Lectionary Calendar
Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Whole Bible (3)
versets 1-20
2 Ã 5 Introduction
Le psalmiste sent que lâinspiration qui lâanime vient de Dieu et lui communique une instruction très importante, qui concerne tous les hommes. Ces paroles rappellent le commencement des Proverbes. Lâauteur lui-même, du reste, appelle son cantique sentence ou proverbe, et aussi énigme, problème.
Je veux prêter lâoreille⦠Lui-même doit commencer par écouter, avant de parler. Comparez Ãsaïe 50:4.
6 Ã 13 Le riche orgueilleux ne peut racheter sa vie
Sans se donner le temps de formuler le problème, que dâailleurs chacun devine aisément, le psalmiste expose immédiatement la solution.
Aux jours du malheur. On pourrait traduire aussi : aux jours du méchant, quâil est le maître.
Lâhomme ne peut racheter son frère. Comparez Matthieu 16:26. Il sâagit du rachat qui préserverait du Schéol, ainsi que lâexplique le verset 10. Cette phrase est introduite, brusquement, comme interrompant la pensée du verset 7, avec laquelle elle forme un contraste saisissant. Le verset 9 est une parenthèse, destinée à expliquer pourquoi un homme ne peut racheter son frère; on se le représente faisant des démarches dans ce but, mais obligé dây renoncer. On peut racheter un guerrier tombé entre les mains de lâennemi; mais auprès de Dieu, qui fait descendre au sépulcre, toutes les richesses du monde resteront impuissantes, Un poème syrien exprime une pensée analogue en ces termes :
Les sages meurent : à plus forte raison le fou. Par ce dernier terme le psalmiste, après avoir énoncé une loi concernant tous les hommes, revient au riche orgueilleux dont la folie consiste à se glorifier de ses richesses. Comparez Luc 12:16-20. Remarquez les verbes différents employés ici : le sage meurt, lâinsensé périt.
Semblable aux bêtes⦠Câest ici proprement la sentence (maschal) annoncée au verset 5. Comparez Ecclésiaste 3:18-19
14 à 21 Les méchants périront, mais les justes seront rachetés
Ceux qui, suivant leur exemple⦠Le psalmiste distingue entre les meneurs, les hommes influents, dont il a parlé jusquâà présent, et ceux qui les suivent, applaudissant à leurs paroles et imitant leurs actions.
Jeu dâinstruments (séla). Cette indication semblerait mieux en place à la fin du verset 13, et peut-être y a-t-il ici une erreur de copiste. Cependant il arrive souvent quâelle ne correspond pas à la division des strophes, et, de fait, ce verset, qui résume la strophe précédente, termine un développement.
La mort devient leur berger, littéralement : les paît. On voit un troupeau de brebis descendant au Schéol et nây trouvant pas dâautre berger que la mort. Pour le Schéol, voir Psaume 6, notes.
Au matin. Après la nuit de lâaffliction (Psaumes 30:6) et le règne de lâinjustice, les justes se trouveront maîtres de la position, par le fait que les méchants seront descendus sous terre et que les vivants fouleront leurs tombeaux.
Leur beauté, littéralement leur figure, leur forme, leur être extérieur. Chassé par la mort des somptueuses habitations dâautrefois, ce corps, quâils ont soigné et admiré, est sans demeure, condamné à errer, à lâétat dâombre.
Dieu rachètera mon âme. Au verset 15 le psalmiste a parlé, moins des justes pris individuellement, que de la communauté des fidèles, qui, dans son ensemble, restera maîtresse du terrain. Maintenant il parle de lui-même personnellement, et il puise dans la conscience du lien qui lâattache à Dieu la certitude que son sort ne sera pas celui du méchant. Comparez Luc 20:38.
Il me prendra : du sein même du Schéol, par un enlèvement semblable à celui dâHénoc ou dâÃlie. Il nây a pas ici contradiction avec le verset 8. Si lâhomme ne peut racheter son frère, Dieu peut racheter son serviteur. Cette parole ne le cède en rien en fait de hardiesse aux déclarations de Psaumes 16:10 et Psaumes 17:15. Câest la foi à la résurrection clairement, quoique brièvement exprimée. Tandis que le méchant est livré sans espoir au Schéol, que toutes les richesses de la terre et tous les efforts des hommes ne sauraient lâen racheter, le croyant sait que Dieu le fera sortir même de la mort. Remarquons ici la sobriété du langage du psalmiste, qui ne se livre à aucun développement sur ce sujet, si grand et si contraire à toutes les apparences, de la délivrance de la mort. Sa foi en Dieu lui inspire une ferme déclaration, mais il ne se permet pas de lâamplifier. Un jeu dâinstruments donne cependant essor aux sentiments qui lâaniment.
Ne crains point. La pensée du début (verset 6) revient maintenant, sous forme de conclusion et dâexhortation.
On te loue. Subitement le discours sâadresse au méchant.
Elle : son âme, celle du méchant.
Sans intelligence. Ces mots, qui ne se trouvaient pas, au verset 13, font comprendre au lecteur que ce nâest pas la richesse en elle-même qui est condamnée ici.