Bible Commentaries
Zacharie 3

versets 1-10

Zacharie 3:1

* La restauration de l’église. (1-5)
La promesse concernant le Messie. (6-10)
(1-5)

L’ange, dans la vision de ce texte, montre à Zacharie, Josué le grand sacrificateur. Notre culpabilité et notre corruption nous accablent énormément lorsque nous nous présentons devant Dieu. Par les péchés que nous commettons, nous sommes passibles de mort, selon la Justice de Dieu ; notre triste nature nous rend odieux, vis-à-vis de la Sainteté divine. Israël, le peuple de Dieu était, par ses péchés, dans le même cas. Mais nous avons tous la possibilité d’être rachetés, justifiés et sanctifiés en Jésus-Christ, Celui qui est mort pour nous.

Dans ce texte, Josué, le « grand sacrificateur » est accusé, tel un criminel ; mais il est ensuite justifié. Quand nous cherchons à servir le Seigneur, ou défendre Sa cause ici-bas, nous devons nous attendre à être confrontés à Satan, qui par sa ruse et sa méchanceté, fera tout son possible pour lutter contre nous. Mais Satan est « contrôlé » par Celui qui l’a tenu en respect à maintes reprises.

Ceux qui appartiennent à Christ, Le trouveront toujours présent à leur côté, quand Satan semble vouloir les dominer. L’âme repentie et convertie au Seigneur, celle qui bénéficie de Sa Grâce abondante, ressemble, de manière imagée, à un tison arraché du feu : elle ne sera plus la proie de Satan.

Au verset trois, Josué porte des vêtements souillés ; il est ensuite purifié ; il représente les enfants d’Israël ; ils étaient tous impurs et souillés, jusqu’à ce qu’ils soient purifiés et sanctifiés par le Nom du Seigneur Jésus et par l’Esprit de Dieu. En ce temps là, Israël était libéré de l’idolâtrie, mais il avait encore beaucoup de problèmes. Il était confronté à différents ennemis spirituels, plus dangereux que n’importe quelle nation environnante.

Christ exécrait la saleté des vêtements de Josué et pourtant il ne l’a pas repoussé pour autant. Dieu agit de la même manière, par Sa Grâce, envers ceux qu’Il choisit comme ses serviteurs. La culpabilité du péch éest supprimée par Sa Miséricorde ; Elle pardonne le pécheur repentant et le pouvoir du péché est brisé par la Grâce qui régénère l’âme. De cette façon Christ purifie, par Son propre sang, ceux qu’Il a déclarés « rois et sacrificateurs du Très-Haut. » Ceux qui sont oints « prêtres spirituels » sont revêtus de l’habit sans tache de la droiture du Seigneur, et paraissent devant Dieu de cette façon, parés de « vêtements blancs » ainsi que de Son Esprit, qui sont pour lui de véritables ornements.

Au verset cinq, la justice des saints est comparée à un « turban pur », destiné à parer « l’épouse de l’Agneau,  » Apocalypse 19:8. Josué reçoit de nouveau, par ce « turban,  » les honneurs qu’il avait auparavant. Cette couronne de « grand sacrificateur » est posée sur sa tête.

Lorsque le Seigneur décide de restaurer et de raviver la piété chez l’homme, Il incite Ses prophètes et Ses serviteurs à prier pour le réveil. 

Zacharie 3:6

(6-10)

À tous ceux que Dieu appelle à Son service, Il les dote de capacités pour accomplir leur tâche. Le Seigneur, dans Sa Grâce et par Son sacrifice, ôte les péchés du croyant, pour lui permettre de marcher en nouveauté de vie !

Les promesses faites à David sont souvent les mêmes que celles relatives au Messie ; il en est de même pour Josué, vis-à-vis de Christ : le sacerdoce de Josué était ainsi une « image » de celui de Christ.

Quelles que soient les épreuves que nous traversons, ou les tâches que nous accomplissons, sachons dépendre entièrement du Seigneur, « le Germe » (verset 8). Il est au service de Dieu, employé pour Son œuvre, obéissant à Sa volonté, dévoué à Son honneur et à Sa gloire. Il est le Germe à partir duquel tous nos fruits spirituels sont récoltés. Le regard de Dieu était porté sur Son Fils, particulièrement pendant Ses souffrances à la croix, et lorsqu’Il fut placé dans le tombeau, « hors de la vue » de tous.

Au verset neuf, la prophétie attire notre attention sur cette « pierre angulaire » précieuse. Tous les hommes pieux, dès les temps anciens, attendaient avec ferveur cette « pierre » mentionnée dans les prophéties. L’ensemble des croyants, après la venue de Christ, allait se reposer sur elle, par la foi, dans l’espérance du Royaume à venir.

Christ apparaîtra à tous ceux qu’Il a choisis comme le « Grand sacrificateur » devant l’Éternel, avec les noms de tout Israël, gravés sur les pierres précieuses de Son pectoral. Dieu donna « ce reste » des enfants d’Israël à Christ, afin que par Sa Grâce Il connaisse la gloire et grave cette « pierre précieuse du grand sacrificateur ». Par Lui, le péché, avec tout le mal qui l’accompagne, allait être ôté, au jour où Il a souffert et a subi la mort sur la croix.

Quel mal peut être encore opéré quand le péché est ôté ? Rien ne peut nous nuire et nous pouvons nous reposer et nous abriter à « l’ombre » de Christ. La Grâce de l’Évangile qui allait venir avec puissance, allait pousser les hommes à ressentir ce besoin de partage spirituel fraternel, et attirer d’autres âmes  !