v. 1: «La parole de lâÃternel était rare en ces jours-là : la vision nâétait pas répandue». Mais pour être entravée, la Parole nâétait pas arrêtée, car la grâce pourvoit aux besoins de chaque époque, et, chose très consolante, câest souvent aux jours les plus sombres du déclin, que Dieu donne le plus de lumières nouvelles pour guider et encourager les siens. En un temps où la vision nâétait pas répandue, Dieu suscite le premier prophète proprement dit en Israël. Par lâinfidélité de la sacrificature, les moyens ordinaires établis de Dieu pour sâapprocher de Lui, allaient être perdus, mais la grâce de Dieu ne peut laisser son peuple sans secours et sans moyen de communiquer avec Lui. Il donne Samuel, câest-à -dire la prophétie par laquelle, en grâce souveraine, il sâapproche de lâhomme et lui fait connaître sa pensée. Samuel est le premier de cette longue lignée de prophètes qui transmettent la parole de Dieu à un peuple que son infidélité aurait, sans cela, laissé sans ressources (Actes 3:24; 2 Chron. 35:18; Jér. 15:1).
Dieu se révèle donc personnellement à Samuel et fait de lui le dépositaire de sa parole. Ce jeune garçon est élevé à la dignité dâami de Dieu et, comme il le fit pour lâhomme dâexpérience et de foi quâétait Abraham, Dieu ne lui cache rien de ce quâil allait faire. Jusque-là lâenseignement dâÃli éclairait Samuel sur la manière dâentrer en communication avec Dieu (v. 9), maintenant il est en rapport direct avec lâÃternel qui lui confie ses secrets. Samuel se montre fidèle à lâégard de ce dépôt et, comme Paul jadis aux Ãphésiens (Actes 20:20), il ne cache rien à Ãli des choses qui lui sont profitables. Pauvre Ãli! mis de côté et obligé de recevoir les pensées de Dieu par la bouche dâun jeune garçon! Quelle humiliation pour ce vieillard, dont le chemin va descendant, tandis que celui de son élève atteint en montant des régions que les pas du souverain sacrificateur nâont jamais abordées!
Au chap. 1, ce dernier manquait de discernement spirituel; au chap. 2, de courage moral pour se séparer du mal; ici, ses yeux sont troublés et il ne peut voir, et cependant la lumière de Dieu «nâétait pas éteinte», image frappante de son état moral. Et de plus, ce conducteur des simples, se montre paresseux à comprendre. Ce nâest quâau troisième appel quâ«il sâaperçut que lâÃternel avait appelé le jeune garçon». Oui, «paresseux à écouter», voilà ce quâil était devenu. Samuel était simplement ignorant, ce qui valait mille fois mieux. Quand il y a de la piété, Dieu remédie à lâignorance. Si lâenfant nouveau-né «désire ardemment le pur lait intellectuel», il ne lui est pas refusé. Ici-bas nous connaissons et ne connaîtrons jamais quâen partie. Cela ne constitue pas notre responsabilité; mais il sâagit de croître: «Afin que vous croissiez par lui» (1 Pierre 2:3), et ce dont nous sommes responsables, câest de rechercher, dans ce but, la nourriture spirituelle.
Nous trouvons ici un caractère de lâaffaiblissement spirituel dâÃli, qui nâest pas mentionné dans les deux premiers chapitres: «à cause de lâiniquité quâil connaît, parce que ses fils se sont avilis et quâil ne les a pas retenus» (v. 13). Ãli connaissait le mal, mais il avait lâautorité pour le réprimer chez ses fils, et il nâen avait pas usé1. à quoi servait-il quâelle lui eût été confiée de Dieu? Combien de fois lâaffaiblissement spirituel du chef de famille ne provient-il pas de sa lâcheté quand il fallait maintenir lâordre et la discipline dans le milieu où son autorité devait sâexercer? Câest une grande source de ruine que celle-là . Sans doute, comme Lot, Ãli «affligeait son âme juste à cause de la conduite de ces misérables», mais, comme lui, il montrait un triste oubli de ce qui était dû à la sainteté de lâÃternel.
1 Comparez à ce sujet, Deut. 21:18, etc.
Samuel était saint dans toute sa conduite. Dieu lui confie une révélation; il en administre fidèlement le dépôt; câest le moyen dâen recevoir une nouvelle. Aussi nous est-il dit: Samuel grandissait; grandissait toujours (2:21, 26; 3:19). Son développement spirituel suivait une marche graduellement ascendante. «Et lâÃternel était avec lui, et il ne laissa tomber à terre aucune de ses paroles». Ainsi toutes les paroles de Samuel étaient gardées par Celui qui lâassistait. Samuel était ainsi lâorgane de Dieu pour exprimer sa pensée et parlait «comme ses oracles», parce que Dieu était avec lui pour le garder. Il acquiert ainsi la renommée de prophète en présence de tout Israël. Une révélation en attire une autre: lâÃternel continua de lui apparaître à Silo et de se révéler à lui par sa parole (v. 21). Câest ainsi que Samuel grandissait à la fois dans la connaissance personnelle du Seigneur et dans celle de sa parole révélée.
En ce qui concerne Ãli, combien il est consolant de voir, à la fin de notre chapitre, lâhumble soumission de ce vieillard au jugement quâil avait mérité. «Câest lâÃternel; quâil fasse ce qui est bon à ses yeux» (v. 18). La volonté de Dieu est bonne et son âme sâincline. Que Dieu nous donne lâesprit dâÃli en présence de Sa discipline, lâhumiliation qui précède le relèvement, un cÅur brisé qui ne se dresse pas en face de la volonté de Dieu pour Lui résister, mais lâaccepte avec toutes ses conséquences, parce quâelle est «la volonté de Dieu, bonne, agréable et parfaite».