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Saturday, July 19th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Whole Bible (5)
versets 1-21
18 Ã 21
La promesse finale : le triomphe définitif du règne de lâÃternel par le moyen du peuple de Dieu.
Ce triomphe consistera dâabord dans lâachèvement de la ruine dâÃdom, déjà pillé par les rois envahissants (versets 1 à 9) et frappé avec les autres païens par le jugement de lâÃternel (versets 15 et 16). Son pays tombera aux mains des Israélites.
La maison de Jacob, opposée, comme elle lâest ici, à la maison de Joseph, ne peut désigner que le royaume de Juda. Celui-ci porte le nom du père de toute la race, Jacob, parce quâil en est le vrai représentant. Mais les dix tribus (Joseph) lui sont associées pour montrer quâelles ne sont pourtant pas exclues du salut final.
Ce qui suit repose sur la division naturelle du territoire de Juda en trois parties : le Midi : Négueb; la plaine : Séphéla, à lâouest, vers la Méditerranée, et la montagne, le plateau central. Comparez Josué chapitre 15.
Tandis que les Israélites du midi sâempareront de lâIdumée jusquâà la mer rouge, ceux de la plaine feront la conquête du pays des Philistins jusquâà la Méditerranée. Comparez Josué 15:33.
Les habitants de la montagne ou du nord de Juda étendront en même temps leur domination sur les magnifiques territoires dâÃphraïm et de la Samarie, qui sâétaient détachés dâeux et même souvent constitués leurs ennemis pendant lâexistence du royaume des dix tribus. Comparez Amos 9:11-12; Osée 1:11; Jérémie 31:5-6; Ãsaïe 11:13; Zacharie 10:6.
Benjamin, resté attaché à Juda, prendra aussi part à cette conquête des territoires voisins. Très resserré entre Juda et Ãphraïm, il passera le Jourdain et sâemparera des plateaux de Galaad.
Les captifs de cette armée : cette armée emmenée prisonnière, dont il a été parlé au verset 11 et qui revient après son exil, avec tous ces autres captifs de Juda emmenés avec elle, dont il est fait si souvent mention dans les prophètes subséquents (Joël 3:2; Joël 3:6-7; Amos 1:6; Amos 1:9). Mais où établir ces nouveaux venus dans la Terre Sainte, déjà trop petite pour sa population triomphante ? Le prophète leur trouve une place. Ils sâétabliront dans les parties septentrionales, en sâemparant du territoire méridional des Phéniciens.
Sarepta (Zarpath), aujourdâhui Surafend, sur la côte de la Méditerranée, entre Tyr et Sidon (1 Rois 17:9). Câétait aussi un territoire qui avait été promis à Israël et quâil avait négligé de conquérir (Josué 13:2-6).
Reste la partie de la population de la capitale que les Ãdomites avaient emmenée captive le jour de la prise de cette ville par les païens (les réchappés de Jérusalem, verset 11), et quâils avaient vendue aux étrangers. Une grande partie dâentre eux se trouvaient à Sépharad. La Bible ne parle nulle part ailleurs de cet endroit. On a voulu y voir soit le Bosphore, soit lâEspagne, soit la ville de Sardes dans lâAsie Mineure, soit celle de Sparte dans le Péloponnèse. Ces deux dernières explications sont les moins invraisemblables; Sparte, en particulier, pouvait être connue en Orient, tout comme Tharsis (Jonas 1:3), par lâintermédiaire des Phéniciens. Joël reproche précisément à ceux-ci (Abdias 1:6) dâavoir vendu les enfants de Juda et de Jérusalem aux enfants de Javan (aux Grecs).
Posséderont les villes du midi. Dâaprès le verset 19, les habitants du midi sâétaient transportés dans le pays des Ãdomites pour en prendre possession et le repeupler. Leurs propres villes manquaient ainsi dâhabitants, et câest lâancienne population de Jérusalem revenant de captivité qui remplit ce vide. Son long séjour à lâétranger lui a fait perdre les souvenirs soit de famille, soit de localité.
à ce rétablissement glorieux succède lâère bienheureuse du gouvernement suprême de lâÃternel.
Des libérateurs : des héros semblables à ceux de lâépoque des Juges, qui seront suscités de Dieu pour soumettre à Jéhova la terre païenne, représentée par la montagne dâÃdom.
Pour juger : pour détruire le mal et faire régner la justice. Ces héros seront les représentants de lâautorité de lâÃternel sur le monde, jadis ennemi de Dieu et de son règne. De Jérusalem lâÃternel règne par ces agents.
Conclusion
Lâaccomplissement de la prophétie dâAbdias, en ce qui concerne Ãdom, a eu lieu dâune manière progressive dans le cours de lâhistoire. Lâaccomplissement le plus prochain, celui qui répond le plus directement au tableau versets 1 à 9 (la convocation des peuples païens), est le désastre dont il fut frappé par les Chaldéens, lorsque Nébucadnetsar, quinze ans après la destruction de Jérusalem, fit son expédition contre lâÃgypte; voir Jérémie 43:9, note; Ãzéchiel 29:12, note. Une parole de Malachie (Malachie 1:3), peu après le retour de la captivité prouve quâÃdom partagea en plein le sort des Moabites, des Ammonites et des Philistins, sur lesquels Nébucadnetsar exerça alors le jugement de Dieu. Malachie prédit aussi (Abdias 1:4) que si Ãdom cherchait à rebâtir ses ruines, il ne réussirait pas. En effet, après une tentative de relèvement, ce peuple fut battu et conquis par les Maccabées, et enfin incorporé au peuple juif par la circoncision sous Jean Hyrcan (129 ans avant Jésus-Christ). Peu avant la destruction de Jérusalem par les Romains, en lâan 70 de notre ère, ils firent cause commune avec les zélotes et commirent avec ces furieux toute sorte de cruautés. Mais ils périrent bientôt, soit à Jérusalem par lâépée des Romains, soit en Idumée lorsque Simon de Guérasa y fit sa sanglante et désastreuse expédition, racontée par Josèphe (Guerre des juifs IV 9.7). Le nom du peuple, édomite est aujourdâhui absolument disparu (comparez verset 18). Ce qui a pu rester de cette nation sâest fondu avec les Arabes.
Quant à ce qui concerne les Israélites dans la vision dâAbdias, le contraste entre leur sort et celui dâÃdom, que nous venons de résumer, rend cette portion de la prophétie dâautant plus frappante. Cependant cet accomplissement, préfiguré par quelques-uns des faits que nous avons rappelés, se rapporte essentiellement à lâétablissement final du règne de Dieu sur la terre, comme le font comprendre les derniers mots : Et le règne sera à lâÃternel.
Mais conformément à la nature du don prophétique, câest en prenant pour point de départ les circonstances locales et temporaires dans lesquelles il vit, quâAbdias contemple et décrit cette grande perspective finale. Il voit lâétablissement du royaume de Dieu en Juda et par Juda sous lâimage dâune possession de la Terre Sainte et dâune conquête des contrées voisines par ce peuple choisi de Dieu. La participation future dâIsraël dispersé à lâÅuvre du salut du monde se présente à son regard sous la forme dâun retour des dispersés actuels venant se joindre à leurs frères pour repeupler le territoire donné par Dieu à son peuple élu et en occuper les parties extrêmes, septentrionale et méridionale. Il est à remarquer que nulle part Abdias ne parle du règne de Juda sur les autres peuples; câest uniquement du règne de Jehova, par le moyen de Juda, quâil se montre préoccupé. La pensée religieuse domine complètement chez lui, comme chez tous les prophètes, la pensée politique.
Câest dans ce petit écrit, le plus ancien monument de la littérature prophétique, que nous trouvons pour la première fois ces deux grandes idées de la journée de lâÃternel ou du juste jugement qui doit réparer toutes les injustices commises dans lâhistoire, et dâune communauté de réchappés, soit dâentre les Juifs, soit dâentre les païens, se formant à la suite de leurs jugements successifs et par le moyen de laquelle le règne de Dieu doit se substituer sur la terre à tous les empires humains.
Conclusion sur Abdias, Joël et Amos
Ces trois prophètes forment un groupe inséparable, comme lâont bien compris ceux qui ont formé le recueil des douze petits prophètes. Tous trois ne contemplent et ne mentionnent encore distinctement comme ennemis de la théocratie que les petits peuples voisins; tous trois donnent parmi eux la place principale à Ãdom.
Quant à lâétat moral du peuple, Abdias nâadresse pas de reproches à Juda et ne le menace dâaucun jugement après celui quâil vient de subir et qui donne lieu à sa prophétie. Joël nâadresse pas non plus de reproches au peuple de Juda, mais à la suite du jugement qui vient de le frapper, il lui en fait entrevoir un plus redoutable, si le premier ne produit pas ses fruits. Amos va plus loin; non seulement il décrit le péché du royaume des dix tribus sous les couleurs les plus sombres. Mais il touche aussi en passant (Abdias 1:4-5) à celui de Juda; et il annonce déjà la destruction de tous les deux, et tout spécialement, pour Israël, la déportation au-delà de Damas. Cette gradation nous paraît sâaccorder très naturellement avec la date que nous avons été conduits à attribuer à ces trois prophètes.
La promesse messianique enfin ne prend chez aucun dâentre eux le caractère de la venue dâun Messie personnel. Le plus vague des trois sous ce rapport est le plus ancien, Abdias, qui annonce des libérateurs partant de Sion semblables aux anciens Juges. Aux yeux de Joël, le salut se présente comme une pluie de lâEsprit qui vient vivifier toute chair. Chez Amos, câest plutôt le côté politique du salut qui domine : la restauration de la royauté de David. qui maintenant déjà penche vers sa ruine. On doit dire cependant que lâidée dâun représentant personnel de la famille royale, présidant à ce rétablissement, est impliquée dans cette restauration dâAmos, quoiquâelle ne soit pas positivement indiquée. à tous égards donc, ce groupe présente le premier stage de la révélation prophétique telle que nous la trouvons consignée dans le recueil des petits prophètes.