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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Bible Commentaries
Commentaire biblique avancé Commentaire biblique avancé
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Titus 1". "Commentaire biblique avancé". https://studylight.org/commentaries/fre/cba/titus-1.html.
bibliography-text="Commentaire sur Titus 1". "Commentaire biblique avancé". https://studylight.org/
Whole Bible (6)New Testament (1)
versets 1-16
Chapitre 1er
Lâordre et les principes de la marche chrétienne, sujet de lâépître
[1:5] Ici, dans son épître à Tite, lâapôtre dit expressément quâil avait laissé Tite en Crète pour mettre en bon ordre les choses qui restaient encore à régler, et pour établir des anciens dans chaque ville. Bien que des dangers plus ou moins semblables à ceux que nous trouvons mentionnés dans lâépître à Timothée se présentent aussi à sa pensée, lâapôtre aborde son sujet immédiatement et avec une tranquillité qui montre que son esprit nâétait pas préoccupé de ces dangers de la même manière, et que lâEsprit pouvait lâoccuper plus entièrement de la marche ordinaire de lâAssemblée; de sorte que lâépître à Tite est beaucoup plus simple dans son caractère. La marche qui convient aux chrétiens à lâégard du maintien de lâordre dans leurs relations les uns avec les autres et les grands principes sur lesquels cette marche est fondée, tel est le sujet du livre. Lâétat de lâAssemblée se présente peu à notre vue. Les vérités qui découlent plus entièrement de la révélation chrétienne et la caractérisent, occupent plus de place dans cette épître que dans celles à Timothée. Dâun autre côté, les prophéties à lâégard de lâavenir de la chrétienté, et le développement de la chute de celle-ci déjà en voie de sâaccomplir, ne sont pas répétées ici. Tout en constatant dâune manière remarquable certaines vérités du christianisme, le ton de lâépître est plus calme, plus ordinaire.
La promesse de la vie dans les épîtres à Timothée et à Tite
[1:2] Toutes les trois, elles parlent plus particulièrement de la promesse de la vie [(1 Tim. 4:8; 2 Tim. 1:1)]. Au reste, cette promesse distingue le christianisme et la révélation de Dieu (comme Père) en Christ, dâavec le judaïsme.
Ch. 1 v. 1-3 â Introduction de lâépître
Les grands principes du christianisme
Mais ici, dès les premiers mots, les grands principes du christianisme sont mis en avant. [1:1] La foi des élus, la vérité qui est selon la piété, [1:2] la promesse de la vie éternelle avant les temps des siècles [1:3] et la manifestation de la parole de Dieu par la prédication, forment le sujet de lâintroduction de lâépître. Comme dans les épîtres à Timothée [(1 Tim. 1:1; 2:3)], le titre de « Sauveur » est ajouté à celui de Dieu ([1:4] ainsi quâà celui de Christ).
Le sujet du ministère de Paul, révélation pour la foi
Cette introduction nâest pas sans importance. [1:3] Ce quâelle renferme est présenté par lâapôtre à Tite, comme caractérisant son apostolat, et comme le sujet spécial de son ministère. [1:2] Ce ministère nâétait pas un développement du judaïsme, mais la révélation dâune vie et dâune promesse de vie qui subsistait (savoir dans le Christ, objet des conseils divins) avant les temps des siècles; [1:1] aussi la foi se trouvait-elle, non dans la confession des Juifs, mais dans les élus, amenés à la connaissance de la vérité par la grâce. La vraie foi chrétienne était la foi
vérité importante et qui caractérise la foi dans le monde. Dâautres peuvent bien adopter cette foi comme système, mais la foi est, en soi, « la foi des élus ».Ch. 1 v. 1 â La foi des élus
La foi place dans une relation personnelle avec Dieu, hors du système juif
Au milieu des Juifs, il nâen était pas ainsi : la confession publique de leur doctrine et la confiance dans les promesses de Dieu
à tout homme, Israélite de naissance. Dâautres que les élus peuvent prétendre à la foi chrétienne, [1:1] mais elle est « la foi des élus » : elle est, de sa nature, telle que la nature humaine ne lâembrasse point, ne la conçoit pas; elle est une pierre dâachoppement pour cette nature; elle décèle une relation avec Dieu qui, pour la nature, est inconcevable et en même temps présomptueuse et insupportable. Pour lâélu, cette relation est la joie de son âme, la lumière de son intelligence et lâappui de son coeur. La foi le place avec Dieu dans une relation qui est tout ce que le coeur de lâélu peut désirer, mais qui dépend entièrement de ce que Dieu est; et câest là ce que le croyant veut. Câest une relation personnelle avec Dieu Lui-même; câest pourquoi câest la foi des élus de Dieu. Par conséquent, elle est pour tous les gentils, aussi bien que pour les Juifs.La foi entre dans lâintimité avec Dieu, dans la piété
Cette foi des élus de Dieu a un caractère intime, en relation avec Dieu Lui-même : elle repose sur Lui, elle connaît le secret de son conseil éternel, de cet amour qui a fait des élus lâobjet des conseils divins. Mais un autre caractère se rattache à cette foi, savoir, la confession devant les hommes. [1:1] Il y a la vérité révélée, par laquelle Dieu se fait connaître et réclame la soumission de lâesprit de lâhomme et lâhommage du coeur de lâhomme. Cette vérité place lââme dans une relation vraie avec Dieu; elle est la vérité selon la piété.
La confession de la vérité accompagne la foi
La confession de la vérité est donc un caractère important du christianisme et du chrétien. Il y a dans le coeur la foi des élus, la foi personnelle en Dieu et dans le secret de son amour, et puis la confession de la vérité.
Ch. 1 v. 2 â La promesse de la vie éternelle
La vie éternelle est lâespérance de la foi
[1:2] Or ce qui faisait lâespérance de cette foi, ce nâétaient pas les biens de la terre, une postérité nombreuse, la bénédiction terrestre dâun peuple reconnu de Dieu comme sien; câétait la
promise de Dieu en Christ avant les temps des siècles, une vie en dehors du monde, du gouvernement divin du monde et du développement du caractère de lâÃternel dans ce gouvernement.La vie éternelle, émanation et reflet de la nature de Dieu lui-même
[1:2] Câétait la vie éternelle. Cette vie est en rapport avec la nature et avec le caractère de Dieu Lui-même; câest une vie qui, ayant sa source en Lui, venant de Lui, était la pensée de sa grâce et avait été déclarée telle en Christ, avant quâil y eût un monde, dans lequel le premier homme fut introduit sous une responsabilité1, et qui formât la sphère du déploiement du gouvernement de Dieu sur ce qui Lui était assujetti, chose bien différente de la communion dâune vie par laquelle on participe à sa nature et qui est le reflet de cette nature. Câest là lâespérance de lâÃvangile (car nous ne parlons pas ici de lâAssemblée), le secret trésor de la foi des élus, ce dont la vérité révélée nous assure.
1 Lâhistoire du premier homme, câest son manquement à cette responsabilité jusquâà Christ, le second homme, et la croix sur laquelle Christ a porté pour nous les conséquences de ce manquement et nous a obtenu auprès de Lui la vie éternelle, dans toute la gloire de cette vie.
Notre part à la vie éternelle est lâobjet des conseils éternels de Dieu
[1:2] Lâexpression : « promise avant les temps des siècles » est une expression remarquable et importante : on est admis aux pensées de Dieu avant que cette scène changeante et mélangée ait existé â cette scène, témoin de la faiblesse et du péché de la créature, de la patience et des voies de Dieu en grâce et en gouvernement. La vie éternelle se rapporte à la nature immuable de Dieu, à des conseils qui restent fermes comme sa nature, à ses promesses dans lesquelles il ne saurait nous tromper, auxquelles il ne saurait manquer. Notre part dans la vie existait avant la fondation du monde, non seulement dans la personne du Fils, mais dans les promesses faites au Fils comme notre part en Lui. Cette vie, et la part que nous devions y avoir, était le sujet de ces communications du Père au Fils, dont nous étions les objets, le Fils en étant le dépositaire1 : merveilleuse connaissance qui nous a été donnée des communications célestes dont le Fils était lâobjet, afin que nous comprenions la part que nous avons dans les pensées de Dieu dont nous étions lâobjet en Christ avant tous les siècles !
1 Comparez Proverbes 8:30, 31; Luc 2:14 et Psaumes 40:6-8, « tu mâas creusé des oreilles », câest-à -dire « formé un corps », la place dâobéissance, ou dâun esclave (Phil. 2 [v. 7]), ainsi traduit par les Septante et accepté comme correct dans lâépître aux Hébreux.
Ch. 1 v. 3 â La Parole est la révélation des pensées de Dieu, en Christ
[1:3] Par ce passage nous comprenons aussi plus clairement ce que câest que la Parole. La Parole est la communication, 2 Timothée 1:9, 10, elle est présentée comme étant le salut, mais ayant été alors manifestée.
des pensées éternelles de Dieu Lui-même en Christ. Elle trouve lâhomme sous la puissance du péché, révèle la paix et la délivrance, et montre comment il peut avoir part aux fruits des pensées de Dieu; [1:2] mais ces pensées mêmes ne sont autre chose que le dessein, le propos éternel de sa grâce en Christ, de nous donner la vie éternelle en Christ, une vie qui existait par devers Dieu avant les temps des siècles. [1:3] est prêchée, manifestée, câest-à -dire la révélation des pensées de Dieu en Christ. [1:2] Or ces pensées nous donnent la vie éternelle en Christ, et la promesse en a été faite avant les siècles. Les élus, en croyant, savent cela et possèdent la vie elle-même; ils ont le témoignage en eux-mêmes : [1:3] mais la Parole est la révélation publique sur laquelle la foi est fondée et qui a une autorité universelle sur les consciences des hommes, quâils la reçoivent, ou quâils ne la reçoivent pas. Exactement comme dansLe caractère des vérités communiquées par les apôtres
La foi est la vérité connue des fidèles, annoncée par Paul
[1:1] On remarquera que, ici, « la foi » est la foi personnelle dans une vérité connue, la foi que peuvent seuls avoir les élus qui possèdent la vérité comme Dieu lâenseigne. Lâexpression de « la foi » est employée aussi dans la Parole pour le christianisme comme système, en contraste avec le judaïsme; ici, « la foi » est le secret de Dieu en contraste avec une loi promulguée à un peuple extérieur. [1:2] Cette promesse qui datait dès avant les siècles révélés, et qui était souveraine dans son application, [1:3] était particulièrement confiée à lâapôtre Paul pour quâil lâannonçât par la prédication (vers. 3).
Lâaccomplissement des promesses, développé par Pierre
Lâévangile confié à Pierre est davantage la proclamation de lâaccomplissement des promesses faites aux pères, lesquelles Paul reconnaît aussi, avec les faits évangéliques qui confirmaient ces promesses et les développaient par la puissance de Dieu manifestée dans la résurrection de Jésus, témoin de la puissance de cette vie.
Les caractères de la vie de Christ, présentés par Jean
Jean nous présente davantage la vie dans la personne de Christ, et ensuite communiquée à nous, une vie dont il nous montre les traits caractéristiques.
Ch. 1 v. 4-11 â Lâétablissement des anciens, mission de Tite en Crète
Contraste des relations de Paul avec Timothée et Tite â Lâautorité et la sagesse apostoliques, bases de la mission de Tite
On trouvera quâil nây a pas chez lâapôtre la même intimité de confiance à lâégard de Tite quâà lâégard de Timothée : Paul nâouvre pas son coeur à Tite de la même manière. [1:4] Tite est un bien-aimé et fidèle serviteur de Dieu, lâenfant aussi de lâapôtre, dans la foi; mais Paul ne lui ouvre pas son coeur de la même manière; il ne lui communique pas ses plaintes, son inquiétude, il nâépanche pas son coeur dans le sien, comme il le fait avec Timothée. Dire à une personne tout ce quâon voit de brisant, dâinquiétant dans lâoeuvre à laquelle on travaille, voilà la preuve de la confiance; on a de la confiance à lâégard de lâoeuvre, mais lâon parle aussi de lâoeuvre à lâégard de soi, à lâégard de tous; on se laisse aller sans réserve et en toute liberté à parler de soi, de ce quâon sent, de tout. Câest ce que lâapôtre fait avec Timothée, et ce dont le Saint Esprit a voulu nous donner le tableau. La doctrine préoccupait lâapôtre par-dessus tout, dans ses communications à Timothée. Câétait par là que lâEnnemi travaillait et sâefforçait de ruiner lâAssemblée. Les surveillants ne viennent dans la pensée de Paul que comme chose accessoire quand il parle à Timothée [(1 Tim. 3:1)]; [1:5] ici, ils sont en première ligne. Lâapôtre avait laissé Tite en Crète pour mettre en bon ordre les choses qui restaient à régler, et pour établir des anciens dans chaque ville suivant quâil le lui avait déjà ordonné. [1 Tim. 3:1] Il ne sâagit pas ici du désir que quelquâun pourrait avoir de devenir surveillant; [1 Tim. 3:2-7] il ne sâagit pas non plus de décrire le caractère qui convenait à cette charge; [1:5] mais il sâagit dâétablir des surveillants, tâche pour lâaccomplissement de laquelle Tite était muni dâautorité de la part de lâapôtre. [1:6-9] Les qualités nécessaires lui sont communiquées afin quâil puisse décider, selon la sagesse apostolique; [1:5] de sorte que, dâun côté, il était revêtu dâautorité par lâapôtre pour les établir, [1:6-9] et que, dâun autre, il était instruit de sa part à lâégard des qualités requises. Lâautorité et la sagesse apostoliques concouraient ensemble pour rendre Tite capable dâaccomplir cette oeuvre importante et sérieuse.
Lâautorité confiée de Dieu dans les assemblées
[1:5] On voit aussi que ce délégué apostolique était autorisé à mettre en ordre ce qui était nécessaire pour le bien-être des assemblées en Crète; ces assemblées, fondées déjà , manquaient encore de direction sur bien des détails de leur marche; et les soins apostoliques étaient nécessaires pour leur donner des directions, ainsi que pour lâétablissement de fonctionnaires dans les assemblées. Lâapôtre avait confié cette tâche à la fidélité approuvée de Tite, muni par parole et, ici, par écrit, de lâautorité de lâapôtre lui-même, de sorte que rejeter Tite, câest rejeter lâapôtre et, par conséquent, le Seigneur qui lâavait envoyé. Câest une chose sérieuse que lâautorité dans lâassemblée de Dieu, une chose qui vient de Dieu Lui-même. Elle peut sâexercer comme influence par le don de Dieu, par des fonctionnaires, lorsque Dieu les établit par des instruments quâil a choisis et envoyés dans ce but.
Les qualités requises du surveillant
[1:6-9] Il est inutile dâentrer ici dans le détail des qualités qui sont nécessaires pour remplir convenablement la charge de surveillant; elles sont au fond les mêmes que celles mentionnées dans lâépître à Timothée [(1 Tim. 3:2-7)]. Ce sont des qualités, non pas des dons â des qualités extérieures, morales, et de circonstance, qui démontrent lâaptitude de lâindividu à la charge de surveiller les autres. [1:7] On peut sâétonner peut-être que lâabsence de fautes grossières trouve une place dans la liste de ces qualités; mais les assemblées étaient plus simples quâon ne le pense; les personnes qui les composaient étaient sorties récemment des habitudes les plus fâcheuses. Une conduite précédente qui commandait le respect des autres était, par conséquent, nécessaire pour donner du poids à lâexercice des soins de surveillance. [1:9] Ceux qui étaient revêtus de cette charge devaient aussi pouvoir réfuter les contredisants : [1:10] car ils en rencontreraient, et en particulier parmi les Juifs, qui étaient toujours et partout actifs pour sâopposer à la vérité, et subtils pour pervertir les esprits.
Ch. 1 v. 12-14 â Les difficultés liées aux Crétois nécessitaient de la fermeté
[1:12] Le caractère des Crétois occasionnait dâautres difficultés et exigeait lâexercice dâune autorité péremptoire; [1:14] le judaïsme se mêlait chez eux avec lâeffet du caractère national. [1:13] Il fallait être ferme et agir avec autorité pour que les Crétois chrétiens demeurassent sains en la foi.
Ch. 1 v. 15-16 â La pureté du coeur et les ordonnaces extérieures
[1:15] Au reste il sâagissait encore dâordonnances et de traditions, ces interdits dans lâAssemblée de Dieu, qui le provoquent à la jalousie et sâopposent à sa grâce en exaltant lâhomme. Ceci, disait-on, nâest pas pur, et cela est défendu par une ordonnance : mais Dieu veut le coeur. Toutes choses sont pures pour ceux qui sont purs; celui qui a le coeur souillé nâa pas besoin de sortir de lui-même pour trouver ce qui est impur, mais il est commode pour lui de le faire afin de pouvoir oublier son impureté. Les pensées et la conscience sont déjà corrompues. [1:16] On parle de la connaissance de Dieu, on le renie dans ses oeuvres; on est inutile et, à lâégard de toute oeuvre vraiment bonne, réprouvé.