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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Whole Bible (6)New Testament (1)
versets 1-16
Cette épître devait être pour Tite non seulement une source dâinstructions relatives au gouvernement des Ãglises, mais aussi une sorte de lettre de créance auprès des troupeaux. De là le soin que Paul prend dây inscrire ses titres apostoliques (Romains 1:1, note; 1 Corinthiens 1:1, note; Galates 1:1, note), ce qui était nécessaire, non pour son disciple, mais pour les Ãglises, et surtout pour assurer la position de Tite vis-à -vis des docteurs judaïsants (Tite 1:10) quâil avait à combattre.
Paul indique même clairement lâobjet de son apostolat : câétait la foi des élus de Dieu, à laquelle ils parviennent par la connaissance de la vérité, mais dâune vérité divine, morale, agissant sur la conscience et sur le cÅur non moins que sur lâintelligence, en sorte quâelle produit la piété (1 Timothée 2:15, note), nâétant jamais donnée à lâhomme comme simple objet de spéculation.
Le mot selon est diversement interprété : Paul est apôtre de Jésus-Christ concernant la foi de élus,â¦ou en conformité avec cette foi et cette connaissance de la vérité. De quelque manière quâon lâentende, ce mot revient à indiquer le vrai objet de lâapostolat, non sans une idée de polémique contre les faux docteurs.
Toute foi, toute connaissance de la vérité et toute piété a pour dernier but cette vie éternelle, dont lâespérance fait la force du croyant ici-bas, même au milieu des plus pénibles renoncements (Colossiens 1:5).
Ce que Dieu a promis, câest «â¯la vie éternelleâ¯Â» (Le que pourrait aussi se rapporter à «â¯connaissance de la véritéâ¯Â», mais ce rapport est moins naturel).
Il faut entendre par les temps éternels, les temps les plus anciens, lâhistoire de la rédemption commençant avec la promesse faite à Ãve (Genèse 3:15); car Paul parle de promesse, et cette expression ne saurait désigner le dessein de Dieu qui a précédé la fondation du monde (Ãphésiens 3:9; 2 Timothée 1:9).
Sa Parole a précisément pour objet la vie éternelle quâil avait promise (Tite 1:2); car sa Parole est lâÃvangile de sa grâce, et Dieu a manifesté cette Parole en ses propres temps (1 Timothée 2:6), à lâépoque marquée par sa sagesse, après avoir promis cette manifestation dès les temps anciens.
Paul voit ainsi dans cet accomplissement même une preuve que Dieu ne ment pas dans ses promesses (comparer Hébreux 6:18).
Confiée selon son commandement exprès (comparer Galates 1:1, note; 1 Timothée 1:1).
Comparer 1 Timothée 1:2.
Paul aime à appeler son disciple son véritable enfant selon la foi, soit parce quâil lâavait enfanté à cette foi par la Parole de Dieu, soit parce quâil lui était cher comme un fils à son père.
Mais en même temps il met ce disciple sur un pied dâégalité avec lui par cette foi même, qui leur est commune.
Comparer Romains 1:7, note
Ce commencement de lâépître indique clairement quel était le but de lâapôtre en lâécrivant.
En disant à son disciple pour quelle raison il lâa laissé en Crète, il va lui fournir toutes les directives nécessaires à lâaccomplissement de sa difficile mission. Il lui confère une partie de son autorité apostolique pour régler dans les Ãglises de Crète (voir lâIntroduction) ce quâil nâavait pu achever lui-même, et en particulier pour quâil établisse dans chaque ville des anciens, ou pasteurs.
On a souvent conclu de cette dernière parole que la nomination des anciens devait appartenir, non aux troupeaux, mais à des évêques représentant les apôtres. Mais les évêques des temps apostoliques sont les anciens eux-mêmes, comme cela ressort avec la dernière évidence de notre passage (Tite 1:5; Tite 1:7; comparez Actes 20:17; Actes 20:28).
Les apôtres nâont jamais régi les Ãglises que par les Ãglises, comme le prouve le livre des Actes, aussi bien que les épîtres; et lâhistoire ecclésiastique des premiers siècles établit tout aussi clairement que le peuple de lâÃglise savait faire usage de ce droit sacré qui lui a été enlevé dans la suite (1 Timothée 4:14 note).
Tite ne doit établir dâanciens que sâil sâen trouve qui aient les caractères suivants (voir ce type du véritable ancien 1 Timothée 3:1-7; notes; 2 Timothée 2:2, note).
Comparer 1 Corinthiens 4:1, note.
Non rempli de lui-même, arrogant, littéralement «â¯ne se plaisant point à lui-mêmeâ¯Â» (comparer 2 Timothée 3:2).
Il doit retenir la fidèle parole, la Parole de lâÃvangile, la Parole de Dieu; qui est selon la doctrine, câest-à -dire conforme à lâenseignement transmis par lâapôtre (comparer 2 Timothée 3:14). Cette dernière seule est fidèle, parce quâelle ne trompe pas et quâelle est digne de toute confiance.
Nous avons vu ce que Paul entend par «â¯la saine doctrineâ¯Â» (1 Timothée 1:10, note), selon laquelle les anciens doivent être capables et dâexhorter et de convaincre (note suivante; 1 Timothée 1:10, note).
Le mot que nous rendons, faute de mieux, par convaincre, a souvent un sens juridique, comme dans cette expression : «â¯convaincre de péchéâ¯Â» (Jean 16:8, note); il signifie aussi reprendre, censurer (Tite 1:13; 2 Timothée 4:2).
Plan
3>II. Les faux docteurs que Tite doit reprendre sévèrement
Ils ont surtout dâentre les Juifs, ils ne se soumettent à aucun ordre, vains discoureurs qui séduisent les âmes et ruinent des familles, enseignant lâerreur en vue dâun gain honteux, déjà caractérisés par un de leurs poètes (10-12).
Tite doit les reprendre sévèrement afin de les ramener à la foi et de les détourner des fables et des ordonnances humaines concernant certains aliments ; car tout est pur pour les purs, mais tout est souillé pour les hommes corrompus qui confessent Dieu des lèvres et le renient par leurs Åuvres (13-16).
10 à 16 les faux docteurs que Tite doit reprendre sévèrement
Soit des Juifs proprement dit, soit des chrétiens judaïsants qui nâavaient guère admis des vérités de lâÃvangile que ce quâil en fallait pour sâingérer dans les Ãglises et y exercer une funeste influence (voir lâintroduction à lâépître aux Colossiens, et lâintroduction aux épîtres pastorales).
Ou : «â¯qui ne se soumettent à aucun ordre, vains discoureurs, séducteurs des espritsâ¯Â».
Soit en les confondant par la puissance de la vérité (comparez Matthieu 22:34), soit par une rigoureuse discipline qui leur interdise la parole dans les assemblées. Il va sans dire que lâapôtre ne conseille ni la violence ni la persécution, moyens impies de défendre la vérité, et quâon a trop souvent voulu justifier par des paroles telles que celle-ci.
Grec : «â¯Qui renverse (ou ruinent) des maisons entièresâ¯Â». La fin de ce verset pourrait faire penser à une ruine temporelle; il est plus probable, cependant, quâil sâagit de la foi de ces familles perverties par lâerreur. La cause de cette ruine nâest donc pas le gain honteux (honteux par les moyens employés pour lâobtenir), mais le faux enseignement.
Ces paroles sont dâun poète philosophe, Epiménides, de Gnossus en Crète, qui vivait au VIe siècle avant Jésus-Christ, et auquel ses contemporains attribuaient le don de prophétie.
Lâapôtre préfère tirer dâabord ce sévère jugement de la bouche même dâun Crétois, afin de froisser moins la susceptibilité nationale; mais ensuite il le confirme et en déduit pour Tite une conséquence pratique (Tite 1:13).
Lâhistoire rend également témoignage de cette dépravation des mÅurs crétoises, auxquelles les Juifs ne sâétaient que trop conformés (Tite 1:10; Tite 1:14; comparez lâintroduction).
Comparer 1 Timothée 1:4, note 1 Timothée 4:7; 2 Timothée 4:4.
Ces ordonnances ou commandements dâhommes sont les prescriptions pharisaïques ajoutées à la loi de Moïse, ou bien les ordonnances cérémonielles de cette loi elle-même, qui, imposées à des païens convertis comme indispensables à leur salut, devenaient par là des commandements dâhommes, contraires à la vérité (comparer Ãsaïe 29:13; Matthieu 15:7-9; Colossiens 2:22).
Ces paroles sur la pureté et la souillure sont amenées par ce que Paul vient de dire des «â¯ordonnance des hommesâ¯Â» (Tite 1:14), qui avaient principalement rapport à lâabstention de certains aliments.
La pensée exprimée par lâapôtre se trouve déjà dans les paroles de Jésus-Christ : (Matthieu 15:11) Tout ce que Dieu a créé est pur en soi (Romains 14:20; 1 Timothée 4:4); lâusage que lâhomme en fait ne le souille pas, et lâabstention ne le purifie pas, car câest au dedans quâest la souillure, dans lâentendement et dans la conscience; câest là ce qui doit être purifié par la régénération.
Cette vérité, devenue banale tant elle est évidente, est pourtant toujours méconnue par les religions humaines, et même au sein du christianisme, dès que les hommes méconnaissent le péché et la grâce.
Dâun autre côté, on abuse aussi chaque jour de cette parole de lâapôtre, en lâappliquant à lâusage et à la jouissance de choses dont on veut faire lâaliment de ses convoitises. Dans ce sens, personne nâest pur, tous courent le risque de se souiller. Plus un homme montre de sécurité à cet égard, plus il y a pour lui de danger.
Il est remarquable encore que Paul place sur la même ligne ceux qui sont souillés et les incrédules. Câest quâau fond, puisque la souillure gît dans la conscience, nul nâest pur devant Dieu, à moins dâêtre devenu tel par la foi qui sanctifie le cÅur. Lâincrédulité laisse lâhomme dans sa souillure, et lorsquâelle envahit de nouveau lââme de celui qui a cru (Jean 20:27), elle lâexpose à contracter (Hébreux 3:12) toute espèce de souillure.
Grec : «â¯Réprouvés pour toute bonne Åuvreâ¯Â», câest-à -dire que, dans la disposition où ils sont, les Åuvres mêmes qui leur paraissent bonnes sont réprouvées de Dieu (comparez 2 Timothée 3:8), parce quâils le sont eux-mêmes.