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Saturday, July 19th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Whole Bible (6)
versets 1-10
Il me fit voir. Le sujet ne peut être que lâange interprète, intermédiaire entre le prophète et la vision soit pour lui montrer, soit pour lui expliquer celle-ci (comparez 4.1).
Lâange de lâÃternel. Il ne représente pas ici le peuple, en tant quâintercesseur, comme au chapitre 1, mais Dieu lui-même, au nom duquel il reçoit lâadoration du peuple.
Satan : littéralement : lâAdversaire, car lâarticle dont ce mot est précédé montre quâil nâest pas pris ici comme nom propre, mais comme qualificatif. Le verbe hébreu, dâoù il vient, signifie sâopposer à , attaquer (Psaumes 38:21; 109.14); le substantif est employé souvent dans le sens usuel dâadversaire. Avec lâarticle, il prend le sens de lâAdversaire proprement dit, dans le sens absolu du mot; comparez Job 1:7; 2.2. LâÃcriture nous apprend quâil y a non seulement des êtres dâune nature supérieure à lâhomme mais quâentre ces êtres il existe des rapports de subordination; elle donne le nom dâarchanges ou chefs dâanges à ceux qui occupent parmi eux la position la plus élevée, et comme une partie de ces êtres, dans lâépreuve que toute créature libre doit subir, a persisté dans lâobéissance et que lâautre sâest jetée dans la révolte, il doit, des deux parts, y avoir des chefs exerçant une influence plus ou moins étendue sur les anges qui se sont rattachés à eux. Satan apparaît comme le plus élevé des esprits révoltés. Jésus a reconnu son grand pouvoir non seulement sur les anges déchus, mais encore sur notre terre, en lâappelant le Prince de ce monde. Nous renvoyons à Genèse chapitre 3 et à Job chapitre 1, passages qui prouvent suffisamment que lâidée de Satan chez les Hébreux nâa pas été, empruntée par eux à la religion persane pendant lâexil, comme on lâa souvent prétendu. Dâaprès cela, Satan est à la fois lâadversaire de Dieu, de son Åuvre sur la terre, et de ceux qui sont soit les agents, soit les objets de celle-ci. Câest en cette qualité quâil se présente ici dans le sanctuaire comme il le fait Job chapitres 1 et 2, dans le ciel même.
Se tenait à sa droite. Lâaccusateur se tenait, en général, à la droite de lâaccusé (Psaumes 110:6).
Pour lui faire opposition : comparez Apocalypse 12:10, accusateur des élus. Il voulait empêcher le rétablissement du culte lévitique, condition de vie indispensable du peuple israélite, et pour cela il cherchait a montrer que Jéhosua nâétait pas digne dâêtre investi de nouveau de la fonction sacerdotale. Or, la personne du souverain sacrificateur était le centre du sacerdoce tout entier.
LâÃternel dit⦠: Que lâÃternel⦠Nous avons déjà vu dans le chapitre précédent (versets 8 et 9) lâÃternel distingué de lâange qui agit et parle comme lâÃternel; il en est de même ici. Câest lâÃternel, câest-à -dire lâange de lâÃternel, qui parle; et il en appelle à lâÃternel comme à celui qui doit reprendre lâAdversaire.
Te tance (comparez Jude 1:9) : te réprimande. Il y avait une singulière audace a chercher la ruine dâun homme qui venait dâêtre lâobjet de la grâce de lâÃternel, quand il lâavait tiré de la fournaise de la captivité; et ce nâétait pas seulement, ni même essentiellement, à Jéhosua quâen voulait Satan, câétait au peuple entier; câest pourquoi lâange rappelle à Satan lâélection de Jérusalem, avant même de lui parler de la faveur accordée à Jéhosua.
On se demande quelles raisons Satan pouvait avoir à avancer pour appeler le courroux de Dieu sur Jéhosua : nous lâapprenons ici.
Vêtu dâhabits sales. On connaît les règlements sévères relatifs au costume que devait revêtir le souverain sacrificateur, chaque fois quâil fonctionnait devant lâÃternel (comparez Exode 28:1-43; Lévitique 16:4) : tiare de fin lin avec la lame dâor; chemise de fin lin, etc. Or, dans ce cas-ci, Jéhosua était vêtu dâhabits couverts dâordures (câest ce quâindique littéralement le mot hébreu). Nous ne pouvons discerner sûrement, dâaprès le texte, si ces vêlements étaient ses habits sacerdotaux, ou si câétaient des vêtements ordinaires avec lesquels il était entré devant lâÃternel, parce quâil avait négligé de se revêtir de son costume. Quoiquâil en soit, cette violation du décorum divin attirait à Jéhosua la peine de mort, et câétait là le motif que faisait valoir contre lui lâAdversaire. Il nâest pas difficile de comprendre le sens de ce symbole. Cette souillure extérieure est lâemblème de la souillure morale soit du sacerdoce, soit du peuple entier, car le souverain sacrificateur est la personnification la plus élevée de lâun et de lâautre. Lâidée est donc celle-ci : que ni le peuple revenu de captivité, ni les sacrificateurs qui sâapprochent de Dieu pour lui, ni Jéhosua lui-même ne sont dignes de subsister devant lâÃternel et de continuer à être les objets de ses faveurs.
Se tenait devant lâange : sans avoir rien à répondre, comme la pécheresse de lâÃvangile devant Jésus (Jean 8:1 et suivants).
Câest lâange de lâÃternel qui prend sa défense, comme Jésus celle de la pécheresse.
Ceux qui se tenaient devant lui. Il sâagit des simples anges qui lâentouraient comme ses serviteurs.
Enlevez de dessus lui⦠Le premier acte de grâce de la part de lâange est dâenlever, le second est de donner. Il commence par faire enlever ce qui constitue la faute, câest lâemblème de lâabsolution divine prononcée sur le coupable. Puis il donne ce qui constitue lâétat de justice, les vêtements purs avec lesquels Jéhosua aurait dû se présenter devant lui; câest lâemblème de la position de juste que Dieu rend au sacrificateur et au peuple sincèrement humiliés. Après cela, rien ne pourra plus sâopposer à ce quâil fonctionne désormais devant Dieu, comme souverain sacrificateur, en faveur du peuple.
Regarde⦠Lâacte nâexiste encore que sous la forme de lâordre donné au serviteur. Cependant Jéhosua doit lâenvisager comme déjà accompli, et se voir purifié et juste avant de lâêtre en effet.
Dâhabits de fête. Le terme signifie proprement habits quâon ôte, câest-à -dire des vêtements quâon ne porte quâexceptionnellement et que lâon dépose une fois lâoccasion passée, pour reprendre les habits ordinaires.
Lâintérêt du prophète est si vivement sollicité par la scène dont il est témoin quâil ne peut sâempêcher dây prendre part (comparez Ãsaïe 6:5; Ãsaïe 6:8; Ãsaïe 6:11) : Et je dis. On a pensé que ces mots signifiaient Et jâai dit, câest-à -dire : Jâai ordonné, et quâils étaient la continuation du discours de lâange. Mais il faudrait dans ce cas : Quâils te mettent⦠sur ta têteâ¦
Tiare. Le mot employé ici (tsaniph) désigne ordinairement la coiffure des rois et des princes (Job 29:14), mais il a la même racine que celui qui désigne habituellement la coiffure du souverain sacrificateur (mitsnépheth, Exode 28:1). Câétait sur le devant de cette tiare quâétait fixée la lame dâor portant ces mots : Sainteté à lâÃternel (Exode 28:38). Aussi comprend-on lâintérêt que met le prophète, sacrificateur lui-même, à ce que cette pièce du vêtement sacerdotal, qui rappelait si expressément la sainteté, gloire dâIsraël, ne soit point oubliée.
Ils posèrent la tiare. Ils commencent par ce quâil y a de plus en vue, la tête.
Ãtait présent : non seulement pour montrer que cet acte de ses serviteurs était bien le sien, mais aussi parce quâil avait quelque chose dâimportant à ajouter à la suite de cette scène.
Comment ne pas penser ici à lâenfant prodigue dépouillé de ses haillons par les serviteurs de son père et revêtu par eux de la plus belle robe ! Comment ne pas penser surtout à Celui qui a porté sur lui le péché du monde et qui a rapporté du tombeau à la fois sa justice et la nôtre !
Le discours suivant est le vrai but de toute la vision, car câest ici la réinstallation de Jéhosua et des sacrificateurs qui lâentourent dans la plénitude de leur office. Lâabsolution qui venait de leur être accordée nâétait que la condition indispensable de cette rentrée en charge. Pour pouvoir sâapprocher de Dieu en faveur du peuple, le sacrificateur doit avoir accès auprès de lui pour lui-même, ce qui suppose sa pleine justification personnelle.
Toi aussi tu administreras⦠LâÃternel replace Jéhosua dans la plénitude des droits et des devoirs quâavaient possédés tous ses pères.
Ma maison : non seulement le temple qui va être rebâti, mais tout le peuple comme maison vivante de lâÃternel (Jérémie 12:7; Osée 8:1).
Tu garderas mes parvis : de toute impiété et idolâtrie. On se rappelle les abominations par lesquelles avaient été souillés, avant la captivité, les parvis de lâÃternel (Ãzéchiel 8:1-18).
Accès. On traduit parfois : Je te donnerai des guides, ou des conducteurs, ou des assistants parmi ceux-ci⦠ce qui signifierait que Dieu donnera à Jéhosua des aides et des gardiens parmi les anges présents à cette scène (verset 1). Mais le sens dâaccès est plus conforme à lâusage ordinaire du mot hébreu. Jéhosua reçoit le droit de sâapprocher du trône divin absolument comme ces anges qui lâentourent habituellement.
Ãcoute : Ce que lâange de lâÃternel venait de promettre à Jéhosua était déjà quelque chose de grand, mais il va lui révéler quelque chose de plus grand encore, et câest pourquoi il lâinvite à redoubler dâattention.
Toi et tes collègues. Ces derniers sont les chefs des classes de sacrificateurs (comparez Ãzéchiel 8:16). Les mots qui siègent devant toi ne disent point quâils soient présents en ce moment, car Dieu ne dit pas : Ãcoutez mais : Ãcoute; le sens est quâils forment le collège habituellement présidé par Jéhosua. Mais câest à eux non moins quâà lui que sâapplique ce que lâÃternel va dire.
Des hommes servant de signes : littéralement, des hommes de présage (comparez Ãsaïe 8:18). Cette expression remarquable sâapplique aux sacrificateurs; elle est expliquée par ce qui suit.
Mon serviteur Germe. Câest ici sans aucun doute le même personnage qui est désigné de ce nom Ãsaïe 4:2 (voir note; comparez Ãsaïe 11:1; 53.2); Jérémie 23:5; 33.15. Le Messie est présenté ici comme le sacrificateur suprême dont tous les sacrificateurs israélites précédents nâétaient que les précurseurs et les types. Dâautre part, on ne peut méconnaître que le nom de Germe le caractérise en même temps comme le rejeton par excellence de la famille de David, qui doit en opérer le relèvement ainsi que celui de tout le peuple; il apparaît donc ici en sa double fonction de sacrificateur et de roi, mais la première fonction est le trait dominant dans ce tableau et câest à elle aussi que se rattache ce qui suit (voir fin du verset 9).
Voici une pierre⦠Les mots suivants que jâai mise devant Jéhosua montrent que lâange de lâÃternel sâadresse ici non plus à Jéhosua lui-même, mais au prophète et à tous ceux que le prophète doit instruire. Par cette pierre on a entendu souvent le Messie (comparez Ãsaïe 28:16; mais il ne nous paraît pas possible que, dans deux versets qui se suivent, le même personnage soit représenté par deux images aussi différentes que celles dâun rejeton et dâune pierre. Lâexpression placée devant Jéhosua ne conviendrait pas non plus au Messie. On a pensé aussi que cette pierre pouvait être une pierre précieuse placée sur le nouveau pectoral faisant partie du costume du souverain sacrificateur (verset 5) et qui remplacerait les douze pierres de lâancien pectoral, comme Juda représentait en ce moment la totalité du peuple; la mention dâune gravure, qui va suivre, peut être alléguée en faveur de ce sens, mais lâexpression devant Jéhosua ne sâexplique pas bien; il faudrait : sur le cÅur de Jéhosua. Comme le Talmud parle dâune pierre qui aurait tenu la place de lâarche dans le Lieu très saint, on a supposé quâil sâagissait ici de cette pierre; mais ce nâest là quâune fable qui doit peut-être son origine à notre passage même. On doit se rappeler que chez les deux prophètes Aggée et Zacharie, la grande préoccupation était lâÅuvre de la reconstruction du temple. La pierre dont il est ici question ne peut donc être que la principale pierre du fondement, la pierre dâangle (Psaumes 118:22), ou la pierre qui doit former le fronton de lâédifice lorsquâil sera achevé. Ce qui nous parait décider en faveur du second sens, câest que cette même pierre revient au 4.7, et évidemment pour désigner la pierre du sommet. Il est bien plus significatif et encourageant pour le peuple de voir dâavance, par lâÅil du prophète la pierre de lâachèvement que celle qui ne marquait que le commencement du travail. Cette pierre qui doit couronner lâédifice est déjà là , toute taillée de par la main de lâÃternel et sous le regard de Jéhosua, qui doit puiser dans cette vue la confiance dont il a besoin en recommençant son sacerdoce.
Sur cette unique pierre sont sept yeux : les sept yeux de lâÃternel, câest-à -dire la plénitude de sa sollicitude et de sa prévoyance. Les passages Ãsaïe 11:2 et Apocalypse 5:6 ne présentent quâune analogie lointaine avec le nôtre et ne doivent pas en déterminer lâexplication.
Mais ce nâest pas assez pour lâÃternel dâassurer Jéhosua et Israël des soins de sa Providence en faveur de lâÅuvre à laquelle ils travaillent; ils doivent en avoir la preuve en quelque sorte sous leurs yeux, et câest pourquoi la gravure choisie par lâÃternel pour orner cette pierre formant le fronton de lâédifice, doit être précisément la représentation de ces sept yeux. Lâexpression : Je vais sculpter, montre que cette gravure est encore à exécuter dans la vision même, et peut-être aussi dans la réalité. LâÃternel donne ainsi au peuple la garantie de lâheureuse consommation de lâÅuvre commencée.
Jâeffacerai lâiniquité. Comme le Messie est le sacrificateur suprême, dont les sacrificateurs antérieurs nâétaient que lâimparfaite représentation, son Åuvre essentielle sera le parfait sacrifice dâexpiation dont les sacrifices de victimes dans lâancienne alliance nâétaient que le prélude.
En un seul jour. Il y avait un jour où le souverain sacrificateur juif accomplissait lâexpiation de tous les péchés de lâannée pour le peuple entier. Câest à ce jour que fait allusion lâange de lâÃternel quand il parle de ce jour unique où par le sacrifice du Messie il effacera complètement et pour toujours lâiniquité de la terre. Lâexpression : de ce pays, peut sans doute se rapporter littéralement à la Terre Sainte seulement; mais si lâon tient compte de lâextension prédite du peuple de Dieu dont feront partie, au temps du Messie, beaucoup de nations (2.11), il est impossible de restreindre strictement, le sens de ce terme à la Terre Sainte proprement dite.
En ce jour-là vous vous inviterez⦠La réconciliation des hommes avec Dieu leur Père est le fondement de leur paix entre eux. Câétait un trait de lââge dâor du peuple dâIsraël, au temps du règne de Salomon, que chacun était alors assis sous sa vigne et sous son figuier (1 Rois 4:25). Michée sâétait également servi de cette image dans la description du règne messianique (Michée 4:1); Zacharie la relève de nouveau, mais en y ajoutant un trait original, celui des invitations mutuelles que sâadresseront les uns aux autres les membres du peuple de Dieu. Câest lâemblème, non seulement de la sécurité et de la paix, mais aussi de la charité et de lâaffection mutuelles : les deux conditions du parfait bonheur. Il est intéressant de rappeler ici ce que raconte le Talmud de la manière dont se passait la fin du jour des expiations : lorsque toutes les cérémonies étaient accomplies, le peuple reconduisait chez lui le souverain sacrificateur avec des démonstrations de joie; celui-ci recevait ses amis pendant que les jeunes gens et les jeunes filles se répandaient dans les vergers et dans les vignes avec des chants et des danses.