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Sunday, December 22nd, 2024
the Fourth Week of Advent
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Whole Bible (6)New Testament (1)
versets 1-21
3>1 à 10 Louanges à Dieu sur la chute de Babylone et sur les noces de l’Agneau
Le texte reçu (minuscules) ajoute et l’honneur après la gloire.
Les chants qui retentissent dans le ciel (versets 1-10) célèbrent la ruine de Babylone (versets 1-5) et les noces de l’Agneau, qui marquent le triomphe du règne de Dieu (versets 6-10). Ils forment ainsi la conclusion de la vision précédente et préparent la suivante.
La chute de Babylone était la dernière des sept plaies amenées par les sept coupes (Apocalypse 16:17); elle est le fait principal de cette vision et elle précède immédiatement le retour de Christ et les événements de la fin (verset 11 et suivants).
Le voyant entend comme une grande voix d’une foule immense. Ceux qui chantent ne sont pas visibles; mais Jean perçoit les paroles qu’ils prononcent. Elles rappellent celles qui célèbrent la première défaite du dragon et de ses anges (Apocalypse 12:10). Mais cette fois elles sont introduites par un : Alléluia ! « Louez Jéhova » dans lequel s’exprime la joie du ciel pour le triomphe de la justice de Dieu (Apocalypse 18:20, note).
Dans le livre des Psaumes aussi, la première fois qu’éclate un Alléluia, c’est après l’affirmation que « les pécheurs disparaîtront de la terre et que les méchants ne seront plus » (Psaumes 104:35). Mais leur disparition ne provoque les louanges des élus et des anges que parce qu’elle fait éclater la gloire et la puissance de Dieu, qu’elle établit son règne (verset 6), et procure le salut à l’Église, qui devient l’épouse accomplie de l’Agneau (versets 7, 8).
Ces jugements véritables et justes (Apocalypse 16:7) motivent (car) les louanges du ciel.
La fornication, c’est-à-dire l’idolâtrie, et le sang versé des serviteurs de Dieu ont été dénoncés déjà (Apocalypse 18:23; Apocalypse 18:24) comme les deux grands crimes de la prostituée.
Grec : Parce qu’il a vengé le sang de ses serviteurs (en le redemandant) de sa main.
Ce second alléluia confirme le premier.
Sa fumée est celle qui provient de l’embrasement de Babylone (Apocalypse 18:9; Apocalypse 18:18).
S’il est dit qu’elle monte aux siècles des siècles, c’est que la destruction de Babylone est définitive. Elle ne se relèvera pas de ses cendres (comparer Ésaïe 34:10).
Dans Apocalypse 14:11, cette image de « la fumée qui monte au siècle des siècles » a un sens tout différent.
Les vingt-quatre anciens louent Dieu comme à la fin de la troisième vision (Apocalypse 11:16) et avant l’ouverture des sceaux (Apocalypse 5:8).
De même que dans cette dernière circonstance, les quatre êtres vivants se joignent à eux. Mais ils ne font pas entendre un cantique spécial; ils confirment seulement celui qui vient d’être chanté par la grande foule, en prononçant un solennel : « Amen, oui, cela est ainsi ! Alléluia ! »
Cette voix qui sortit du trône n’était pas la voix de Dieu, puisqu’elle invitait à louer notre Dieu.
Pour la même raison, on peut hésiter à y voir la voix de Christ, qui, de plus, est célébré comme « l’Agneau » dans le cantique suivant. C’est donc plutôt la voix de l’un des quatre êtres vivants, qui se trouvaient « au milieu du trône et autour du trône » (Apocalypse 4:6).
Une semblable invitation à tous les serviteurs de l’Éternel se lit dans Psaumes 134:1; Psaumes 135:1.
L’expression les petits et les grands se trouve dans Apocalypse 11:18; Apocalypse 13:16.
Quelques manuscrits (A, Q) ajoutent et devant vous qui le craignez. Même s’il est authentique, il n’en résulte pas que l’auteur eût en vue deux classes de personnes : les serviteurs de Dieu au sens spécial (prophètes, apôtres) et les chrétiens en général. Et peut avoir, comme souvent, le sens de « c’est-à-dire » (Apocalypse 11:18, note).
Comme au verset 1, Jean ne voit pas la multitude, il entend seulement sa voix, qu’il compare au bruit des grandes eaux et du tonnerre (comparer Apocalypse 14:2).
Elle loue le Tout-Puissant de ce qu’il est entré dans son règne (grec a régné). Comparer Apocalypse 11:17.
Elle se réjouit et tressaille d’allégresse (Matthieu 5:12) du triomphe du règne de Dieu. Ce triomphe est célébré comme les noces de l’Agneau, la consommation de l’union du Messie avec l’Église, son Epouse (grec sa femme), selon l’image qui, des prophètes, a passé chez tous les écrivains du Nouveau Testament (Osée 2:18; Ésaïe 54:4-8; Ézéchiel 16:8; Matthieu 22:2; Matthieu 25:1; Éphésiens 5:22; Éphésiens 5:23; Apocalypse 21:9).
L’épouse s’est préparée à l’union parfaite avec son divin époux en lui demeurant fidèle jusqu’à la mort dans les luttes suprêmes qu’elle vient de traverser victorieusement.
Le Messie est appelé l’Agneau pour rappeler à l’Église qu’il l’a rachetée par son sang précieux (1 Pierre 1:19) et que c’est par l’effet de cette rédemption seulement qu’elle peut paraître à ses côtés « glorieuse, sans tache ni ride, mais sainte et irrépréhensible » (Éphésiens 5:27).
Justifiée par sa grâce, sanctifiée par son esprit, il lui a été donné de se revêtir de fin lin, pur et éclatant. Ce fin lin (Apocalypse 3:18; Apocalypse 7:9), d’après l’interprétation donnée par le voyant lui-même, ce sont les justifications des saints, c’est-à-dire les déclarations par lesquelles Dieu reconnaît et proclame la justice des saints. Tel est le sens de ce mot : justification dans Romains 5:16; Romains 5:18. D’autres l’entendent des œuvres par lesquelles les saints manifestent leur justice. Dans Apocalypse 15:4 il désigne les ordonnances divines.
Il ressort de la suite (verset 10) que c’est un ange qui parle à Jean. L’ordre d’écrire spécialement cette déclaration du bonheur des conviés rappelle Apocalypse 14:13.
Ceux qui sont appelés au banquet des noces sont les membres de l’Église, qui ont été justifiés par le sang de l’Agneau (Note précédente; comparez Matthieu 22:2). C’est leur assemblée qui est appelée l’épouse.
Le banquet des noces ne signifie pas autre chose que les noces elles-mêmes (verset 7). L’image des noces (grec du mariage) figure l’union de l’Église, avec Christ, son époux.
Le symbole du banquet (grec repas) évoque l’idée de la joie de chacun des membres de l’Église, peut-être aussi celle de leur communion personnelle avec Celui qui est pour eux le pain de vie (comparer Apocalypse 7:16; Apocalypse 21:6; Luc 14:15).
Une seconde fois l’ange s’adresse au voyant. Un intervalle sépare les deux allocutions. La première renfermait un ordre d’écrire, la seconde une simple déclaration. Celle-ci certifie la divine authenticité des paroles que Jean doit écrire (verset 9). D’autres, avec moins de raison, étendent la déclaration à toutes les paroles adressées au voyant depuis Apocalypse 17:1, et même à l’Apocalypse dans son ensemble (comparer Apocalypse 21:5; Apocalypse 22:6).
On a dit que l’émotion éprouvée par le voyant devant la solennelle déclaration de l’ange, et à la pensée que toute la vision de l’avenir est arrivée à son terme glorieux, le porte à cet acte d’adoration.
Mais n’est il pas plus naturel de supposer qu’il prend l’ange qui lui parle pour le Seigneur Jésus lui-même ? L’autorité avec laquelle cet ange affirmait que les paroles qu’il venait de prononcer étaient « les véritables paroles de Dieu », pouvait faire illusion à Jean, en lui rappelant des affirmations analogues du Christ (Jean 3:34); et la parole même qu’il devait écrire résumait l’enseignement que Jésus avait donné dans la parabole des noces (Matthieu 22:1 et suivants).
Jésus n’eût point repoussé un tel hommage (Apocalypse 1:17; Apocalypse 5:8-14); mais l’ange reprend vivement le prophète, en lui déclarant qu’il est son compagnon de service et celui de ses frères, serviteur comme eux (Hébreux 1:14; Hébreux 2:16) du Dieu seul adorable (voir des défenses semblables, Apocalypse 22:8; Apocalypse 22:9; Actes 10:25-26; Actes 14:11-15). Ces frères du voyant sont spécialement les prophètes de la nouvelle Alliance (Apocalypse 22:9).
Avoir le témoignage de Jésus, c’est, d’après les paroles qui suivent, avoir reçu le témoignage que Jésus se rend à lui-même dans l’esprit de ceux qui croient en lui (comparer Apocalypse 1:2).
Cette remarque, qu’elle fasse encore partie du discours de l’ange ou qu’elle soit une réflexion ajoutes par Jean, confirme la déclaration de l’ange qu’il est le compagnon du voyant et des prophètes.
Le témoignage de Jésus est l’esprit même de la prophétie. Tous les organes de cet esprit, tous ceux qui ont le témoignage de Jésus, sont égaux entre eux.
Plan
3>A. Le Christ vainqueur de la bête et des rois de la terre
Apparition du Christ
Jean voit le ciel s’ouvrir ; sur un cheval blanc paraît le « fidèle et véritable, » qui vient pour le jugement. Il a des yeux de flamme, de nombreux diadèmes, un nom que seul il connaît. Son vêtement est teint de sang. Il se nomme la Parole de Dieu. Les armées célestes le suivent. De sa bouche sort une épée ; il exerce office de Messie et exécute les jugements de Dieu. Il porte, écrit sur son vêtement, son titre de Roi des rois (11-16).
Les oiseaux conviés au festin
Un ange debout dans le soleil appelle les oiseaux à se repaître de la chair des rois et des hommes de toute condition (17, 18).
La fin de la bête et de ses alliés
Jean voit la bête et les rois assemblés avec leurs armées pour combattre le Christ et son armée. La bête et le faux prophète, qui avaient séduit les hommes, sont pris et jetés vivants dans l’étang de feu. Les autres sont tués par l’épée du Christ ; et les oiseaux dévorent leurs chairs (19-21).
La victoire de Christ, le millenium et le jugement dernier 19.11 à 20.15
3>11 à 21 Le Christ vainqueur de la bête et des rois de la terre
Le ciel ouvert est l’indice d’une nouvelle vision qui commence (Apocalypse 4:1; Apocalypse 11:19; Apocalypse 15:5). Le Seigneur Jésus apparaît sous des traits déjà dépeints (Apocalypse 6:2). Il est désigné par les mêmes termes que dans Apocalypse 3:14.
Il juge avec justice (Ésaïe 11:4), et son jugement sera le combat, la guerre qu’il va soutenir (Apocalypse 16:16, note). Ou, suivant d’autres : il combat, il fait la guerre pour exécuter ses justes jugements. Comparer sur ce jugement et sur ceux qu’il atteint, Apocalypse 20:3, note.
Apocalypse 1:14. Symbole de sa toute science, et du pouvoir qu’il a de détruire tout ce qu’il aperçoit de contraire à la sainte volonté de Dieu.
Parce qu’il est « le Roi des rois et le Seigneur des Seigneurs » (verset 16) et qu’il doit vaincre la bête et les rois de la terre (verset 19).
Ce nom, personne ne le connaît que lui-même, parce que c’est un nom ineffable, dans lequel s’exprimera la gloire dont il sera revêtu à son retour (Apocalypse 3:12). On ne saurait l’identifier avec le nom par lequel il est désigné au verset suivant.
Ce sang est celui de ses ennemis qu’il vient de fouler au pressoir (Apocalypse 14:19-20; Ésaïe 63:1-3), et non son propre sang, qu’il a répandu pour sauver les hommes.
Après la description du cavalier, l’indication de son nom : la Parole de Dieu. Ce nom caractéristique le désigne comme celui auquel tend et en qui se concentre toute la révélation. Il est cette révélation personnifiée. Il est celui qui a fait connaître, qui a accompli comme Agneau, et qui va exécuter comme Juge le dessein éternel de Dieu. Ici apparaît, pour la première fois, cette notion capitale de la Parole (grec le logos), qui se retrouvera développé dans l’épître (1 Jean 1:1) et dans le prologue de l’Évangile de Jean (Jean 1:1-18).
Ce sont les anges (Luc 2:13) qui entoureront le Christ quand il reviendra pour le jugement (Matthieu 16:27; Matthieu 25:31; Matthieu 26:53). Eux aussi sont sur des chevaux blancs qui les signalent comme des vainqueurs, et sont vêtus de fin lin blanc et pur, symbole de leur sainteté parfaite.
L’épée tranchante, qui sort de sa bouche (Apocalypse 1:16), figure la sentence irrévocable qu’il prononcera sur les ennemis de Dieu et qu’il exécutera sans rémission (Ésaïe 11:4; 2 Thessaloniciens 2:8).
Ainsi s’accomplira la prophétie du Psaumes 2:9 : (comparez Apocalypse 2:27; Apocalypse 12:5) il gouvernera les nations avec un sceptre de fer. Son jugement exécutera le décret de Dieu, comme le montre le retour de l’image de la cuve foulée, empruntée à Ésaïe 63:3; à cette image déjà employée Apocalypse 14:19-20 est jointe ici celle du vin du courroux de Dieu, qui se trouvait en Apocalypse 14:10
Sur son vêtement et sur sa cuisse ou sa hanche veut dire, d’après la plupart, sur son vêtement à la hauteur de la cuisse ou de la hanche, de manière à être bien en évidence quand le cavalier passait.
Ce nom, qui lui a été déjà donné Apocalypse 17:14, lui convenait dans le rôle qu’il va assumer de juge et exécuteur des rois et des puissants (verset 19).
Un ange, opposé aux armées célestes (verset 14).
Dans le soleil, qui l’entoure de l’éclat de la victoire et le rend visible à tous les regards. L’effrayante image du festin auquel sont conviés tous les oiseaux (comparez Ézéchiel 39:17-20) peint, non seulement la destruction complète, mais la fin ignominieuse des ennemis de Dieu.
Être privé de sépulture, devenir la pâture des oiseaux de proie était considéré par les anciens comme le comble de l’opprobre. Tous les hommes, de quelque condition qu’ils soient (Apo comparez 6.15), qui auront fait alliance avec la bête (verset 19), seront livrés à ce terrible châtiment.
La bête (Apocalypse 13:1, note) et les rois de la terre avec leurs armées, qui ont été assemblés pour faire la guerre (Apocalypse 16:14; Apocalypse 16:16), représentent tous les peuples alliés de l’empire romain ou soumis à sa domination (comparer Apocalypse 20:3, note).
Au lieu de : leurs armées, À porte : ses armées, les armées de la bête.
La lutte n’est pas décrite, parce qu’il ne s’agit pas d’une bataille proprement dite, mais d’un jugement aussitôt exécuté (Apocalypse 16:14, note).
Avec la bête fut pris le faux prophète, qui était représenté dans 13.11 et suivants comme une autre bête qui montait de la terre, qui avait deux cornes semblables à celles d’un agneau, et à qui ce titre de faux prophète avait été déjà donné dans Apocalypse 16:13. Ses méfaits sont caractérisés dans les mêmes termes qu’à Apocalypse 13.
Pas plus que la bête, le faux prophète n’est un individu spécial. La première représente le pouvoir politique, l’empire romain; le second, les prêtres, les magiciens, les prétendus sages qui soutenaient le pouvoir de Rome (Actes 13:6 et suivants) et le culte rendu à l’empereur.
Vivants, par opposition aux autres (verset 21).
Grec : L’étang de feu, lequel (étang) est brûlant dans du soufre (comparer Matthieu 5:22; Luc 16:23). Satan et les réprouvés seront traités de même (Apocalypse 20:10; Apocalypse 20:15).
Les autres sont ceux énumérés au verset 18. Ils ne sont pas directement jetés dans l’étang de feu, mais livrés à la mort physique, et à une mort ignominieuse (verset 18, note), pour passer plus tard par le jugement dernier (Apocalypse 20:11 et suivants).