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Sunday, July 20th, 2025
the Week of Proper 11 / Ordinary 16
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Bible Commentaries
Commentaire biblique avancé Commentaire biblique avancé
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur 2 Kings 2". "Commentaire biblique avancé". https://studylight.org/commentaries/fre/cba/2-kings-2.html.
bibliography-text="Commentaire sur 2 Kings 2". "Commentaire biblique avancé". https://studylight.org/
Whole Bible (6)
versets 1-25
Ch. 2 v. 1-14 â Enlèvement dâÃlie sans passer par la mort
Différences entre la montée au ciel de Jésus et lâélévation dâÃlie
Et maintenant, nous arrivons au terme des peines et des afflictions de ce précieux et fidèle serviteur de Dieu. Et si nous ne trouvons pas ici le calme de lâascension de Jésus, qui monte au lieu de sa demeure éternelle et familière en bénissant ses disciples [(Luc 24:51)]; si ce caractère particulier ne convenait quâau départ de Celui qui â parfait dans sa personne, et dans sa vie humaine où rien ne sâétait trouvé qui fût en désaccord avec le ciel où il allait rentrer â remonte vers son Père, dâauprès duquel il était venu; si, dans le ravissement au ciel dâÃlie, nous ne trouvons pas lâélévation de Celui qui, issu du Père, est venu dans le monde, puis a laissé le monde et sâen est allé vers son Père, sans avoir un moment manqué à cette parole : « Le Fils de lâHomme qui est dans le ciel » [(Jean 3:13)], de Celui qui avait dâautant plus de droits et de titres pour y être, quâil avait parfaitement glorifié le Père ici-bas; â si, en un mot, celui qui sâen allait nâétait pas lâHomme-Dieu, montant après avoir achevé lâÅuvre qui lui avait été confiée [(Jean 17:4)], du moins la présence de Dieu se fait-elle sentir dans toute cette scène de la manière la plus solennelle, dâun Dieu dont la présence seule peut abroger les lois de son gouvernement, et annuler en faveur de son serviteur « ce qui est réservé aux hommes » [(Héb. 9:27)].
Solennité de lâévénement, hors du cours naturel des choses
Au reste, il nâest pas étonnant quâun tel événement ait été accompagné de la mystérieuse solennité qui, de fait, lâentoure, [2:3, 5] et que ceux qui y assistaient aient eu la conscience quâil allait arriver quelque chose en dehors du cours ordinaire des joies et des peines humaines.
Bonté de Dieu sur Son serviteur approuvé, lâenlevant de devant la mort
[2:11] Ãlie, enlevé par la puissance de Dieu, quitte la terre sans passer par la mort. Nous trouvons, dans le fait même, un témoignage merveilleux de la souveraine bonté de Dieu et de lâapprobation quâil donne à son fidèle serviteur.
Ch. 2 v. 1-14 â Détails du voyage dâÃlie et dâÃlisée
Les détails sont dignes de toute attention.
Position du prophète, maintenant les relations du peuple avec Dieu
Ãlie maintient les relations avec Dieu, même au milieu de la ruine de la royauté
Si lâenlèvement au ciel dâÃlie est le grand objet présenté à la foi, nous trouvons aussi que le prophète se rend dans tous les lieux qui ont une voix au sujet des relations de Dieu avec Israël. Ãlie maintenait, malgré le roi, ces relations selon la fidélité de Dieu et comme prophète sur la terre1. Il ne les maintenait pas par le roi, ce qui était lâétat normal du peuple depuis David. Cette relation terrestre était impossible et devait se terminer par un acte de jugement. Câest ce qui a eu lieu, à lâégard même de Juda, dans la réjection de Christ.
1 Cette considération fait sentir assez nettement la position dâÃlie. Nous avons vu que la prophétie était le moyen de maintenir souverainement les relations de Dieu avec Israël, alors que lâarche était prise et la sacrificature déchue. La prophétie tient encore cette place en présence de la royauté déchue, qui, au lieu de maintenir le peuple en relation avec lâÃternel, contribue à lâéloigner de lui. Tout en présentant au peuple son vrai roi, selon la prophétie de Zacharie, Christ a rempli cet office de prophète selon la parole de Moïse [(Deut. 8:15)], seulement dâune manière toute particulière. Il faut se souvenir quâen comparant Ãlie et Ãlisée avec le Seigneur, Christ est envisagé sous ce caractère. Cela donne à la fonction de la prophétie une position très importante (comp. Osée 12:14).
Le ministère dâÃlisée part dâÃlie monté au ciel, auquel il est identifié
Toutefois, les conseils de Dieu ne changent pas; ils seront accomplis en puissance céleste.
Ãlisée est, pour ainsi dire, le lien entre ces deux choses quant à la prophétie. Il ne retourne pas à Horeb, pour annoncer lâinutilité dâun ministère terrestre, et, en quelque sorte, replacer la loi violée entre les mains de Celui dont elle était sortie, mais qui réellement agissait en grâce [(1 Rois 19)]1. [2:13] Le point de départ de son ministère est lâhomme monté dans le ciel; point de départ évidemment tout nouveau dans les messages de Dieu envers Israël. Jusquâà ce point, il sâest constamment attaché à Ãlie. Celui-ci avait jeté sur lui son manteau de prophète (1 Rois 19 [v. 19]). Ãlisée, dès lors, était comme identifié avec lui.
1 Câest cette grâce â quâÃlie nâavait pas comprise comme il faut â qui est le seul moyen par lequel Dieu ait pu maintenir ses relations avec le peuple; de sorte quâun retour à Horeb ne pouvait faire autre chose que mettre fin à ces relations, en tant quâelles avaient lieu sur la base de lâalliance sinaïtique, et particulièrement au ministère dâÃlie qui ne se plaçait pas sur un terrain plus élevé que celui-là . Toutefois Dieu a agi pour révéler tout ceci.
Ãlisée marche par la foi dans le chemin du prophète
Maintenant, lorsque Ãlie est sous la puissance extraordinaire qui doit le ravir dâauprès dâÃlisée, la foi de ce dernier peut-elle maintenir cette position ? Oui : la puissance de Dieu le soutient [2:2, 4, 6] et il accompagne Ãlie [2:11] jusquâà ce que les chariots de Dieu lui-même les séparent, ce qui nâa lieu que pour lui faire voir Ãlie montant sur eux au ciel. Par grâce, le cÅur dâÃlisée était tout entier dans le ministère du prophète, et, par la foi, il marchait à la hauteur des pensées de Dieu à cet égard.
Ãtapes du voyage des prophètes, histoire morale de la vie de Christ
Ch. 2 v. 1 â Guilgal, point de départ, consécration de lâhomme à Dieu dans la mort de la chair
Suivons leur marche sur la terre. Ce nâest plus la faiblesse de lâhomme comme quand il allait à Horeb, mais la puissance de Dieu; et Ãlie traverse tout ce qui, en figure, tenait aux relations de Dieu avec Israël, même la mort (mais à sec), jusquâau ciel. [2:1] Guilgal1
est son point de départ : Câest la consécration de lâhomme à Dieu par la mort appliquée à la chair, le lieu où Israël avait été purifié de tout souvenir dâÃgypte [(Jos. 5;9)]; lâendroit où il a été mis à part pour Dieu, où son camp était dressé pour ses victoires sous Josué; câétait, en un mot, le lieu où, par la circoncision2, Israël avait été définitivement mis à part pour Dieu. Ãlie y revient et le reconnaît ainsi selon Dieu, quoique maintenant ce ne fût pour le peuple quâun lieu de péché3. Il sâélève jusquâà la pensée de Dieu, à lâégard du peuple, en tant que séparé du mal et consacré à Dieu. Câest son point de départ. Il pense avec Dieu; câest la foi.1 En y réfléchissant, on verra que tout ceci est une histoire morale de la vie de Christ, sauf que Christ ce quâil nous . Cela est vrai partout, mais est réalisé expérimentalement en Lui. Il nâavait pas à être circoncis comme Israël à Guilgal, et cependant cette circoncision est « la circoncision de Christ » (voyez la note suivante). Câest ainsi que le souverain sacrificateur était lavé aussi bien que les sacrificateurs [(Ex. 29:4)]. Jésus, quoique absolument obéissant dans sa nature et sa volonté, a appris lâobéissance [(Héb. 5:8)].
2 Ceci, comme nous lâavons vu dans le livre de Josué, avait lieu en Canaan, après le passage du Jourdain, comme la circoncision de Christ (câest-à -dire Sa séparation du mal qui, toujours vraie dans sa personne, a été extérieurement prouvée dans Sa mort) a un vrai caractère céleste; et nous y avons part par le fait que nous sommes ressuscités, et placés dans les lieux célestes.
3 Voyez Amos 4:4; Osée 9:15, et bien dâautres passages dans les prophètes. Ce fait est très frappant; câest exactement comme la croix qui est aujourdâhui un objet constant dâidolâtrie. Le mémorial du bien, de la condamnation de la chair et de sa mort, est devenu pour la chair la puissance du mal. Quâest-ce donc que lâhomme !
Ch. 2 v. 2-3 â Béthel, témoignage de la fidélité de Dieu envers Son peuple
Ãlie reconnaît la fidélité de Dieu et sây place
[2:2] Ãlisée ne veut pas le quitter, et ils sâen vont à Béthel, câest-à -dire quâÃlie se place dans le témoignage de la fidélité immuable de Dieu envers son peuple1. Il la reconnaît; il y prend sa place. Ãlisée lây accompagne.
1 Voyez Gen. 28:13-15. Câest ici que fut aussi placé lâun des veaux de Jéroboam [(1 Rois 12;29)]. De nouveau le lieu de bénédiction spéciale est devenu le lieu de lâidolâtrie.
Mise à part pour Dieu, et fidélité de Dieu : deux parties principales de la foi
Câétaient les deux branches principales de la foi â de la foi du peuple de Dieu : la mise à part du peuple, de lâhomme pour Dieu, et la fidélité immuable et perpétuelle de Dieu envers son peuple, quelles que soient les circonstances dans lesquelles il se trouve.
Association à la pensée de Dieu malgré lâidolâtrie de lâhomme
Israël (quel triomphe de Satan !) avait mis à Béthel ses faux dieux, son veau dâor. Ãlie (et câest la foi) sây associe, malgré cela, à la pensée de Dieu. Ces deux choses composent la vie de Jésus au milieu dâIsraël sur la terre.
Ch. 2 v. 4-5 â Jéricho, lieu de la malédiction divine
Ãlie ne peut rester là . Que trouvera-t-il, en allant plus loin ? La scène change : il est encore avec Dieu. Mais si la transgression est multipliée à Guilgal, et si les faux dieux sont adorés à Béthel [(Amos 4:4)] comme « le sanctuaire du roi et la maison du royaume » (Amos 7:13), la malédiction le rencontrera (car Israël sâest placé lui-même sous cette malédiction). [2:4] Il va à Jéricho. Câest là quâanciennement la puissance de lâennemi avait élevé la barrière de tout le pays contre Israël, et Dieu avait frappé et maudit Jéricho [(Jos. 5:21, 26)]. Lâhomme lâavait relevée à sa propre destruction (1 Rois 16:34). Tout agréable quâen fut la situation, la malédiction de Dieu y reposait encore [(2:19)]. [2:4] Ãlie y va, et Ãlisée lâaccompagne et refuse de le quitter. Mais il ne sây arrête pas non plus. Il est encore sous la puissante main de Dieu, Ãlisée le suivant. [2:5] Les fils des prophètes rendent témoignage à ce qui va arriver; mais ils ne regardent que de loin, lorsque les deux prophètes sâapprochent du Jourdain. Ãlisée le sait aussi, et fait cesser des discours qui, nâajoutant rien à sa connaissance de la pensée de Dieu, et interrompant la concentration de ses pensées, tendaient plutôt à affaiblir lâunion de son âme avec Ãlie.
Ch. 2 v. 6-11 â Le Jourdain, type de la mort traversée
Ãlie traverse la mort en type, sortant du pays de la promesse
[2:6] Ãlie arrive enfin au Jourdain, type de la mort qui doit le faire sortir hors du pays de la promesse terrestre, et rompre les liens de Dieu lui-même avec Israël sur ce pied-là . [2:8] Il le traverse, il est vrai, à sec. [2:11] Nous savons quâil est monté aux cieux sans avoir goûté la mort; mais, en type, il lâa traversée. (Il ne sâagit pas ici dâexpiation, mais de passer par la mort). Maintenant, hors des limites dâIsraël, du pays de la loi, abandonné de Dieu, [2:9] il peut librement proposer à Ãlisée la bénédiction selon son désir.
La mort, chemin de la liberté
Comme lâa dit Jésus : « Jâai à être baptisé dâun baptême; et combien suis-je à lâétroit jusquâà ce quâil soit accompli ! » [(Luc 12:50)]. Dans tous les détails, la mort est le chemin de la liberté.
Ministère dâÃlisée à la suite dâun Ãlie monté au ciel
[2:9] Ãlisée, attaché par la puissance de Dieu au prophète, à ce même ministère quâÃlie venait de quitter, demande une double mesure de son esprit; [2:11] et, quoique maintenant séparé de lui, mais associé par la foi à Ãlie monté aux cieux (ascension testifiée par le fait quâil lâa vu dans son état céleste), [2:10] sa requête est exaucée. [2:13] Il reçoit de nouveau le manteau dâÃlie, mais câest le manteau dâun Ãlie monté au ciel.
Ministères dâÃlie et dâÃlisée : la grâce succède à la loi
Ãlie présente la loi au peuple pour le ramener à Dieu
Le ministère dâÃlisée commence dans le ciel, celui dâÃlie ayant échoué
Ainsi que nous lâavons dit, le point de départ de son ministère nâest pas Sinaï. Câest le ciel, hors des limites de Canaan, de lâautre côté du Jourdain, figure de la mort. Car la loi ayant été violée, et la prophétie â qui présentait au peuple sa relation avec Dieu sur la terre et la bénédiction de Dieu sur cette terre â ayant été démontrée impuissante pour le restaurer, le fidèle prophète, abandonnant un pays qui lâavait rejeté, avait pris place en dehors dâun peuple aveugle et ingrat, [2:11] et avait été enlevé auprès de Celui qui lâavait envoyé (caché, pour ainsi dire, en Dieu [(voir Col. 3:3)], quoique, dans toute sa plénitude, cette expression ne soit vraie quâà lâégard du précieux Sauveur seul).
Ãlie présente les droits de Dieu, mais est retiré dâun peuple qui Le rejette
Jusquâau Jourdain, Ãlie exige, par son ministère, que satisfaction soit donnée aux justes exigences des droits de Dieu sur son peuple. Il lui présente ces droits, mais il doit se retirer, et Dieu lâenlève du milieu dâun peuple qui ne
connaissait pas.Dieu manifeste Sa grâce, même sâIl exerce aussi la justice, comme Ãlie le cherchait en Horeb
En Horeb [(1 Rois 19)], Ãlie agissait selon la faiblesse de lâhomme, quoique Dieu sây fût révélé. Pourquoi se retirer à Horeb, demeure de la loi que le peuple avait violée ? Ce ne pouvait être que pour exiger lâexécution de la justice. Tout en faisant voir quâIl savait, en son temps, exercer la justice, Dieu se réservait ses droits souverains de grâce. Mais effectivement, il convient quâelle soit souverainement exercée, au-delà des limites de la responsabilité de lâhomme. Les relations de Christ avec Israël, avec lâhomme, expliquent clairement cela. Ainsi, Dieu fait voir premièrement que la grâce a réservé le nombre parfait que Dieu connaissait en Israël [(1 Rois 19:18)]; puis, ayant envoyé Ãlie pour accomplir la patience de la volonté de Dieu en grâce, envers le peuple, au lieu de retrancher Israël, il place le ministère, à lâégard dâIsraël, dans une position où il pouvait agir souverainement en grâce envers celui qui aurait de la foi pour en profiter.
Action de la grâce en Ãlisée après le passage du Jourdain
La grâce souveraine agit après lâaction de la mort qui répond à la justice
Après quâÃlie a passé le Jourdain, nous avons vu que tout est changé. Jusquâalors, Ãlisée est mis à lâépreuve; après cela, la grâce agit. En principe, câest la position de Christ envers lâÃglise1, ou, du moins, envers les hommes en grâce; câest-à -dire que câest la grâce souveraine, à lâaction de laquelle la mort a donné libre cours, la justice nâayant plus rien à dire et ne reposant plus sur la responsabilité de lâhomme qui avait entrepris lâobéissance, et qui la devait. La justice maintenant, câest que Dieu ait ses droits; câest quâil se glorifie, ce qui est juste, en étant conséquent avec tout son Ãtre : amour, justice, souveraineté, majesté, vérité, et tous les attributs qui entrent dans sa perfection. Il le fait selon cette souveraineté, et il le fait par le Christ qui lâa glorifié sur la terre à tous ces égards, dans toutes les parties de son Ãtre, et de manière à le faire connaître. Le témoignage en est quâIl a élevé Christ, comme homme, à sa droite.
1 Et naturellement envers Israël aussi.
Application à Israël rejeté sur le pied de sa responsabilité
Il faut se souvenir ici que
de cela a trait à Israël, de sorte que la réjection du peuple est censée avoir eu lieu par le fait même de lâenlèvement dâÃlie. Dieu a cessé de maintenir cette relation avec le peuple. Dans ses conseils souverains, jamais Dieu ne lui retire son affection; mais, sur le pied de sa responsabilité, Dieu lâa jugé. Il a étendu tout le jour ses mains vers un peuple rebelle et contredisant. Ainsi, Ãlisée dit au roi dâIsraël : « Va vers les prophètes de ton père et vers les prophètes de ta mère⦠Si je nâavais égard à la personne de Josaphat, roi de Juda, je ne te regarderais pas, et je ne te verrais pas » (3:13, 14).Ministère dâÃlisée, témoignage à la réjection du peuple responsable et à la grâce pour bénir le peuple
Ãlisée, toutefois, revient en grâce au milieu dâIsraël. Son ministère a donc ceci de distinctif, quâil est un témoignage à la réjection de tout ce qui tenait à lâétat de responsabilité dans lequel le peuple avait été placé; mais, en même temps, un témoignage à la grâce par la foi, selon lâélection et la souveraineté de Dieu, pour maintenir le peuple en bénédiction; et cela par lâexécution du jugement que son péché avait amené sur lui.
Image du retour de Christ pour Israël
Câest ce que sera pour Israël le retour de Christ, plutôt que ce quâil sera pour lâÃglise, bien que, quant au fondement, le principe soit le même.
Ch. 2 v. 14-25 â Commencement du ministère dâÃlisée]
Ãtapes du cheminement dâÃlisée, dans la puissance de la résurrection]
Ch. 2 v. 19-22 â Jéricho cesse dâêtre un lieu de malédiction par la purification de la grâce
[2:14] Ãlisée rentre dans la puissance de la résurrection, sur la scène des travaux dâÃlie, qui avait en vain, ainsi que lâa fait Celui qui était plus excellent que lui, cherché à rassembler Israël autour du Dieu de ses pères, câest-à -dire de ramener lâhomme dans la chair à quelque fidélité envers Dieu. [2:19] Jéricho, lieu de malédiction, ainsi que nous lâavons vu [(Jos. 6:26)], quoique ville agréable en elle-même, cesse dâêtre un lieu maudit; [2:21] la malédiction est ôtée, [2:22] et les eaux sont assainies dâune manière permanente, [2:20] par le moyen du sel apporté dans un vase neuf; figure, je nâen doute pas, de lâénergie purifiante de la grâce qui sépare lâhomme du mal, et qui écarte le mal comme contraire aux relations de lâhomme avec Dieu; énergie morale, qui ôtera la malédiction du monde, et particulièrement des Juifs, centre de la rébellion contre Dieu. Le sel représente le pouvoir purifiant avec lâefficace et la permanence, lesquelles distinguent lâÅuvre de Dieu qui assainit lâobjet de la bénédiction; et il caractérise, selon la fidélité de Dieu, la source de la bénédiction elle-même. Le vase neuf est une image de lâétat de renouvellement de toutes choses par la résurrection.
Ch. 2 v. 23-24 â Béthel, rappel de la fidélité de Dieu, portant désormais du fruit
[2:23] De Jéricho, Ãlisée se rend à Béthel, qui, ainsi que nous lâavons vu, est un lieu commémoratif de la fidélité immuable de Dieu (*) envers Israël; fidélité qui peut maintenant porter tout son fruit, à cause de la mort et de la résurrection.
(*) Câest pourquoi Paul (Actes 13:34) cite ces paroles : « Je vous donnerai les grâces assurées de David », comme preuve de la résurrection de Jésus, « pour ne devoir plus retourner à la corruption ». La mort rendait la bénédiction possible à lâégard dâun peuple rebelle, et la résurrection donnait une entière stabilité à la bénédiction conférée : celle-ci était assurée (comparez Ãsaïe, chap. 55, où la grâce envers Israël et les nations, par un Sauveur ressuscité, est glorieusement proclamée).
Ch. 2 v. 25 â Le Carmel, champ fertile de Dieu comme accomplissement de Ses promesses
[2:25] De Béthel, il va au Carmel1, câest-à -dire au champ fertile de Dieu, là où le jugement contre Baal, prince de ce monde, avait été exécuté [(1 Rois 18:20-40)]; lieu type de cet état dâIsraël qui sera le fruit de lâaccomplissement des fidèles promesses de Dieu. On verra que tout cela répond parfaitement au caractère de son ministère tel que nous lâavons considéré, et y répond dâune manière dâautant plus intéressante que cela contraste avec le ministère dâÃlie, la marche de lâun et de lâautre se rapportant au ministère que nous leur avons attribué respectivement. Du Carmel, Ãlisée retourne à Samarie, en relation avec laquelle son ministère ordinaire sâaccomplit.
1 Comp. Ãs. 32:15-18.
Ch. 2:23-24 â Jugement sur ceux méprisant lâenvoyé de Dieu, même sous la grâce
Il reste, dans cette histoire, une circonstance à noter. [2:24] Ãlisée maudit les enfants [2:23] qui se moquent de lui. Cet acte ne nous fait pas voir seulement lâautorité du prophète soutenue de Dieu; il caractérise sa position. Car bien que, malgré la chute dâIsraël, la grâce souveraine sâexerce envers le peuple, cependant, en même temps que la grâce, le jugement se manifestera à lâégard de tous ceux qui méprisent celui que Dieu a envoyé. On fera bien de remarquer que le jugement a lieu à sa rentrée dans la terre dâIsraël, avant quâil prenne sa place dans les promesses immuables de Dieu envers son peuple. [2:25] Dès lors, câest le Carmel de Dieu qui est présenté à notre foi.
Ch. 2 v. 15-18 â Manque de foi de lâhomme dans ce quâil connaît même
On peut remarquer aussi, dans ce chapitre, combien peu lâhomme réalise et croit la chose quâil connaît, si en esprit il nâest pas identifié avec elle. [2:5] Les fils des prophètes savaient quâÃlie devait être ôté; [2:16] toutefois, ils proposent de le chercher.