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Sunday, July 20th, 2025
the Week of Proper 11 / Ordinary 16
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Bible Commentaries
Commentaire biblique intermédiaire Commentaire biblique intermédiaire
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur 1 Samuel 17". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/commentaries/fre/cbi/1-samuel-17.html.
bibliography-text="Commentaire sur 1 Samuel 17". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/
Whole Bible (6)
versets 1-58
Le chap. 16 nous a présenté le tableau général du caractère de David dans sa position comme oint de lâÃternel et, dâune manière particulière, dans ses rapports avec Saül. Le chap. 17 recommence, pour ainsi dire, le tableau de son histoire à un autre point de vue. De là cette répétition, en apparence superflue, de ses relations de famille que nous trouvons aux vers. 12 et 13.
Ce qui nous est présenté maintenant, ce nâest plus le caractère, mais la carrière et lâactivité de David, type de Christ, dès son début jusquâà son résultat final et définitif, la victoire complète sur Goliath. En un mot, toute lâhistoire de Christ, vainqueur de Satan, est résumée dans cette période de lâactivité de David. Les Philistins avaient été déjà vaincus maintes fois, mais non leur chef, le géant Goliath. Il se présente, sûr de sa force, devant le peuple assemblé et le met au défi; et quand il a réussi à inspirer la terreur à ceux quâil veut asservir, il sâécrie: «Moi, jâai outragé aujourdâhui les troupes rangées dâIsraël!» Il ne sait pas que ce nâest pas avec Israël, mais avec Dieu quâil a à compter, et quâil outrage Celui-ci en outrageant son peuple. Câest ce qui le perd.
Quant à David, il se présente ici (v. 17) comme lâenvoyé de son père auprès de ses frères; câest par eux que commence son service. Mais le but de Dieu est une délivrance qui sâétend bien au delà de ce cercle restreint. Joseph avait fait de même (Gen. 37:14) et était devenu non seulement sauveur de ses frères, mais aussi sauveur et maître de lâÃgypte.
David part pour sa mission, ayant déjà exercé un ministère secret dans le désert où il gardait les brebis. Câest là quâil avait frappé et le lion et lâours, comme type de Christ quand il liait lâhomme fort. Avant dâentrer en lutte avec le Philistin, il avait opéré la délivrance des brebis de son père quand lâennemi cherchait à les ravir et à les dévorer1. Christ a fait de même pendant sa vie; aucune des brebis que le Père lui avait données, nâa été perdue. Il a lié lâhomme fort pour mettre en liberté ceux qui étaient foulés et pour publier lâan agréable du Seigneur (Luc 4:18, 19). Il sâest mis seul à la brèche, en disant: «Laissez aller ceux-ci». Mais il avait bien plus à faire que cela, car il fallait anéantir la puissance de lâennemi lui-même.
1 Voyez pour le lion et lâours: Prov. 28:15; Lam. 3:10; Amos 5:19.
Comme Christ, David est ici un vrai serviteur. Il «se lève de bonne heure le matin» (v. 20) et prend sa charge, pour accomplir la volonté de son père. Déjà oint, il est pour ce service lâhomme de lâEsprit, tout en gardant son caractère dâhumilité auprès des parcs de brebis.
Il arrive au camp, où sa confiance en Dieu et sa foi sont taxées par ses frères dâorgueil et de méchanceté de cÅur (v. 28). Câest ce que nous aussi nous rencontrerons toujours en suivant la simple marche de la foi. Nos proches ne peuvent pas mieux comprendre nos mobiles que les frères du Seigneur ne comprenaient les siens. David répond à Ãliab: «Quâai-je fait maintenant? Nây a-t-il pas de quoi?» (v. 29). Quâavait-il donc fait pour que lâoutrage tombât sur lui? Nây avait-il pas de quoi descendre vers ses frères, quand le Dieu dâIsraël était journellement outragé par lâennemi?
David sâenquiert de ce qui sera fait à lâhomme qui aura frappé le Philistin et enlevé lâopprobre de dessus Israël (v. 26). Il apprend que le roi enrichira lâhomme de grandes richesses, lui donnera sa fille, et affranchira la maison de son père. Mais ce nâest pas pour obtenir cette récompense quâil se met en campagne; câest pour Dieu, pour la délivrance dâIsraël, pour faire connaître lâÃternel à toute la terre, et à toute la congrégation comment sâopère le salut de Dieu (v. 46, 47). Sans doute sa victoire lui donne, comme à Christ, de grandes richesses, une épouse et lâaffranchissement de la maison de son père, mais câest le résultat plus que le but de son Åuvre.
David annonce à Saül lâacte quâil va accomplir (v. 32). Le roi qui ne songe quâà des moyens humains veut lui offrir ses armes; mais David ne peut marcher avec des armes appartenant à la chair, et même ne lâa jamais essayé. Il ne veut pas dâautres instruments de combat que ceux avec lesquels le berger défend ou ramène ses brebis. Pour nous, la Parole est cette arme dont la foi seule peut se servir; elle renverse Satan. Le travail de lâhomme ne peut avoir aucune part dans un combat pareil.
Quand il se présente devant le Philistin, quoique «homme fort et vaillant et homme de guerre» (16:18), David nâa rien de lâapparence dâun guerrier. Sa beauté même, reflet de la grâce de lâÃternel, est un objet de mépris pour Goliath (v. 42). Mais il est ici le représentant de Dieu que le Philistin a outragé. Glorifier ce Dieu que Satan avait déshonoré, tel était le but de David, tel a été le but de Christ. Leur force consistait à combattre en son nom: «Je viens à toi au nom de lâÃternel des armées,... que tu as outragé» (v. 45). Dans lâesprit de David, pas un doute sur le résultat de la lutte. «En ce jour, lâÃternel te livrera en ma main» (v. 46). Souvent, engagés dans le combat, nous doutons; même un Jonathan nâest pas certain du résultat et dit: «Peut-être» (14:6); ici, rien de semblable; foi absolue ayant le secret de lâÃternel et comptant sur de grandes choses. David est ici le vrai type de Christ, car il représente Dieu devant lâennemi.
Du premier coup, sa fronde atteint Goliath au front; tombé, il le tue avec ses propres armes (v. 51). Câest par la mort que Christ a vaincu celui qui avait la puissance de la mort, câest-à -dire le diable. Ensuite le vainqueur se retire dans sa propre tente (v. 54), emportant les trophées de sa victoire, comme Christ est monté dans sa demeure, emmenant «la captivité captive».
La défaite de Goliath est celle des Philistins; le monde, comme son chef, est maintenant un ennemi vaincu, devant lequel nous avons bon courage, bien que, dâautre part, lâangoisse ou les tribulations doivent nous accompagner.
Quoiquâil eût obtenu du soulagement par le fils dâIsaï, Saül ne connaissait pas lâorigine de David. «De qui», dit-il à Abner, «ce jeune homme est-il fils?» Cela ne rappelle-t-il pas lâignorance des Juifs, en Jean 7, au sujet de lâorigine de Christ et de lâendroit dâoù il venait? Saül ne le connaît pas davantage quand il se présente, portant en ses mains le gage assuré de la victoire.