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Sunday, July 20th, 2025
the Week of Proper 11 / Ordinary 16
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Bible Commentaries
Commentaire biblique intermédiaire Commentaire biblique intermédiaire
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur 1 Samuel 12". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/commentaries/fre/cbi/1-samuel-12.html.
bibliography-text="Commentaire sur 1 Samuel 12". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/
Whole Bible (6)
versets 1-25
Par le renouvellement de la royauté, la carrière de Samuel comme juge, a naturellement atteint son terme. Ce chap. 12 est pour ainsi dire le testament de toute lâactivité déployée par lui comme conducteur dâIsraël. «Jâai écouté», dit-il, «votre voix en tout ce que vous mâavez dit, et jâai établi un roi sur vous. Et maintenant, voici, le roi marche devant vous; et moi, je suis vieux et jâai blanchi; et voici, mes fils sont avec vous; et moi, jâai marché devant vous depuis ma jeunesse jusquâà ce jour» (v. 1, 2). Samuel nâavait point été double dans ses voies; en écoutant le peuple, il avait tout simplement suivi lâordre de lâÃternel; il peut donc dire un peu plus loin: «LâÃternel a mis un roi sur vous» (v. 13). En cela nous voyons aussi le beau désintéressement dâun homme qui est en communion avec Dieu; il avait oublié les torts et lâinjustice du peuple et des anciens à son égard et sâétait désisté sans murmure de ses fonctions officielles pour les reporter sur un roi qui, certes, moralement valait bien moins que lui. Il dit: «Mes fils sont avec vous», remettant ainsi à leur place ceux que lui-même avait autrefois établis à tort. Cet acte, en apparence si naturel, mais qui lui avait amené quelque discipline de la part de son Dieu, il le juge bien, me semble-t-il, par ce petit mot «avec vous». Ses fils étaient de faux juges, tandis que lui, le vrai juge, avait marché «devant» le peuple. Et maintenant, câétait le roi qui marchait devant eux.
Le dernier des juges va donner son appréciation sur la conduite du peuple et sur les voies de lâÃternel envers lui. «Et maintenant, présentez-vous, et je vous jugerai devant lâÃternel au sujet de tous les actes justes de lâÃternel, quâil a opérés envers vous et envers vos pères» (v. 7). Mais pour parler ainsi, il faut un homme irréprochable et ce fait est pratiquement de toute importance pour nous. Nous ne pouvons avoir aucune autorité vis-à -vis du peuple de Dieu, si nos actes ne répondent pas à notre don et à nos paroles. Mais ce nâest pas seulement dâautorité conférée quâil sâagit; on ne peut atteindre les consciences sans autorité morale.
Le peuple est obligé de rendre témoignage à Samuel que sa vie nâa pas donné prise aux reproches et à la critique. Comme plus tard lâapôtre Paul, il était manifesté aux consciences du peuple de Dieu. Son autorité morale était mille fois plus importante que son autorité officielle. Saül possède cette dernière et elle ne lâempêche pas dâêtre réprouvé, quoiquâelle soit établie de Dieu.
«Câest lâÃternel qui a établi Moïse et Aaron (v. 6). à ses dépens, Samuel lâavait oublié un moment en établissant ses fils lui-même. Actuellement dans lâÃglise, et certes il est à propos de le remarquer, il nây a pas dâétablissement officiel, mais les dons nécessaires restent malgré la ruine, ainsi quâune autorité morale reposant sur la sainteté pratique de celui qui lâexerce.
Le discours de Samuel (v. 6-17) remonte à la délivrance dâÃgypte qui avait fait entrer le peuple en Canaan, car câétait là le but de cette puissante intervention de Dieu à leur égard. Mais en Canaan ils avaient oublié Dieu et, au lieu de le servir, sâétaient prosternés devant des idoles. Sous lâoppression de lâennemi, ils avaient crié à lâÃternel qui les avait délivrés par ses juges, depuis Jerubbaal à Samuel et les avait fait «habiter en sécurité» (v. 11).
Mais voici que Nakhash, roi des fils dâAmmon, les menaçant, ils avaient dit à Samuel: «Non, mais un roi régnera sur nous â et lâÃternel, votre Dieu, était votre roi» (v. 12).
LâEsprit leur dévoile ici leurs motifs cachés pour demander un roi. Ce nâétaient point, au fond, ceux quâils avaient donnés à Samuel, au chap. 8:5: «Voici, tu es vieux, et tes fils ne marchent pas dans tes voies». Souvent lâhomme colore ainsi ses motifs aux yeux des hommes, mais il ne peut les cacher à Dieu et à son prophète. Au fond du cÅur dâIsraël régnait tout simplement la peur de Nakhash, avec un absolu manque de foi et de confiance en Dieu. LâÃternel était leur roi, mais ils aimaient mieux les secours dâun roi selon les nations et la sécurité dont il pouvait les couvrir, que les «ailes de lâÃternel», à lâombre desquelles ils auraient dû se réfugier en poussant des cris de joie.
Malgré tout, Dieu condescend à leur demande et lâhistoire de leur responsabilité continue ainsi sous un autre régime: «LâÃternel a mis un roi sur vous» (v. 13). Le cÅur dâIsraël changera-t-il sous cette nouvelle économie! La suite le montrera. Pour le moment, il sâagissait de les convaincre que «le mal quâils avaient fait était grand aux yeux de lâÃternel, dâavoir demandé un roi pour eux» (v. 17). Samuel leur en donne le signe par les tonnerres et la pluie tombant du ciel hors de saison; mais il crie et intercède en même temps pour eux. Jamais, pendant toute sa carrière, cet homme de prière ne sâest ralenti dans ses supplications.
La conscience du peuple est de nouveau atteinte, mais combien de fois déjà ne lâavait-elle pas été! témoin le beau mouvement de Mitspa, au chap. 7. Ils disent ici à Samuel: «Prie lâÃternel, ton Dieu, pour tes serviteurs, afin que nous ne mourions point; car, à tous nos péchés, nous avons ajouté ce mal dâavoir demandé un roi pour nous» (v. 19). Lâintercession de lâhomme de Dieu est leur seule ressource; câest vrai, mais le mal est fait et subsiste; il nâest pas dans les voies divines de recrépir un mur crevassé, de donner une belle apparence à une maison en ruines. Une chose leur restait, notre ressource aussi, dans les circonstances où nous vivons: il y a possibilité de marcher au milieu des ruines dâune manière qui glorifie Dieu. «Ne craignez pas», dit Samuel au peuple, «vous avez fait tout ce mal, seulement ne vous détournez pas de lâÃternel, et servez lâÃternel de tout votre cÅur» (v. 20). Sâil se trouve des âmes qui, dans le jour actuel, nâaient pour but que dâhonorer Dieu et de le servir, leur voie sera réellement lumière au milieu des ténèbres qui les entourent. Ces âmes trouveront dâautre part, en sâappuyant sur trois choses qui restent debout pour tous les temps, des ressources que la ruine ne peut tarir ni diminuer: «Car lâÃternel, à cause de son grand nom, nâabandonnera point son peuple, parce que lâÃternel sâest plu à faire de vous son peuple. Quant à moi aussi, loin de moi que je pèche contre lâÃternel, que je cesse de prier pour vous; mais je vous enseignerai le bon et le droit chemin» (v. 22, 23).
Ces choses sont les trois piliers de la vie chrétienne. La ruine ne change rien à la grâce de Dieu qui reste notre assurance à toujours. Lâintercession de Christ, dont celle de Samuel nâest quâun faible type, est capable de nous conduire à travers toutes les difficultés. La Parole enfin, dont le prophète était le porteur pour le peuple, «nous enseigne que, reniant lâimpiété et les convoitises mondaines, nous vivions dans le présent siècle sobrement, et justement, et pieusement» (Tite 2:12).
En terminant, Samuel dit au peuple: «Seulement, craignez lâÃternel et servez-le en vérité, de tout votre cÅur; car voyez quelles grandes choses il a faites pour vous» (v. 24). Nâoublions pas que la connaissance de son «grand salut» est le vrai moyen de le craindre comme il veut être craint, de le servir comme il veut être servi. Souvenons-nous aussi que la connaissance de la grâce de Dieu nâaffaiblit en aucune manière la responsabilité de son peuple. «Si vous vous adonnez au mal, vous périrez, vous et votre roi».