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Monday, July 21st, 2025
the Week of Proper 11 / Ordinary 16
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Bible Commentaries
Commentaire biblique intermédiaire Commentaire biblique intermédiaire
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Judges 7". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/commentaries/fre/cbi/judges-7.html.
bibliography-text="Commentaire sur Judges 7". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/
Whole Bible (6)
versets 1-25
Caractères des témoins de Dieu en un temps de ruine (v. 1-14)
Nous avons vu, au chap. 6, le serviteur préparé pour lâÅuvre à laquelle Dieu le destine; les versets que nous venons de lire nous montrent les caractères des témoins de Dieu en ces temps de ruine.
Aux jours de sa prospérité morale sous Josué, quand il sâagissait de combattre, tout Israël montait à la bataille et lâunité du peuple se manifestait ainsi dâune manière frappante. Le premier combat dâAï (Jos. 7:1-5), seule exception à cette règle, eut pour résultat la défaite de ceux qui y prirent part. Au temps du déclin, il en est autrement. Quand tout le peuple monte avec Gédéon, lâÃternel dit à ce dernier: «Le peuple qui est avec toi est trop nombreux, pour que je livre Madian en leur main», car le danger était quâIsraël se glorifiât contre lâÃternel, disant: «Ma main mâa sauvé». Dans la période du déclin, Dieu réprime tout particulièrement lâorgueil qui voudrait faire jouer à lâhomme un rôle dans lâÅuvre qui nâappartient quâà Lui. La chrétienté actuelle se vante du nombre de ses adhérents, et croit y voir un facteur dans lâÅuvre de Dieu. Si Dieu produit quelque bien, elle se lâattribue et, comme Laodicée, se glorifie de ses moyens: «Je suis riche, et je me suis enrichie, et je nâai besoin de rien».
Voici donc le premier caractère du témoignage de Dieu au milieu de la ruine: il est peu nombreux et sans apparence.
Second caractère: «Quiconque est peureux et tremble, quâil sâen retourne et sâéloigne de la montagne de Galaad». Moïse avait déjà fait ce commandement aux fils dâIsraël: «Qui est lâhomme qui a peur et dont le cÅur faiblit? quâil sâen aille et retourne en sa maison, de peur que le cÅur de ses frères ne se fonde comme le sien». (Deut. 20:8). Les peureux et les craintifs, ce même passage nous lâenseigne (v. 5-7), sont ceux qui ont quelque chose à perdre. Un serviteur de Dieu nâayant rien à perdre dans ce monde, parce que lâexcellence de Christ lui en fait mépriser les biens, est plein de courage pour son Åuvre. Hélas! le nombre des peureux est fort grand de nos jours, comme jadis où «22 000 hommes du peuple sâen retournèrent, et il en resta 10 000». Pour accomplir son Åuvre, Dieu veut des cÅurs non partagés, nâayant rien à perdre, ne sâeffrayant de rien, et qui ne puissent exercer une influence délétère sur ceux qui se sont mis en marche sans sâembarrasser des affaires de cette vie. Les 22 000 se trouvent au butin, mais sont incapables de lâeffort. Les peureux profiteront du témoignage, mais nâont pas qualité pour le porter.
Les témoins ont un troisième caractère. Dieu les met à lâépreuve pour manifester sâils comprennent que tout est perte pour ceux qui ont à gagner la bataille. «Il fit descendre le peuple vers lâeau». Se mettront-ils à genoux pour boire, ou laperont-ils avec la langue, comme lape le chien? Les uns cherchent leur aise pour jouir abondamment des bénédictions que la Providence a placées sur leur chemin, les autres, nâayant dâautre but que de remporter la victoire, ne sâen laissent pas détourner, mais, goûtant lâeau en passant, nây trouvent quâun encouragement pour leur service. Il est dit du Seigneur: «Il boira du torrent dans le chemin» (Ps. 110). Quand il buvait ainsi, sa face était résolument tournée vers Jérusalem, lieu de son agonie et de sa mort (Luc 9:51). Rien nâentrave lâaction du chrétien dans le témoignage comme de jouir de ses aises, en sâarrêtant sur les bénédictions terrestres que la providence de Dieu lui accorde, au lieu dây goûter en passant. Notre christianisme actuel se courbe sur ses genoux pour boire; il rend peut-être grâces à Dieu, mais voit dans les bénédictions terrestres lâobjet et le but de sa piété, alors que les témoins de Dieu en prennent la quantité suffisante pour continuer leur chemin. Ces trois cents qui lapaient lâeau comme le chien et buvaient dans leur main en la portant à leur bouche, étaient non seulement les dévoués, mais les humbles. Ils avaient quelque similitude avec cette pauvre Syrophénicienne, comparée à un chien, et répondant: «Oui, Seigneur», heureuse de ne dépendre que de la grâce (Marc 7:28). Dieu veut des témoins dévoués, mais humbles.
Ces hommes prennent en mains les trompettes du peuple, symboles du témoignage, mais ils prennent aussi les vivres (v. 8). Nous ne pouvons vaincre sans être nourris. Le peuple en était la preuve, sous le joug terrible de Madian qui ne laissait point de vivres en Israël.
Avant le combat, Gédéon lui-même est appelé à faire deux expériences personnelles qui le fortifient pour la victoire (v. 9-14). La première, câest quâen lui-même il ne vaut pas mieux que les 22000 craintifs. «Si tu crains dây descendre», lui dit lâÃternel. Va-t-il répondre: Je suis courageux, jâai déjà sonné la trompette aux quatre vents, pour rassembler Israël à la bataille? Non, il accepte cette humiliante vérité. Alors Dieu le place en présence des ennemis, nombreux comme des sauterelles dans la vallée, et lui trace son portrait par la bouche de lâun deux. Ce fort et vaillant homme est comparé à un pain dâorge, nourriture pauvre et grossière, et câest «lâépée de Gédéon!» Belle épée, pour frapper cette multitude! En effet, mais lâépée de Gédéon est «lâépée de lâÃternel» (v. 20), et câest en cela que réside sa puissance.
Gédéon apprend à se connaître, mais Dieu lui révèle aussi lâétat moral de lâennemi quâil est appelé à combattre. Câest un ennemi vaincu. «Dieu», dit le Madianite à son compagnon, «a livré Madian et tout le camp en sa main» (v. 14). Puissions-nous la comprendre davantage, cette vérité, en rapport avec nos trois ennemis, la chair, le monde et Satan. La chair est crucifiée, le monde est vaincu, Satan est jugé. Cela nous remplit de courage en leur présence. Gédéon réalise toutes ces choses et se prosterne.
En quoi consiste le témoignage (v. 15-25)
Le passage que nous venons de lire répond à cette question: En quoi consiste le témoignage de Dieu et que fait-il en un temps de ruine? Plein de joie et de confiance, Gédéon retourne au camp dâIsraël. «Levez-vous», dit-il, «car lâÃternel a livré le camp de Madian en votre main». Alors, divisant les 300 hommes en trois corps, il leur met à la main «des trompettes, des cruches vides et des torches dans les cruches». Ces trois objets sont les éléments du témoignage de Dieu dans la lutte avec Satan et le monde.
Nous trouvons en détail le rôle des trompettes, au chap. 10 des Nombres (v. 1-10). Elles étaient la voix de Dieu pour communiquer au peuple sa pensée en quatre occasions importantes: elles donnaient le signal du rassemblement, le signal du départ pendant les marches, le signal du combat, celui des fêtes solennelles ou du culte. Ce que représentait autrefois pour Israël le son des trompettes, nous le trouvons aujourdâhui dâune manière bien autrement précieuse dans la parole de Dieu. Câest par elle que Dieu nous parle; câest elle qui règle et dirige le rassemblement, la marche, le combat, le culte des enfants de Dieu. Combien ces choses sont oubliées aujourdâhui! Il semble à la majorité des enfants de Dieu, que tout le christianisme consiste à porter lâévangile aux inconvertis. Gédéon entendait autrement le témoignage de la foi. Il commence où Dieu commence. (Nomb. 10). Il sonne de la trompette, et les Abiézérites sont assemblés à sa suite (6:34). Il est le porteur de la voix divine pour rassembler Israël dispersé par sa faute. Mes frères, avons-nous à cÅur aujourdâhui le rassemblement des enfants de Dieu? Prenons alors la parole de Dieu, faisons entendre sa voix aux oreilles des saints déshabitués de lâouïr. Montrons aux chrétiens que leur rassemblement est le but de Dieu, le but de la croix de Christ, celui de lâactivité de lâEsprit dans ce monde. Montrons-leur que câest lâennemi qui nous a dispersés et que le grand obstacle à sa puissance, câest le rassemblement des enfants de Dieu hors du monde, et nous aurons la joie dâavoir travaillé à ce que la Parole appelle «une chose bonne et une chose agréable!» (Ps. 133:1).
La trompette sonnait aussi pour la marche. Celle-ci ne peut avoir dâautre règle que la parole de Dieu. Les divergences dans la marche des enfants de Dieu ont pour cause unique lâabandon de cette règle. Comment ne marcherions-nous pas «dans le même sentier», si nos cÅurs à tous étaient également dépendants de cette Parole, règle infaillible de chacun de nos pas?
La trompette appelait au combat. Ici, nous arrivons à la scène de notre chapitre. Le témoignage de Dieu est inséparable du combat, car il ne consiste pas seulement dans le rassemblement et la marche, mais dans une position ouvertement prise vis-à -vis du monde ennemi de Dieu. Nous avons à proclamer hautement que nous sommes, sans compromis possible, en lutte avec le monde. Le combat a deux buts: nous mettre en possession de nos privilèges â câest le sujet du livre de Josué â et délivrer le peuple de Dieu asservi à lâennemi par son infidélité; câest ainsi quâil est envisagé dans le livre des Juges. En Josué, tout Israël doit monter à la conquête de Canaan; ici, la lutte est réservée à un certain nombre de témoins, champions de lâÃternel pour la délivrance du peuple captif.
La trompette sonnait pour les fêtes solennelles. La parole de Dieu seule définit et règle le culte. Nous ne faisons que mentionner ce sujet, quâil nâest pas opportun de traiter ici.
Les cruches vides sont un second élément du témoignage. Elles faisaient, sans doute, partie des vases qui avaient contenu les vivres du peuple. (v. 8). Vides maintenant, elles nâavaient aucune valeur, mais Gédéon, enseigné de Dieu, sut en faire usage à Sa gloire. Un passage de la Parole (2 Cor. 4:1-10) fait directement allusion à cette scène. Lâapôtre Paul y parle de la position quâil prend comme témoin vis-à -vis du monde. Il a à «manifester la vérité», à porter «la lumière de lâévangile de la gloire du Christ» devant les hommes, puis il ajoute (v. 7): «Mais nous avons ce trésor dans des vases de terre, afin que lâexcellence de la puissance soit de Dieu et non pas de nous». Un vase de terre, telle est la «chair mortelle» du grand apôtre des gentils. Des cruches vides représentaient ce que Gédéon et ses guerriers étaient eux-mêmes. La leçon que leur chef venait dâapprendre au camp de Madian, les 300 devaient aussi la réaliser individuellement. Comme le vase de terre de Paul, ces cruches vides nâétaient propres quâà être brisées. Quand Dieu suscite un témoignage, il ne se glorifie que par des instruments quâil brise. Il porte son évangile aux nations par un Saul préalablement renversé dans la poussière sur le chemin de Damas, et glorifie lâexcellence de sa puissance en un Paul quâil continue à discipliner jusquâau bout: «Ãtant dans la tribulation de toute manière», dit lâapôtre, «mais non pas réduits à lâétroit; dans la perplexité, mais non pas sans ressource; persécutés, mais non pas abandonnés; abattus, mais ne périssant pas; portant toujours partout dans le corps la mort de Jésus...»
à quoi servaient donc ces cruches vides? à contenir les torches, troisième et suprême élément du témoignage de Dieu; à porter dans leur sein ce trésor, la lumière divine, afin que, comme dit lâapôtre, «la vie aussi de Jésus soit manifestée dans notre corps» (2 Cor. 4:10). Si les trompettes représentent la parole de Dieu en témoignage, et les cruches nous-mêmes, quâest-ce que les torches sinon la vie de Jésus, la lumière de Christ? Les deux premiers éléments ne servent quâà produire le troisième au milieu des ténèbres. Les hommes de Gédéon sonnèrent des trompettes et brisèrent les cruches (7:19), et la lumière resplendit tout autour dâeux. Il en est ainsi des témoins actuels: «Car nous qui vivons, nous sommes toujours livrés à la mort pour lâamour de Jésus»; câest Dieu lui-même qui prend soin de briser les vases, «afin que la vie aussi de Jésus soit manifestée dans notre chair mortelle» (2 Cor. 4:11). Il nâest pas dit: la vie de Christ, mais celle de Jésus, la vie de cet homme qui a traversé le monde en sainteté. Nous sommes appelés à représenter ici-bas lâhomme Jésus, tel quâil y a vécu, et câest en cela que consiste notre témoignage.
Il nây a pas un seul chrétien dans ce monde qui ne puisse être porteur de ces trois éléments du témoignage de Dieu. Pourquoi donc sâen trouve-t-il si peu? Câest quâils ne font pas de ces éléments ce que Dieu veut quâils en fassent. Il faut sonner de la trompette, il faut que les cruches soient brisées, la lampe ne doit pas être mise sous le boisseau. Sommes-nous à lâaise ici-bas, avons-nous dans ce monde ce quâil nous faut, sommes-nous aimés, respectés des hommes, nâavons-nous jamais fait quelquâune des expériences de lâapôtre, tribulations, perplexités, persécution, abattement? Ah! dans ce cas, nous sommes malheureux, car nous nâavons rien. Dieu ne nous a pas jugés dignes de porter quelques rayons de la lumière de Christ devant le monde. Bienheureux ceux qui sont brisés! «Bienheureux... bienheureux», disait le Seigneur; et il ajoutait: «Réjouissez-vous et tressaillez de joie, car votre récompense est grande dans les cieux».
Les trois cents, se tenant chacun à la place assignée autour du camp, criaient: «Lâépée de lâÃternel et de Gédéon!» Le monde est mis en déroute par ce simple cri! Rendez témoignage à Christ, représentez-le dâune manière vivante, ne tenant aucun compte de vous-mêmes; que lâépée à deux tranchants de lâÃternel soit votre arme: toute la puissance de Satan et du monde ne pourra vous résister. Occupés de leur tâche glorieuse, Gédéon, ni ses compagnons, nâétaient en danger dâaller sâasseoir sous les tentes de Madian que le jugement de Dieu allait renverser, car ils trouvaient leur sécurité et leur force, malgré leurs cruches brisées, dans les trompettes éclatantes dâIsraël et les torches éclatantes de Dieu.
Un fait encourageant, câest que le témoignage engendre le témoignage. Les 300 sont employés pour réunir le peuple. Les hommes dâIsraël se rassemblèrent et poursuivirent Madian (v. 23), et tous les hommes dâÃphraïm se réunirent (v. 24) et eurent part à la poursuite et au butin de lâennemi. Nous verrons ce résultat, si nous sommes fidèles. Soyons des témoins de Christ, et nous réveillerons le zèle de ceux qui lui appartiennent. Puisse-t-elle se lever bientôt lâheure où Jésus, quand il viendra, trouvera non pas quelques centaines, mais un peuple entier de témoins qui ont combattu, tenu ferme et vaincu pour lui!