Lectionary Calendar
Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
video advertismenet
advertisement
advertisement
advertisement
Attention!
Tired of seeing ads while studying? Now you can enjoy an "Ads Free" version of the site for as little as 10¢ a day and support a great cause!
Click here to learn more!
Click here to learn more!
Bible Commentaries
Commentaire biblique intermédiaire Commentaire biblique intermédiaire
Déclaration de droit d'auteur
Ces fichiers sont dans le domaine public.
Ces fichiers sont dans le domaine public.
Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur 1 Corinthians 8". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/commentaries/fre/cbi/1-corinthians-8.html.
bibliography-text="Commentaire sur 1 Corinthians 8". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/
Whole Bible (5)New Testament (1)
versets 1-13
Chapitres 8 et 9:1-23
Dans les chapitres 8 et 9, lâapôtre répond encore à deux questions; celle du chapitre 8 était si lâon osait manger des choses sacrifiées aux idoles, question bien sèche en elle-même, mais au sujet de laquelle lâEsprit de Dieu va atteindre directement la conscience des Corinthiens. Il nous semble peut-être que ce sujet, ne nous concernant pas, peut être laissé de côté, mais nous allons voir que nous ne pouvons aucunement lâomettre. Lâapôtre commence par dire: «Nous savons», terme de la connaissance chrétienne, «car nous avons tous de la connaissance», puis il introduit une petite parenthèse: «La connaissance enfle, mais lâamour édifie. Si quelquâun pense savoir quelque chose, il ne connaît rien encore comme il faut connaître; mais si quelquâun aime Dieu, celui-là est connu de Lui» (v. 1, 2). Voilà donc qui nous touche tous! La question des idoles est laissée un instant de côté. On peut connaître très bien la Parole, en exposer clairement les détails et lâensemble, trouver la solution des difficultés quâelle présente, et cette connaissance qui paraît si désirable, peut être une source dâorgueil spirituel, le pire orgueil de tous. Câétait précisément le piège des Corinthiens. Leur connaissance, à laquelle ils désiraient encore ajouter des éléments nouveaux, les avait enflés. Lâapôtre revient, je ne sais combien de fois dans cette épître, sur ce péché. Prenons garde de ne nous occuper des choses de Dieu â je ne dis pas: avec la connaissance humaine, parfaitement incompétente, et ce nâest pas dâelle quâil sâagit ici â mais en recherchant la connaissance sans que notre conscience soit en jeu, car «la connaissance enfle». Si nous nâavons quâelle, nous marchons vers la ruine. Une seule chose édifie: ce nâest pas la connaissance, mais lâamour, et si lâon nâest pas conduit par lâamour, aucune édification nâest possible. Nous verrons au chap. 14, que lâédification est le but de toute action dans lâassemblée; une prédication qui ne la produit pas, nâa rien qui vaille: «Lâamour édifie». «Si quelquâun pense savoir quelque chose, il ne connaît rien encore comme il faut connaître»; et lâapôtre ajoute: «mais si quelquâun aime Dieu, celui-là est connu de Lui». Il est connu de Lui! Voilà ce dont jâai besoin comme chrétien! Il me faut la connaissance que Dieu a de moi: cela me sort de moi-même. Ce sont les regards de Dieu, et non les miens, qui me sondent et jugent, sâil y a dans mon cÅur quelque affection pour Lui. Dans lâévangile de Jean, lors de la restauration de lâapôtre Pierre, le Seigneur lui demande trois fois: «Mâaimes-tu?» Pierre en est profondément humilié; il y avait, sans doute, chez lui de lâamour pour le Sauveur, mais il répond ce quâun cÅur humilié devait répondre: «Seigneur, tu connais toutes choses, tu sais que je tâaime». Il sâen remettait à la connaissance de Dieu, et non à la sienne. Désirant que les yeux de Dieu se portent dans son cÅur, il disait: «Sonde-moi» et connais-moi. La triste expérience quâil avait faite lui avait montré que lui nây voyait pas clair, mais que Christ le voyait, et cela lui suffisait. Ne nous laissons pas entraîner à chercher la connaissance pour elle-même; sans lâamour qui édifie, elle nâest quâune occasion de chute.
Lâapôtre ajoute: «Nous savons quâune idole nâest rien dans le monde, et quâil nây a point dâautre Dieu quâun seul». Pour les hommes, il y a beaucoup de dieux et beaucoup de seigneurs, beaucoup qui sont appelés dieux, soit dans le ciel, soit sur la terre, mais «pour nous, il y a un seul Dieu, le Père, duquel sont toutes choses, et nous pour lui, et un seul Seigneur, Jésus Christ, par lequel sont toutes choses, et nous par lui». Telle est la connaissance chrétienne. Il ajoute: «Toutefois la connaissance nâest pas en tous», câest-à -dire quâil y avait parmi eux des gens qui, sortis du paganisme, nâavaient pas encore réalisé que lâidole nâétait rien en elle-même, et, quand ils mangeaient des choses qui lui étaient sacrifiées, comme ils ne pouvaient faire abstraction de lâidole, leur conscience, étant faible, en était souillée. Comment les Corinthiens avaient-ils à se comporter vis-à -vis de ces faibles? Lâapôtre donne des prescriptions à cet égard. Tu as toute liberté de manger des choses sacrifiées aux idoles, mais si un frère pour lequel lâidole est quelque chose, tâen voit manger, tu lâengages dans le même chemin que toi; sa conscience est souillée, et si tu as souillé sa conscience, ce frère périra. Cela ne veut pas dire que ce frère soit perdu, mais que je suis responsable dâavoir conduit un frère faible à la mort. Dieu est puissant pour lâen sortir par sa grâce, mais moi, par ma connaissance, jâaurai accompli un acte qui fait périr mon frère. Par cet acte, je pèche «contre Christ».
Telle est la fin de ce chapitre qui revient à ceci: Que toutes choses soient faites pour Christ, en amour, et sâil en est ainsi, je puis être certain que ce sera pour lâédification de mon frère, au lieu dâêtre pour sa destruction.
Si le premier de ces deux chapitres traite de la liberté quant aux idoles, le deuxième nous entretient de la liberté quant au ministère. Je ferai remarquer en passant que les mots droit dans ce chapitre et liberté dans le chapitre précédent, sont un seul et même mot (8:9; 9:4). Nous avons ici la réponse à la dernière question adressée à lâapôtre par les Corinthiens. Il se trouvait au milieu dâeux des personnes qui prétendaient avoir des droits égaux à ceux de Paul (cf. chap. 4), et mettaient en question jusquâà la valeur de son apostolat. Les Corinthiens qui avaient été convertis par son moyen sâétaient senti la liberté de le questionner à ce sujet. Lâapôtre demande dâabord: «Ne suis-je pas apôtre?» Un apôtre était caractérisé par le fait quâil avait vu le Seigneur; or Paul lâavait vu (v. 1). Quant au résultat de son Åuvre, ils en étaient eux-mêmes la preuve (v. 1-3). Il y avait, comme toujours, des personnes parmi les chrétiens, qui faisaient de lâassemblée de Dieu leur monde, cherchant à y jouer un rôle, à sây faire une position, à y accaparer une autorité. Pour y réussir, ils cherchaient à détruire lâinfluence de ceux que Dieu lui-même avait établis dans sa maison. Lorsquâun frère cherche à acquérir une autorité personnelle dans lâassemblée, il se met nécessairement en conflit avec ceux auxquels le Seigneur lâa confiée. Lâapôtre aborde ce sujet et montre quâil avait les mêmes droits, la même liberté que tous les autres apôtres, le droit de manger et de boire, le droit de se marier et de conduire sa femme avec lui. Est-ce que lui et Barnabas étaient les seuls qui nâaient pas le droit de ne pas travailler? Les autres apôtres ne travaillaient pas, tandis que Paul faisait des tentes, choisissant une vocation des plus humbles, et travaillant de ses mains pour subvenir à ses besoins et à ceux des autres. Nâavait-il pas le droit dâattendre quelque profit de son ministère? La parole de Dieu elle-même enseignait les frères sur ce point: «Tu nâemmuselleras pas le bÅuf qui foule le grain». Dieu avait-il les bÅufs en vue? Il y avait donc, dans ce passage du Deutéronome, une allusion directe à lâÅuvre de ceux qui travaillaient pour le Seigneur. Mais lâapôtre avait renoncé à tous ces avantages. Il avait toute liberté, quant à son ministère, dâuser des droits que Dieu conférait à ceux qui sâoccupaient de lâÃvangile, mais il sâen était privé et ne voulait pas voir anéantir sa gloire. Malheur à lui, sâil ne remplissait pas ses obligations; mais sa gloire était liée à lâÃvangile, parce que son cÅur y était tout entier; sa gloire était de rendre lâÃvangile exempt de frais, de ne pas lui coûter quoi que ce soit. Il le voulait aussi libre que lui-même, et toute sa vie avait eu cette direction.
Depuis le v. 19, il ajoute encore un autre point. Il était libre, entièrement libre, mais lui qui était libre à lâégard de tous, sâétait asservi à tous. Câest un des beaux traits du caractère de ce cher serviteur de Dieu: il nâavait jamais pensé à lui-même, tandis que dâautres, attaquant son apostolat, cherchaient à sâélever sur ses décombres. Il ne cherchait pas à se défendre et nâavait quâune pensée: gagner le plus de gens possible à lâÃvangile. Quand il avait affaire à des Juifs, il était comme un Juif; il était devenu toutes choses pour tous, afin dâen sauver quelques-uns (v. 21, 22).
Combien de fois nâentendons-nous pas citer ces paroles pour justifier le mélange des chrétiens avec le monde! Il ne faut pas, dit-on, sâen retirer; lâapôtre lui-même se faisait tout à tous, et nous sommes appelés à faire comme lui pour gagner le monde à Christ. La parole de Dieu ne contient aucune pensée semblable. Lâapôtre était entièrement séparé du monde, de tous les avantages quâil pouvait lui offrir; il les considérait tous comme des ordures, afin dâatteindre Christ. Sâil sâagissait de gagner les âmes, il se faisait tout à tous, complètement libre à lâégard des Juifs, des Grecs et des barbares, mais sâassujettissant à tous pour les amener au Seigneur; ne se plaçant pas lui-même sous la loi pour gagner les Juifs, mais les prenant sur leur terrain, afin de les convaincre de péché. Câest ainsi quâil allait de synagogue en synagogue, les appelant «hommes frères», invoquant lâautorité des saintes Ãcritures de lâAncien Testament quâils reconnaissaient comme la parole de Dieu, pour leur annoncer le Messie quâils attendaient, et leur montrer, dâaprès leur loi et leurs prophètes, que ce Messie était le Christ. Il était sans loi à Athènes, et y prêchait le Dieu créateur, afin de les amener à Christ, au «dieu inconnu»; il prêchait aux Romains la justice, la tempérance et le jugement à venir, afin dâatteindre leur conscience et de les faire recourir à un Sauveur; parmi les chrétiens de Corinthe, il était faible, afin de gagner les faibles à la croix de Christ.
Certes, nous ne pouvons en aucune manière nous associer avec le monde pour sauver le monde, puisque nous lui sommes crucifiés; mais nous pouvons le traverser dans lâesprit de lâapôtre, afin que de toute manière nous en sauvions quelques-uns; faisant toutes choses à cause de lâÃvangile, afin que nous soyons coparticipants avec lui (v. 23). Paul voyait, pour ainsi dire, dans lâÃvangile, une personne pour laquelle il travaillait et souffrait; il sâidentifiait avec tout ce qui lui arrivait.
Que Dieu nous donne de réaliser cela comme lâapôtre! Que lâÃvangile de Christ, Christ lui-même, prenne une telle place dans nos cÅurs, quâil soit le mobile de toute notre vie ici-bas! Nous sommes tous appelés à être coparticipants avec lui, comme lâapôtre le dit au commencement de lâépître aux Philippiens, en les louant beaucoup à cet égard. Si lâÃvangile souffre dans ce monde, nos cÅurs lui sont-ils liés, de manière à ressentir lâopprobre dont il est couvert? Si nous assistons à ses progrès, nous en réjouissons-nous? Dieu nous y appelle. Chacun de nous peut avoir part à cette Bonne Nouvelle par ses paroles, ses prières, sa sympathie, ses services, et en apprécier lâimportance dans ces «temps difficiles». Que Dieu nous donne dâestimer lâÃvangile beaucoup plus que nos cÅurs, si facilement légers et mondains, ne nous le font, hélas, estimer dâhabitude!