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Saturday, July 19th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Bible Commentaries
Commentaire biblique avancé Commentaire biblique avancé
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur 1 Thessalonians 3". "Commentaire biblique avancé". https://studylight.org/commentaries/fre/cba/1-thessalonians-3.html.
bibliography-text="Commentaire sur 1 Thessalonians 3". "Commentaire biblique avancé". https://studylight.org/
Whole Bible (6)New Testament (1)
versets 1-13
Or cet éloignement forcé de lâapôtre, comme principal ouvrier, sans affaiblir le lien entre lui et les disciples, [Ãph. 4:16] formait de nouveaux liens qui devaient consolider et affermir lâÃglise et la lier ensemble par chaque jointure du fournissement. Ceci (car toutes choses ne sont que les instruments de la sagesse et de la puissance de Dieu) se rattache aux circonstances dont les Actes des Apôtres nous fournissent les principaux détails.
Actes 17
[Act. 17:1-10] à la suite des persécutions suscitées par les Juifs, Paul, après un court séjour à Thessalonique, avait dû quitter cette ville et se rendre à Bérée; [Act. 17:13] les Juifs de Thessalonique lâavaient poursuivi jusque dans cette dernière ville, et avaient exercé leur influence sur leurs compatriotes et sur les autres habitants de Bérée, [Act. 17:14] de sorte que les frères de ce lieu avaient dû mettre Paul en sûreté. [Act. 17:15] Ceux auxquels il fut confié le conduisirent à Athènes, [Act. 17:14] tandis que Timothée et Silas restaient pour le moment à Bérée; [Act. 17:15] mais, selon les ordres de Paul, ils le rejoignirent bientôt à Athènes. [1:6; 2:14] En attendant, une violente persécution sévissait contre les chrétiens à Thessalonique, ville importante, où, à ce quâil paraît, les Juifs avaient déjà exercé une assez grande influence sur la population païenne, influence minée par les progrès du christianisme, que les Juifs repoussaient dans leur aveuglement.
Vers. 1-5
[3:3] Lâapôtre, apprenant cet état de choses par Timothée et Silas, se préoccupait du danger qui menaçait les nouveaux convertis de Thessalonique dâêtre ébranlés dans leur foi par les difficultés du chemin, alors quâils étaient tout jeunes encore dans la foi. [3:1] Lâaffection de lâapôtre ne pouvait se tranquilliser sans quâil se mît en communication avec eux, et déjà , dâAthènes, [3:2] il avait envoyé Timothée pour avoir de leurs nouvelles et pour affermir leurs coeurs, [3:4] en leur rappelant quâil leur avait dit déjà , étant avec eux, que des persécutions devaient arriver. [Act. 18:1] Pendant lâabsence de Timothée, Paul avait quitté Athènes et était venu à Corinthe, [3:6] où Timothée le réconforta de nouveau par les bonnes nouvelles quâil apportait de Thessalonique; et lâapôtre avait alors repris son travail à Corinthe avec un renouvellement de force et de courage (voir Actes 18:5).
Vers. 6-7
[3:6] Câest au retour de Timothée que Paul écrivit la lettre qui nous occupe. Timothée lui avait fait part du bon état des chrétiens de Thessalonique, en lui faisant savoir quâils retenaient fermement la foi, désiraient ardemment voir lâapôtre et marchaient dans lâamour entre eux. [3:7] Le coeur de Paul, au milieu de ses peines et de lâopposition des hommes, au milieu des afflictions de lâévangile en un mot, est rafraîchi par ces nouvelles. Il est lui-même fortifié : car si la foi de lâouvrier est le moyen de la bénédiction des âmes, et la mesure, en général, du caractère extérieur de lâoeuvre, la foi des chrétiens, qui sont les fruits de ces travaux et qui répondent à ces travaux, est une source de force et dâencouragement pour lâouvrier, comme aussi les prières des saints sont une grande source de bénédiction pour lui.
Vers. 8-9
[3:8] Lâamour trouve son aliment et sa joie dans cet état prospère des âmes; la foi, ce qui la nourrit et la fortifie : lâopération de Dieu est sentie dans les fruits quâelle produit. Je vis, dit lâapôtre, si vous tenez fermes dans le Seigneur (verset 8). [3:9] « Comment pourrions-nous rendre à Dieu assez dâactions de grâces pour vous », ajoute-t-il, « pour toute la joie avec laquelle nous nous réjouissons à cause de vous devant notre Dieu ». Beau et touchant tableau de lâeffet de lâopération de lâEsprit de Dieu, délivrant les âmes de la corruption du monde et produisant les plus pures affections, la plus grande abnégation de soi en faveur des autres, la plus grande joie dans leur bonheur â bonheur divin qui se réalise devant Dieu lui-même et dont la valeur sâapprécie dans sa présence par le coeur spirituel qui se tient habituellement auprès de lui et qui, de la part de ce Dieu dâamour, a été lâinstrument de la bénédiction qui est la source de sa joie.
Vers. 10
[3:10] Quel lien que le lien de lâEsprit ! Comme lâégoïsme est oublié et disparaît dans la joie de telles affections ! Lâapôtre animé de cette affection, qui sâaccroît au lieu de se fatiguer par son exercice et par la satisfaction quâelle reçoit dans le bonheur dâautrui, désire revoir les Thessaloniciens, et cela dâautant plus que ceux-ci étaient ainsi soutenus; non pas maintenant dans le but de les affermir, mais pour les édifier sur ce qui était si ferme et pour compléter leur enseignement spirituel, en leur communiquant ce qui manquait encore à leur foi. Mais il était, et il a dû être ouvrier et non pas maître (câest ce que Dieu nous fait sentir), et dépendre entièrement de Dieu pour son oeuvre et pour lâédification des autres. En effet, il sâest passé des années avant que Paul ait revu les Thessaloniciens; [Act. 18:10-11] il a dû rester longtemps à Corinthe où le Seigneur avait un grand peuple : [Act. 18:21-22] il a revisité Jérusalem, [Act. 18:23] ensuite toute lâAsie Mineure où il avait travaillé auparavant; [Act. 19:1] ensuite il est venu à Ãphèse, où il est resté près de trois ans, [Act. 19:21] et enfin il a revu les Thessaloniciens, après avoir quitté Ãphèse pour se rendre à Corinthe, prenant la route de Macédoine, pour éviter de passer à Corinthe, avant le retour à lâordre des chrétiens de cette ville.
Vers. 11-12
Vers. 11
[3:11] Que Dieu lui-même (câest ainsi que sâexprimait le désir de lâapôtre et sa soumission à la volonté de Dieu), que Dieu lui-même « nous fraye le chemin auprès de vous ». Le souhait de lâapôtre nâest pas vague : il se rapporte à Dieu comme à son Père â source de toutes ces saintes affections. Dieu est devenu notre Père et ordonne tout en vue du bien de ses enfants, selon cette parfaite sagesse qui embrasse toutes les circonstances de tous ses enfants à la fois. « Notre Dieu et Père lui-même », dit-il. Mais une autre pensée se présente à lâesprit de lâapôtre, une pensée qui, certainement, nâest jamais en conflit avec celle que nous venons de signaler, car Dieu est un, mais une pensée qui a un autre caractère moins individuel : « et notre Seigneur Jésus », ajoute-t-il. [Héb. 3:6] Christ est Fils sur sa propre maison, et outre la joie et la bénédiction des affections individuelles, il y avait, pour Paul, le progrès, le bien-être et le développement de toute lâAssemblée à considérer. Ces deux parties du christianisme agissent assurément lâune sur lâautre.
Interdépendance du bien de lâAssemblée et de celui de lâindividu
Là où lâopération de lâEsprit est pleine et entièrement libre, le bien-être de lâAssemblée et les affections individuelles sont en harmonie; si quelque chose fait défaut dans lâune de ces deux sphères dâaction, Dieu emploie le défaut même pour agir puissamment dans lâautre. Si lâensemble de lâAssemblée est faible, la foi individuelle est exercée dâune manière particulière et sâappuie plus immédiatement sur Dieu lui-même. Nous ne trouvons pas les Ãlie et les Ãlisée sous le règne de Salomon. Dâautre part, les soins diligents donnés à lâAssemblée par ceux que Dieu emploie pour cela sont la vraie énergie de son organisation spirituelle, raffermissent la vie et réveillent les affections spirituelles dans les membres endormis. Mais les deux choses sont différentes lâune de lâautre. Ainsi lâapôtre ajoute à : « notre Dieu et Père », « notre Seigneur Jésus », qui, nous lâavons dit (selon Héb. 3), est Fils sur sa propre maison. Câest un bonheur que le chemin de nos pieds dépende de lâamour dâun Père qui est Dieu lui-même, et qui agit selon les tendres affections exprimées par ce nom de Père, et que le bien-être de lâAssemblée dépende du gouvernement dâun Seigneur tel que Jésus, qui lâaime dâun amour parfait et qui, tout en ayant pris cette place, est le Dieu qui a tout créé, lâHomme qui a toute-puissance dans les cieux et sur la terre, et pour qui les chrétiens sont les objets de soins incessants et fidèles, soins quâil dépense pour amener finalement lâAssemblée à lui-même, dans la gloire, selon les conseils de Dieu1.
1 Il est bon de rappeler ici que, bien que Christ soit Fils sur la maison de Dieu comme Seigneur il nâest pas Seigneur sur lâAssemblée mais sur les individus. En outre, il est dans un sens général Seigneur de tous; mais son action envers les individus a en même temps pour but le bien de lâAssemblée.
Vers. 11-12
[3:11] Tel était donc le premier souhait de lâapôtre; tels étaient ceux pour lesquels il formait ce souhait. En attendant, Paul devait laisser ses chers Thessaloniciens aux soins immédiats du Seigneur, duquel il dépendait lui-même (comp. Actes 20:32). Câest vers le Seigneur donc quâil tourne son coeur. Que Dieu, dit-il, « fraye le chemin auprès de vous; et quant à vous, que le Seigneur vous fasse abonder et surabonder en amour les uns envers les autres et envers tous » (v. 11, 12). [3:12] Aussi le coeur de lâapôtre pouvait présenter son affection pour les Thessaloniciens comme modèle de lâamour que ceux-ci devaient avoir pour les autres. Cette puissance dâamour maintient le coeur dans la présence de Dieu et lui fait trouver sa joie dans la lumière de cette présence et désirer ardemment que tous les saints soient dans sa présence, leurs coeurs étant rendus propres pour cette présence et dans cette présence; car Dieu est amour, et lâexercice de lâamour dans le coeur du chrétien (fruit de la présence et de lâopération de lâEsprit) est, de fait, de la présence de Dieu et, en même temps, nous fait sentir cette présence, de sorte quâil nous tient devant lui et maintient une communion avec lui dont on a la conscience intime dans le coeur. Lâamour peut souffrir et montrer sa force en souffrant; mais nous parlons de lâexercice spontané de lâamour envers les objets que Dieu lui présente.
La sainteté
Vers. 12-13
[3:12] Or, étant ainsi le déploiement de la nature divine en nous et ce qui maintient le coeur dans la communion de Dieu lui-même, lâamour est le lien de la perfection [(Col. 3:14)], le vrai moyen de sainteté, quand il est réel. Le coeur est, par lui, retenu loin de la chair et de ses pensées, dans la pure lumière de la présence de Dieu, et en fait ainsi jouir lââme. Câest pourquoi lâapôtre demande pour les saints de Thessalonique, en attendant quâil puisse leur donner plus de lumière, que le Seigneur fasse croître lâamour en eux pour « affermir vos coeurs sans reproche en sainteté devant notre Dieu et Père en la venue de notre Seigneur Jésus avec tous ses saints » (v. 12, 13). [3:13] Ici nous trouvons, de nouveau, les deux grands principes dont jâai parlé à la fin du chapitre premier [(1:9-10)] : Dieu dans la perfection de sa nature, et le Seigneur Jésus dans lâintimité de ses relations avec nous â Dieu, toutefois comme Père, et Jésus comme Seigneur : Nous sommes devant Dieu, et Jésus vient avec ses saints; il les a amenés à la perfection, ils sont avec lui, et ainsi devant Dieu connu dans la relation de Père.
Sainteté ici-bas devant Dieu et manifestation en gloire
Remarquez aussi que tout se rapporte à cette espérance; câétait une attente réelle et présente. Si les Thessaloniciens avaient été convertis pour servir Dieu et pour attendre des cieux son Fils [(1:9-10)], tout se rapportait pour eux au merveilleux moment où il viendrait. Ce qui constitue la sainteté se démontrera alors, lorsquâils seront devant Dieu et que les saints seront avec leur Chef; manifestés en outre avec lui dans la gloire, en même temps quâalors ils jouiront aussi pleinement des fruits de leurs travaux et de la récompense de lâamour dans la joie de tous ceux quâils auront aimés1.
1 Il est très frappant de voir comment la sainteté ici-bas et la manifestation dans la gloire sont réunies ensemble comme une même chose dans lâÃcriture; seulement le voile est levé lorsque les saints sont dans la gloire. Christ même a été déterminé Fils de Dieu en puissance, selon lâEsprit de sainteté, par la résurrection [(Rom. 1:4)]. Nous tous contemplant, à face découverte, la gloire, nous sommes transformés en la même image de gloire en gloire [(2 Cor. 3:18)]. De même ici, nous devons marcher dans lâamour : être sans reproche en sainteté. Nous, nous aurions dit : sans reproche ici-bas; mais non, le voile est levé en la venue de notre Seigneur Jésus avec tous ses saints. En Ãphésiens 5 [(v. 26-27)], il nous lave par la Parole pour nous présenter à lui-même comme un corps glorieux sans nulle tache.
La scène, qui mettra le comble à lâoeuvre, se présente ici dans toute sa portée normale : on est devant Dieu, dans sa présence où la sainteté est manifestée, telle quâelle est dans son vrai caractère; nous sommes là pour la parfaite communion avec Dieu dans la lumière. Câest dans cette lumière que sera manifestée comment cette sainteté est liée avec la nature de Dieu et avec sa présence sans voile, et comment cette manifestation est en rapport avec le développement dâune nature en nous qui nous met par la grâce en relation avec Lui.
[3:13] « Sans reproche, dit-il, en sainteté »; et « en sainteté
Dieu est lumière. Quelle joie immense; quelle puissance par grâce dans la pensée que, dans le temps présent, nous nous maintenions manifestés devant lui ! Mais lâamour seul, connu en lui, peut produire en nous cet effet.Lâamour divin produit la sainteté pratique
Aux mots : « notre Dieu » nous ajoutons les mots « notre Père » : cette relation avec notre Dieu est une relation connue et réelle, qui a son caractère à elle, une relation dâamour. Elle nâest pas une chose à acquérir, et la sainteté nâest pas le moyen de lâacquérir : la sainteté est le caractère de la relation dans laquelle nous sommes avec Dieu, en tant que rendus participants de la nature divine comme ses enfants, et elle est la révélation de la perfection de cette nature en lui en amour. Lâamour même nous a donné cette nature et nous a placés dans cette relation, la sainteté pratique est son exercice en communion avec Dieu; nous avons communion avec lui dans sa présence selon lâamour que nous connaissons ainsi. Or cet amour câest Dieu lui-même, comme il sâest révélé pour nous.
Vers. 13
[3:13] Mais le coeur nâest pas seul dans cette joie et dans cette perfection : beaucoup de saints en jouiront ensemble, et surtout Jésus lui-même. Il viendra, sera présent, et non seulement lui qui est le Chef, mais tous ses saints avec lui seront aussi là . Cette manifestation de Jésus avec tous les saints sera lâaccomplissement des voies de Dieu à lâégard de ceux quâil avait donnés à Christ : nous le verrons dans sa gloire, cette gloire quâil a prise en rapport avec sa venue pour nous chercher; nous verrons tous les saints dans lesquels il sera admiré, et nous les verrons dans la perfection que nos coeurs désirent maintenant pour eux.
Remarquez aussi que lâamour fait surmonter les difficultés, les persécutions, la frayeur que lâEnnemi cherche à produire dans nos coeurs. Si nous sommes occupés de Dieu, heureux en lui, le poids des afflictions ne se fait pas sentir. La force de Dieu est dans le coeur, la marche se lie sensiblement à lâéternel bonheur dont on jouit avec lui, et nos peines ne sont « quâune légère tribulation dâun moment » [(2 Cor. 4:17)]. Et non seulement la souffrance est relativement légère, mais aussi on souffre pour Christ. Souffrir ainsi avec lui est une joie; câest lâintimité de la communion, si nous savons lâapprécier; et tout est revêtu de la gloire et de la délivrance qui se trouvent à la fin â « en la venue de notre Seigneur Jésus avec tous ses saints ».
Lâattente de la venue de Jésus produit la sainteté
En lisant ce passage, on ne peut quâêtre frappé de la manière immédiate et vivante dont la venue du Sauveur est liée à la vie pratique et ordinaire, de sorte que la parfaite lumière de ce jour-là jette sa clarté sur le chemin journalier du temps présent. Les Thessaloniciens devaient être, par lâexercice de lâamour, affermis dans la sainteté devant Dieu à la venue de Christ. Ils attendaient ce jour dâun moment à lâautre, comme fin, comme seul terme en perspective, de la vie journalière ici-bas. Combien cette attente met lââme dans la présence de Dieu ! De plus, ainsi que je lâai déjà , en partie, fait remarquer, on vit dans une relation connue avec Dieu, qui donne lieu à cette confiance. Il était le Père des fidèles de Thessalonique; il est le nôtre. La relation des saints avec Jésus nâétait pas moins réalisée : les saints étaient «
saints »; ils viendraient tous avec lui, ils sont associés à sa gloire. Il nây a rien dâéquivoque dans lâexpression. Jésus, le Seigneur, venant avec tous ses saints, ne laisse pas penser à quelque autre événement quâà son retour en gloire. Alors aussi il sera glorifié dans ses saints qui lâauront déjà rejoint pour être toujours avec lui : ce sera le jour de leur comme de la sienne.