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Sunday, July 20th, 2025
the Week of Proper 11 / Ordinary 16
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Bible Commentaries
Commentaire biblique intermédiaire Commentaire biblique intermédiaire
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur 1 Samuel 18". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/commentaries/fre/cbi/1-samuel-18.html.
bibliography-text="Commentaire sur 1 Samuel 18". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/
Whole Bible (6)
versets 1-30
Nous entrons ici dans une troisième période de lâhistoire de Jonathan.
Au chap. 13, il avait remporté une victoire sans profit pour le peuple de Dieu. Au chap. 14, une grande délivrance avait été opérée par lâénergie de sa foi, déployée dans le combat contre lâennemi. Ici, Jonathan entre en relation personnelle avec David, le vainqueur de Goliath. En type, il est celui qui connaît un Christ ayant vaincu Satan par la mort, et cependant rejeté du monde. Cette connaissance correspond à celle que les chrétiens ont aujourdâhui, bien que Jonathan soit proprement le type du résidu dâIsraël, auquel le Seigneur se fera connaître avant de prendre le royaume, et qui aime Christ, quoiquâil soit encore le rejeté du peuple.
Jonathan avait jusquâici le caractère du jeune homme fort dans la foi qui avait livré combat à lâennemi; il va maintenant plus loin; son âme se lie à lââme de David en lâentendant parler. Il apprécie bien moins ses avantages extérieurs que la beauté morale dont ses paroles sont empreintes; il trouve en David une âme à laquelle répond la sienne; entre eux se forme soudain un lien spécial dâamour et de communion, produit par le charme de la parole de David.
La puissance de Dieu ayant aidé Jonathan, il aurait pu être induit à sâattribuer quelque force; il voit et entend David, et réalise aussitôt quâil nâest rien. Ce quâil possède nâest bon quâà être présenté en hommage au vainqueur; il se dépouille de ce qui lui appartient pour en parer David qui seul en est digne à ses yeux; à lui, la robe et les vêtements de Jonathan, signes de sa dignité royale; à lui, son épée, agent de ses victoires; à lui, lâarc et la ceinture de sa force, car toute force appartient au fils dâIsaï! (v. 4).
Non seulement il lui donne tout, mais «il lâaime comme son âme» (v. 1). Ce ne sont plus la force et lâénergie qui sont en jeu chez lui, mais des affections attirées par cet aimant tout puissant, le caractère parfait de lâoint de lâÃternel. à cet amour de Jonathan répond celui de son ami. «Tu étais pour moi plein de charmes», sâécriera David, dans le deuil de son cÅur, au jour sombre où son frère lui sera enlevé (2 Sam. 1:26).
Saül croit avoir des droits sur David; il «ne lui permit pas de retourner à la maison de son père» (v. 2), tandis que Jonathan qui a lâintelligence de la foi, fait alliance avec David (v. 3), cherche sa protection, reconnaît quâil nây a de sécurité quâauprès de lui. La foi est à la base de lâamour de Jonathan; il le montre bien, en saluant David comme le vrai roi.
La suite de ce chapitre nous présente les progrès de David et de Saül, progrès de lâun en bien, de lâautre en mal. Un sentiment dâanimosité produit par Satan, conduit nécessairement à dâautres; il suffit que lâivraie soit semée par lâennemi dans le mauvais cÅur de lâhomme, pour quâelle croisse ensuite dâelle-même et finisse par envahir tout lâêtre. «Saül fut très irrité... et il dit: On en a donné à David dix mille, et à moi, on mâa donné les mille: il nây a plus pour lui que la royauté» (v. 8). Ce nâest pas encore lâirritation contre David, mais contre lâopinion des hommes qui élèvent celui-ci en rabaissant le roi, au moment même où la foi de Jonathan sacrifiait tout pour le bien-aimé. Câest que la chair ne supportera jamais de nâêtre rien en la présence de Christ.
Dès lors Saül eut lâÅil sur David (v. 9). Le lendemain le fond de son cÅur se montre; le mauvais esprit le saisit. Quand il était parmi les prophètes, il avait pu en imposer comme étant sous la dépendance de lâEsprit de Dieu; livré à Satan, les fruits de son mauvais cÅur se montrent instantanément, et cet homme qui «prophétise dans lâintérieur de la maison», jette sa lance pour «frapper David et la paroi» (v. 10, 11).
Au v. 12, Saül a peur de David et, ne pouvant supporter sa présence, «lâéloigne de lui», tout en lui donnant un honneur apparent, car il lâétablit «chef de millier». Cet honneur, et câest ce quâil désire, ôte David de devant ses yeux, mais livre le pauvre roi à toutes les suggestions de lâorgueil et de la haine, quand il nâa plus en sa présence son serviteur, modèle dâhumilité et de grâce. Malheureux Saül! il se prive volontairement de la seule personne qui puisse le soulager et lui être un rempart contre les assauts de Satan.
Bientôt le roi, déjà meurtrier dans son cÅur, lâest en réalité (v. 11) et cherche, dâune manière insidieuse, à se débarrasser de lâobjet de sa haine. Il promet sa fille Mérab à David, mais cela nâest quâapparence. «Combats les combats de lâÃternel», lui dit-il, plein de respect extérieur, tandis quâau fond bouillonne la haine et le désir que «la main des Philistins soit sur lui» (v. 17-19).
Mical, seconde fille de Saül, aime David. Saül se dit: «Je la lui donnerai, et elle lui sera en piège, et la main des Philistins sera sur lui» (v. 21). Dans sa pensée, cette union est un nouveau moyen de perdre son futur gendre. Il use de dissimulation et commande à ses serviteurs de parler secrètement à David, en disant: «Voici, le roi prend plaisir en toi, et tous ses serviteurs tâaiment» (v. 22). Il sâattribue des sentiments dâaffection, afin de pousser plus sûrement le fils dâIsaï à sa perte.
La grande humilité de David, devant les offres du roi, ne fait quâengager ce dernier plus avant dans son mauvais dessein. Jamais la haine et lâorgueil de lâhomme ne pourront comprendre lâhumilité et lâamour de Christ.
David ayant remporté la victoire et acceptant pour femme la fille du roi, parce quâon lui demande en échange la destruction des ennemis de lâÃternel, les ruses de lâadversaire sont définitivement déjouées.
Le résultat pour Saül, câest que sa peur grandit et que sa haine devient une inimitié constante: «Saül eut encore plus peur de David; et Saül fut ennemi de David tous ses jours» (v. 29).
Durant cette période, nous constatons les progrès de David en toutes choses et dans toutes les directions: «David allait partout où Saül lâenvoyait, et il prospérait... et il était agréable aux yeux de tout le peuple, et même aux yeux des serviteurs de Saül» (v. 5). «LâÃternel était avec lui... Et David sortait et entrait devant le peuple. Et David était sage dans toutes ses voies; et lâÃternel était avec lui... Et tout Israël et Juda aimaient David, car il sortait et entrait devant eux» (v. 12-16). Toutes ces qualités rendent nécessairement David estimable; mais il ne faut pas oublier que lâamour des hommes a beaucoup de caractères divers, et quâun seul de ces caractères a quelque valeur aux yeux de Dieu.
Les filles dâIsraël, le peuple, les serviteurs de Saül, aiment David pour ses délivrances. Saül même, à un moment donné (16:21), «aime beaucoup» David, à cause du soulagement quâil apportait à ses maux. Mical aime David selon la nature, ce qui ne lâempêche pas de le mépriser dans la suite (2 Sam. 6:16). Jonathan lâaime enfin de lâamour seul vrai, seul bon, seul durable; il lâaime comme son âme; il le chérit pour ce que David est en lui-même.
David prospérait donc, plus que tous les serviteurs de Saül, et son nom fut en grande estime (v. 30) belle image du Seigneur au début de sa carrière (Luc 4:15).