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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Whole Bible (5)
versets 1-31
1 à 8 description des misérables dont il a à se plaindre
Et maintenant, en opposition à la prospérité qui vient dâêtre décrite. Voir encore versets 9 et 16.
De plus jeunes. Après avoir affirmé le fait, Job sâattache à la description de ces gens-là et ne reprendra quâau verset 9 lâexposé de leurs procédés.
à quoi mâaurait serviâ¦? Ces mots sâappliquent à ces hommes eux-mêmes; la mention de leurs pères (verset 1) nâa été quâune sorte de parenthèse. Ce sont des personnages insignifiants, incapables de fournir une carrière complète, des gens sans feu ni lieu, des parias, les restes peut-être dâune ancienne population indigène, refoulée par la civilisation, à peu près comme les Buschmen du sud de lâAfrique. Volney a trouvé en Orient même de ces tribus qui ne sâaventurent que rarement dans le voisinage des villes et qui y causent toujours une sensation comparable à celle que feraient parmi nous les sauvages de lâAmérique. On considérait avec surprise ces hommes plus petits, plus maigres et plus noirs quâaucuns Bédouins connus. Leurs jambes sèches nâavaient que des tendons⦠Leur ventre était collé à leur dos (Voyage en Syrie, I, page 357).
Ils rongent les lieux arides, câest-à -dire ils se nourrissent péniblement des rares produits dâune contrée desséchée, inculte.
Lâherbe salée : nom donné à une plante, lâarroche, dont les feuilles au goût salé servent de nourriture aux gens sans abri. Elle pousse dans les lieux arides, au bord (à lâombre) des buissons. Au reste le désert abonde en plantes salées (Volney, Voyage en Syrie, I, page 354).
La racine des genêts, très amère.
On les entend braire. Leur langage incompréhensible ou bien les plaintes que leur arrache la faim (Job 6:5) sont comparés aux cris des ânes sauvages.
Ces malheureux rappellent jusquâà un certain point ceux qui sont dépeints Job 24:4-8, mais en diffèrent sensiblement. Là nous avions des objets de pitié, ici de mépris; là des victimes de lâinjustice humaine, ici des gens aussi coupables que dégradés.
9 à 15 leurs mauvais procédés à lâégard de Job
Et maintenant. Après la digression versets 2 à 8, Job développe son affirmation du verset 1 : de plus jeunes que moi se moquent de moi.
Il : il sâagit de Dieu, que Job nâose pas nommer, ne voulant pas lâaccuser expressément dâêtre lâauteur de ses maux, ce qui est cependant sa pensée. La même réticence se trouve plusieurs fois dans ses discours, depuis Job 3:20 : Pourquoi donne-t-il la lumière au malheureux ?
Il a délié sa corde : la corde par laquelle il tenait les méchants et les empêchait dâagir.
à ma droite : place de lâaccusateur au tribunal (Psaumes 109:6; Zacharie 3:1).
Ils me poussent les pieds, pour me faite tomber, ou bien : Ils me pressent de toujours plus près, me faisant reculer et empiétant incessamment sur le terrain que jâoccupe.
Ils fraient contre moi⦠: comme pour mâassiéger et me perdre. Privé de la protection de ses fils, abandonné de ses serviteurs, devenu un objet dâhorreur pour sa femme, délaissé de chacun (Job 19:13-19), Job est à la belle étoile (Job 2:8), exposé sans défense à lâhostilité de ces hordes malfaisantes.
Ils ont détruit mon sentier : le sentier par lequel je voudrais leur échapper.
Eux que personne ne soutient. Câest une honte de plus pour Job que dâêtre maltraité par une pareille engeance. Nâêtre soutenu de personne est encore maintenant en Arabie une locution proverbiale qui revient à dire : être méprisé de chacun.
Nouveau développement de lâimage dâun siège (verset 12).
Des terreurs : les terreurs de la mort (Job 18:11; Job 27:20).
Ma dignité. Voir Job 29:21 et suivants.
16 à 23 voilà les êtres avec lesquels Dieu est de connivence
Et maintenant : comme versets 1 et 8.
Mon âme se répand en moi. Lââme de Job perd toute consistance et se répand, comme de lâeau (Josué 7:5), sur elle-même, personne nâécoute ses plaintes.
La nuit est personnifiée, comme Job 3:3; Job 3:9; Job 3:10. Câest pendant la nuit que les souffrances sont le plus intenses (Job 7:3).
Détache mes os. Voir Job 2:7, note.
Les douleurs qui me rongent, littéralement : Ceux qui me rongent, par où on a entendu parfois des vers (Job 7:5).
Job est tellement amaigri que son vêtement de dessus, nâétant plus soutenu, semble nâavoir que les dimensions dâune simple chemise.
Dans la boue : abaissement suprême.
Semblable à la poussière : tant il sâen est couvert dans sa douleur (Job 2:8).
Je me tiens debout, désireux de recevoir une réponse et regardant à toi; mais tu me fixes sans faire entendre une parole dâencouragement, sans me tendre la main.
Tu deviens⦠: dâami que tu étais (Job 29:3 et suivants).
Tu me fais la guerre. Voir Job 16:9.
Littéralement : Tu mâenlèves dans la région du vent; tu mâemportes comme dans un chariot et tu me fais fondre dans la tempête.
Tu me ramènes à la mort : mourir, câest retourner dâoù lâon vient.
24 à 31 rien donc ne manque à mes souffrances pour les rendre accablantes
Peut-on faire un crime à un malheureux qui se sent périr de ce quâil cherche à se sauver en étendant la main et en criant au secours ?
Quand jâétais dans la prospérité, je nâai pas été dur au malheureux; je pouvais mâattendre à quelque pitié.
Car⦠Jâai dâautant plus le droit de crier (verset 24), que je pouvais mâattendre (verset 25) à nâêtre pas frappé de tant de maux imprévus.
Mais non par le soleil. Ma peau est devenue noire par la maladie (verset 30).
Je me lève dans lâassemblée⦠Ses souffrances sont telles quâil ne peut sâempêcher de crier même en public.
Il se compare à des animaux connus par leurs cris lugubres.
Tombe de dessus moi : verset 17.
Ma harpeâ¦, mon chalumeau : instruments joyeux (Job 21:12), que Job a connus dans ses jours sereins (Job 29:24).