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Sunday, July 20th, 2025
the Week of Proper 11 / Ordinary 16
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Whole Bible (4)
versets 1-50
Du serviteur de lâÃternel. Câest là le titre dâhonneur des hommes que Dieu a appelés à un rôle important dans lâhistoire de son règne : Moïse, Josué, les prophètes. les apôtres. David lâobtient en sa qualité de roi selon le cÅur de Dieu. Cette suscription nâest dâailleurs très probablement pas de la main de David lui-même.
2 Ã 4
Préambule, donnant la note de tout le cantique.
Je veux tâaimer de tout mon cÅur. Le verbe racham, qui signifie chérir avec tendresse, désigne ordinairement lâamour de Dieu envers ceux qui lui appartiennent. Il apparaît ici sous une forme grammaticale exceptionnelle, comme si David, ne trouvant aucune expression correspondant à ses sentiments, avait éprouvé le besoin dâen créer une. Les expressions accumulées au verset 3 expliquent cet ardent amour, en rappelant tout ce que lâÃternel a été pour David.
Rocher, forteresse, retraite. Ces images sont évidemment inspirées à David par le souvenir de lâasile quâil trouva souvent dans les gorges et les cavernes ou sur les cimes des montagnes de Juda. Le premier de ces termes, séla, désigne proprement une fissure dans une paroi de rocher. Le mot roc : tsour est emprunté à Deutéronome 32:4, Deutéronome 32:37, où il est employé presque comme nom propre, il rappelle lâimmuable fidélité de lâÃternel.
La corne de mon salut. La corne du taureau est ici lâimage dâune arme offensive, tandis que le bouclier est lâarme défensive. De nos jours encore les chefs abyssins portent une corne dâargent sur la tête dans les festins destinés à célébrer une victoire.
Loué soit lâÃternel. Louer Dieu au sein du danger, câest faire triompher la foi sur toutes les circonstances adverses et ouvrir en quelque sorte la porte à lâintervention divine. Comparez Néhémie 8:10; 2 Chroniques 20:22.
5 à 20 La grande délivrance
3>5 Ã 7 Le danger et la supplication
Tous les dangers courus par David lui apparaissent sous la double image de filets jetés sur lui par un chasseur et de torrents qui vont engloutir un homme.
Les liens de la mort. Le même mot hébreu peut signifier, avec une légère différence de ponctuation, liens ou douleurs de lâenfantement. Câest ce dernier sens quâa reproduit la version des LXX, suivie par Actes 2:24.
Les torrents de la perversité, littéralement : de Bélial, nom qui signifie : ce qui nâa aucune valeur, puis, à la fois, perversité et perdition. Ce terme est devenu un des noms de Satan (2 Corinthiens 6:15).
De son palais. Comparez Psaumes 11:4, note; Psaumes 29:9. Câest du ciel quâil est question : au moment dont parle le psalmiste le temple de Jérusalem nâexistait pas encore.
8 à 15 LâÃternel intervient dans lâouragan
Lâorage se forme (versets 8 et 9), il arrive menaçant (versets 10 à 12), il éclate (versets 13 à 15). Dès le verset 5 David a présentes à lâesprit les scènes du passage de la mer Rouge. Le tremblement de terre et lâorage quâil décrit à partir du verset 8 ne sont pas mentionnés dans le récit de lâExode, mais il y est fait allusion, Psaumes 77:19,
La terre fut ébranlée et trembla. Lâhébreu renferme une paronomase : vatthigueasch, vatthireasch.
Une fumée⦠Les phénomènes de la nature apparaissent ici comme les manifestations de la colère divine.
Les charbons embrasés : les éclats de la foudre.
Une sombre nuée sous ses pieds, comme le voile destiné à cacher sa gloire. Comparez Exode 19:16; Exode 20:24; 1 Rois 8:12; Luc 9:34.
Monté sur un chérubin. Les chérubins apparaissent Genèse 3:24, comme les gardiens du paradis et Ãzéchiel 1:5; Ãzéchiel 10:1, comme les porteurs du trône de lâÃternel (voir les notes de ces passages). Dans la vision Apocalypse 4:6, ils entourent le trône de Dieu. Les portes des palais assyriens et babyloniens étaient gardées par dâimmenses statues représentant soit des taureaux ailés à tête dâhomme, soit des lions ailés à face humaine, soit des corps humains à tête dâaigle, munis de grandes ailes. Ces êtres mythologiques, nommés Kirubu, ont évidemment une analogie avec les chérubins bibliques. Seulement il en est de cette analogie comme de toutes celles que lâon constate entre la religion de lâAncien Testament et les cultes païens : la ressemblance dans la forme fait ressortir la différence du fond. Pour les Assyro-Babyloniens, les chérubins représentaient des divinités réelles ou du moins des génies que lâon adorait; dans lâÃcriture ils nâapparaissent que dans une dépendance immédiate vis-à -vis de lâÃternel, à tel point que lâon se demande sâil ne faut pas voir en eux la personnification poétique des forces de la nature, plutôt que des êtres distincts.
Comme une tente. Comparez Job 36:29.
Lâobscurité des eaux : les torrents de pluie qui se déversent par places.
De lâéclat qui le précédait. La personne de Dieu est représentée comme entourée dâune lumière éblouissante, dâoù se dégagent les nuées chargées de foudre.
Le Très-Haut (Eliôn) : le Dieu suprême de lâunivers, dont Melchisédek a été le sacrificateur (Genèse 14:19). Il est à remarquer que lâon trouve réunis dans ce psaume la plupart des noms de Dieu : Elohim, Jahvé, El (verset 31), Eloah (verset 32).
Au milieu de la grêle et des charbons de feu. Cette ligne, qui reproduit le dernier stiche du verset 13, ne figure ni dans le passage parallèle du chapitre 22 de 2 Samuel, ni dans la traduction des Septante; elle est peut-être lâaddition dâun copiste.
Ses flèches : les éclairs qui frappent de toutes parts. Comparez Exode 14:24; 1 Samuel 7:10.
Il les mit en déroute. Le verbe hamam désigne la panique de lâépouvante. Il est aussi employé Exode 14:24.
16 Ã 20 Le salut
Câest ici surtout que lâallusion au passage de la mer Rouge est évidente.
à ta menace. Comparez Psaumes 104:7; Psaumes 106:9; Ãsaïe 50:2. Jésus, dans la tempête, menace les vents et la mer (Matthieu 8:26).
Il me tira des grosses eaux. Le verbe mâschâ, tirer, ne se retrouve que dans le récit dâExode 2:10, où il sert à expliquer lâétymologie du nom de Moïse. Luther a paraphrasé : Il fit de moi un nouveau Moïse.
Mon ennemi puissant : pour David, Saül; pour Israël, Pharaon. Ces deux personnages se correspondent dans la pensée du psalmiste.
Il mâa tiré au large. Allusion à la situation dâIsraël, qui sâétait trouvé enfermé entre une armée, une montagne et la mer, et celle de David enveloppé dâennemis.
Il a mis son plaisir en moi. Même expression Matthieu 3:17, où il est parlé de Jésus, le véritable David.
21 Ã 27
Le principe en vertu duquel Dieu délivre.
Cette strophe explique pourquoi lâÃternel a pris plaisir en David. Le témoignage que David se rend ici à lui-même est confirmé par les déclarations du prophète Ahija et par lâauteur du premier livre des Rois (1 Rois 14:8; 1 Rois 15:5).
Selon ma justice. Voir lâintroduction aux notes de Psaume 17. David atteste la pureté de ses intentions; il ne prétend pas avoir atteint à une sainteté absolue. Il faut admettre pourtant que les déclarations de ces versets 21 à 27 nâont pas été écrites après les confessions du Psaume 51.
Mon iniquité. David entend par là le penchant au mal, naturel à tout homme.
26 et 27
Ce que David vient de dire concernant sa personne nâest que lâapplication dâune règle générale, quâil expose maintenant et en vertu de laquelle Dieu traite lâhomme conformément à la manière dont lâhomme agit envers lui.
Tu te joues du trompeur, littéralement : Avec le perfide, tu agis perfidement, câest-à -dire de telle manière que le trompeur se trouve trompé (Psaumes 7:15-17). Il y a là une suprême manifestation de justice. Tous les verbes de ces deux versets indiquent la conduite de Dieu en réponse à celle de lâhomme par un mode verbal particulier (lâhithpaël), qui exprime le redoublement : Avec celui qui est bon tu multiplies tes bontés,⦠tu abondes en pureté, etc.
28 Ã 46
Délivrances nouvelles.
Dans les dangers que lui a fait courir Saül et que rappelle la première partie du cantique, David a dû garder une attitude purement passive. LâÃternel lâa miraculeusement tiré des eaux, lâarrachant à un ennemi beaucoup plus puissant que lui. Cette délivrance correspond, dans la vie chrétienne, à la grâce du pardon et de la nouvelle naissance. Une fois mis en sûreté, David voit se présenter de nouveaux ennemis. Mais cette fois, Dieu forme ses mains au combat et lui donne de franchir les murailles. Ainsi, dans lâÅuvre de la sanctification, le chrétien devient ouvrier avec Dieu.
28 Ã 31
Force invincible de celui qui a Dieu avec lui.
Le peuple affligé. Lâadjectif hébreu ani signifie à la fois opprimé, humble et débonnaire, trois notions qui nâen font quâune aux yeux du psalmiste. Comparez Psaumes 9:13; Psaumes 25:9, etc. Telle est aussi la caractéristique du Roi-Messie décrit par Zacharie 9:9; comparez Matthieu 11:29.
Ma lampe : symbole de vie et de prospérité.
Avec toi. La même assurance de la victoire est exprimée par saint Paul, Philippiens 4:13 et 2 Corinthiens 2:14.
La parole de lâÃternel est éprouvée. Les promesses faites à David se sont accomplies malgré tous les obstacles accumulés contre elles; elles ont subi lâépreuve du feu (comparez Psaumes 12:7). Cette parole est citée Proverbes 30:5.
32 et 33
Ces victoires, impossibles à vues humaines, sâexpliquent par une raison bien simple : LâÃternel seul est Dieu. Comparez Deutéronome 32:31, Deutéronome 32:39.
Il a rendu parfaite ma voie. Par le fait même que les voies de Dieu sont parfaites (verset 31), la voie de ceux qui cheminent avec lui le devient aussi.
34 à 37 Force donnée à David
Lâidée des versets 28 à 31 est développée, après la courte interruption explicative des versets 32 et 33.
Semblables à ceux des biches. Lâagilité pour attaquer ou poursuivre lâennemi se joint à la ténacité pour maintenir les positions conquises (mes hauteurs).
Lâarc dâairain. La vigueur de David égale son agilité. Dans lâOdyssée, lâadroit Ulysse est représenté comme avant tendu lâarc que personne nâavait pu courber (XXI, 409).
Ta condescendance. Dieu sâest abaissé à tendre la main à son serviteur, pour lâélever.
38 Ã 46
Victoire complète.
Je poursuis, je détruis. David était résolu à briser complètement la force des ennemis de son peuple. Cette énergie rappelle par contraste la faiblesse dâAchab (1 Rois 20:31-43). Un tel acharnement dans la victoire nâavait rien dâétrange à cette époque. Le Seigneur, nouveau David, brisera avec un sceptre de fer ceux qui persisteront dans leur inimitié contre Dieu (Psaumes 2:9), et le chrétien ne doit accepter aucun compromis avec le péché.
Ils crientâ¦, tout dâabord à leurs dieux ou aux hommes, mais sans résultat, puis à lâÃternel, qui repousse cette requête, dont la terreur est lâunique mobile. Comparez Proverbes 1:28-29; Ãsaïe 1:15.
Les querelles de mon peuple : allusion aux rivalités qui, pendant sept ans, avaient empêché les tribus du nord de reconnaître comme leur roi un homme de Juda.
à la tête des nations. Reçu roi par tout Israël, David soumet les nations voisines (2 Samuel chapitre 8); il voit même des peuples lointains venir lui rendre hommage. Ces victoires préfigurent les conquêtes spirituelles de Jésus-Christ.
Les fils de lâétranger me flattent, hébreu : me mentent. David sait que leurs hommages sont dictés par la crainte.
Ils sortent de leurs remparts : pour faire leur soumission.
47 Ã 51 Conclusion
Le psalmiste, qui nâa cessé de rapporter à lâÃternel la gloire de ses délivrances, accentue encore ici lâaction de grâces et prend la résolution de faire connaître le nom de lâÃternel à ces nations quâil a soumises.
Le Dieu qui mâaccorde des vengeances. Un chrétien ne parlerait pas ainsi. Observons néanmoins que la vengeance purement personnelle nâétait pas autorisée dans lâancienne alliance (Lévitique 19:18), mais que la punition des coupables est une revanche de la justice divine, (Deutéronome 32:35). Dans lâaffaire de Nabal, David, bénit lâÃternel de ce quâil lâa empêché de faire le mal en se vengeant lui-même. On sait quâil refusa de se venger de Saül. Il parle dans notre psaume comme le représentant de la cause de lâÃternel, avec le sentiment profond que ses ennemis sont ceux de son Dieu; les vengeances dont il parle ne sont pas celles quâil prend lui-même, mais celles que Dieu lui accorde (Romains 12:17-21).
Ce verset est une brève récapitulation du psaume entier.
Lâhomme violent : terme général par lequel est désigné avant tout Saül.
Parmi les nations. Cette parole est au nombre de celles que saint Paul cite pour prouver que le salut doit être prêché aux Gentils, Romains 15:9 (voir 2 Samuel 22:50, note).
à toujours. Pour lâIsraélite actuel, ce beau psaume se termine par une déclaration cruellement démentie par lâhistoire. Le chrétien voit au contraire ici une parole messianique dont lâaccomplissement dépasse toutes les espérances du psalmiste.