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Saturday, July 19th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Bible Commentaries
Commentaire biblique avancé Commentaire biblique avancé
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Ezra 10". "Commentaire biblique avancé". https://studylight.org/commentaries/fre/cba/ezra-10.html.
bibliography-text="Commentaire sur Ezra 10". "Commentaire biblique avancé". https://studylight.org/
Whole Bible (6)
versets 1-44
Chapitres 7 Ã 10
Ch. 7-8 â Intervention de Dieu pour Son peuple en envoyant Esdras
Hélas ! ce nâétait pas la fin de cette histoire. La bonté de Dieu doit encore veiller sur lâinfidélité et sur les chutes de son peuple, lors même que câest un petit Résidu qui, par sa grâce, a échappé à la ruine. [7:6] Il met dans le cÅur dâEsdras, scribe versé dans la loi de Moïse, de penser au résidu à Jérusalem, [7:10] de rechercher la loi de lâÃternel, de la suivre et de lâenseigner. [7:12-14] Ici câest encore le roi Gentil qui lâenvoie dans ce but à Jérusalem. Toute bénédiction est de Dieu, mais rien (sauf la prophétie, dans laquelle Dieu était souverain, ainsi que nous lâavons déjà vu en Samuel lors de la chute du peuple), rien en fait dâautorité ne vient immédiatement de Dieu. Il ne pouvait pas méconnaître le trône quâil avait lui-même établi parmi les Gentils sur la terre, et Israël était un peuple terrestre.
Ch. 9-10 â Jugement du péché et séparation du peuple
Esdras sâhumilie de la loi violée, et Dieu agit dans le peuple pour tout régler
Le caractère de cette intervention de Dieu dans la mission dâEsdras me semble être une touchante preuve de sa bonté. Elle convenait parfaitement aux besoins du peuple. Ce nâétait pas la puissance; elle avait été transportée ailleurs. Câétait la connaissance de la volonté et des ordonnances de Dieu â de ses pensées dans la Parole. Le roi lui-même reconnaît cela (7:25). [8:31] Gardé par la bonne main de son Dieu, cet homme pieux et dévoué monte avec plusieurs autres à Jérusalem. [9:1] Aussitôt quâil peut sâen occuper, il trouve, hélas ! la loi déjà violée, le mal déjà entré ! Israël ne sâétait pas tenu séparé des peuples du pays, [9:2] et les principaux même avaient été les premiers à commettre ce péché. [9:3] Esdras en est confondu; [9:4] il reste désolé toute la journée. Se peut-il que ce Résidu que Dieu avait comme arraché du feu, ait si tôt oublié la main de Celui qui lâavait délivré, et épousé les filles dâun dieu étranger ! Ceux qui tremblaient à la parole de lâÃternel sâétant assemblés avec lui, Esdras sâhumilie de ce péché. [9:5] Au temps de lâoblation du soir, [9:6] il exprime avec effusion la profonde affliction de son cÅur devant Dieu. [10:1] Les cÅurs dâune grande multitude sont touchés par la grâce. Il nây a pas de réponse dâun prophète, comme en pareil cas cela était arrivé si souvent; mais il y a réponse de Dieu dans le cÅur des coupables. [10:2] Nous avons péché, dit lâun dâentre eux; « mais maintenant, il y a espérance pour Israël à cet égard » (10:2). Ils se mettent à lâÅuvre de bon cÅur. [10:7-8] Israël est sommé, chacun sous peine dâexclusion, de monter à Jérusalem, et ils sâassemblent au temps des pluies, car la chose était urgente; [10:12] et lâassemblée reconnaît quâil est de son devoir de se conformer à la loi. [10:16-17] Sous la main dâEsdras, et par les soins de ceux qui étaient établis pour cela, la chose fut faite en deux mois. [10:19] Quant à ceux qui avaient pris des femmes étrangères, ils sâaccordèrent à renvoyer leurs femmes, reconnurent leur péché et offrirent un bélier pour le délit.
Dieu intervient pour séparer Son peuple, caractère de la fidélité du résidu
Encore une fois, nous trouvons que ce qui caractérise lâÅuvre de lâEsprit de Dieu, et lâintervention de Dieu au milieu de son peuple, quant à sa marche et à son état moral, câest la séparation de tout ce qui nâétait pas comme eux le peuple de Dieu. [2:62] Ceux de la race sacerdotale qui nâavaient pu produire leur généalogie avaient été exclus de la sacrificature comme souillés, [2:59] et ceux du peuple qui étaient dans le même cas nâavaient pas été reconnus. [4:3] Ils refusent absolument dâadmettre à participer à lâÅuvre ceux du pays qui voulaient bâtir le temple avec eux; [10:44] et enfin, lorsquâil sâagit de leurs propres femmes, dont plusieurs avaient eu des enfants, [10:19] ils ont à les renvoyer, et à se séparer, coûte que coûte, de ce qui nâétait pas Israël. Câest cela qui caractérise la fidélité dans une position comme la leur, câest-à -dire comme un Résidu sorti de Babylone, et occupé à relever le temple et le service de Dieu selon les moyens qui leur restaient.
Consolations de Dieu pour le résidu, même sous les conséquences de lâinfidélité
Lâautorité reste aux Gentils, mais la grâce de Dieu agit en faveur de Son peuple
Au reste, nous voyons que Dieu nâa pas manqué de les consoler par son témoignage â douce et précieuse consolation ! Mais la puissance des Gentils était là . Ce qui tenait à lâautorité et au trône à Jérusalem, et à la capacité dâordonner qui sây rattachait, nâétait pas rétabli. La sanction publique de Dieu nâétait pas accordée. Dieu, toutefois, bénit le Résidu de son peuple quand il est fidèle. Mais la chose qui ressort le plus de tout cela et qui devrait encourager nos cÅurs, câest la grâce qui, au milieu dâune telle ruine et en présence du trône des Gentils, établi à cause du péché dâIsraël, pouvait encore bénir le peuple, tout en reconnaissant ce trône érigé sur eux en jugement. Leur position est décrite dâune manière claire et touchante au chap. 9:8, 9 : « Nous
serviteurs ».Dieu reconnaît et soutient le résidu de Son peuple, même dans la ruine
Câest un temps solennel que celui où, dans ses compassions, Dieu encourage et soutient le petit Résidu de son peuple à travers leurs difficultés, et les reconnaît, autant que possible, après la ruine que leur infidélité avait amenée sur eux, à un tel point que Dieu avait été forcé de dire : Lo-Ammi [(Os. 1:9)].
Malgré la grâce, le peuple redevient infidèle
Il est affligeant de voir le peuple, après une telle grâce, se plonger de nouveau dans lâinfidélité et sâéloigner de Dieu. Mais tel est Dieu, et tel est lâhomme.
Instructions du livre dâEsdras pour un résidu au milieu des difficultés, Dieu y intervenant pour lui
Souvenons-nous toujours quâIsraël était un peuple terrestre et que leur vraie place en bénédiction maintenant1 est celle du siège de la puissance de Dieu en justice sur la terre, en sorte que leurs relations avec une autre puissance, établie maintenant au milieu des Gentils, avait un caractère particulier. Mais si lâon se souvient de cela, dans lâapplication du contenu de ce livre à dâautres circonstances, les instructions quâil nous offre sont extrêmement intéressantes, parce quâelles nous présentent : 1° les principes de conduite dans lesquels la foi est manifestée, au milieu de difficultés qui se rattachent à une restauration partielle dâun état de ruine; 2° la dépendance de Dieu par laquelle lâhomme est soutenu au milieu de ces difficultés; 3° les voies de Dieu à lâégard de ses serviteurs; et 4° lâabsence de toute prétention à rétablir ce qui ne pouvait être rétabli en puissance. à côté de cela nous pouvons envisager le livre dâEsdras comme la manifestation de la miséricorde et des voies de Dieu qui laissait subsister le sceptre de Juda jusquâà ce que « Shilo » vînt. Il nây avait ni Shéchina dans le temple, ni Urim et Thummim avec le sacrificateur [(2:63)], mais il y avait une intervention souveraine de Dieu dans cette bonté qui demeure à jamais, en sorte que la porte était ouverte pour la venue du Messie selon les promesses faites aux pères. Le jugement de la puissance Gentile de Babylone apportait avec lui le témoignage dâune meilleure délivrance, mais pour cela il fallait attendre le temps que Dieu avait fixé pour le plein accomplissement de ses desseins.
1 Je dis maintenant, parce que jusquâau temps de Samuel Israël était appelé à être béni dans lâobéissance sous la sacrificature, Dieu étant son roi [(1 Sam. 12:12)]. Mais après les jours de David, Christ étant devant les yeux, la nation devint le siège de la puissance de Dieu en justice, pour autant quâelle jouissait de la bénédiction.