Lectionary Calendar
Sunday, November 24th, 2024
the Week of Christ the King / Proper 29 / Ordinary 34
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Whole Bible (6)New Testament (1)
versets 1-38
Voir, sur ces paroles, Matthieu 24:29, note, et Marc 13:24.
Après que « les temps des nations » (verset 24) seront accomplis, on verra apparaître, dans toute la nature, ces redoutables phénomènes, précurseurs de l’avènement du fils de l’homme.
Luc les décrit d’une manière plus saisissante encore que les deux premiers évangélistes; il en dépeint les effets terribles : L’angoisse des nations qui ne savent que faire (grec « dans un état sans ressources, dans la perplexité ») au bruit de la mer et des flots (Codex Sinaiticus, B, A, C), conséquence et emblème des bouleversements cosmiques; les hommes rendant l’âme de frayeur à l’approche des jugements de Dieu.
(comparer Joël 2:10; Joël 3:15-16; Ésaïe 34:11; Aggée 2:6)
voir Matthieu 24:30; Marc 13:26, notes.
L’événement qui causera la terreur du monde (versets 25, 26) sera pour le peuple de Dieu le sujet d’une ineffable joie.
En haut ces regards abaissés vers la terre, ces têtes courbées sous le poids de l’affliction; voici la délivrance !
Au lieu de cette exhortation encourageante, propre à Luc, Matthieu et Marc mentionnent l’envoi des anges de Dieu pour rassembler les élus dispersés sur toute la terre.
Voir, sur cette parabole, Matthieu 24:32-33, notes; Marc 13:28-29.
Les deux premiers évangiles ne parlent que du figuier; Luc, qui connaissait moins bien la Palestine, ajoute : et tous les arbres.
Or,
Dans Matthieu et dans Marc on lit : « Quand ces choses arriveront, sachez qu’il est proche, à la porte », c’est-à-dire le Sauveur qui va paraître. Luc dit : le royaume de Dieu est proche; il va être manifesté dans sa gloire, élevé à la perfection.
Luc, aussi bien que les deux premiers évangélistes, place cette déclaration dans une partie du discours qui traite de l’avènement du Sauveur, tandis que, selon son sens évident, elle ne peut concerner que la ruine de Jérusalem, qui eut lieu en effet, du vivant de la génération d’alors.
Voir, sur cette difficulté, Matthieu 24:34, et Marc 13:30, notes.
Matthieu 24:35, note.
Dans les trois premiers évangiles, le discours prophétique du Sauveur se termine par cette grande parole qui y met le sceau d’une autorité divine. Ce qui suit n’en est plus que l’application.
Ces mots : Le ciel et la terre passeront ne sont point une supposition destinée à faire ressortir la perpétuité des paroles de Jésus; ils annoncent une réalité, qui est en pleine harmonie avec la seconde partie de ce discours et avec tous les enseignements de l’Écriture (Apocalypse 21:1; 2 Pierre 3:13).
De ces grands événements futurs, Jésus ramène la pensée des disciples sur eux-mêmes et sur la vie morale et religieuse qui doit les y préparer. Deux pièges leur sont tendus : les voluptés charnelles qui appesantissent le cœur, et les soucis de la vie.
Jésus les a déjà signalés ailleurs (Luc 8:14)
D’après Codex Sinaiticus, B, D, il faudrait construire : ne vienne sur vous à l’improviste comme un filet; car il viendra sur tous ceux qui habitent.
Ce jour-là, le grand jour de l’avènement du Sauveur qui vient d’être annoncé et qui, partout dans l’Écriture, nous est représenté comme inattendu, un objet d’universelle surprise (Matthieu 24:42; Matthieu 25:13, etc.).
Jésus adresse ces paroles à ses disciples de tous les temps. Il veut qu’ils attendent ce jour-là dans une sainte vigilance, comme pouvant les surprendre à chaque instant; de là l’ignorance dans laquelle Jésus les a laissés à dessein sur le temps de sa venue (Matthieu 24:36; Marc 13:32).
L’Église primitive vivait dans l’attente du prochain retour de Christ et cette attente demeure la vraie disposition du chrétien ici-bas, d’autant plus qu’il est dans l’incertitude de l’heure de sa mort.
La vigilance et la prière sont les deux grands moyens d’échapper aux dangers de la dernière épreuve et de subsister en présence du fils de l’homme (Matthieu 26:41).
Quelle majesté il y a dans cette parole, par laquelle celui qui est le fils de l’homme s’annonce comme le juge du monde !
Selon le texte reçu, A, C, D, l’Itala, la version syriaque, il faudrait lire : « afin que vous soyez trouvés dignes ou rendus dignes d’échapper… » Codex Sinaiticus, B, les versions égyptiennes portent que vous soyez assez forts pour…
Cette observation de Luc ne signifie point que le Seigneur, après avoir prononcé le discours prophétique qui précède, continua à enseigner dans le temple, ni même qu’il tint ce discours dans le lieu saint, ce qui serait en opposition avec Matthieu 23:39; Matthieu 24:3.
Notre évangéliste résume en ces mots l’emploi que Jésus fit des premières journées de la semaine sainte.
Le jour (grec les jours), il enseignait dans le temple, et là se placent tous les discours rapportés par les trois évangélistes dans ces moments suprêmes du dernier séjour de Jésus à Jérusalem; la nuit (grec les nuits), il se retirait avec ses disciples sur la montagne des Oliviers (Marc 11:19, note), soit pour y trouver du recueillement et du repos, soit parce qu’il n’était plus en sûreté dans la ville, où ses ennemis, qui déjà avaient résolu sa mort, l’épiaient ni pour se saisir de lui.
L’empressement du peuple à l’écouter est vivement dépeint par un terme de l’original qui signifie que, dès le point du jour, ils se rassemblaient autour de lui dans le temple. Il ne s’agit point seulement du peuple de Jérusalem, déjà plus ou moins sous l’influence hostile de ses chefs, mais des nombreux adhérents de Jésus, venus de la Galilée pour la fête de Pâques.