Lectionary Calendar
Sunday, December 22nd, 2024
the Fourth Week of Advent
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Whole Bible (3)
versets 1-12
2 à 5 Aux ennemis
Oui. Cette affirmation, plusieurs fois répétée, donne au psaume entier le caractère d’une protestation ou du moins d’une ferme déclaration opposée à ceux qui envisagent comme désespérée la position du psalmiste. Le cœur naturel dit sans cesse : Oui et Non; le cœur fortifié par la foi dit : Oui, oui ! Nos langues modernes n’offrent pas de mot correspondant exactement à l’hébreu ak, dont le sens propre est seulement, ou : Voici, tout le reste retranché, ce qui seul reste vrai. L’expression : quoi qu’il en soit, s’appliquerait bien aux versets 2, 3, 6 et 7, mais pas au verset 5 et encore moins au verset 10, où nous n’avons pu marquer l’énergique affirmation de l’hébreu que par l’adjectif que nous avons ajouté au mot vanité.
Mon âme reste en paix : dans le silence. dans le calme du repos et de l’abandon entre les mains de Dieu.
Pas fortement ébranlé. Comparez Psaumes 37:24.
Un homme, une muraille…, une clôture… Toutes ces expressions font ressortir la faiblesse de celui que l’on veut détruire et ce qu’il y a par conséquent de ridicule dans les efforts extraordinaires que l’on fait pour le renverser.
Se plaisant au mensonge : tous les moyens leur sont bons, même ceux de la plus lâche hypocrisie. Comparez Psaumes 12:3; Psaumes 28:3.
6 à 9
En face de ces menées, le psalmiste affirme de nouveau sa foi. pour s’encourager lui-même tout d’abord (verset 68), puis pour affermir ses amis (verset 9).
Sur Dieu reposent mon salut et ma gloire. Ils ne peuvent donc être compromis qu’en apparence et momentanément; il en serait tout autrement s’ils reposaient sur la force de l’homme : vérité précieuse à retenir pour le chrétien, qui ne peut avoir d’assurance certaine du salut que s’il regarde à l’œuvre accomplie pour lui par le Sauveur. Jésus aussi a renoncé complètement tant à sauver sa vie qu’à chercher sa propre gloire (Luc 23:39); aussi a-t-il reçu de son Père la vie par la résurrection et la gloire par l’ascension.
Mes gens, littéralement : peuple, et non mon peuple, terme qui ne convient plus à un roi chassé de sa capitale. Le mot peuple, employé seul, désigne parfois les gens de la suite d’un prince ou l’ensemble des serviteurs d’un homme riche (Juges 3:18; 1 Rois 19:21); il s’applique très bien ici à la troupe fidèle qui accompagnait David dans sa fuite.
10 à 13 Néant de toute puissance humaine devant Dieu
Fils du peuple, littéralement : fils d’hommes : bené adam, désignant le commun peuple, en opposition aux fils des grands (bené isch). Comparez Psaumes 4:3, note.
Mensonge. Leur grandeur, tout extérieure, trompe sur leur valeur réelle.
Ils montent : ils sont donc moins que rien. Cette pensée a été bien rendue par notre vieille version rimée :
Violence…, rapine. Les succès passagers de ceux qui usent de tels moyens justifient le conseil de ce verset.
Dieu a parlé. La seule chose qui ne soit pas vanité, c’est ce que Dieu a dit. Or il a parlé, et même assez souvent pour qu’il n’y ait pas d’incertitude à cet égard.
Une fois, deux fois : comparez Job 33:11; Job 39:38. Dieu parle par ses œuvres, aussi bien que par sa révélation proprement dite; et quiconque veut entendre, recueille de ce langage divin cette grande leçon que toute force réelle procède de Dieu et de Lui seul.
À la voix divine vient s’ajouter la voix humaine, pressée de rappeler que Dieu n’est pas seulement le seul puissant, mais qu’il est bon. Toute miséricorde, comme toute force, vient de lui; lui seul peut disposer souverainement de la grâce, puisque c’est à lui qu’appartient le jugement (car c’est toi…). C’est sur ces notes graves et profondes que se termine le psaume. Les derniers mots : qui rend à chacun selon ses œuvres, sont cités textuellement par l’apôtre Paul (Romains 2:6).