Lectionary Calendar
Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Whole Bible (3)
versets 1-12
Le lis du témoignage. Le psaume est adapté à la musique dâun chant commençant par des paroles telles que celles-ci : Le lis rend témoignage⦠Comparez Psaumes 45:1 : sur les lis, et Psaumes 80:1 : les lis du témoignage.
Destiné à être enseigné. On suppose que ce psaume devait être appris et chanté, par les jeunes gens qui sâexerçaient au maniement des armes, comme câétait le cas pour la complainte, dite de lâarc, sur la mort de Saül et de Jonathan (2 Samuel 1:17, note).
Tsoba. On croit que cette ville était située au nord de Damas, entre lâEuphrate et lâOronte. Le roi de Tsoba étendait sa domination, à lâépoque de David, jusquâen Mésopotamie (2 Samuel 8:3; 2 Samuel 10:15).
Joab revint⦠Câest bien sous la direction de Joab quâétait lâarmée dans son ensemble; mais ce fut Abisai, son frère, qui remporta la victoire décisive sur les Ãdomites.
La vallée du Sel, au sud de la mer Morte.
Douze mille : les textes 2 Samuel 8:13 et 1 Chroniques 18:12 parlent de dix-huit mille. Peut-être ce dernier chiffre était-il celui de lâarmée édomite dans son ensemble; le chiffre de douze mille indiquerait le nombre de ceux qui périrent. Voir sur toute cette campagne 2 Samuel 8:12, note.
3 à 6 Les désastres
Dispersés. Le mot hébreu éveille lâimage dâune muraille où un assiégeant fait brèche et qui saute en éclats.
Tu as ébranle la terre⦠Ce terme, qui désigne à la fois la terre proprement dite et le pays dâIsraël, assimile le bouleversement qui a eu lieu à un tremblement de terre.
Un vin dâétourdissement. Cette image, reproduite par le Psaume 75 et fréquemment par les prophètes (Ãsaïe 19:11; Jérémie 25:15, etc., apparaît ici pour la première fois. Elle désigne lâégarement qui sâempare des peuples à certains moments particulièrement critiques de leur histoire. Généralement cet esprit dâétourdissement, qui prépare les grandes catastrtrophes, est lui-même, en même temps quâun châtiment divin, une suprême manifestation de lâétat de péché des peuples, qui, sous lâempire dâune sorte de possession, se précipitent dâeux-mêmes au devant du jugement. Cette idée de culpabilité du peuple semble être absente de notre passage; lâépouvante générale est ici, non le prélude, mais le résultat des maux qui ont frappé Israël. Elle aurait pu conduire à des malheurs plus grands encore, si Dieu nâavait pas donné un étendard à ceux qui le craignent (verset 6).
Cet étendard nâest autre que la ferme déclaration divine que va rappeler la strophe suivante.
Nous voyons en ce verset, comme câest parfois le cas dans les psaumes de David, le ton changer subitement et la plainte se transformer en parole de foi. Comparez Psaumes 6:9; Psaumes 22:22.
Pour quâils se lèvent, au lieu de sâabattre.
Au nom de la vérité de tes promesses, qui ne peuvent nous tromper.
7 Ã 10 Lâoracle divin
Il est introduit par la prière du verset 7.
Dieu a parlé : la réponse que réclame le peuple est déjà là dès longtemps. Lâoracle divin lui-même nâest pas cité ici textuellement. Peut-être est-ce celui de Nathan (2 Samuel 7:12-16). Il se peut cependant que, dans les paroles qui suivent, David reproduise librement une promesse spéciale quâil aurait reçue de lâÃternel par le souverain sacrificateur, dépositaire de lâUrim et du Thummim, promesse qui lui assurait, en ces temps troublés, une royauté incontestée sur tout Israël et la victoire sur les ennemis du dehors.
Dans (ou par) sa sainteté. Ces mots donnent à la promesse divine le caractère dâun serment. Comparez Psaumes 89:36; Amos 4:2. Ces passages parallèles, où lâidée du serment est manifeste, nous empêchent dâadmettre lâancienne traduction : Dieu a parlé dans son sanctuaire; la mention du sanctuaire favoriserait la supposition que nous venons de faire dâune consultation du souverain sacrificateur.
Je partagerai Sichem : Jâen disposerai, comme dâun territoire qui mâappartient. Sichem, en Ãphraïm, au centre du pays dâIsraël, est nommée sans doute à cause du rôle important quâelle avait eu dans lâhistoire des patriarches et au moment de la conquête du pays par Josué, (Genèse 12:6; Genèse 33:18; Josué 8:30-35).
Succoth, à lâest du Jourdain, rappelait aussi lâhistoire de Jacob (Genèse 33:17), et représentait les contrées dâau-delà du fleuve.
Galaad⦠Manassé : la partie orientale du pays, menacée à la fois par les Ammonites et les Syriens. La pensée est celle ci : Je mâétablis à mon aise, en dépit des ennemis du dedans et du dehors, tant à lâorient quâà lâoccident de ce pays qui mâa été dévolu.
Ãphraïm et Juda, les deux tribus les plus puissantes, sont comparées, lâune à lâarmure la plus honorable, le casque du roi, lâautre au sceptre par lequel il exerce son autorité. De telles paroles nâont pu être écrites après le schisme, et, de David et de Salomon, le premier seul a eu lieu de composer un chant de guerre tel que celui-ci.
Le regard du roi se porte maintenant sur les pays voisins. Autant les rôles quâil décerne à Ãphraïm et à Juda sont honorables, autant celui de Moab est humiliant. Moab, pour sâêtre attiré un tel mépris, devait avoir commis envers David et Israël quelque grave offense. Comparez 2 Samuel 8:2, note.
Sur Ãdom je jette ma chaussure : le traitant ainsi comme ma propriété; le soulier, au moyen duquel on foule à volonté le sol que lâon a acquis, était le symbole du droit de propriété (Deutéronome 25:9; Ruth 4:8).
Les Philistins, peuple guerrier par excellence, doivent acclamer leur vainqueur.
11 Ã 14
Fort des promesses divines, David revient au grave sujet actuel de ses préoccupations : la guerre contre Ãdom.
La ville forte dont il est parlé ici est la capitale, réputée imprenable, des Ãdomites, cette ville de Pétra, bâtie dans dâinaccessibles rochers (Abdias 1:3, note).
Qui ne sortais plus⦠La foi se laisse instruire, mais non arrêter par des expériences douleureuses et humiliantes; elle regarde en haut et va droit devant elle.
En Dieu : non pas seulement avec lui, mais dans cette communion étroite, qui nous fait sortir de nous-mêmes pour nous transporter en lui.
Câest lui⦠Le chrétien, dans ses luttes spirituelles, ne parle pas autrement. Au reste, en face des surprises souvent terribles de lâennemi, il ne saurait mieux faire que de regarder avec David à lâétendard divin, aux promesses du Seigneur, pour marcher en avant, dépouillé de sa force propre, mais revêtu de celle de Dieu et bien décidé à prendre possession de tout ce qui, par Christ, est devenu sa propriété.