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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Bible Commentaries
Commentaire biblique avancé Commentaire biblique avancé
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Ces fichiers sont dans le domaine public.
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Leviticus 16". "Commentaire biblique avancé". https://studylight.org/commentaries/fre/cba/leviticus-16.html.
bibliography-text="Commentaire sur Leviticus 16". "Commentaire biblique avancé". https://studylight.org/
Whole Bible (6)
versets 1-34
Caractères des actes du grand jour des propitiations
Purification du sanctuaire et expiation des péchés du peuple
Après avoir pourvu à ce qui était nécessaire pour ôter les souillures du milieu du peuple et opérer, quand elles étaient possibles, les purifications dont nous avons parlé, nous trouvons la révélation des moyens dont Dieu voulait se servir pour purifier son sanctuaire, entouré dâun peuple qui le souillait, et pour faire lâexpiation des péchés du peuple lui-même.
Maintien de la relation du peuple avec Dieu â Fermeture du chemin aux lieux saints
Les ordonnances relatives à ce sujet présentent, dans leur ensemble, deux grandes idées : la première, que lâexpiation avait pour but de maintenir la relation du peuple avec Dieu, malgré les péchés dont il se rendait coupable; la seconde, implicitement renfermée dans les difficultés qui entouraient lâentrée dâAaron dans le lieu très saint, et formellement exprimée dans lâépître aux Hébreux, témoignait que, sous lâéconomie dâalors, le chemin des lieux saints nâétait pas encore ouvert [(Héb. 9:8)].
Moyens de sâapprocher de Dieu sous lâancienne alliance
Il est important dâexaminer le chapitre 16 sous ces deux rapports, car il est le seul qui traite ce sujet, et contienne la mention de ce qui se faisait dans le jour solennel des propitiations. Le sacrifice de Christ, considéré comme fondement de la rédemption, en tant quâil satisfaisait à la justice de Dieu contre le péché, était typifié par la pâque. Mais ici, il sâagissait de sâapprocher de Dieu qui se révélait sur son trône, de nettoyer les souillures, dâôter les péchés, et de purifier la conscience de ceux qui voulaient, en effet, sâapprocher de Lui. Or, bien que cette figure présente les moyens de sâapprocher de Dieu, ses détails montrent suffisamment que le but nâétait pas alors réellement atteint.
Ãtapes de lâordonnance du jour des propitiations
Entrée du souverain sacrificateur devant Dieu avec le parfum
Voici lâidée générale de lâefficace de ce sacrifice. Le souverain sacrificateur sâapprochait personnellement, remplissant le lieu très saint de parfum [(16:13)]. Ainsi Christ entre personnellement avec le parfum exquis de ce quâil est pour Dieu. Le lieu de la présence de Dieu en est rempli.
Ch. 16 v. 11-15 â Bonne odeur de lâencens, et propitiation par le sang présenté
[16:13] Lâexpression : « afin quâil ne meure point », exprime la nature absolument obligatoire de tout ce qui est accompli en Christ. Personnellement, il paraît devant Dieu comme un parfum répandu, lié au feu de lâautel [(16:12)], câest-à -dire au jugement et à la mort, lesquels ne produisent quâune parfaite bonne odeur pour Dieu. Ce nâest pas du sang pour dâautres, mais du feu pour lâépreuve de sa perfection, non pas pour purifier, mais pour faire monter devant Dieu lâodeur de cet encens. [16:15] Ensuite le sacrificateur prenait du sang dont il faisait aspersion sur le propitiatoire et devant le propitiatoire. La propitiation était faite selon lâexigence de la majesté du trône de Dieu lui-même; la pleine satisfaction donnée à sa majesté rendait propice le trône de
en faisait un lieu dâacceptation; la grâce avait son libre cours, et lâadorateur, lorsquâil sâapprochait, trouvait le sang sur le trône, et même en témoignage le trône.Ch. 16 v. 16-19 â Nettoyage du tabernacle et de lâautel des souillures dâIsraël
[16:16] Ensuite, le souverain sacrificateur nettoyait le tabernacle, [16:18] lâautel, et tous les objets qui en dépendaient. Ainsi, en vertu de lâaspersion de son sang, Christ réconciliera toutes choses, ayant fait la paix par le sang de sa croix [(Col. 1:20)]. Il ne pouvait y avoir de culpabilité, ni dans le tabernacle, ni dans lâautel; mais Dieu en nettoyait les souillures, pour ne pas les avoir sous les yeux.
Ch. 16 v. 20-22 â Substitution des péchés confessés sur le bouc Azazel
[16:21] En troisième lieu, le souverain sacrificateur confessait les péchés du peuple sur le bouc Azazel; [16:22] envoyé dans une terre inhabitée, il portait tous les péchés loin de Dieu, afin quâils ne se retrouvassent plus. Dans ce dernier acte, lâidée de substitution est présentée de la manière la plus nette.
Type de lâÅuvre de Christ
Les trois vérités du type : propitiation, réconciliation, substitution
Lâensemble du type présente trois vérités, savoir : [16:15] le sang sur le propitiatoire, [16:16, 18] la réconciliation de toutes choses, [16:21-22] et les péchés confessés et portés par un autre. Le même ordre se retrouve en Coloss. 1 : La paix faite; la réconciliation de toutes choses par Christ [(Col. 1:20)]; et, en parlant des croyants : « Il vous a maintenant réconciliés dans le corps de sa chair, par la mort » [(Col. 1:21-22)].
Identification des deux boucs : efficace de la mort, et substitution aux pécheurs
[16:9-10] Il est évident que, bien que le bouc Azazel fût renvoyé vivant, il était identifié, quant à lâefficace de lâÅuvre, avec la mort de lâautre bouc. [16:22] Seulement, lâidée des péchés bannis éternellement de la mémoire est ajoutée à la pensée de la mort. [16:15] Dâun côté, par la mort de la victime, la gloire de Dieu était établie et ses droits revendiqués; [16:21] de lâautre, il y avait la substitution du bouc Azazel, du Seigneur Jésus, dans sa précieuse grâce, aux pécheurs dont il avait pris la cause en main; le substitut, ayant porté leurs péchés, leur délivrance était pleine, entière et finale. [9:8] Le premier bouc était le lot de lâÃternel; il sâagissait de Son caractère et de Sa majesté; le second était celui du peuple : il représentait définitivement le peuple dans ses péchés.
Glorification de Dieu par le sacrifice expiatoire de Christ
Deux aspects de la mort de Jésus : glorification de Dieu, et salut des pécheurs
Il est important de bien distinguer ces deux aspects de la mort du Sauveur, dans le sacrifice expiatoire accompli par lui. Il a glorifié Dieu, et Dieu agit selon la valeur de ce sang envers tous1; il a porté les péchés de son peuple, et le salut de son peuple est accompli. Dans un certain sens, câest le premier de ces deux aspects qui est le plus important. Le péché étant intervenu, la justice de Dieu aurait pu, il est vrai, se défaire du pécheur; mais alors, où auraient été son amour et ses conseils de grâce; où auraient été le pardon, et le maintien même de sa gloire selon sa vraie nature qui est amour, car il est amour en même temps quâil est juste et saint ?
1 Voyez Jean 13:31-32, et 17:1, 4. Cela ne justifie pas seulement lâhomme, mais lui donne le droit de se glorifier.
Manifestation parfaite de toute la gloire de Dieu
Je ne parle pas ici du salut des personnes, mais de la propre gloire de Dieu. La mort parfaite de Jésus, son sang placé sur le trône de Dieu, a établi et mis en évidence, comme aucune création nâaurait pu le faire, tout ce quâest Dieu, toute sa gloire (car il a subi la sentence de mort), sa vérité, sa majesté (car son Fils sâest soumis à tout), sa justice contre le péché, son amour infini. Dieu, dans cette mort, a trouvé moyen dâaccomplir ses conseils de grâce en maintenant entière la majesté de sa justice et de sa dignité divine, car quâest-ce qui aurait pu les glorifier comme lâa fait la mort de Jésus ?
Pleine expression de tout lâamour de Dieu par lâexpiation accomplie
Aussi ce dévouement de Jésus, du Fils de Dieu, à la gloire de son Père, son consentement à être entièrement anéanti, même jusquâà la mort [(Phil. 2:7-8)], pour que Dieu fût maintenu à la pleine hauteur de ses droits, a fourni un objet à lâamour de Dieu, de la liberté à son action. Câest pourquoi Jésus dit : « Jâai à être baptisé dâun baptême; et combien suis-je à lâétroit jusquâà ce quâil soit accompli ! » [(Luc 12:50)]. Son cÅur, plein dâamour, était refoulé, dans sa manifestation, par le péché de lâhomme qui nâen voulait pas; mais, par lâexpiation, il pouvait sâépancher sans entrave envers le pécheur, dans lâaccomplissement de la grâce de Dieu et de ses conseils. Jésus lui-même avait, pour ainsi dire, des droits à cet amour, position dans laquelle nous sommes placés par la grâce, et que rien nâégale. le Père mâaime, câest que moi je laisse ma vie, afin que je la reprenne » [(Jean 10:17)].
Perfection de lâÅuvre de Christ sous tous ses aspects
On parle avec révérence de telles choses, mais il est bon dâen parler, car en elles se trouvent établies et manifestées la gloire de notre Dieu et celle de Jésus Christ quâil a envoyé. Il nâest pas un attribut, pas un trait du caractère de Dieu qui ne soit pleinement manifesté et pleinement glorifié dans toute sa perfection, par ce qui a été accompli entre Dieu lui-même et Jésus. Que dans ce même sacrifice nous ayons été sauvés, rachetés, et que nos péchés aient été expiés selon les conseils de la grâce de Dieu, câest, jâose le dire, quelque précieux et important que cela soit pour nous, la partie inférieure de cette Åuvre, si quelque chose peut être appelé inférieur, là où tout est parfait. LâÅuvre est parfaite en elle-même, de quelque côté quâon lâenvisage, mais son objet â nous pécheurs â est cependant dâun ordre inférieur au maintien du caractère et de la gloire de Dieu lui-même.
Circonstances particulières du jour des expiations
Maintenant que nous avons un peu considéré les grands principes, nous pouvons examiner les circonstances particulières.
Deux positions de Christ : hors du camp, et dans le ciel
On aura remarqué quâil y avait deux sacrifices : [16:3] lâun pour Aaron et sa famille, [16:5] lâautre pour le peuple. Aaron et ses fils représentent toujours lâÃglise, non point dans le sens de corps, mais comme compagnie de sacrificateurs. Ainsi nous trouvons, dans le jour même des propitiations, la distinction entre ceux qui forment lâÃglise, et le peuple terrestre qui forme le camp de Dieu sur la terre. Les fidèles ont leur place hors du camp, où leur Chef a souffert, comme victime pour le péché [(Héb. 13:12-13)]. Comme conséquence, leur place est en la présence de Dieu, dans les cieux, où leur chef est entré [(Héb. 9:24)]. Ãtre hors du camp ici-bas correspond à une part céleste là -haut1. Ce sont les deux positions bénies du Christ. Si lâÃglise professante prend la position du camp ici-bas, la place du
est toujours en dehors. Câest bien du reste ce que lâÃglise a fait; elle sâen vante en judaïsant. Il faudra bien quâIsraël finisse par se reconnaître dehors, pour être sauvé et rentrer par grâce, parce que le Sauveur, quâil a méprisé dans son jour dâaveuglement, a porté en grâce tous ses péchés comme nation, lui qui mourut pour cette nation. Nous, chrétiens, nous anticipons cette position pendant que Christ est dans le ciel. Mais, avant que le Résidu dâIsraël soit ainsi rétabli en grâce, les désirs de son cÅur seront ramenés vers lâÃternel. Il ne réalisera la puissance du sacrifice que lorsquâil aura regardé au Christ quâil a percé, et en aura mené deuil [(Zac. 12:10)]. [16:29] Aussi ce jour était-il établi comme un jour où chacun devait affliger son âme, sous peine dâêtre retranché.1 Pour celui qui comprend lâefficace du sacrifice de Christ pour le péché, il nây a que ces deux points : être hors du camp, ou être dans le ciel. Les corps des bêtes, dont le sang était porté dans le sanctuaire pour le péché, étaient brûlés hors du camp [(Héb. 13:11)]. « Sortons donc, » dit lâapôtre [(Héb. 13:13)]. Il nous faut être ici-bas hors du camp, séparés de toute idée dâun peuple établi sur la terre ou pour la terre, ou être dans le ciel où notre Souverain Sacrificateur est « entré avec son propre sang » [(Héb. 9:12)]. Ceci se rattache à la personne du souverain sacrificateur. En tout cas, comme fondement du salut, le sang a dû être mis sur le propitiatoire [(16:15)]; mais la part du chrétien est avec le souverain sacrificateur; il entre au dedans du voile dans le ciel où Christ se trouve, ou bien sâidentifie avec lui comme rejeté sur la terre, victime de propitiation.
Position de lâhomme par rapport à Dieu, pour Israël et pour lâÃglise
Incapacité de lâIsraélite dâêtre en relation avec Dieu manifesté
De plus, ce jour des expiations supposait que lâétat de choses où se trouvait le peuple dans le désert, le rendait incapable dâêtre en relation avec Dieu pleinement manifesté. Dieu lâavait racheté, lui avait parlé; mais le cÅur dâIsraël, câest-à -dire de lâhomme le plus favorisé, nâétait pas capable, dans son état naturel, de se maintenir dans une telle position. Israël avait fait le veau dâor, et Moïse avait mis un voile sur son visage [(Ex. 34:33)]; Nadab et Abihu avaient offert un feu étranger sur lâautel de Dieu, un feu qui nâavait point été pris sur lâautel des holocaustes [(10:1)]. Le chemin du lieu saint était fermé; il était défendu à Aaron dây entrer habituellement [(16:2)]. Il nây est jamais entré dans ses vêtements de gloire et de beauté [(16:4)]; et, lorsquâil y entrait, ce nâétait point pour être dans la communion de Dieu, mais pour accomplir la purification des souillures du peuple au milieu duquel Dieu avait fait sa demeure. [16:2] Le jour des propitiations nâétait établi quâavec la défense dâentrer à chaque instant dans le lieu saint, [16:1] et lâEsprit nous fait remarquer que son institution est postérieure à la mort des fils dâAaron. [16:13] Aaron ne sây présente quâavec un nuage dâencens, afin de ne pas mourir. [16:34] La grâce pourvoyait ainsi à ce que le peuple ne pérît point à cause de ses souillures; mais lâEsprit de Dieu signifiait par là que le chemin du lieu très saint nâétait pas encore manifesté [(Héb. 9:8)].
Position actuelle du croyant par lâÅuvre de Christ, selon Héb. 10
En quoi
position actuelle diffère-t-elle de celle-ci ? [Héb. 10:19-20] Le voile est déchiré, et nous entrons dans le lieu très saint comme sacrificateurs en toute liberté, par le chemin nouveau et vivant, au travers du voile, câest-à -dire de la chair de Christ. [Héb. 10:22] Nous y entrons sans conscience de péché, parce que le coup qui a déchiré le voile pour manifester dans son entier la gloire et la majesté du trône, ainsi que la sainteté de Celui qui y est assis, a simultanément ôté les péchés qui nous auraient rendus incapables dây entrer ou de regarder au dedans. Bien plus, nous y sommes assis en Christ notre Chef, Tête de son corps, lâÃglise [(Ãph. 2:6)].Israël est dehors, dans le temps actuel, attendant la propitiation dévoilée
En attendant, Israël est dehors. LâÃglise est vue dans la personne de Christ, souverain sacrificateur, et toute cette économie est pour Israël le jour des propitiations, pendant lequel le souverain Sacrificateur est caché au dedans du voile. Le voile, qui cachait la signification de toutes ces figures, est maintenant ôté en Christ [(2 Cor. 3:14)], de sorte que nous avons une pleine liberté par lâEsprit [(2 Cor. 3:17)]; mais le voile est resté sur le cÅur dâIsraël [(2 Cor. 3:15)]. à la vérité, Christ plaide leur cause au dedans du voile par le sang quâil présente; mais ils nâen ont point encore reçu le témoignage au dehors, et leur conscience nâest point affranchie par la connaissance que leurs péchés ont été emportés pour toujours dans une terre inhabitée [(16:22)] où ils ne seront jamais retrouvés.
Position dâAaron au dedans du voile, image de celle de lâÃglise
Notre position proprement dite est au dedans du voile, dans la personne dâAaron, le sang étant sur le propitiatoire [(16:15)]. Nous ne sommes pas seulement justifiés par le bouc Azazel, comme étant dehors : cela a été fait, et une seule fois pour toujours [(Héb. 10:10)], car le voile nâest que sur le cÅur dâIsraël [(2 Cor. 3:15)]; il nâest plus entre nous et Dieu. Mais nous sommes entrés au dedans du voile avec le souverain sacrificateur, en tant que nous lui sommes unis : nous nâattendons pas, pour jouir de lâefficace de cette Åuvre, quâil sorte du tabernacle, et quâil revienne, tandis que ce ne sera quâau retour du vrai Aaron, quâIsraël recevra les bénéfices du pardon, quoique ce pardon dont il est lâobjet soit le même que celui qui nous est acquis. [16:14] Câest pourquoi le sacrifice dâAaron et de ses fils était caractérisé par le sang placé sur le propitiatoire, [16:12] et par lâentrée dâAaron en personne au dedans du voile.
Purification des péchés des individus, et position en Christ
Mais lâÃglise est composée de personnes vivant ici-bas et ayant commis des péchés. Ainsi, vues dans le monde, ces personnes rentrent, quant à leur conscience, dans la catégorie du peuple du dehors, comme Aaron lui-même, en tant quâindividu non typique, et leur conscience est purifiée par la certitude que Christ a porté tous leurs péchés en son corps sur le bois [(1 Pier. 2:24)]. Mais, en réalité, notre position est au dedans du voile, selon la valeur du sang de Christ et la parfaite acceptation de sa personne.
Attente de Christ comme individu, ou comme membre de Son corps
Il en est de même quant à lâattente de Christ. Si je me considère comme un homme responsable sur la terre, jâattends Jésus pour que toutes choses soient délivrées du joug qui pèse sur elles [(Rom. 8:21)], et quâil soit mis fin à toute souffrance comme à toute puissance du mal; de même personnellement, comme serviteur, jâattends de recevoir, lorsquâil apparaîtra, le témoignage de son approbation comme Maître, en présence de tous [(Matt. 25:21)]. Mais si je regarde à mes privilèges, comme membre de son corps, je pense à ma réunion avec Lui dans le ciel, et je sais que je lâaccompagnerai lorsquâil reviendra et quâil apparaîtra dans sa gloire.
Il est bon de faire cette distinction, car il y aurait sans cela confusion dans nos pensées et dans lâemploi de bien des passages.
Relation avec Christ, vue dans les épîtres aux Hébreux et aux Ãphésiens
La même chose est vraie quant à la religion personnelle de chaque jour. Je puis me considérer comme uni à Christ : assis en lui dans les lieux célestes [(Ãph. 2:6)], jouissant de tous les privilèges dont il jouit lui-même devant Dieu son Père, et uni à lui, la Tête du corps. Je puis également reconnaître que je suis une pauvre créature faible, marchant individuellement sur la terre, ayant des besoins, des tentations à surmonter, commettant des fautes, et voir Christ en haut pendant que je suis en bas, Christ qui comparaît tout seul devant le trône pour moi [(Héb. 9:24)]. Je suis heureux dans ce cas dâavoir auprès de Dieu Celui qui est parfait, mais qui a fait lâexpérience de mes maux; qui nâest plus dans les circonstances où je me trouve, mais auprès de Dieu pour moi qui les traverse. Telle est la doctrine de lâépître aux Hébreux1, tandis que lâunion de lâÃglise avec Christ se trouve plus particulièrement enseignée dans celle aux Ãphésiens.
1 La différence entre lâépître aux Hébreux et 1 Jean 2 est celle-ci : dans lâépître de Jean il est question de communion, et Christ est notre Avocat auprès du Père [(1 Jean 2:1)]. Le péché interrompt cette communion; mais lâintercession de Christ comme Avocat est fondée sur la justice et la propitiation. Dans lâépître aux Hébreux, il sâagit dâaccès auprès de Dieu : nous sommes rendus parfaits à perpétuité, et nous avons hardiesse pour entrer dans le lieu très saint. Il nâest donc pas question de péché, mais de miséricorde et de grâce pour avoir du secours au moment opportun [(Héb. 4:16)].