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Sunday, July 20th, 2025
the Week of Proper 11 / Ordinary 16
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Whole Bible (6)
versets 1-35
Le mécontentement des Ãphraïmites provenait soit de ce que, nâayant pas été appelés à prendre part à la bataille, ils nâavaient pas participé au butin, soit plutôt de ce quâun pareil fait dâarmes avait eu lieu sans eux, qui aspiraient à jouer le premier rôle en Israël.
Le grapillage dâÃphraïm : la victoire complémentaire que les gens dâÃphraïm viennent de remporter sur les fuyards; peut-être avec une fine allusion au riche butin quâeux aussi avaient recueilli dans cette affaire.
La vendange dâAbiézer : la victoire principale, remportée par lâAbiézérite Gédéon et ses trois cents hommes. Ce fut probablement lâarmée éphraïmite qui tua le plus grand nombre dâennemis. Ãsaïe 10:26 mentionne cette journée comme un coup très sensible dont lâÃternel frappa Madian.
Sâapaisa : à lâouïe de cette réponse flatteuse et spirituelle.
4 à 12 Poursuite de lâautre côté du Jourdain et achèvement de la victoire
Arriva au Jourdain. Avec ses trois cents hommes, Gédéon avait poursuivi un corps de Madianites qui avait réussi à passer le Jourdain au nord de Beth-Bara et qui sur la rive fuyait vers le sud.
Succoth. Dans sa poursuite ardente, avec sa petite troupe exténuée, il arrive à Succoth (Genèse 33:17, note), ville de la tribu de Gad, à lâest du Jourdain (Josué 13:27), qui devait être considérable, puisquâelle était administrée par un conseil de soixante-dix-sept Anciens (verset 14).
Gédéon, combattant pour la délivrance de son peuple, avait le droit de recevoir des secours de la part de ses compatriotes, à qui profitait sa victoire.
La conduite des gens de Succoth témoigne dâun manque absolu de patriotisme et dâune grande lâcheté. Ne voyant avec Gédéon que trois cents hommes, ils ne se fient pas à sa victoire finale et craignent. un retour de lâennemi. Le corps des Madianites était considérable et avait à sa tête leurs deux rois.
Je fouetterai. La fustigation avec des verges dâépines était un supplice aussi humiliant que douloureux; il pouvait même entraîner la mort.
Pénuel : localité voisine de Succoth, plus au sud, près du Jabbok, également dans le territoire de Gad. Elle avait reçu son nom de Jacob après sa lutte avec lâange (Genèse 32:30-31).
Quand je reviendrai en paix : sain et sauf.
Cette tour-là : le château fort dont ils étaient fiers et où la population se réfugiait en temps de guerre.
Karkor : localité inconnue. On a retrouvé à quelques lieues au nord-ouest de Rabbath-Ammon des ruines du nom de Karkagueisch.
Le chemin de ceux qui habitent sous des tentes : le chemin par lequel les caravanes montent du Jourdain sur le plateau de Galaad.
Nobach : ne peut être la même que celle de Nombres 32:42, qui est beaucoup plus au nord.
Jogbéha : aujourdâhui Djabéhat, située, comme Karkor, au nord-ouest de Rabbath-Ammon; voir Nombres 32:35, note.
13 à 21 Châtiment des villes de Succoth et de Pénuel; mise à mort des rois prisonniers
Hérès : inconnue. Câétait une montée, voisine de Succoth, où il captura le jeune homme qui le renseigna.
Et il lui écrivit. Ce trait suppose un degré assez élevé dâinstruction primaire en Israël à cette époque.
16 et 17
Châtiments mérités; ces Israélites venaient dâagir indignement envers leurs propres compatriotes, et à la lâcheté avaient joint la moquerie.
18 Ã 21 Mort des deux rois madianites
Tués au Thabor : la scène ici rappelée sâétait passée pendant les sept ans de la domination madianite. Gédéon agit comme vengeur du sang (Nombres 35:19).
Fils de ma mère. Cette expression, dans les pays où règne la polygamie, indique un lien plus étroit encore que celui de frère. On remarque dans ce dialogue à la fois la modération calme et la justice de Gédéon, et le sang-froid plein de dignité des deux rois en face de la mort.
Ordonner à son jeune fils de frapper à mort les meurtriers de ses oncles, câétait lui conférer un honneur et en même temps infliger une humiliation aux deux rois.
Tel quâest lâhomme, telle est sa force, câest-Ã -dire : Un enfant nâa quâune force dâenfant; il faut un homme fait, comme toi, pour faire acte dâhomme fait.
Les croissants : plus exactement les ronds, les lunes. Nous retrouvons ce mot, dans Ãsaïe 3:18, où il est appliqué à des ornements portés par des hommes ou des femmes. On verra plus tard (verset 26) le but de ce détail.
22 à 32 Derniers actes et mort de Gédéon
Les hommes dâIsraël : en particulier les tribus du nord, qui avaient le plus souffert de lâoppression madianite.
Toi, et ton fils⦠Il sâagit dâune royauté héréditaire.
23 et 24
Gédéon refuse par fidélité à lâÃternel, conformément à la vraie constitution israélite qui ne reconnaissait comme roi sur Israël que Dieu lui-même. Sur la relation de ce refus avec la loi du Deutéronome, voir la note sur la royauté, fin du chapitre 17 de Deutéronome. Mais, tout en résistant à la tentation de devenir roi, Gédéon ne peut sâempêcher de chercher à conserver quelque chose de la position supérieure à laquelle lâont élevé ses victoires, et il trouve cette compensation dans le domaine religieux. Nous venons de voir quâil nâentretenait pas les meilleurs rapports avec la tribu dâÃphraïm; or câétait au sein de cette tribu, à Silo, que résidait alors le sanctuaire, centre religieux du peuple. Gédéon demande donc à lâarmée qui rentrait, la guerre terminée, de lui céder une certaine partie du butin, les ornements dâor qui avaient été pris sur les Ismaélites (ce nom désigne ici, comme souvent. tous les peuples du désert). Quant aux vêtements somptueux et aux ornements des deux rois vaincus, ils lui appartenaient naturellement; voir Juges 5:30, note. Lâarmée lui accorde volontiers sa demande; il reçut, environ 25 kilogrammes dâor.
Croissants : voir plus haut verset 21.
Colliers qui étaient au cou de leurs chameaux. Aujourdâhui encore les Arabes ornent le cou de leurs chameaux dâun collier de drap ou de cuir garni de coquillages, auxquels les chefs joignent des ornements dâor ou dâargent.
Un éphod. On a parfois, en raison de ce qui suit (tout Israël se prostitua), donné à ce mot le sens de statue ou dâidole. Mais jamais ce terme nâa un pareil sens; il désigne toujours un vêtement sacerdotal; ainsi dans le costume officiel du grand sacrificateur (Exode 28:6-10, note). La grande quantité dâor employée doit faire supposer que Gédéon fit son éphod entièrement dâor, ce qui lui donnait un éclat bien supérieur à celui de Silo. Peut-être un pectoral et un moyen de consulter Dieu étaient-ils joints aussi à lâéphod de Gédéon.
Il le plaça dans sa ville. Le mot placer, ne signifie point dresser, comme sâil sâagissait dâune idole, mais simplement mettre (comparez Juges 6:37 : Gédéon mit la toison dans lâaire, où est employé le même mot). Cet objet remarquable, placé dans un lieu public, attirait le peuple qui venait en ce lieu, consacré par lâapparition de lâange de lâÃternel et par lâautel qui y avait été élevé, consulter Dieu et rendre un culte quelconque. Nous ignorons si câétait Gédéon lui-même ou un sacrificateur appelé par lui qui se revêtait de cet éphod magnifique pour officier. En tout cas câétait un sanctuaire rival, qui détournait le peuple du sanctuaire légitime. Ce fut un prélude de la séparation religieuse qui se renouvela plus tard depuis Jéroboam sur une plus grande échelle. Lâauteur appelle ce culte une prostitution. Ce terme désigne ordinairement lâidolâtrie proprement dite. Mais Gédéon était, dâaprès le récit tout entier, un fidèle serviteur de lâÃternel et il est dit expressément (verset 33) que lâadoration dâautres divinités que lâÃternel ne cornmença quâaprès sa mort. Le péché consista donc dans lâétablissement dâun sanctuaire rival de celui de Silo; ce culte séparatiste dégénéra bientôt en un culte idolâtre.
Tout Israël : surtout les tribus du nord; comparez verset 22, lâexpression : les hommes dâIsraël.
Pour Gédéon et pour sa maison : les malheurs de sa famille, racontés au chapitre 9, furent lâeffet et le châtiment de cette position illégale quâil avait prise.
Sa concubine. Cette femme nâhabitait pas avec lui à Ophra, mais à Sichem.
Abimélec : père de roi; nous ignorons lâorigine de ce nom.
Ces détails sur la famille de Gédéon prouvent quâil était arrivé à un haut degré de fortune, peut-être ensuite des riches offrandes que lui procurait le culte établi à Ophra.
33 à 35 Transition à lâhistoire des fils de Gédéon
Baal-Berith : le Baal de lâalliance; voir Juges 2:11-13, note. Nous ne savons à quelle circonstance le Baal adoré à Sichem devait ce nom. Ãtait-ce, comme le Zeus orkios des Grecs, la divinité quâinvoquaient les Cananéens de la contrée dans les traités dâalliance quâils concluaient entre eux ou avec des voisins, comme les villes phéniciennes ? On lui avait élevé un temple à Sichem même (Juges 9:4).
Nâusèrent pas de gratuité : on le verra dans le chapitre suivant, à la manière dont ils traitèrent ses fils.
Jérubbaal-Gédéon. Ces deux noms ici réunis servent à rappeler les services signalés que cet homme avait rendus à son peuple.