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Sunday, July 20th, 2025
the Week of Proper 11 / Ordinary 16
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Bible Commentaries
Commentaire biblique intermédiaire Commentaire biblique intermédiaire
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur 1 Samuel 19". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/commentaries/fre/cbi/1-samuel-19.html.
bibliography-text="Commentaire sur 1 Samuel 19". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/
Whole Bible (6)
versets 1-24
Au chapitre précédent, Saül avait usé de voies détournées pour se débarrasser de lâoint de lâÃternel il ourdit ici une véritable conspiration contre lui «Saül parla à Jonathan, son fils, et à tous ses serviteurs, de faire mourir David» (v. 1). Jonathan prêche la grâce à son père, en lui représentant ce que David était, ce quâil avait fait pour lui, au prix de sa propre vie, et en lui rappelant que lui-même, Saül, sâen était réjoui dâabord, après avoir été témoin de ces choses: «Tu lâas vu et tu tâen es réjoui» (v. 5). Comme lâactivité de David était supérieure à tout ce que Jonathan avait pu faire pour lui (et il en avait conscience), quoiquâil aimât David comme son âme!
Saül écouta la voix de Jonathan et jura: «LâÃternel est vivant, si on le fait mourir» (verset 6). En présentant la grâce au cÅur de lâhomme naturel, Dieu permet que le mal y subisse un arrêt de développement momentané; mais ce nâest point la conversion. La pensée meurtrière de Saül est changée, et cependant il ne se repent pas. Il revient de sa décision, prend une résolution nouvelle devant les exhortations dâun homme de foi, mais à peine est-elle prise quâil ne se montre en aucune manière libre de ses mouvements, et prouve par sa conduite quâil est un pauvre esclave de Satan.
David, lui, ne change pas. «Il fut devant Saül comme auparavant» (v. 7). La grâce qui lâa conduit jusquâici reste empreinte sur lui et sur sa conduite.
Un nouveau triomphe de David réveille le mauvais esprit qui sâest emparé de Saül. Tant que le croyant ne trouble pas Satan par des victoires remportées sur ses créatures, son hostilité reste comme endormie, mais sa haine mortelle se réveille bientôt. On le voit pour David au moment même où le mauvais esprit semble dompté par les secours de grâce que David procure au roi. Il arrive alors un moment où tout ce que le croyant peut faire, câest de fuir, et dâéchapper comme lâoiseau du filet de lâoiseleur. Maintenant la mort de David est décrétée irrévocablement. Mical ayant pour motif lâaffection naturelle quâelle porte à David, lui vient en aide à sa manière, Dieu se servant ici des sentiments humains qui la faisaient agir (v. 11-17).
Ce passage nous apprend aussi quâil y avait un théraphim dans la maison de David. Certes, il ne lui rendait pas culte, mais sa présence nous permet de conclure quâil le supportait. Le théraphim nâétait pas proprement une idole, et la Parole a soin de les distinguer lâun de lâautre (voyez Os. 3:4; Zach. 10:2; 1 Sam. 15:22, 23; 2 Rois 23:24; Ãzéch. 21:26; Gen. 31:19, 30, 32-35; Jug. 17:3-5; 18:17, 18, 20). Le théraphim est quelque chose dâinférieur à lâidole, une espèce de demi-dieu, ayant pour domaine la maison, revêtu dâune certaine importance, et quâon consulte même à lâoccasion. De telles superstitions conduisent vite aux vraies idoles; câest bien ainsi que Jacob en avait jugé, quand il disait à Laban de reprendre «ses dieux» (Gen. 31:32). Souvent le croyant manque dâénergie pour bannir de sa famille ces occasions de chute, et chacun de nous doit y prendre sérieusement garde, alors même que, semblables à Jacob et David, nous ne leur attribuerions personnellement aucune influence sur notre vie. Ãvidemment le théraphim avait été introduit dans la maison de David par Mical, cette fille de Saül, qui était ainsi en piège à lâhomme de Dieu.
Mical évite la colère de son père en se donnant, vis-à -vis de lui, lâapparence dâêtre une ennemie de David, contrainte par ses menaces à le laisser échapper: «Laisse-moi aller, pourquoi te tuerais-je?» (v. 17). Combien son cÅur diffère de celui de Jonathan, qui prenait ouvertement, à ses propres risques et périls, la défense de celui quâil aimait tendrement.
«David sâenfuit, et il échappa; et il vint vers Samuel à Rama, et lui rapporta tout ce que Saül lui avait fait: et ils sâen allèrent, lui et Samuel, et ils habitèrent à Naïoth» (v. 18). David va tout dire à Samuel, représentant de Dieu et prophète. Il devient son compagnon, et tous deux habitent ensemble. Tel est, pour David, le résultat de lâépreuve.
Ceci nous amène à considérer les Psaumes qui nous parlent des afflictions de David. Nous supposons quâaucun de nos lecteurs nâignore que les Psaumes sont des chants prophétiques, décrivant les circonstances morales que traversera le résidu croyant dâIsraël aux derniers jours. Ce résidu sera soutenu dans la tribulation par lâEsprit de Christ, de Celui qui a passé en grâce par des circonstances analogues, mais bien plus terribles, puisque Sa marche dâobéissance, de dépendance, dâintégrité, de sainteté et dâamour, nâa eu dâautre résultat que la mort, et quâil nâa été délivré que «dâentre les cornes des buffles». Il est donc naturel de voir David employé comme organe principal pour exprimer prophétiquement les sentiments du résidu et ceux de Christ. Sa vie nâest-elle pas, comme nous lâavons déjà constaté tant de fois, un type frappant de celle du Messie qui devait venir, et nâa-t-il pas passé comme tel, à travers toutes les phases dâun rejet, dâhumiliations et de persécutions qui, sauf la mort, représentent les souffrances du Sauveur! Nous ne disons pas ces mots avec le dessein dâentrer plus longuement dans ce sujet, si souvent traité en détail par dâautres, mais afin de faire ressortir que les Psaumes de David, qui nous portent si haut et si loin dans lâavenir prophétique, sont, en tout premier lieu, sortis de ses expériences personnelles, et quâon peut y trouver une expression fidèle de lâétat de son cÅur dans lâépreuve, des résultats produits par la discipline de Dieu à son égard, et des ressources qui furent sa part quand la tribulation sâabattait sur lui. Câest uniquement à ce point de vue restreint que nous considérerons, au fur et à mesure des événements, les Psaumes qui sây rapportent.
Le récit de ce chapitre a sa contrepartie au Ps. 59, inspiré «quand Saül envoya et quâon surveilla la maison de David, afin de le faire mourir». Tandis que les envoyés de Saül, hommes de sang, assemblés contre lui, faisaient la nuit le tour de la ville, le cÅur de David sâadressait en supplications à lâÃternel, attendant de Lui la délivrance (v. 1, 2), certain quâil userait de grâce envers lui (v. 10), car ce nâétait ni pour «sa transgression, ni pour son péché» quâon cherchait sa vie, mais parce quâil appartenait à lâÃternel. Il ne demande pas, pour le moment, que Dieu extermine ses ennemis (v. 11), quâil tue Saül, afin que le peuple de David nâoublie pas ces choses. Il faut que le roi profane reste debout, jusquâà ce que la patience de lâoint de lâÃternel ait eu son Åuvre parfaite. Plus tard, Dieu consumera lâennemi, afin dâétablir son règne.
Nâest-il pas touchant de voir cet homme de Dieu, au moment même où il est serré de si près, et où sa vie peut être tranchée, tout occupé du Seigneur, de ses desseins et de ses délivrances? En effet, il ne met en question ni lâamour de Dieu, ni sa volonté de le délivrer. «Et moi je chanterai ta force, et, dès le matin, je célébrerai avec joie ta bonté» (v. 16). Dès le matin! alors que les ennemis «hurlaient comme des chiens», dans cette angoissante nuit, en surveillant sa maison et en faisant le tour de la ville! Il était donc sûr de la délivrance, parce quâil comptait sur Dieu, et il peut ajouter, dans ce péril extrême, anticipant cette délivrance: «Tu mâas été une haute retraite et un refuge au jour où jâétais dans la détresse!» (v. 16).
Revenons à notre chapitre. Aux v. 19-24, tout lâeffort de Saül contre David échoue, et cependant il le fait poursuivre par ses messagers sous lâégide même de Samuel. Ces instruments de lâennemi subissent, contre leur gré, lâinfluence de lâEsprit de Dieu par lequel ils prophétisent, sérieux avertissement qui ne les convertit ni ne les sauve. Saül même, et non pour la première fois de sa vie, est obligé ici de prophétiser par lâEsprit de Dieu. Au chap. 18:10, il lâavait fait par le mauvais esprit qui sâétait emparé de lui. Dieu peut parler par la bouche dâun Saül qui, à dâautres moments, est le porte-voix de Satan; il peut le faire aussi par la bouche dâun Balaam ou dâun Caïphe. Cela prouve seulement que Dieu se sert de tous les hommes comme dâinstruments, si cela lui convient; mais il faut distinguer entre lâaction vivifiante du Saint Esprit et ses diverses opérations en puissance. La puissance peut communiquer une grande connaissance de la Parole, peut-être aussi lâénergie qui utilise cette connaissance pour dâautres; la puissance peut opérer des miracles, mais jamais elle ne nous amène à nous juger nous-mêmes et à saisir Christ comme répondant à nos besoins. Elle ne donne ni la repentance, ni la foi; il faut une Åuvre de lâEsprit dans le cÅur pour atteindre la conscience, pour donner le sentiment du péché, pour amener lââme à Dieu. Sans cela il nây a pas de vie nouvelle. Le cÅur de Saül et de ses messagers nâétait pas changé, mais Dieu sâétait emparé de leurs esprits par la prophétie, afin de mettre à nu leur folie et de sauver David, son bien-aimé.