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Sunday, July 20th, 2025
the Week of Proper 11 / Ordinary 16
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Whole Bible (6)
versets 1-25
1 à 18 Les apprêts de la bataille
Au-dessus de la source dâHarod, câest-à -dire sur une hauteur au pied de laquelle se trouvait cette source. Dâaprès les données des versets 22, 24 et Juges 6:33, il est probable que cette source est celle qui sâappelle aujourdâhui Aïn-Djalud; câest un étang de 12 à 15 mètres de large, situé au nord-est de la montagne de Guilboa et dâoù sort le Nahr-Djalud, qui coule à lâest vers Beth-Séan et se jette dans le Jourdain. Cette source jaillit dans une grotte au bas dâune paroi de rochers. Câest probablement celle qui est appelée source de Jisréel dans 1 Samuel 29:1. Si cette identification est exacte, la colline de Moré, prés de laquelle campaient les Madianites, serait le Petit-Hermon, aujourdâhui Ed-Dahi.
Lâarmée de Gédéon comptait 32000 hommes, celle des Madianites et de leurs alliés environ 135000; voir Juges 8:10.
Cette proclamation était prescrite dans la loi : Deutéronome 20:8.
Guilboa. Le texte porte Galaad, qui ne se comprend pas ici puisquâil nâest parlé nulle part dâune montagne de Galaad à lâouest du Jourdain. Il faut admettre une faute de copiste, qui sâexplique par la ressemblance des noms.
Assurément lâidée quâaprès le départ de 22000 hommes lâarmée fut encore trop nombreuse, ne pouvait venir naturellement à lâesprit de Gédéon.
Le triage nouveau que Dieu exige dans sa sagesse sâopère au moyen dâun signe auquel les individus eux-mêmes concourront sans sâen douter.
5 et 6
Voici selon nous la seule explication possible de ces deux versets dans lesquels les interprètes ont trouvé de grandes difficultés et dont on a même proposé de corriger le texte. Les hommes désignés au verset 5 comme lapant lâeau de leur langue ainsi que les chiens, sont ceux qui, se couchant à plat ventre, approchent pour boire leur figure de lâeau, puis encore ceux qui se mettent à genoux pour en faire autant. Les uns et les autres doivent être congédiés. Les autres sont ceux qui, demeurant debout, puisent lâeau dans leur main pour la porter à leur bouche; ils lapent aussi lâeau (comment faire autrement sans vase pour boire ?) mais ils boivent debout et dans leurs mains.
Et tout le reste du peuple. Lâauteur reprend ici la première classe, celle du verset 5. Câétait une rude épreuve de foi que celle à laquelle Dieu soumettait Gédéon. Mais câest par là que sa victoire devient le type de celles que lâÃglise, dépourvue de tous moyens humains, remporte sur le monde; comparez Ãsaïe 9:3; Ãsaïe 10:26; Hébreux 11:32.
Qui ont lapé. Sous-entendu : dans leurs mains.
Les trois cents reçoivent des vivres dans des vases et en outre les trompettes que leur avaient laissées les troupes congédiées, en sorte que chacun put avoir une trompette et une cruche (verset 16). On se servait de cruches pour transporter les vivres.
9 et 10 Dans cette épreuve de sa foi, Gédéon reçoit un puissant encouragement
Cette nuit : celle qui précéda la bataille.
Tombe sur le camp, pour lâattaquer.
Mais, si tu crains encore, descends vers le camp et ta crainte se dissipera.
Pura, ton serviteur : lâécuyer portant les armes de son maître (Juges 9:54).
Lâimage du pain est peut-être empruntée à lâidée de la vie agricole dâIsraël, opposée à celle des peuples nomades; le terme de pain dâorge rappelle probablement la pauvreté et la faiblesse actuelles du peuple.
Jusquâà la tente : la principale, celle du général.
Il se prosterna. Fortifié dans sa foi, Gédéon rend grâces pour cet encouragement venant dâune bouche ennemie et pour la victoire quâil lui présage.
Dâeux tous. Voir verset 8, note.
Flambeaux : torches de bois résineux.
Dans les cruches. Ces cruches, quâon doit se représenter avec une grande ouverture, devaient servir à cacher la lumière des torches jusquâau moment où les Israélites les briseraient avec fracas lâune contre lâautre, et où la flamme des torches éclaterait tout à coup. Un voyageur raconte quâen Ãgypte les sergents de police, en faisant leurs rondes, portent des torches qui brûlent sans flamme et dont le bout est caché de quelque manière, mais qui jettent une vive flamme dès quâelles sont tout à coup exposées au courant dâair.
19 à 8.21 défaite et poursuite des ennemis
La veille du milieu. Voir Lamentations 3:19, note. La division de la nuit en quatre veilles (Matthieu 14:25) ne fut introduite que plus tard; elle fut empruntée aux Romains.
Le son des trompettes, le bruit des cruches brisées, lâéclat subit des flambeaux et le cri de guerre poussé de tous les côtes à la fois par les Israélites, réveillent subitement les Madianites et jettent dans leur camp une terreur panique.
Et ils restèrent chacun à sa place : laissant les ennemis sâentre-tuer ou sâenfuir. La fuite eut lieu du côté du Jourdain, par le Wadi Djalud, puis au midi par la vallée du Jourdain. Peut-être lâarmée des tribus du nord les empêchait-elle de fuir du côté opposé (Juges 6:35).
Beth-Sitta : endroit des acacias, localité probablement rapprochée encore du champ de bataille et sur le plateau.
Vers Tserérath. Ces deux mots, qui nâen forment en hébreu quâun seul (Tserératha), se trouvent dans les traductions anciennes sous la forme Tsérérath, qui rappelle le nom de Tsarthan (Josué 3:16). Lâidentité réelle de ces deux noms ressort de 1 Rois 7:46 et 2 Chroniques 4:17.
Abel-Méhola (la prairie de la danse), patrie dâÃlisée (1 Rois 19:16); probablement dans la vallée du Jourdain (1 Rois 4:12), au sud de Beth-Séan.
Tabbath : inconnue, probablement au sud dâAbeth-Méhola.
Les hommes dâIsraël⦠: les 22000 hommes congédiés qui se trouvaient encore dans le voisinage et qui purent se mettre immédiatement à la poursuite des Madianites. Les gens de Zabulon seuls ne sont pas nommés, nous ne savons pourquoi; voir Juges 6:35.
Des messagers, qui pouvaient gagner du temps sur les Madianites chargés de bagages et empêchés par leur multitude même.
Toute la montagne dâÃphraïm. Habitant au sud, les Ãphraïmites pouvaient rendre de bons services en ce moment-là .
Descendez : de la montagne dâÃphraïm dans la vallée du Jourdain.
Les passages des eaux. Ce sont les nombreux torrents (il y en a quatre principaux), qui descendent de la montagne dâÃphraïm au Jourdain, et que les Madianites devaient traverser en fuyant, vers le sud.
Jusquâà Beth-Bara. Gédéon prévoyait que ce serait par ce gué que les Madianites chercheraient surtout à passer le Jourdain.
Et le Jourdain. Il sâagissait non seulement de les arrêter et de leur faire perdre du monde au passage des torrents, mais surtout de leur intercepter celui du fleuve.
Oreb,le corbeau; Zéeb, le loup. Les noms de ces deux chefs, subordonnés aux rois madianites (Juges 8:5), sont restés attachés aux localités où ils furent pris et tués.
De lâautre côté du Jourdain. Ceci arriva un peu plus tard, alors que déjà Gédéon avait passé à lâest du Jourdain (Juges 8:4).