Lectionary Calendar
Tuesday, November 5th, 2024
the Week of Proper 26 / Ordinary 31
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Whole Bible (6)
versets 1-25
1 à 5
Samuel profite de la circonstance pour se faire donner par le peuple réuni, comme on dit vulgairement, décharge du mandat de juge qu’il avait rempli jusqu’ici, et pour remettre encore une fois clairement sous les yeux du peuple les dangers attachés à la manière dont la royauté s’était établie.
Et mes fils, les voilà. On a donné un grand nombre de sens à cette parole. D’après les uns, la présence de fils aussi âgés serait donnée en preuve de son grand âge. D’après d’autres, Samuel voudrait dire : Étant là au milieu de vous, ils pourront répondre pour eux-mêmes. D’autres encore : Vous les voyez là destitués par moi et comme vos égaux. Ou bien : Ils pourront continuer à remplir l’office de juges à ma place. Le premier sens paraît le plus simple.
Son oint : le roi Saül. Samuel met généreusement sa personne en relief comparez aussi verset 5.
6 à 15
Après avoir reçu la décharge qu’il demandait, Samuel continue à parler au peuple comme son prophète. Il lui rappelle que, chaque fois qu’il a été puni pour ses fautes par l’oppression de ses ennemis, l’Éternel lui a envoyé des libérateurs en la personne des Juges; il lui fait sentir par là quel tort il a commis en réclamant de Dieu une nouvelle institution, qui était comme une accusation contre la fidélitéde Dieu.
L’Éternel… ! Samuel reprend par ces mots l’affirmation du peuple pour la développer, en montrant que, s’il y a des reproches à adresser à quelqu’un, ce n’est ni à lui, ni à Dieu, mais au peuple seul.
Qui a fait Moïse et Aaron : qui les a fait être ce qu’ils ont été pour vous, vos premiers libérateurs.
Au roi de Moab. Juges 3:12.
Et dirent… citation presque textuelle de Juges 10:10.
Bédan. Ce nom ne paraît pas dans le livre des Juges; il est probable que le texte primitif a été altéré et qu’il faut lire Barak, le nom du vainqueur de Sisera mentionné plus haut.
Samuel. Plusieurs anciennes traductions lisent Samson. Cependant on peut bien penser qu’il se nomme lui-même pour insister sur son rôle de libérateur, par lequel il fait suite aux précédents, plutôt que sur sa personne.
13 à 15
Malgré la faute qui caractérise l’origine de la royauté, ce mal peut encore être tourné en bien s’ils se consacrent sincèrement au service de l’Éternel. Sinon, la royauté qu’ils ont réclamée ne les préservera pas du sort de leurs pères désobéissants à l’Éternel.
16 à 25
Samuel obtient de Dieu un signe éclatant propre à confirmer cette déclaration solennelle et à inspirer au peuple une crainte salutaire.
Le tonnerre est comme la voix de Dieu qui confirme celle de son serviteur, et la pluie est l’emblème des bénédictions qui se répandront sur le peuple s’il marche dans la crainte de Dieu. La pluie est forte rare en Palestine dans les mois d’été, comme le montrent les expressions de pluie de la première saison (en octobre et novembre) et de pluie de l’arrière-saison (en mars et avril). Robinson dit expressément : Dans les années ordinaires il ne tombe aucune eau depuis la fin des pluies du printemps jusqu’en octobre; le ciel est presque toujours clair durant tout ce temps.
Prie l’Éternel. Le peuple comprend bien qu’en donnant sa démission de son office de juge, Samuel ne déposera pas celui de prophète et d’intercesseur qu’il a rempli jusqu’alors. Et nous verrons en effet dans la suite que Samuel n’a pas cessé de s’envisager comme l’organe de Dieu vis-à-vis de Saül et du peuple et comme leur intermédiaire auprès de Dieu.
En amenant le peuple à ce sentiment de crainte et de repentir, Samuel a sans doute voulu tempérer ce qu’il pouvait y avoir eu d’excessif et de charnel dans la joie des jours précédents (1 Samuel 11:15).