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Sunday, July 20th, 2025
the Week of Proper 11 / Ordinary 16
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Bible Commentaries
Commentaire biblique intermédiaire Commentaire biblique intermédiaire
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur 1 Kings 14". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/commentaries/fre/cbi/1-kings-14.html.
bibliography-text="Commentaire sur 1 Kings 14". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/
Whole Bible (6)
versets 1-31
Jéroboam et le prophète Akhija
«Dans ce temps-là , Abija, fils de Jéroboam, fut malade» (v. 1); câétait un coup des plus sensibles, et une cause de grande angoisse, pour le roi. Si ce fils chéri, son successeur, vient à mourir, quel sera le sort de cette monarchie dont il a cru sâassurer la possession par tant dâhabileté? Car Jéroboam était ce que les hommes appellent un grand politique. Il avait dâautres fils, sans doute, mais celui-ci, lâhéritier, jouissait de la faveur de Dieu et du peuple. Câest ainsi quâest manifestée la folie des combinaisons humaines qui se font en dehors de Dieu. LâÃternel avait assuré le royaume à Jéroboam, mais ce dernier avait préféré se lâassurer à lui-même en abandonnant lâÃternel. Il lui fallait apprendre si son chemin était le chemin de la sagesse. Il nâavait pas compté avec la mort; ses plans nâadmettaient pas la seule chose à laquelle les hommes ne peuvent jamais échapper, et ils étaient tout près dâêtre réduits à néant.
Que faire? Il se souvient du prophète «qui a dit de lui quâil serait roi sur ce peuple» (v. 2). Lui sait les choses: «il te dira ce qui arrivera à lâenfant». Jéroboam reconnaît lâhabileté de lâhomme de Dieu, et pense que ce dernier peut lui venir en aide. Une chose lui fait défaut, qui manque toujours à lââme inconvertie, le sentiment dâavoir à faire avec Dieu; il ne lui vient pas à la pensée que câest devant Lui quâil va se trouver. Sâil en était autrement, pourrait-il engager sa femme à se déguiser? Non, même ce roi profane ne pourrait supposer quâon se cache à Dieu au moyen dâun travestissement. Mais Dieu nâétant pas devant sa pensée, le lien entre le prophète et lâÃternel lui échappe. Ce que lâhomme de Dieu avait dit sâétait réalisé; il valait donc la peine de le consulter; Jéroboam en ferait à peu près autant avec un diseur de bonne aventure. «Déguise-toi, dit-il à sa femme, et quâon ne sache pas que tu es la femme de Jéroboam». Il avait, en effet, de bonnes raisons pour cela. Que dirait son peuple si lui, le chef qui avait créé de toutes pièces une nouvelle religion, retournait aux représentants de lâancienne, aux prophètes de lâÃternel, pour chercher secours et lumière auprès dâeux? Et puis, nâavait-il pas appris à ses dépens que ces prophètes nâétaient pas bien disposés pour lui? Peut-être Akhija qui avait dit autrefois du bien de lui, serait-il plus favorable... à tout hasard, déguise-toi, dit-il, et porte-lui quelques présents, non pas en rapport avec la dignité dâune reine, ce qui nous trahirait, mais enfin un présent est toujours de saison quand on va consulter un prophète!...
Akhija était resté dans sa ville, sur le territoire dâÃphraïm. Il est appelé Akhija le Silonite (11:29; 12:15). Il convenait à Dieu dâavoir aussi son prophète en Israël, mais dâautre part comme cet endroit convenait bien au prophète de lâÃternel! Câétait à Silo que le tabernacle était resté pendant la longue période des juges et sous la sacrificature dâÃli. On pouvait sâen souvenir en Israël, maintenant quâon ne montait plus au temple de Jérusalem. Il restait du moins aux fidèles, obligés de demeurer parmi les dix tribus, le souvenir du culte dâautrefois, des bénédictions initiales qui sâattachaient à la présence du tabernacle à Silo. «Allez, dit lâÃternel, à mon lieu qui était à Silo, où jâai fait demeurer mon nom au commencement...» (Jér. 7:12). Un homme de foi ne devait pas oublier que le nom de lâÃternel avait demeuré là , et pouvait par conséquent y demeurer aussi. Dans les circonstances fâcheuses dâIsraël, Akhija nâavait peut-être pas plus dâoccupation à Silo que jadis le vieux prophète à Béthel, mais il y était séparé de lâidolâtrie, et apte à recevoir les communications du Dieu qui y avait fait demeurer son nom. Quâil est bon, en des jours de ruine, de se souvenir de ces choses premières! On y retrouve toujours Dieu, car si ses voies changent suivant les époques, jamais lui-même ne change. Aux lieux où il a fait demeurer son nom au commencement, il peut encore se révéler à lââme fidèle.
Akhija demeurait à Silo, dans lâattente. En apparence tout était contre lui; comment pouvait-il être encore utile dans le service? «Il ne pouvait voir, car ses yeux étaient fixes à cause de son âge», mais les yeux appesantis du prophète ne troublaient pas, comme chez Ãli, sa vue spirituelle. Câest quâil restait directement en rapport avec lâÃternel. Dieu lui parle, lui révèle qui va se présenter devant lui, pour quel but, et que ce sera sous un déguisement (v. 5). Tout cela, la vue charnelle dâAkhija ne pouvait le distinguer, mais, par grâce, lâÃternel lui avait donné sa propre vue. Lui avait tout vu, Lui voyait dans le présent et dans lâavenir. Akhija sait et voit, parce que lâÃternel sait et voit. Une pareille bénédiction ne se rencontre que dans la communion du cÅur avec Dieu. Puisse-t-elle être toujours la nôtre! Ce ne sont pas nos infirmités qui empêchent les communications divines dâarriver jusquâà nous, câest notre mondanité et notre désobéissance. Dieu se plaît aux vases infirmes quand le cÅur lui est fidèle, et les plus faibles (Paul en était publiquement le témoin) reçoivent dans ce monde les révélations les plus précieuses.
«Je suis envoyé vers toi», dit Akhija à la femme de Jéroboam, «pour tâannoncer des choses dures» (v. 6). Comme il ne peut aller à la femme du roi, Dieu la lui amène, Lui qui avait tout ordonné, depuis la maladie de lâenfant, jusquâaux pensées et aux décisions de Jéroboam, pour mettre ce dernier en présence de la Parole que lâÃternel envoyait contre lui par le prophète. «Tu nâa pas été comme mon serviteur David, qui gardait mes commandements et marchait après moi de tout son cÅur, pour ne faire que ce qui est droit à mes yeux» (v. 8). David aurait-il pu parler ainsi de lui-même? Non â ni lui, ni aucun homme. Mais Dieu lâavait discipliné, comme un fils quâon avoue, et la discipline avait porté ses fruits. En vertu du sacrifice, Dieu avait pu passer par-dessus le péché de son serviteur, ne plus jamais sâen souvenir, et ne considérer que les fruits produits dans son cÅur, Sa propre Åuvre, en laquelle il pouvait trouver son plaisir. Mais à Jéroboam, il dit: «Tu as fait ce qui est mauvais, plus que tous ceux qui ont été avant toi, et tu es allé et tâes fait dâautres dieux et des images de fonte pour me provoquer à colère, et tu mâas jeté derrière ton dos» (v. 9). Jéroboam sâétait passé de Dieu, lâavait méprisé comme un objet de nul usage. En est-il autrement aujourdâhui? Lâhomme se passe de Dieu comme dâune «quantité négligeable»; il le bannit de sa vie, le jette derrière son dos de manière à ne plus le voir. Ce quâil a devant lui, câest la poursuite de ses plans, de son ambition et de son bien-être; ce quâil a derrière lui, il nây pense pas. Mais il arrive un moment où, comme Jéroboam, il lui faut se retourner et rencontrer face à face le Dieu quâil nâa «rien estimé». Alors il entend cette parole terrible: «Jâôterai la maison de Jéroboam comme on ôte le fumier, jusquâà ce quâil nâen reste plus rien» (v. 10). Dieu le jettera aux chiens et aux oiseaux des cieux. Voilà pour lâavenir. Mais pour le présent, la mort est à la porte: «Quand tes pieds entreront dans la ville, lâenfant mourra» (v. 12).
Il mourra! Quel jugement sur Jéroboam... Quelle grâce pour lâenfant! Il était un élu de lâÃternel, «En lui seul, dans la maison de Jéroboam, a été trouvé quelque chose dâagréable à lâÃternel» (v. 13). Les yeux, le cÅur de Dieu reposaient sur ce faible rejeton dâune race vouée à la destruction. Là aussi, Dieu avait un résidu selon lâélection de grâce. Le royaume des cieux appartenait à ce jeune enfant. Il ne pouvait rester en Israël; Dieu voulait le sortir de la scène du jugement pour lâavoir avec Lui. Câétait un juste. «Le juste périt, et personne ne le prend à cÅur; et les hommes de bonté sont recueillis, sans que personne comprenne que le juste est recueilli de devant le mal. Il est entré dans la paix» (Ãs. 57:1). Ainsi furent recueillis les justes, contemporains de Noé, à la veille du déluge; ainsi le seront les saints, au jour prochain de la venue du Seigneur: «Je te garderai de lâheure de lâépreuve qui va venir sur la terre habitée tout entière, pour éprouver ceux qui habitent sur la terre» (Apoc. 3:10). «Mais quoi?... déjà maintenant!» Oui, le jugement est à la porte; il nây a plus de délai. Ah! si les consciences des hommes pouvaient être atteintes avant quâil soit trop tard!... Déjà maintenant! Comme cela rappelle la parole de lâApocalypse: «Le temps est proche. Que celui qui est injuste commette encore lâinjustice; et que celui qui est souillé se souille encore..» (Apoc. 22:11).
Mais le peuple aussi devait être jugé (v. 15, 16), non pas seulement parce que son roi lâavait séduit, mais parce quâil avait péché lui-même, car «ils se sont fait des ashères, provoquant lâÃternel à la colère». Il devait être jugé selon le principe exprimé en Rom. 5:12: «Comme par un seul homme le péché est entré dans le monde, et par le péché la mort, et ainsi la mort a passé à tous les hommes, en ce que tous ont péché».
Dès ce moment lâhistoire de Jéroboam est close. Les chroniques des rois dâIsraël ont pu lâenregistrer, mais Dieu la passe sous silence. Sâil en mentionne quelque chose au second livre des Chroniques, câest en vue du caractère dâAbija, successeur de Roboam1. Nadab, fils de Jéroboam, succède à son père.
1 Câest à dessein que nous ne rapprochons pas du nôtre le récit de 2 Chron. Il est préférable de laisser les faits parler à la place même où Dieu les enregistre. En agissant autrement, on serait en danger de confondre des principes qui doivent rester distincts, et de perdre une partie de la bénédiction que Dieu a attachée à chaque livre de sa Parole. Ainsi, sauf pour les détails, ce qui nous est déjà arrivé, nous nous abstiendrons de commenter ici ce que Dieu ne nous a pas donné dans les livres des Rois.
Nous avons en quelques mots (v. 21-31) lâhistoire de Roboam, roi de Juda. Il ne semble pas que lui-même ait introduit lâidolâtrie dans son pays. Câétait plutôt le fait du peuple (v. 22), mais Roboam, en laissant le mal sâétablir dans le royaume, est tout aussi coupable que Juda, parce quâil est responsable de la conduite de ce dernier (conf. 2 Chron. 12:1, 2, 14). Sa mère, est-il répété deux fois (v. 21, 31), était Naama, une Ammonite. Comment ce fait nâaurait-il pas influé sur le péché de Juda, puisque Salomon avait bâti des hauts lieux à Moloc, lâabomination des fils dâAmmon, à cause de cette femme et de ses compatriotes, sâil y en avait parmi les femmes du roi? Lâidolâtrie va de pair avec la corruption la plus horrible (v. 24. Rom. 1), et de telles choses avaient lieu au milieu du peuple de Dieu! Dieu avait détruit les «villes de la plaine» et chassé, devant son peuple, ces nations dont lâiniquité était arrivée à son comble. Que devait-il faire à Juda?
Shishak, roi dâÃgypte, monte contre Jérusalem (v. 25-28). Toute la prospérité de Salomon, les trésors du temple, les richesses de la maison du roi, les boucliers dâor de sa garde, tout sâen est allé, et si vite! En moins de dix-sept ans, le royaume du fils de David effondré, toute sa gloire jetée à terre, foulée aux pieds! Lâor a disparu, lâairain seul est encore laissé (v. 27).
Abijam, fils de Roboam, règne à sa place.