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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Whole Bible (6)
versets 1-30
Je suis lâÃternel. Cette formule imposante par laquelle se désigne ici trois fois le législateur, sâest déjà rencontrée Exode 6:2; Exode 6:6; Exode 20:1; Lévitique 11:44 . Elle renferme à la fois une garantie dâinfaillibilité pour les lois qui suivent et dâaccomplissement pour les promesses et les menaces qui les accompagnent.
Votre Dieu : dont la législation doit être sacrée pour vous.
Ils doivent fuir les mÅurs des Ãgyptiens du milieu desquels ils sortent, et des Cananéens au-devant desquels ils marchent. En Ãgypte, les unions entre proches parents étaient fréquentes, pour ne rien dire du désordre des mÅurs qui y était extrême. La corruption des Cananéens était maintenant arrivée à ce comble annoncé dans Genèse 14:16 . Que lâon regardât en arrière ou en avant, un avertissement énergique était motivé.
Vivra par elles. Ces mots font contraste avec la menace : être retranché du milieu de son peuple. Ils renferment, avec la notion du salut, celle de la prospérité terrestre. Dans Romains 10:5 et Galates 3:12, ils sont cités uniquement en rapport avec lâidée de salut.
6 Ã 23 Unions illicites.
Règle générale :
Sa proche parente. Lâhébreu dit : chair de sa chair, ce qui rappelle Genèse 2:23; comparez lâexpression française : être du sang deâ¦
Les faits condamnés dans chacune de ces défenses peuvent être des mariages formels connus ou secrets, ou aussi des actes isolés et commis une seule fois.
Et la nudité de ta mère. Et est certainement explicatif : câest-à -dire en découvrant celle de ta mère. Déshonorer une femme, câest déshonorer son mari (Lévitique 20:11). Cette défense nâétait pas aussi superflue quâil pourrait paraître; car une pareille union était permise chez les Perses, les Mèdes, les Indous et les Ãthiopiens.
Il sâagit ici dâune seconde ou dâune autre femme qui nâest pas la mère de celui auquel sâadresse la loi. Comparez 1 Corinthiens 5:4; Genèse 35:22; Lévitique 20:11 .
La peine de mort est édictée contre ce péché-là , du moins quand il sâagit de la femme légitime du père et non dâune simple concubine, Le passage Lévitique 19:20 et suivants, comparé à Lévitique 20:11, semble statuer une différence assez sensible entre la gravité relative de ces deux offenses.
Ce verset condamne lâunion non seulement avec une sÅur née des mêmes père et mère, mais du même père ou de la même mère uniquement.
Née au dehors : soit de la mère, avant son mariage avec le père et lorsquâelle nâappartenait pas encore à la maison; soit du même père, mais avec une femme qui nâétait pas sa femme légitime et qui restait en dehors de la famille. Comparez le cas dâAmnon 2 Samuel 13:12 .
Les mariages entre frères et sÅurs étaient permis chez les barbares, les Perses, les Ãgyptiens, mais non chez les Grecs et les Romains. Toutefois, à Athènes et à Sparte, on pouvait épouser sa demi-sÅur. Le fait que, dans la Genèse (Genèse 20:12; Genèse 29:27), nous rencontrons chez les patriarches des mariages avec une demi-sÅur et avec deux sÅurs simultanément, prouve que dans ce domaine la loi de Moïse a réellement innové.
Ce verset condamne lâunion avec une petite-fille, quâelle soit fille dâun fils ou dâune fille. Lâunion du petit-fils avec lâaïeule, implicitement prohibée par ce verset, nâest pas mentionnée, parce que Moïse juge superflu de la spécifier.
Il est difficile de distinguer ce cas de lâun de ceux qui étaient prévus au verset 9. Peut-être faut-il rapporter ces mots au cas dâun fils dâun premier mariage du père épousant une fille dâun second mariage du même père; tandis quâau verset 9 il sâagit dâun fils du second mariage épousant une fille née du premier ? Ou faudrait-il retrancher les mots : née de ton père, qui font toute la difficulté ?
Union avec une tante paternelle ou maternelle. Le châtiment de ceux qui ne tiendraient pas compte de cette défense se trouve Lévitique 20:19. De tous les peuples de lâantiquité, les Romains seuls défendaient les unions entre neveu et tante. Elles sont également prohibées chez les Mahométans. Dâautre part, le mariage dâun oncle avec une nièce nâest pas prohibé par Moïse, sans doute parce que dans ce cas il nây a pas, comme dans le précédent, désaccord entre la supériorité dont un oncle jouit à lâégard dâune nièce en vertu de son sexe et (probablement) de son âge, et lâautorité quâun mari doit avoir sur sa femme.
Du frère de ton père. Ces mots sont expliqués par les suivants. Il sâagit de lâunion avec une tante par alliance. Dâaprès Lévitique 20:20, ceux qui violent cette défense restent chargés de leur péché et leur union sera stérile. Voir Exode 6:20, note. Cependant lâunion avec la veuve dâun oncle maternel nâest pas défendue. Déjà avant Mahomet, les Arabes considéraient comme défendus les mariages entre neveux et tantes de cette espèce. Le Coran a sanctionné cette manière de voir, en sorte quâil est plus exigeant que Moïse.
Ce verset défend lâunion avec la belle-fille; Lévitique 20:12 édicte la peine de mort pour ce crime, appelé une chose monstrueuse, un renversement des lois naturelles, expression très forte qui ne se retrouve plus que Lévitique 18:23 à propos des unions avec les animaux.
Câest la femme de ton fils : elle lâétait de son vivant et le demeure.
Ce verset condamne lâunion avec la belle-sÅur, femme dâun frère. Lévitique 20:21 appelle cela une impureté, une tache, et déclare quâune telle union sera stérile. Cependant le Deutéronome (Deutéronome 25:5) ordonne quâun mariage de cette nature ait lieu lorsquâil nây a pas dâenfant du premier mariage de la veuve, et cela afin de conserver le nom du défunt. Nous avons donc ici la règle générale, tandis que le Deutéronome statue une exception pour un cas particulier et dans un but spécial.
Début du verset : défense dâépouser une femme et sa fille, soit simultanément soit successivement. Dâaprès Lévitique 20:14 câest un crime qui mérite la peine du feu.
La fin du verset défend également à un homme dâépouser la petite-fille de sa seconde femme.
Il est défendu dâépouser simultanément deux sÅurs, comme le fit Jacob à cause des rivalités qui en résulteraient (Genèse 29:30 et suivants). Cette défense se retrouve chez les Arabes. Lévitique 20 nâédicte aucune peine contre ce péché.
Lâunion avec la sÅur de lâépouse défunte nâest point interdite, tandis quâau verset 16 le mariage avec la veuve du frère est interdit. Cette différence provient de ce que dans lâintuition ancienne, où les familles se groupaient parle nom, on est bien plus rapproché de la veuve dâun frère que de la sÅur dâune épouse défunte. Le code anglais va ici plus loin que la loi de Moïse. Remarquons enfin, avant de quitter ce sujet, que la Bible ne défend pas le mariage entre cousins germains, que prohibaient les anciens Romains.
Voir Lévitique 15:24 . Dâaprès Lévitique 20:18, tous deux seront retranchés.
Lévitique 20:10 . La peine de mort est prononcée sur tous deux; comparez Jean 8:5. Chez la plupart des peuples de lâantiquité, ce crime était puni de peines pécuniaires; chez dâautres, de peines corporelles en Ãgypte, de mille coups de bâton pour homme, de la mutilation du nez pour la femme.
Moloch, plus exactement Molec (roi); chez les Ammonites Milcom; une des formes du dieu Baal; divinité très populaire chez les peuples sémitiques. Voir sur ce culte Jérémie 7:31; Jérémie 32:35; Ãzéchiel 16:20; Ãzéchiel 23:37. Sacrifier un enfant à Moloch, câest profaner le nom de lâÃternel auquel il appartient et dont on déclare la bénédiction impuissante, en recherchant à un pareil prix le secours dâune autre divinité. Faire passer pourrait sâentendre dâune simple lustration à travers le feu; mais plusieurs passages parlent en faveur dâune complète combustion; ainsi Jérémie 7:31 . Cependant il semble résulter de Ãzéchiel 16:20; Psaumes 106:37; Ãsaïe 57:5, que lâon commençait par égorger les enfants avant de les brûler. Il est difficile de comprendre ce qui amène cette défense au milieu de toutes celles qui précèdent et suivent. Dâaprès une antique tradition, le but serait la prohibition des mariages mixtes avec les femmes ammonites qui auraient exigé que le premier enfant né dâun tel mariage fût consacré à Moloch.
Dâaprès Lévitique 20:13, les deux coupables doivent être punis de mort. De même chez les Grecs et dâaprès la loi du Coran. Ces monstruosités nâen subsistèrent pas moins en Israël (Juges 19:22; 1 Rois 14:24).
Ce crime énorme est également puni de mort (Lévitique 20:15; Voir Exode 22:19, note). Câétait chez les Ãgyptiens une pratique appartenant à quelques-uns de leurs cultes, en particulier à celui du Dieu Mendès.
Chose monstrueuse. Nous rendons ainsi le mot tével qui ne se retrouve plus que Lévitique 20:12 et qui vient probablement dâune racine signifiant mélanger.
24 à 30 Exhortation à se séparer absolument en toutes ces choses des peuples cananéens
Dans les versets 24 à 28, les menaces sont dirigées contre Israël comme peuple, si ces péchés viennent à se généraliser chez lui; dans les versets 29 et 30, elles sâadressent plutôt aux individus coupables.
Le pays de Canaan est présenté ici comme capable de sâindigner moralement et de vomir ses habitants corrompus à ce point. Le passé a vomi signifie, comme le montre le futur vomira, verset 28, que le décret divin est irrévocablement prononcé et peut être envisagé déjà comme réalisé. La terre est donnée aux Israélites, et par conséquent déjà ôtée à ses maîtres actuels.