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Saturday, July 19th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Whole Bible (6)
versets 1-33
Toutes les tribus : celles aussi de lâautre côté du Jourdain; câétait lâassemblée plénière du peuple et de ses chefs.
à Sichem. Tandis que le lieu où sâétaient réunis les représentants du peuple nâétait pas désigné (Josué 23:2), celui de cette assemblée-ci, beaucoup plus importante, est expressément indiqué; voir encore verset 25. La localité de Sichem était chère au peuple par des souvenirs récents (Josué 8:30-35) et par les séjours prolongés que les patriarches y avaient faits. Câest à Sichem quâAbraham avait reçu la promesse que sa postérité posséderait Canaan (Genèse 12:6), et que Jacob à son retour de Mésopotamie avait fait disparaître du sein de sa famille les dieux étrangers (Genèse 35:2). Câest à une décision toute pareille que Josué désire amener, en cette grande journée, son peuple tout entier (verset 14).
Devant Dieu : non sans doute que lâarche eût été transportée de Silo à Sichem, mais par les dispositions de recueillement et dâadoration du peuple et de ses chefs.
Début du verset, comparez Exode 20:2.
Fin du verset et suivant : Retour à lâidée du commencement, celle des bienfaits.
Et les Amorrhéens. Ici aussi, comme au verset 12, ces ennemis sont mentionnés à part à cause de leur puissance.
Nous aussi, comme toi (verset 15).
19 et 10 Réplique de Josué
Vous ne pouvez servir⦠Josué craint quâIsraël ne sâengage trop légèrement et sans sâêtre rendu compte de sa propre faiblesse. Il lui rappelle toute la difficulté et même lâimpossibilité, au point de vue des forces naturelles, de satisfaire aux exigences dâun Dieu si saint, non pour quâil renonce à sâengager à son service, mais pour quâil ne le fasse quâen sâappuyant sur son secours et quâen rompant avec tout culte étranger.
Il changera : de conduite envers vous. Dieu ne change pas en réalité, quand, lâhomme venant à changer, il change sa relation avec lui; comparez 2 Timothée 2:13.
21 Ã 28 Conclusion
Israël refuse dâéchapper par cette porte de lâapostasie que Josué ouvre devant lui; comparez Jean 6:67 et suivants.
Ce solennel entretien aboutit en quelque sorte à un acte judiciaire.
Vous êtes témoins⦠Câest comme si Josué voulait dire : Jâai entendu souvent vos frères se plaindre de ce quâon les avait obligés contre leur gré à sortir dâÃgypte; si jamais vous veniez à prétendre aussi que je vous ai obligés contre votre gré à servir lâÃternel seul, vous serez les meilleurs témoins à citer contre vous-mêmes.
Début du verset, voir verset 14.
Vos cÅurs : Deutéronome 6:5.
Des prescriptions et des ordonnances. Mêmes termes que Exode 25:25. Comparez la note, qui sâapplique aussi à la situation actuelle du peuple.
Ecrivit ces paroles : tout ce qui sâest dit de la part du peuple dans cette grande journée de Sichem.
Au livre de la loi de Dieu : Deutéronome 31:26. à tout ce que Moïse avait consigné dans un livre (Josué 8:31.33.6), Josué ajouta ce quâà la suite de cette scène il trouva bon dâen consigner lui-même.
Sous le chêne : Genèse 12:6; Deutéronome 11:30, notes.
Qui était dans lâendroit consacré à lâÃternel. Il y avait là à Sichem une localité consacrée par les événements qui sây étaient passés (Genèse 12:6; Genèse 33:20; Genèse 35:4, et plus récemment Josué 8:33 et suivants). Le voyageur Tristram a trouvé au pied du Garizim un enfoncement dans le rocher, de forme carrée, que les Mahométans appellent aujourdâhui le Pilier et dans lequel ils disent que se trouve une colonne dressée. Eux seuls ont le droit dây entrer. Deux siècles après Josué, il est parlé (Juges 9:6) du chêne du monument qui est dressé à Sichem. Les Samaritains affirment que câest là lâemplacement de la grande pierre que Josué dressa selon notre passage. Le mot de chêne doit être pris ici dans le sens collectif dans lequel il désigne un bois de chêne; comparez Genèse 12:6, note.
Elle a entendu. Les Orientaux aiment les expressions hardies : la terre dévore ses habitants; elle rejette les impies; le sang dâAbel, les crimes de Sodome, la rouille de lâargent des avares, les pierres crient à Dieu.
Afin que vous ne reniiez pas. Josué ne dit pas seulement : si vous venez à renier; mais cette menace doit prévenir le reniement.
Josué congédie le peuple sans se donner un successeur. Désormais câest aux autorités légalement instituées en Israël à le diriger. Cependant sa présence même dans cette retraite, exerce encore une influence bienfaisante (verset 31).
29 à 33 Mort et ensevelissement de Josué et dâEléazar
Cent et dix ans : comme Joseph, son aïeul, Genèse 50:26.
Thimnath-Sérah : Josué 19:50. Guérin a retrouvé en 1863, à 10 km de marche au nord de Gifné (Gofna), des ruines considérables appelées Dibneh ou Tibneh. En face de la colline qui porte ces ruines se trouve une montagne dont les flancs recèlent plusieurs excavations sépulcrales. La huitième dâentre elles consiste en un vestibule oblong taillé dans le rocher et soutenu par quatre piliers, sans autre ornement quâune simple moulure dans la partie supérieure. Les parois en sont percées de 288 petites niches disposées pour recevoir des lampes dans le but de lâilluminer. Ces parois sont percées aussi de quatorze fours destinés à recevoir des cercueils, et dâun quinzième, placé en face de lâentrée qui sâouvre sur une petite chambre sépulcrale évidemment destinée à recevoir le corps du chef de la famille à laquelle cette crypte était consacré. Ce sépulcre ne pouvait être destiné quâa un défunt illustre, et, la localité répondant pour le nom et la situation à celle dont parle notre récit (Tibné = Thimna), il est bien probable que câest là le tombeau de Josué. Un fait curieux a confirmé plus récemment ce rapprochement. Il est dit, non dans le texte hébreu, mais dans la traduction des Septante, à deux reprises, quâon déposa dans le sépulcre de Josué les couteaux de pierre avec lesquels il avait circoncis le peuple à Guilgal. Or en 1870 lâabbé Richard a trouvé, dans les casiers de la chambre funéraire et dans les débris dont elle est remplie, une quantité de couteaux en silex. Il en a trouvé également en dehors de cette chambre, dans le vestibule et devant le vestibule, et il a constaté la ressemblance de ces couteaux avec ceux quâil avait recueillis dans la plaine du Jourdain, à Guilgal, où eut lieu la circoncision du peuple.
Avaient emportés dâÃgypte : Genèse 50:25; Exode 13:19.
Dans la pièce de terre : Genèse 33:19. Jacob lâavait spécialement léguée à Joseph : Genèse 48:22; voir note.
Les reçurent en propriété. Il ne faut pas traduire contre le texte : la reçurent. Comme la pièce de terre était dans le territoire des fils de Joseph, il nây avait plus à la leur donner; il sâagit bien plutôt des os de Joseph (malgré le genre masculin du pronom les et le genre féminin du mot os en hébreu). Ce sens explique en même temps la place de cette notice. Ce dépôt des os de Joseph avait eu lieu sans doute bien avant la mort de Josué; sâil est raconté ici, câest en rapport avec la mention de lâensevelissement de Josué : Ãphraïm posséda dans son territoire ces deux tombes. La relation que nous signalons est expressément indiquée par le mot aussi. Comme Juda possédait Macpéla, avec les corps des patriarches, Ãphraïm eut également sa part des reliques sacrées.
Au récit de la mort du successeur de Moïse est rattaché celui de la mort du successeur dâAaron.
Auquel elle avait été donnée. Si Guibéa était une ville lévitique, on comprend quâon avait pu, par reconnaissance, en donner au souverain sacrificateur toute la partie non occupée par des Lévites. Dans ce cas il faudrait voir dans notre Guibéa soit Guéba (Josué 21:17) en Benjamin, soit Guibbéthon (Josué 21:23) en Ãphraïm, villes désignées comme lévitiques. Josèphe parle dâune ville de Gabatha où se trouvait le sépulcre dâEléazar.
Conclusion
Le livre de Josué est la clôture de lâhistoire patriarcale. La famille dâAbraham, devenue un peuple durant son séjour en Ãgypte, a été mise en possession du lieu de repos que Dieu avait promis à ses pères et où ce peuple devra servir désormais à préparer le salut du monde. Avant de le suivre dans la manière dont il a accompli cette tâche, relevons encore trois objections que lâon a faites fréquemment contre la moralité ou la vérité du récit contenu dans ce livre.
On sâest scandalisé de la guerre dâextermination que Dieu doit avoir ordonnée à son peuple. Mais pour comprendre cette mesure sévère on doit tenir compte de deux choses : la première que dès le temps dâAbraham lâexistence de ces peuples, livrés déjà à la plus affreuse corruption (exemple de Sodome et Gomorrhe), nâétait plus quâune affaire de tolérance, comparez Genèse 15:10 où Dieu dit : Lâiniquité des Amorrhéens nâest pas encore arrivée à son comble. Elle avait atteint le degré fatal. Puis il faut considérer que dans lâétat dâinfirmité morale où était encore Israël, avec ses dispositions à lâidolâtrie, à lâimpureté et aux autres vices dans lesquels croupissaient les Cananéens, Dieu ne pouvait exposer son peuple à une communauté de vie avec eux sans perdre le premier, tout en ne sauvant pas les derniers; comparez Deutéronome 7:2-4 : Tu ne tâallieras point avec eux, tu ne prendras point leurs filles pour tes fils car elles détourneraient tes fils de mon service et ils serviraient dâautres dieux et la colère de lâÃternel sâallumerait contre vous et il tâexterminerait aussitôt. Câest lâidolâtrie et la corruption que Dieu extirpe et non les ennemis dâIsraël, puisquâil extirpera Israël lui-même, si celui-ci vient à se livrer aux mêmes péchés. Ce qui le prouve encore, câest que Dieu distingue expressément, Deutéronome 20:10 et suivants, entre la manière de procéder avec les villes des Cananéens et celles des ennemis étrangers. Un père interdit à son fils la société intime dâun camarade corrompu. Dieu nâavait pas dâautre moyen dâempêcher la communauté de vie entre Israël et les Cananéens, qui occupaient le pays destiné au premier, que de les détruire. Et il avait laissé écouler quatre siècles, jusquâà ce que le jugement fût complètement mérité. Voilà le vrai sens des documents.
On signale en second lieu une contradiction dans le récit. Dâun côté il semble parfois que la conquête soit absolument achevée, de lâautre il est dit quâil reste encore beaucoup à conquérir; comparez par exemple Josué 21:43-45 et Josué 23:1 avec Josué 23:4. Mais remarquons que deux de ces passages, que lâon dit contradictoires, se trouvent dans le même discours de Josué. Il est donc impossible quâils se contredisent réellement. Il faut seulement ne pas exagérer le sens des expressions employées. En un sens la conquête a eu un caractère soudain et complet, câest-à -dire que les deux grandes batailles, avec les expéditions qui ont suivi immédiatement, ont livré en une seule fois le pays au pouvoir dâIsraël, dans le sens, par exemple, où lâAlgérie était au pouvoir de la France à la suite des premières expéditions par lesquelles fut conquis le pays. Ãtait-ce à dire que la soumission fût complète ? Non, car les, tribus arabes ont bien des fois depuis lors relevé la tête et la guerre a dû recommencer à plusieurs reprises. De même la conquête de Canaan, à côté de son caractère soudain et immédiat, a eu aussi un caractère progressif. Les Cananéens sâétaient maintenus dans certaines villes fortifiées quâil fallut prendre et reprendre, et dans certains districts difficilement accessibles aux Israélites, et lors même que ces districts avaient été assignés à telle ou telle tribu, ils étaient loin dâêtre complètement soumis. La guerre générale concernant tout le pays et tout le peuple était achevée; mais les guerres particulières concernant les tribus et leurs districts devaient recommencer bientôt après le premier établissement, à moins quâIsraël ne faillit à sa mission.
Enfin lâon découvre une contradiction dans les trois explications différentes qui sont données du fait que Dieu laissa subsister une partie des Cananéens au milieu dâIsraël : dâune part il est dit que ce fut pour empêcher la multiplication des bêtes sauvages dans un pays qui autrement fût resté en partie inhabité (Exode 23:29); dans dâautres passages ce fait est mis sur le compte de la lâcheté et de lâindolence dâIsraël, dans dâautres enfin il est dit que Dieu voulait se servir de la présence de ces peuples pour exercer la fidélité morale et développer les capacités militaires de son peuple. On sâexplique le premier motif quand on considère quâà peu près un quart du peuple sâétait fixé à lâorient du Jourdain et quand on se rappelle ce qui est raconté de la multiplication des bêtes féroces dans la Samarie à la suite de la prise du pays par les Assyriens (2 Rois 17:25).Quant au second et au troisième motif, ils ne se contredisent pas en ce sens que la tolérance des Israélites à lâégard des Cananéens dépassa de beaucoup la mesure dans laquelle lâÃternel aurait consenti à laisser subsister quelques peuplades de ces derniers sur les confins du pays de Canaan, et comme voisins dâIsraël. Le peuple aurait dû les détruire dans son propre sein, mais il devait demeurer moralement et militairement en lutte avec eux comme ennemis extérieurs. Malgré lâexistence reconnue de documents divers au moyen desquels a été composé le récit, aucune contradiction réelle ne nous paraît compromettre la vérité des faits racontés dans ce livre.