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Sunday, December 22nd, 2024
the Fourth Week of Advent
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Whole Bible (6)
versets 1-50
1 à 3 La révolte
Koré. Les quatre générations indiquées de Lévi à Koré sont évidemment insuffisantes pour remplir un espace de quatre siècles; voir sur ce point Exode 6:14, note.
Koré était le cousin germain de Moïse; ils étaient tous deux petit-fils de Kéhath. On voit par les versets 9 à 11 que ce qui le poussait à la révolte, c’était la jalousie du simple Lévite contre la position supérieure des sacrificateurs.
S’éleva. Le mot hébreu signifie : prit, sans que ce verbe ait d’objet. On a sous-entendu les deux cent cinquante hommes qui se joignirent à lui, ou expliqué prit dans le sens d’usurper, d’entreprendre, de prendre ce qui ne lui revenait pas. Ou bien, par un léger changement de lettre, on arrive au sens de s’éleva.
Dathan et Abiram… Ici aussi nous avons une généalogie très abrégée.
La qualité de fils de Ruben n’est sans doute pas sans importance pour le récit suivant. Ruben, l’aîné des fils de Jacob, avait été dépossédé de sa position naturelle à cause de son crime (Genèse 49:4). Il y avait là un ferment de mécontentement contre la suprématie de Moïse.
On, fils de Péleth. Comme il n’est plus question ensuite de ce personnage il faut conclure de là qu’il était tout à fait en seconde ligne. On a même cherché à le faire disparaître du texte par une correction assez plausible, mais qui ne paraît pourtant pas admissible.
Deux cent cinquante hommes. C’est ici, comme on le voit dans ce qui suit, le parti qui se groupe autour de Koré (versets 6 à 7; 16 à 18). Le verset 8 prouve qu’il y avait parmi eux beaucoup de Lévites, mais non qu’ils fussent tous Lévites. Le contraire résulte du verset 3, (car des Lévites n’insisteraient pas autant sur la sainteté de toute l’assemblée), et de Nombres 27:3, où les filles de Tsélophcad, de la tribu de Manassé, défendent la mémoire de leur père contre le soupçon d’avoir pris part à l’affaire de Koré, ce qui serait bien superflu si cette révolte n’avait été fomentée que par des Lévites. Cela prouve que la révolte de Koré n’était pas simplement une protestation contre le sacerdoce d’Aaron au nom de l’ordre des Lévites, revêtus de fonctions inférieures, mais au nom de la sacrificature universelle de la nation israélite. C’est ce qui résulte également du verset 3 où nous trouvons dans la bouche des révoltés ces paroles : Toute l’assemblée, tous sont saints. On voit que Koré, ne se sentant pas assez fort pour protester contre le sacerdoce d’Aaron au nom des Lévites seuls, s’était associé des gens des autres tribus pour protester contre le privilège d’Aaron et de sa famille.
Membres du conseil, littéralement : de ceux que l’on convoque aux assemblées des représentants des tribus (Nombres 1:16).
Gens de renom, littéralement : de nom, dont chacun connaît le nom (Genèse 6:4).
Ils leur dirent. Le verset 5 montre qu’il s’agit surtout de Koré et de ses 250 hommes. Dathan et Abiram ou ne se sont pas présentés, ou n’énoncent pas encore leurs griefs, entièrement différents de ceux qui sont ici formulés (verset 13).
C’en est assez (avec vous) : Vous avez assez longtemps usé de ce pouvoir usurpé.
L’assemblée tout entière, est sainte. Dieu l’avait dit : Vous me serez un royaume de sacrificateurs et une nation sainte (Exode 19:6). Tous les Israélites sont consacrés, par conséquent égaux.
L’assemblée de l’Éternel, non celle de Moïse ou d’Aaron, l’Éternel seul est notre chef.
4 à 7 Moïse et le parti de Koré
Tomba sur son visage : pour supplier Dieu d’intervenir et de le diriger dans la manière de conjurer cette crise dont il sent toute la gravité.
Parla à Koré. Pour le moment Moïse n’engage la lutte qu’avec Koré et son parti.
Dieu lui a montré ce qu’il y a à faire. Malgré la consécration générale du peuple, Moïse a institué une classe particulière d’hommes qui, en vertu d’une consécration plus particulière, ont seuls le droit de s’approcher de Dieu. L’épreuve fixée au lendemain montrera si Moïse a en cela outrepassé ses pouvoirs et si Dieu accorde réellement à tout Israélite le droit de s’approcher de son autel.
Faire fumer l’encens sur l’autel de Dieu est le privilège spécialement réservé aux sacrificateurs (Exode 30:7-8; Lévitique 10:4).
C’en est assez. Moïse renvoie aux Lévites la parole offensante qui lui a été adressée : Qu’ils prennent garde; le support de l’Éternel pourrait être à son terme !
8 à 11, Moïse et les Lévites
3>8 à 10
Après avoir parlé aux gens de Koré en général, Moïse prend à part Koré et les Lévites spécialement, auxquels il a quelque chose de plus particulier à reprocher. Comment peuvent-ils se joindre aux membres du peuple qui veulent abolir tout sacerdoce, eux qui ont été appelés à une position privilégiée entre tous les autres enfants d’Israël et qui font le service dans le parvis ?
Vous aspirez encore au sacerdoce. Moïse dévoile ici le fond de leur pensée. Le sacerdoce universel qu’ils mettent en avant avec les autres membres du peuple, n’est pas leur véritable objectif. Ils espèrent bien arriver, après avoir dépouillé Aaron et sa famille du sacerdoce, à s’en emparer eux-mêmes.
Vous vous liguez contre l’Éternel. Il les met en garde contre la participation à l’épreuve du lendemain.
Qui est Aaron ? Un simple serviteur, qui ne s’est rien arrogé lui-même et qui n’a fait que recevoir ce que l’Éternel lui a donné (comparez Hébreux 5:4).
12 à 15 Moïse et Dathan et Abiram
Il est probable, d’après ce verset et les suivants, que ces hommes n’avaient pas encore parlé eux-mêmes avec Moïse; mais avaient fomenté la révolte dans le camp parmi le peuple.
Nous ne monterons pas. Monter est l’expression reçue pour dire : se rendre devant un chef, spécialement un juge (Deutéronome 25:7; Ruth 4:1). Ils protestaient contre l’autorité de Moïse; c’eût été la reconnaître que de se rendre à son appel.
Un pays découlant… Ils appliquent à l’Égypte cette épithète toujours appliquée à la terre de Canaan. Le riche pays, nous l’avons derrière nous.
Que tu t’ériges en maître. Après nous avoir ainsi abusés, tu prétends continuer à nous conduire !
Crèveras-tu les yeux…? Empêcheras tu ce peuple de voir le contraste entre la réalité actuelle et tes promesses ?
N’agrée point leur oblation ! Le terme d’oblation ne peut désigner le parfum que les deux cent cinquante devaient offrir le lendemain. On a supposé que les Rubénites révoltés se disposaient à offrir une oblation pour prouver qu’ils se séparaient non de l’Éternel, mais de Moïse. N’est il pas plus naturel de prendre celte expression dans un sens en quelque sorte proverbial : Ne les traite pas comme des membres de ton alliance, dont tu agrées les offrandes; ne les reçois pas comme Abel, mais comme Caïn (Psaumes 20:4) ?
Je ne leur ai pas pris… Moïse proteste de son désintéressement et de sa pureté dans l’usage qu’il a fait de ce pouvoir qu’on l’accuse d’avoir usurpé. Il a gouverné sans avoir prélevé sur eux le moindre impôt. C’est à Dieu qu’il en appelle devant tout le peuple avec une noble confiance (comparez 1.Samuel 12.3).
16 à 22 Apprêts du jugement de la troupe de Koré
Ce discours complète le précédent. Moïse accentue cette fois le rôle qu’Aaron jouera dans l’épreuve du lendemain, rôle dont il n’avait pas encore parlé.
Lévites et non Lévites se préparent à accomplir la fonction propre du sacerdoce.
Koré est à leur tête. Il a pris sur lui de convoquer le peuple à l’entrée du parvis, ce qui était une usurpation manifeste. Moïse seul avait le droit de faire une pareille convocation. Voir par exemple Lévitique 8:3. Ici la crise a atteint toute son acuité; le peuple semble avoir répondu à l’appel du rival de Moïse.
À l’entrée de la Tente d’assignation : afin que tous soient témoins de la défaite éclatante d’Aaron. L’empressement avec lequel le peuple se presse à ce spectacle est une nouvelle offense contre Dieu. Moïse et Aaron en sentent la gravité.
La gloire de l’Éternel : par l’éclat qui resplendit dans la nuée.
20 et 21 L’Éternel va juger le peuple coupable
Il invite Moïse et Aaron à se mettre, en s’éloignant de la foule, à l’abri du coup qui va le frapper. C’était la troisième fois que l’Éternel était sur le point de détruire le peuple (Exode 32:10; Nombres 14:12. Nous allons rencontrer une quatrième menace de même nature.
Ils interviennent encore une fois et obtiennent de l’Éternel qu’il épargne le peuple qui les entoure.
Dieu des esprits… Toi qui donnes le souffle de la vie à tous les êtres et qui peux aussi le retirer et les faire rentrer tous dans le néant.
Un seul homme : Koré. Voir les derniers mots du verset 49. C’est le vrai coupable; que sur lui seul tombe ton courroux !
23 à 34 Jugement de Dathan et d’Abiram
À Moïse. Ce qui suit concerne Moïse seul; Aaron reste au sanctuaire avec les deux cent cinquante, pour accomplir la grande épreuve dont le résultat sera raconté au verset 35. Mais pendant ce temps Moïse se rend vers les autres révoltés, qui doivent enfin subir leur châtiment.
Il reçoit l’ordre de faire faire le vide dans le camp autour des tentes des trois principaux coupables : celle de Koré dans le voisinage du parvis du côté du sud (car Koré est Kéhathite, et c’est de ce côté que campait cette famille; voir le plan, chapitre 2), et un peu plus loin, dans la même direction, les tentes de Dathan et d’ Abiram (car ils sont Rubénites et c’est au sud des Kéhathites que campait Ruben; voir le plan). Il faut se représenter les quelques centaines de mille personnes accourues, remplissant non pas seulement l’espace devant la porte du parvis, mais toute la partie du camp située du côté où se passait la scène.
25 et 26
Après avoir reçu cet ordre Moïse part, entouré des Anciens fidèles, laissant Aaron et la troupe de Koré au sanctuaire, et se rend aux tentes de Dathan et d’Abiram en passant près de celle de Koré. Koré ne s’y trouve pas, mais sa famille, ses gens, sont là. Moïse donne l’ordre à la foule qui se trouve près de là de se retirer d’auprès d’eux.
Dathan et Abiram s’avancent en bravant à l’entrée de leur tente avec tous les leurs.
Si leur destinée… C’est ici l’épreuve qui doit légitimer aux yeux du peuple la mission de Moïse, en même temps qu’au Tabernacle est légitimé par une autre épreuve le sacerdoce d’Aaron.
Quelque chose de nouveau. littéralement : Si l’Éternel ne crée une création, ne produit un phénomène qui ne puisse s’expliquer par une cause naturelle.
Le séjour des morts : voir Ésaïe 5:14, note.
31 et 32
Le tableau de cette catastrophe épouvantable est resté profondément gravé dans le souvenir du peuple. Comparez Deutéronome 11:6 et Psaumes 106:16-18. La même scène se passait dans le lieu où était située la tente de Koré.
Les personnes qui étaient à Koré : ses serviteurs. Ces mots paraissent l’excepter lui-même. Probablement il participait à l’épreuve dont le sanctuaire était en même temps le théâtre.
Châtiment, de Koré et de sa troupe. Châtiment analogue à celui de Nadab et d’Abihu, Lévitique 10. Celui qui pèche par le feu (offrande de l’encens), périt par le feu.
Nombres 26:10-11 prouve que les fils, ou du moins deux des trois fils de Koré ne prirent point part au péché, de leur père, et furent épargnés. Peut-être assistaient-ils à l’épreuve du sanctuaire, qui les intéressait plus vivement, sans y prendre part. C’est d’eux que provint la famille des fils de Koré, fréquemment nommée dans les Chroniques et à laquelle sont attribués quelques-uns de nos plus beaux psaumes comparez Exode 6:24.
La mort de Koré n’étant pas spécialement mentionnée, nous restons dans le doute sur ce point, auquel nous reviendrons à l’occasion Nombres 26:9-11. Tous les indices recueillis dans le cours de ce récit, nous conduisent, comme nous l’avons vu, à penser qu’il a péri à la tête des deux cent cinquante.
36 à 40 L’emploi des encensoirs
Ces versets sont dans le texte hébreu les versets 1 à 15 du chapitre 17.
Eléazar, le fils d’Aaron; le souverain sacrificateur lui-même ne doit pas se souiller au contact des cadavres.
Répandre au loin le feu : qui brûlait encore dans les encensoirs; afin de l’éteindre et d’empêcher qu’il ne fût profané.
Devenus saints : non par l’usage qui en a été fait devant l’autel par les révoltés, usage coupable qui par lui-même ne pouvait les rendre saints, mais par la punition éclatante qui en avait accompagné l’usage et qui avait manifesté hautement la sainteté divine.
Ces larges plaques furent sans doute suspendues aux parois de l’autel d’airain, tout à l’entour du revêtement déjà indiqué Exode 27:2 et Exode 38:2.
Aucun étranger. Ce terme comprend ici tout homme qui n’est pas de la race d’Aaron; voir Lévitique 22:10, note. Un tel homme, même Israélite, même Lévite, est un étranger quant au sacerdoce et spécialement à l’encensement sur l’autel, privilège caractéristique des sacrificateurs.
41 à 50 Murmures et châtiment du peuple
L’esprit de révolte n’a pas été extirpé du peuple par la scène du jour précédent. Dès le lendemain il se réveille à l’occasion même de cette scène.
Vous avez fait mourir… Et c’étaient eux qui avaient sauvé le peuple (verset 22) !
Qu’ils se tournaient. Le sujet est probablement Moïse et Aaron qui se tournent vers la nuée pour réclamer l’intervention de l’Éternel.
La nuée la couvrait : elle est descendue, de la hauteur où elle se tenait ordinairement, sur le Tabernacle, de manière à le couvrir.
44 et 45
Leur intercession encore cette fois sauve le peuple de la complète destruction, mais ne saurait le mettre à l’abri du châtiment. La plaie commence et sévit. Nous ignorons de quel genre de fléau il s’agit.
46 et 47
C’est le grand sacrificateur qui doit fonctionner comme médiateur voulu de Dieu entre lui et le peuple.
Bien loin de se séparer de l’assemblée (verset 45), Aaron va se placer au milieu d’elle pour officier. Il y a ici double dérogation aux rites ordinaires : l’encensement ne pouvait se faire que sur l’autel d’or dans le sanctuaire, et le parfum n’avait aucune vertu expiatoire. Mais le peuple doit voir de ses yeux qu’il doit son salut à l’homme contre lequel il s’est élevé et à cet encensoir dont on a voulu le dépouiller.
La colére est sortie : la colère de Dieu personnifiée dans le fléau.
Entre les morts et les vivants. Il semble que la maladie ait été une maladie contagieuse qui avait commencé d’un côté du camp et s’avançait rapidement. Aaron l’arrête par l’offrande du parfum en se plaçant au point qu’elle va atteindre.
À cause de Koré. Le récit ne fait pas le compte des individus composant les trois familles qui avaient péri.