Lectionary Calendar
Sunday, December 22nd, 2024
the Fourth Week of Advent
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Whole Bible (3)
versets 1-8
Du bout de la terre… Éloigné du sanctuaire, dans une partie de son royaume qui confine aux contrées païennes, le psalmiste se sent comme exilé au bout de la terre.
Le rocher trop élevé est la position inexpugnable d’où il sera sûr de repousser tous ses ennemis, mais où lui-même ne peut parvenir sans un secours divin. Au point de vue spirituel, une telle position n’est autre qu’un état de communion réelle avec le Seigneur, état où l’on ne peut parvenir que par un complet renoncement à soi-même.
Tu es…, littéralement : tu as été, et tu es encore.
Une forte tour. Comparez Proverbes 18:10.
Que je sois reçu (comme hôte) dans ton tabernacle. Comme Psaumes 16:1 dont les expressions sont identiques à celles-ci, et comme Psaumes 27:4, l’habitation dans le tabernacle de Dieu a ici un sens spirituel. Sans doute la pensée du fugitif se porte vers le sanctuaire de Sion; mais ce sanctuaire visible n’est pour lui que l’image de l’asile où Dieu accueille ceux qu’il aime et de la protection dont il les couvre.
Le jeu d’instruments complète la pensée qui vient d’être exprimée, en donnant l’impression de la sécurité que l’on trouve sous les ailes du Tout-Puissant.
6 à 9 Confiance pour l’avenir
Tu as exaucé… Le psalmiste commence par jeter un regard sur le passé. Le terme d’héritage doit être pris ici dans son sens le plus général, puisqu’il s’applique à tous ceux qui craignent le nom de Dieu. Ce qui leur appartient en propre, c’est le privilège d’avoir Dieu lui-même pour refuge, forte tour, demeure hospitalière (versets 4 et 5). Comparez Psaumes 16:6. Dans la position spéciale de David, l’héritage comprend en outre sa royauté, dont il va être parlé. Dieu lui a donné un tel héritage; c’est donc en vain qu’on cherche à l’en déposséder.
Aux jours du roi. C’est moins à sa personne que pense ici l’auteur qu’à sa position en Israël, comme oint de l’Éternel. Il peut donc parler du roi en faisant en quelque sorte abstraction de lui-même; de là l’emploi de la troisième personne.
De génération en génération. La promesse 2 Samuel 7:13 : J’affermirai pour toujours le trône de son royaume, est sans doute présente à la pensée de notre psalmiste. Il sait qu’en la personne de ses descendants c’est sa royauté qui subsistera éternellement.
La grâce, qui pardonne, relève, protège, la vérité ou la fidélité, qui préserve d’erreur et fait marcher dans le chemin tracé par la volonté même de Dieu, sont les deux gardiens célestes dont le roi demande à être toujours accompagné. Comparez Psaumes 43:3; Psaumes 57:4. Le chrétien, sans cesse menacé par l’ennemi, qui cherche à le déposséder à l’avance de la royauté promise, a besoin du même asile et de la même escorte.