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Saturday, July 19th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Whole Bible (6)
versets 1-36
1 à 3 Reprise des hostilités par Juda et Siméon
Et, après la mort de Josué. Voir sur la conjonction et, comme premier mot dâun livre, Exode 1:1, note.
Consultèrent lâÃternel : par lâUrim et le Thummin (Exode 28:30, note). Câétait probablement à Silo, dans un jour de fête solennelle qui avait réuni le peuple autour du sanctuaire.
Lequel de nous montera le premier, câest-à -dire ouvrira cette nouvelle ère des hostilités ?
Juda montera. Câétait la tribu la plus forte et qui tenait toujours le premier rang (Nombres 2:3).
Le pays : celui qui lui est échu.
Juda dit à Siméon, son frère. Tous deux étaient fils de Léa. Juda invite Siméon, qui vit dans les mêmes parages, à prendre part avec lui à cette expédition contre les parties de son domaine qui ne sont pas encore soumises à charge de réciprocité.
4 à 7 Guerre contre Adoni-Bézek
Cananéens, habitants du bas-pays; Phéréziens, habitants des montagnes; voir Genèse 13:7, note, et Genèse 34:30. Lâexpédition rapide faite dans le Midi par Josué, à la suite de la grande victoire de Gabaon, nâavait pas mis dâune manière durable ces contrées en la possession dâIsraël; une fois lâarmée éloignée, les populations cananéennes avaient promptement recouvré une partie de leur ancien territoire.
Bézek. Il est parlé dans 1 Samuel 9:8 dâune ville de ce nom, située dans la montagne dâÃphraïm entre Guibéa de Saül et Jabès; mais cette ville était bien au nord du territoire de Juda, et lâon ne comprendrait pas comment dans cette contrée si centrale aurait pu se trouver la place de soixante-dix rois, tandis que Josué dans la conquête de Canaan nâen a battu que trente et un. Il est donc probable quâil faut admettre lâexistence dâune autre Bézek, inconnue encore, située dans les immenses territoires du pays du Midi qui sâétendaient dâHébron à Kadès-Barnéa. Les rois désignés sont des chefs de petites villes avec leurs territoires.
Ils lui coupèrent les pouces : traitement fréquemment infligé dans lâantiquité aux vaincus pour les mettre hors dâétat de combattre.
Sous ma table : les restes de mes repas; comparez Luc 16:21 et Matthieu 15:27.
8 à 15 Prise de Jérusalem, dâHébron et de Débir
Jérusalem. Il est dit Josué 10:23-26 que Josué avait tué le roi de Jérusalem, mais non quâil avait pris la ville; comparez Josué 15:63. à ce moment-ci les fils de Juda, prenant en mains la cause des Benjamites, sâemparèrent dâune partie de la ville quâils détruisirent; mais la forteresse resta au pouvoir des Jébusiens (verset 21) jusquâau temps de David, et la partie de la ville incendiée fut bientôt rebâtie et occupée par une population mélangée de Benjamites (verset 21) et dâétrangers. Voir à Juges 19:11-12. On comprend que les Israélites ne pouvaient habiter en sécurité une ville constamment dominée par lâennemi qui occupait la forteresse.
Après la prise dâune partie de Jérusalem, les deux tribus alliées continuèrent à travailler à la conquête de leur territoire en chassant les Cananéens des trois régions quâils occupaient, la montagne (Josué 15:48), le Midi (Josué 15:21) et le bas-pays (Josué 15:33). Cette dernière contrée formait la limite occidentale de Juda et de Siméon.
Hébron. Cette prise de possession dâHébron par Caleb avait été indiquée par anticipation, Josué 15:13, à lâoccasion du cadastre de la tribu de Juda; mais évidemment câétait là une anecdote insérée occasionnellement. Nous trouvons ici le fait raconté à sa place historique. Il est fort probable que Caleb fut, du moins pour la prise, de la ville qui lui était promise, le commandant des Israélites. La prise dâHébron qui est racontée Josué 10:36 nâavait rien eu de définitif, non plus que celle de Débir, verset 11.
Au reste, il semble dans quelques passages que lâauteur de notre livre ait eu sous les yeux le même document dont sâest servi lâauteur du livre de Josué.
Kirjath-Sépher : voir Josué 15:15. Ce nom prouve lâemploi de lâécriture chez les Cananéens à une époque reculée.
Anecdote déjà racontée dans Josué 15:16 et suivants, et répétée ici à sa place chronologique.
Notice sur les Kéniens, se rattachant à lâexpédition de Juda et de Siméon dans le sud. Après avoir accompagné les Israélites à la demande de Moïse, les Kéniens avaient passé le Jourdain avec le peuple et sâétaient établis dans les environs de Jéricho, probablement sans prendre part à la guerre. Et comme câétait une peuplade vivant sous la tente, ils se joignent maintenant à Juda pour aller chercher dans les vastes steppes du midi un territoire mieux approprié que la vallée du Jourdain à leur genre de vie. Nous verrons plus tard quâune autre branche alla sâétablir au nord (Juges 4:11).
Arad : une des villes les plus méridionales du Négueb.
17 à 19 Notice sur Tséphath, Gaza, Askalon et Ãkron
Et Juda alla avec Siméon. Jusquâici câétait plutôt Siméon qui était allé avec Juda. Maintenant le moment est venu pour Juda de remplir son engagement (verset 3).
Tséphath ou Horma :ville siméonite dont le roi avait été pris précédemment par Josué (Josué 12:14). Mais les Cananéens en avaient repris possession. Le nom de Horma, qui signifie malédiction, lui fut donné en souvenir de la défaite que subirent là les Israélites lorsquâils sâétaient avancés de Kadès-Barnéa vers le nord contre lâordre de lâÃternel (voir Nombres 14:45, note). Horma figurant dans la liste des villes dont les rois furent pris par Josué, il faut la ranger au nombre de celles qui furent reprises par les Cananéens durant, les dernières années de Josué.
Trois villes appartenant au pays des Philistins et qui sont indiquées dans lâordre où les trouva la troupe expéditionnaire venant du sud et marchant vers le nord.
Sur Gaza, voir Josué 11:22; Josué 15:47.
Sur Ãkron, Josué 15:45; Josué 13:3; Josué 19:43.
Askalon, aussi nommée dans Josué 13:3, est au bord de la mer, à 20 km au nord de Gaza : aujourdâhui Askulân. Ces villes furent prises par les deux tribus alliées, mais ne demeurèrent point en leur pouvoir, pour la raison quâindique le verset suivant.
Ce verset indique le résultat sommaire de la guerre.
Prit possession de la montagne : dâune manière durable, de telle sorte que ce district resta sans contestation ni changement propriété israélite.
Il ne put déposséder les habitants de la plaine. La prise des principales villes de la Philistie ne fut quâun fait passager; immédiatement après, les Philistins recouvrèrent leur indépendance et la maintinrent au moyen de chars, qui, dans ce pays de plaine, leur donnaient sur les Israélites une incontestable supériorité. Néanmoins certains passages prouvent quâavec plus de foi Juda aurait surmonté cette difficulté (Josué 11:6; Josué 17:18).
Sur ces chars, voir Exode 14:7; ils étaient montés par trois personnes : une pour tenir les rênes, une pour combattre, une pour tendre les armes et tenir le bouclier.
Bien que lâÃternel eût, été avec Juda, celui-ci ne put maintenir sa domination sur la plaine (comparez Juges 14:19; Juges 16:1; 1 Samuel 5:10).
Conclusion du récit versets 12 à 15, en relation avec ce qui est dit ici de la prise de possession de tout le district montagneux.
21 à 36 Conquêtes incomplètes
Juda, en prenant la ville de Jérusalem (verset 8), nâavait point chassé les Jébusiens de la forteresse, qui paraissait imprenable. Les Benjamites, à qui il incombait proprement de sâen emparer, puisquâelle était, dans leur territoire, la laissèrent également entre leurs mains.
La maison de Joseph : Ãphraïm et Manassé occidental réunis.
Elle aussi, comme Juda et Siméon au midi.
Ou bien les Cananéens étaient restés possesseurs de la portion fortifiée de cette ville lorsque le roi avait péri dans la poursuite des Israélites avec celui de Aï (Josué 8:12-13), ou bien ils sâen étaient de nouveau rendus maîtres. Et comme elle formait lâextrémité nord du territoire de Benjamin sur les confins dâÃphraïm, il était arrivé, comme pour la forteresse de Jérusalem, frontière sud des Benjamites, quâelle était restée jusquâalors au pouvoir de lâennemi. Ce sont maintenant les Ãphraïmites qui se chargent dâen faire la conquête.
Luz : voir Josué 16:2.
Le pays des Héthiens ne peut désigner ici un district palestinien, comme Hébron (Genèse 23:2-3; Nombres 13:30), où il est parlé, dâune population héthienne. Ce terme désigne une contrée étrangère, patrie de ce peuple des Chatti ou Chétas si souvent nommé dans les récits égyptiens et assyriens, qui a occupé autrefois, les contrées orientales de lâAsie-Mineure jusquâà lâEuphrate. Le nom de Kittim donné aux îles de Chypre et de Rhodes est sans doute le même que celui de Héthiens. Et il se pourrait que ce fût dans lâune de ces îles quâeût été sâétablir lâhabitant de Béthel qui avait livré la ville. Le Talmud prétend que, dans cette ville de Luz fondée par lui (ce réchappé), se trouvaient des fabriques de pourpre; or on sait que cette industrie florissait sur les côtes de la Méditerranée.
27 Ã 29
Après avoir décrit lâaction commune des deux tribus formant la maison de Joseph, lâauteur les sépare pour indiquer les lacunes que chacune laissa subsister dans son propre territoire. Ainsi Ãphraïm et Manassé ne prirent pas à cÅur lâexhortation que leur avait adressée Josué (Josué 17:17-18). Pour les villes du verset 27, voir Josué 17:7-11.
Et lorsque Israël se fut fortifié. Cette expression indique que ce résultat ne se produisit pas immédiatement, mais seulement à la longue, et câest là peut-être ce qui explique ici ce terme dâIsraël dans lequel sâexprime le sentiment plus développé de lâunité du peuple.
Guézer : Josué 10:33; Josué 16:10.
Kitron, inconnue. Plusieurs lâidentifient avec Kattath (Josué 19:15) parce que là comme ici il est parlé immédiatement après de Nahalal (ou Nahalol).
Acco : voir Michée 1:10, note.
Achlab : inconnue, ainsi que Helba. Les autres villes ici indiquées ont déjà paru Josué 19:24-31.
Demeurèrent au milieu des Cananéens. Dans cette tribu ce nâétaient déjà plus les Cananéens qui demeuraient parmi les Israélites, mais lâinverse. Asser fut une tribu des moins fidèles. Voyez bientôt, Juges 5:17, les reproches quâelle sâattirera.
Nephthali eut au moins sur Asser cet avantage, quâil rendit tributaires les habitants de Beth-Sémès et de Beth-Anath (Josué 19:38), deux villes qui tirent leur nom de lâidolâtrie indigène. Beth-Sémès signifie maison du soleil (Baal) et Beth-Anath maison dâAnath (déesse cananéenne). Cette dernière localité est peut-être la moderne Aïnata, à lâouest de Kédès et du lac Mérom.
Dan fut si resserré par les Amorrhéens qui occupaient une partie de la montagne et même la plaine, quâil fut forcé dâémigrer en partie (Josué 19:47; Juges 18:1).
Dans le livre de Josué, lors du partage du pays, cette tribu est, comme ici, indiquée la dernière après les tribus les plus septentrionales.
Ces trois villes faisaient partie du territoire de Dan. Seulement dans Josué 19:41, au lieu de Har-Hérès, la montagne du soleil, nous lisons Ir-Sémès, la ville du soleil, et au lieu de Saalbim Saalabbim. Quant à Ajalon, voir Josué 10:12.
La main de la maison de Joseph. Ce ne furent pas les Danites qui rendirent les Cananéens corvéables, mais les tribus voisines plus puissantes dâÃphraïm et de Manassé. Ce sont là des détails trop particuliers pour ne pas procéder dâune source très rapprochée des faits.
Lâauteur fait remarquer lâénorme extension de ce peuple, dont la limite méridionale était, au midi de la mer Morte, la montée dâAkrabbim (Nombres 34:4, note) et, dans le désert de Tsin, le Rocher, probablement celui quâavait frappé Moïse (Nombres 20:10). Le mot hébreu signifiant rocher est séla que plusieurs ont appliqué à la ville de Séla ou Pétra, capitale des Ãdomites (Abdias 1:3); mais il est impossible de supposer que le domaine des Amorrhéens sâétendit jusque-là .