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Sunday, July 20th, 2025
the Week of Proper 11 / Ordinary 16
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Bible Commentaries
Commentaire biblique intermédiaire Commentaire biblique intermédiaire
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur 1 Kings 12". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/commentaries/fre/cbi/1-kings-12.html.
bibliography-text="Commentaire sur 1 Kings 12". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/
Whole Bible (6)
versets 1-33
Chapitres 12 Ã 16 â Division du royaume
V. 1-24 â Roboam
La parole de Dieu sâaccomplit, en se servant des sentiments qui se trouvent au fond du cÅur de lâhomme pour le pousser à sa ruine.
Tout Israël se rend à Sichem pour proclamer la royauté de Roboam, fils de Salomon. Jéroboam sây trouve, appelé par le peuple à être son porte-parole devant le roi. Ces hommes se plaignent à lui du joug que leur avait imposé son père: «Ton père a rendu notre joug dur», parole qui montre quâil nâen avait pas toujours été de même. Jamais le joug de Christ sur son peuple ne sera dur; il restera toujours auprès des siens celui quâils ont connu au jour de la souffrance et de la grâce: «Mon joug est aisé, et mon fardeau léger». Sans doute, il faudra que les nations se soumettent à Lui et il les brisera avec une verge de fer, mais tous les prophètes témoignent de la grâce avec laquelle il paîtra son peuple. «Comme un berger, il paîtra son troupeau; par son bras il rassemblera les agneaux et les portera dans son sein; il conduira doucement celles qui allaitent» (Ãsaïe 40:11).
Roboam tient conseil avec les vieillards qui sâétaient tenus devant Salomon pour boire à la source de la sagesse. Leur conseil est celui de Jésus à ses disciples: «Que le plus grand parmi vous soit comme le plus jeune, et celui qui conduit comme celui qui sert» (Luc 22:26). «Si aujourdâhui, disent les vieillards, tu deviens serviteur de ce peuple, et que tu les serves, et leur répondes, et leur dises de bonnes paroles, ils seront toujours tes serviteurs» (v. 7). Roboam abandonne le conseil de la sagesse pour suivre celui des jeunes gens qui avaient grandi avec lui et se tenaient devant lui (v. 8). Ils ne pouvaient donc être que le miroir et le reflet des pensées de leur maître. Si lui-même sâétait tenu devant son père, écoutant les proverbes de la sagesse qui tombaient de ses lèvres, il en aurait communiqué quelque chose à dâautres. Il aurait appris ce qui convient au roi, il aurait su «quâune réponse douce détourne la fureur, mais que la parole blessante excite la colère» (Prov. 15:1); que «lâorgueil va devant la ruine, et lâesprit hautain devant la chute» (16:18), et bien dâautres préceptes. Mais non, ceux qui flattent son orgueil, sont ceux quâil approuve. Le conseil des jeunes gens nâest, en définitive, que celui de son propre cÅur. Lâorgueil marche avec le mépris du prochain; ce vil peuple ne compte pas aux yeux dâun roi qui sâexalte lui-même. Le grand Salomon, son père, lui paraît même petit en regard de sa propre grandeur. Cette parole que lui attribuent ses courtisans: «Mon petit doigt est plus gros que les reins de mon père» (v. 10), ne rencontre pas sa désapprobation. En tout cas, il se croit plus fort et plus énergique que lui et méprise le peuple de Dieu. Il ne lâécoute pas; cela était amené par lâÃternel, afin dâaccomplir sa parole prophétique (v. 15). Il faut que ce que Dieu a décrété sâaccomplisse.
Israël se révolte: «Quelle part avons-nous en David? Et nous nâavons pas dâhéritage dans le fils dâIsaï. à tes tentes, Israël! Maintenant, David, regarde à ta maison!» (v. 16). Câétait le cri de ralliement de la révolte, le cri coutumier des mécontents aux jours de David (2 Sam. 20:1). Roboam sâenfuit; il ne lui reste que Juda et Benjamin. Pour recouvrer ce quâil a si follement perdu, il assemble une armée de 180 000 hommes contre Israël. Mais Shemahia, le prophète, les exhorte de la part de Dieu: «Ne montez pas, et ne faites pas la guerre à vos frères, les fils dâIsraël; retournez chacun à sa maison, car câest de par moi que cette chose a eu lieu» (v. 24). Le roi et les deux tribus craignent lâÃternel et sâen retournent selon sa parole. Si seulement ils avaient continué dans ce chemin qui est le commencement de la sagesse!
Il est à remarquer combien le rôle des prophètes sâaccentue avec la ruine de la royauté. Dans toute cette partie de lâhistoire, nous sommes entourés de prophètes. Akhija paraît le premier, quand Salomon tombe sous le jugement de Dieu. Il y avait encore en ce temps-là un Nathan, un Jehdo, qui avait eu une vision touchant Jéroboam, fils de Nebath (2 Chron. 9:29). Voici Shemahia qui détourne Roboam de ses desseins guerriers. Le rôle du prophète était une grande grâce, permettant, malgré la ruine, les rapports de Dieu avec son peuple. Le prophète était avant tout le porteur de la parole de Dieu. Cette parole lui était adressée, et il pouvait dire: «Ainsi dit lâÃternel». Quiconque suivait cette parole pouvait être certain dâêtre bien dirigé et de trouver la bénédiction. Il en est de même pour nous qui traversons les tristes temps de la fin. Notre prophète, câest la parole de Dieu. Dieu ne nous fait plus, comme aux temps passés, des révélations nouvelles, car il nous a tout révélé; mais quand sa Parole sâadresse à nous, respectons-la et ne nous en détournons pas. Il y a de par le monde beaucoup de faux prophètes qui prétendent en savoir bien davantage que la vraie parole de Dieu. Ils la méprisent, lâaccusent de fausseté, nous disent: Ce nâest pas Dieu qui a parlé. Fermons nos oreilles à leur voix. Dieu nous a parlé, notre prophète nous a communiqué Sa pensée; nâavons-nous pas éprouvé cent fois que dans sa Parole sont la vie et la sécurité de nos âmes? Ãprouvons-le de nouveau; et quand le prophète nous dit: «Ainsi dit lâÃternel», faisons comme Roboam et Juda qui nâeurent pas à sâen repentir. «Ãcoutons la parole de lâÃternel», et agissons «selon la parole de lâÃternel» (v. 24).
V. 25-33 â Jéroboam et sa politique
La division du royaume étant un fait accompli, nous abordons lâhistoire des rois dâIsraël. Celle des rois de Juda ne fait partie de notre récit que pour en expliquer certains événements ou lui servir de cadre, sauf à la fin du second livre des Rois où lâhistoire indépendante des rois de Juda est poursuivie jusquâau bout. Le second livre des Chroniques nous donne, au contraire, lâhistoire des rois de Juda, au point de vue spécial qui caractérise ce livre.
Que va devenir maintenant ce nouveau royaume? Jéroboam avait reçu de lâÃternel une assurance conditionnelle: «Si tu écoutes tout ce que je te commanderai, et si tu marches dans mes voies et que tu fasses ce qui est droit à mes yeux, en gardant mes statuts et mes commandements, comme a fait David, mon serviteur, alors je serai avec toi, et te bâtirai une maison stable, comme je lâai bâtie pour David, et je te donnerai Israël» (11:38). Il nâavait donc quâà laisser agir Dieu en sa faveur, à lui obéir, et il était assuré de «régner sur tout ce que son âme désirait». Les événements se déroulent sans quâil ait à intervenir; mais lui se méfie, il dit en son cÅur: «Maintenant le royaume retournera à la maison de David». Comme il nâa pas confiance en Dieu, il pèse les probabilités, et sây arrête. La foi ne sâarrête jamais aux probabilités; je dirais même quâelle se nourrit dâimpossibilités et sâen trouve bien. Une fois admise la probabilité que le royaume retournerait à la maison de David, Jéroboam pousse plus loin son raisonnement. Il faut, pense-t-il, empêcher le peuple de monter à Jérusalem pour y offrir des sacrifices, de peur quâil nâentre en contact avec la royauté de Juda. Le roi conclut que câest une question de vie ou de mort: «Le cÅur de ce peuple retournera à son seigneur, à Roboam, roi de Juda, et ils me tueront». Sa décision est prise; il faut à Israël une religion nouvelle. De cette incrédulité à la promesse de Dieu, de cette indifférence au culte de lâÃternel, sort lâétablissement par Jéroboam dâun culte national, distinct de celui que Dieu avait institué à Jérusalem. Du moment que ce culte nâétait pas celui de lâÃternel, que pouvait-il être? Un culte dâidoles.
Abandonner le culte du vrai Dieu, câest tomber dans lâidolâtrie, quelque forme quâelle puisse revêtir. En religion il nây a pas de terme moyen. Jéroboam croit sans doute lâavoir trouvé: il nâadopte pas les faux dieux des nations environnantes, il veut établir une religion populaire pour Israël. Ne connaissant pas de cÅur le Dieu qui lui avait parlé, il prend conseil avec lui-même et fait deux veaux dâor. «Voici, dit-il, tes dieux, Israël! qui tâont fait monter du pays dâÃgypte». Il remet en honneur lâidolâtrie juive, pratiquée par le peuple au pied du Sinaï, et qui avait attiré sur lui le jugement de Dieu. Seulement il va plus loin que lâIsraël du désert; lâabandon de Dieu est plus complet: «Voici tes dieux» tandis que le peuple avait dit: «Câest ici ton dieu» (Ex. 32:4, 5). Il nâajoute pas comme Aaron: «Demain une fête à lâÃternel!» LâÃternel est entièrement laissé de côté.
Jéroboam est un politique habile. Il place un veau à Béthel, sur la limite de Juda, lâautre à Dan, frontière nord du territoire. Il organise son culte sur le modèle du culte prescrit par la loi de Moïse. «La maison des hauts lieux» remplace le temple: la sacrificature prise dâentre les fils de Lévi, est remplacée par «des sacrificateurs pris dâentre toutes les classes du peuple». Comme Israël avait sa fête des tabernacles, Jéroboam établit aussi une fête, mais un mois plus tard. Correspondant à lâautel dâairain, il dresse un autel à Béthel, le place devant lâidole, et au lieu de lâholocauste y fait fumer lâencens (v. 31-33). Il avait «imaginé cela dans son propre cÅur!»
Ainsi, malgré ses formes extérieures trompeuses, cette religion était lâabandon complet du culte de lâÃternel; un instrument politique entre les mains du gouvernement. Bercées de fausses apparences, les âmes étaient retenues loin du vrai Dieu, et le roi de la lignée de David devenait un étranger pour elles.
Ne pourrions-nous pas trouver des principes semblables dans les religions de nos jours? Sont-elles basées sur la foi en la parole de Dieu, ou sur des pratiques nâayant quâune vague ressemblance avec le culte de Dieu, religion arbitraire, culte volontaire, abandon de la maison de Dieu, de lâAssemblée du Dieu vivant, négation du culte rendu par lâEsprit, les fonctions sacerdotales confiées à dâautres quâaux vrais adorateurs, lâefficace du sacrifice remplacée par le parfum, en sorte quâon vient adorer et quâon prétend sâapprocher de Dieu, sans avoir été racheté par le sang de lâAgneau! Sans doute, pas dâidolâtrie proprement dite, comme dans le faux culte de Jéroboam, mais nous savons par la Parole quâelle ne tardera pas à faire partie de la religion sans vie qui caractérise aujourdâhui la chrétienté professante, et que cette dernière, laissée à elle-même, sans liens avec Christ, faisant de la religion affaire dâintelligence, non de conscience et de foi, finira par retourner aux idoles et se prosternera devant lâÅuvre de ses mains.